P
P
P est la seizième lettre de l'alphabet.
Le p est assez rare à la finale des mots français et il est généralement muet sauf dans les mots onomatopéiques du type clop, hip, hop et en cas de liaison (j'ai beaucoup aimé ce livre ; il est trop ému pour parler) : camp [kɑ ̃], champ [ʃ ɑ ̃], galop [galo], sirop [siʀo], trop [tʀo], coup [ku], beaucoup [boku], loup [lu], cantaloup [kɑ ̃talu]. CNRTL.
Aujourd’hui toutes les lettres de notre alphabet sont des noms masculins, mais il n’en a pas toujours été ainsi. Les six voyelles, et les consonnes dont le nom, à l’oral, se termine par une voyelle : b (prononcé [bé]), c d, g, j, k, p, q, t, v, w, mais aussi x et z, étaient du genre masculin et le sont restées. Les autres, celles dont le nom à l’oral est composé d’une voyelle suivie d’une consonne, c’est-à-dire f (prononcé [èf]), h, l, m, n, r et s, ont changé de genre. En savoir plus : Académie française.
PA
pablum
du pablum [Québec] :
des céréales (de riz, d’avoine, d’orge, etc.) pour bébés, dont on fait une bouillie plus ou moins consistante en y ajoutant du lait ou de l’eau ;
cette bouillie.
Ce nom d’une marque de commerce américaine déposée en 1932 est passé dans la langue commune en anglais. Voir le Dictionnaire historique du français québécois.
paca
un paca : un rongeur, un mammifère.
Ce nom est emprunté au tupi pak, paca de même sens.
PACA
la région PACA : Provence-Alpes-Côte d'Azur, en France.
pacage, pacager
un pacage :
l'action de faire paitre le bétail sur des terrains en friche ou dans les forêts ;
un lieu de pâture pour les troupeaux.
un pacage marin : [pêche et aquaculture / pêche maritime] la méthode qui consiste à lâcher dans le milieu naturel, après élevage, des juvéniles d'espèces migratrices ou sédentaires afin de les capturer ultérieurement en des points de concentration naturels ou artificiels proches du lieu de lâcher. En anglais : sea ranching. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
pacager :
paitre, brouter ;
faire paitre.
je pacage, tu pacages, il
pacage, nous pacageons, vous pacagez, ils pacagent ;je pacageais ; je
pacageai ; je pacagerai ; je pacagerais ;j'ai pacagé ; j'avais
pacagé ; j'eus pacagé ; j'aurai pacagé ; j'aurais pacagé ;que je
pacage, que tu pacages, qu'il pacage, que nous pacagions, que vous
pacagiez, qu'ils pacagent ; que
je pacageasse, qu'il pacageât, que nous pacageassions ; que j'aie
pacagé ; que j'eusse pacagé ;
pacage, pacageons, pacagez ; aie
pacagé, ayons pacagé, ayez pacagé ;
(en) pacageant.
Le nom (un) pacage vient du bas latin pascuaticum, dérivé de pascuum « pâturage », lui-même dérivé de pascere, voir : paitre, paître.
pacane, pacanier
une pacane : une noix dont l'amande est comestible.
un pacanier : un arbre.
Le nom (une) pacane est emprunté à un dialecte algonquin.
pacant
un pacant :
un paysan ;
un homme grossier, lourdaud.
L'origine de ce nom est obscure, voir : CNRTL.
pacemaker, pace-maker
A. [en anglais : pace maker]
un lièvre : une, un athlète qui prend momentanément la tête d'une course en peloton et lui imprime un train soutenu, de manière à favoriser un ou plusieurs concurrents ;
une entraineuse ou un entraineur sur tandem ou motocycle.
Le mot lièvre désigne en général un animal de la famille des Léporidés, mais c’est aussi le nom que l’on donne à un coureur chargé d’imprimer un rythme élevé dans la première partie d’une course afin d’aider un autre athlète à réaliser une performance de haut niveau ou à battre un record. L’anglais dit pace maker (proprement « celui qui fait, qui donne le rythme, la vitesse ») ou, par abréviation, pacer pour désigner ce coureur. Les progrès techniques font que notre lièvre est parfois remplacé, aujourd’hui, par des lampes placées tout autour de la piste, le long de la lice, et qui s’allument et s’éteignent en fonction d’un rythme déterminé, demandé par le coureur. Nos amis d’outre-Manche et d’outre-Atlantique appellent ce système wave light, proprement « onde de lumière ». On lui préfèrera la forme « lièvre lumineux », qui commence d’ailleurs à s’installer dans l’usage. Académie française.
B. [en anglais : pacemaker]
un stimulateur : un appareil électrique implanté dans l'organisme, destiné à suppléer une commande nerveuse déficiente pour le fonctionnement d'un appareil musculaire (le cœur, un sphincter, etc.) ;
un nœud sinusal, le centre cardiaque d'automatisme qui assure le rythme cardiaque.
Le nom (un) pacemaker ou pace-maker est emprunté à ce terme anglais composé de pace « pas, allure » (du français pas) et de maker « celui qui fait » (dérivé de to make « faire »).
pacfi
un pacfi : les basses voiles d'un grand navire.
Ce nom est issu, par dissimilation puis contraction, de l'italien pappafico de même sens. L'emploi, comme terme de marine, de l'italien pappafico (composé de pappare « manger » et ficus « figue ») signifiant littéralement « becfigue », est à rapprocher d'autres noms de voiles que l'on désigne par des noms d'oiseaux (ou d'une partie de leur corps), par exemple aile de pigeon, perroquet, perruche.
pacfung
un pacfung : un alliage naturel de cuivre, de zinc et de nickel.
Ce nom est une altération du cantonais paktong, variante du chinois peh t'ung de même sens (de peh « blanc » et t'ung « cuivre »).
pacha, pachalesque, pachalik, pachalique, pachaliquement
un pacha :
un gouverneur d'une province de l'empire ottoman ;
un titre honorifique accordé à divers dignitaires de pays musulmans ainsi qu'à des officiers britanniques qui exerçaient un commandement dans un pays musulman ;
un commandant d'un navire de guerre ;
celui qui mène une vie de luxe et d'abondance et qui exerce sur son entourage une autorité despotique.
On a lu une pachate.
elle, il est pachalesque : présente tous les attraits d'une vie de pacha.
un pachalik :
une division administrative de l'ancien empire ottoman confiée au gouvernement d'un pacha ;
ce gouvernement, cette charge et ce titre.
elle, il est pachalique : est propre, convient à un pacha.
pachaliquement
Le nom (un) pacha est emprunté au turc paşa « pacha (ancien titre des généraux et des gouverneurs) », et celui-ci probablement au persan pād(i)shāh, voir : padischah.
Le nom (un) pachalik est emprunté au turc paşalk « titre de pacha, région soumise au gouvernement d'un pacha », dérivé de paşa « pacha » au moyen du suffixe -lik servant à former des noms de dignité et de territoire (à comparer avec beylik).
pachinco, pachinko
un pachinco ou pachinko :
le jeu électronique japonais où plusieurs billes d'acier sont envoyées à la fois dans une spirale faisant face au joueur ;
un établissement où l'on joue au pachinko.
Ce nom est emprunté au japonais composé du mot à valeur onomatopéique pachin et du suffixe diminutif -ko.
pachto, pachtou, pachtoun, pachtoune
le pachto ou pashto, pachtou, pachtoune : l'afghan, une langue.
elle est pachtoue ou pachtoune, il est pachtou ou pachtoun, pachtoune : elle est relative, il est relatif à ce peuple d'Afghanistan et du Pakistan.
On lit aussi pashtou.
le pachto ou pouschtou : l'idiome naturel des Afghans, appartenant au groupe iranien oriental des langues indo-européennes, s'écrivant avec un alphabet dérivé de celui du persan, possédant des mots persans et arabes, et devenu, depuis 1936, la langue officielle du royaume de l'Afghanistan, concurremment avec le persan. On lit aussi l'afghan.
Ce mot vient de l'ancien persan.
pachy-
pachy- est tiré du grec π α χ υ ́ ς « épais ».
voir : CNRTL.
pachyblépharose
une pachyblépharose : un épaississement des paupières.
Ce nom est composé de pachy- du grec π α χ υ ́ ς « épais », et -blépharose, du grec β λ ε ́ φ α ρ ο ν « paupière ».
pachycéphalidé
Les pachycéphalidés (siffleurs et alliés) sont une famille de passereaux de l'ordre des passériformes.
pachycéphalie
une pachycéphalie : un épaississement des parois du crâne.
pachyderme, pachydermie, pachydermique
elle, il est pachyderme : a la peau épaisse.
un pachyderme :
un mammifère herbivore à peau épaisse et peu poilue ;
un éléphant ;
une personne lourde, pesante aussi bien dans sa démarche que dans ses comportements.
les pachydermes : un ordre de mammifères.
une pachydermie : une augmentation de l'épaisseur de la peau.
elle, il est pachydermique : tient du pachyderme.
Le mot pachyderme est emprunté au grec π α χ υ ́ δ ε ρ μ ο ς « qui a la peau épaisse », composé de π α χ υ ́ ς « épais, gros » et de -δ ε ρ μ ο ς, de δ ε ́ ρ μ α « peau ».
pachygronthidé
les pachygronthidés : une famille d'insectes hémiptères hétéroptères pentatomomorphes lygaéoïdes.
pachygyrie
une pachygyrie : une diminution du nombre des circonvolutions, qui apparaissent larges et grossières.
pachyméninge, pachyméningite
une pachyméninge : une dure-mère, par opposition à leptoméninges.
une pachyméningite : une inflammation et un épaississement de la dure-mère.
pachynème, pachytène
un (stade) pachynème ou une pachytène : le troisième stade de la prophase de la première division de la méiose.
pachyneuridé, pachyneuroïde
les pachyneuridés : une famille d'insectes diptères nématocères orthorrhaphes bibionomorphes pachyneuroïdes.
les pachyneuroïdes : la super-famille d'insectes diptères nématocères orthorrhaphes bibionomorphes représentée par la seule famille des pachyneuridés.
pachynomidé
les pachynomidés : une famille d'insectes hémiptères hétéroptères cimicomorphes réduvioïdes.
pachyonychie
une pachyonychie : un épaississement des ongles des mains et des pieds.
Ce nom est composé de pachy- du grec π α χ υ ́ ς « épais », et -onychie, du grec ο ν υ ξ « ongle ».
pachype
un pachype (pachypus) : un genre d'insectes coléoptères scarabéidés ou pachypodidés dont la femelle est aptère (sans ailes).
pachy-pelvi-péritonite
une pachy-pelvi-péritonite : une inflammation chronique du péritoine pelvien.
pachypleurite
une pachypleurite : un épaississement inflammatoire des feuillets de la plèvre.
pachypodidé
les pachypodidés : la famille d'insectes coléoptères scarabæoïdes dont le genre Pachypus (pachype) est le type.
pachysalpingite
une pachysalpingite : une inflammation chronique des trompes de Fallope, avec épaississement considérable de leurs parois.
pachytroctidé
les pachytroctidés : une famille d'insectes psocoptères troctomorphes nanopsocètes que l'on trouve sur les écorces.
pachytullbergiidé
les pachytullbergiidés : une famille de collemboles poduromorphes hypogastruroïdes.
pachyure
un pachyure : une musaraigne, un mammifère.
pachyvaginalite
une pachyvaginalite : une inflammation avec épaississement de la tunique vaginale du testicule.
pachyvaginite
une pachyvaginite : une inflammation chronique avec épaississement des parois du vagin.
pacifiant, pacificateur, pacification, pacifié, pacifier, pacifique, pacifiquement, pacifisme, pacifiste
elle est pacifiante, il est pacifiant :
apporte la paix ;
exerce un effet apaisant.
une pacificatrice, un pacificateur :
celle, celui qui contribue à rétablir la paix ;
celle, celui qui apporte le calme, la sérénité, la paix intérieure.
elle est pacificatrice, il est pacificateur :
contribue à rétablir la paix ;
tend à apporter le calme, la sérénité, la paix intérieure.
une pacification :
l'action de pacifier ;
un rétablissement de la paix ;
un apaisement.
elle est pacifiée, il est pacifié :
où la paix a été rétablie ;
connait à nouveau l'état de paix, la sérénité ;
a recouvré le calme, la quiétude.
pacifier :
ramener à l'état de paix ;
apaiser, apporter le calme, la sérénité ;
remettre en ordre.
se pacifier :
revenir à l'état de paix ;
s'apaiser, se calmer.
elle, il est pacifique (1) :
aime la paix, aspire à la paix, vit en paix ;
a pour mobile l'établissement ou/et la sauvegarde de la paix ;
se passe dans la paix, dans le calme, en toute absence d'agressivité ;
où règnent le calme, la tranquillité, la paix.
pacifiquement
l'océan Pacifique ou le Pacifique : entre l'Amérique, l'Asie et l'Australie.
elle, il est pacifique (2) : elle, il concerne l'océan Pacifique ou les pays qui le bordent.
un pacifisme : une doctrine ou une attitude qui privilégie la paix entre les nations.
une, un pacifiste :
une partisane, un partisan de la paix ;
une, un adepte du pacifisme.
elle, il est pacifiste :
est partisane ou partisan de la paix ;
répond aux aspirations des adeptes du pacifisme.
Le verbe pacifier est emprunté au latin pacificare « traiter de la paix, apaiser », de pax, pacis (paix) et facere (faire).
Le mot pacifique est soit emprunté au latin pacificus « qui établit la paix » (voir : pacifier), soit emprunté au provençal pacific, attesté, dans un sens juridique, au 14ème siècle. D'où : l'océan Pacifique (ainsi nommé par Magellan qui l'aurait traversé sans subir de tempêtes), un pacifisme, pacifiste.
pack
A. un pack : une masse de blocs de glace flottants, détachés de la banquise.
Ce nom est emprunté à l'anglais pack « paquet, ballot » attesté en 1791 dans l'expression pack of ice « agglomérat de glace » d'où pack-ice et, par ellipse, pack ; l'anglais pack est emprunté à une forme de bas allemand continental telle que le moyen néerlandais pak d'où est issu le français paquet.
B. un pack :
l'ensemble des huit avants d'une équipe de rugby par opposition aux trois quarts ;
un emballage, un conditionnement, d'un lot d'une même marchandise ;
un groupe d'options, un ensemble d'équipements proposés en option par le constructeur à l'acheteur d'un véhicule, et dont la composition ne peut pas être modifiée.
Ce nom est emprunté à l'anglais pack « paquet » (voir ci-dessus) attesté comme terme de rugby (lequel s'appelle en anglais rugby football, d'où la confusion des auteurs français le considérant comme un terme de football, et emprunté à la langue du commerce pour les autres sens.
voir : France Terme.
[en anglais : Pack-MULE transposable element ; pack-mutator like transposable element] un transposon créateur de gènes : un transposon assemblant des fragments de gènes issus de différents sites chromosomiques, qui est ainsi à l’origine de nouveaux gènes et de transcrits chimériques. Les transposons créateurs de gènes, découverts chez des plantes, jouent un rôle capital dans l’évolution des génomes. On trouve aussi, dans le langage professionnel, l’expression « transposon Pack-MULE », qui est déconseillée.
[en anglais : pack-shot] un plan d'identification d'un produit
[en anglais : backpack] une badgeothèque : un espace numérique dans lequel une personne rassemble ses badges numériques, auxquels elle donne accès selon les modalités de son choix. La badgeothèque peut figurer dans un curriculum vitae en ligne.
[en anglais : blister (pack)] une coque : un emballage thermoformé assurant la présentation et la protection d'un produit.
[en allemand : Huckepack] [en anglais : piggyback ; rail-road transport ; road-rail transport] un ferroutage : un transport intermodal de marchandises, utilisant des véhicules routiers acheminés sur des wagons. Voir aussi : autoroute ferroviaire.
[en anglais : overpack] un suremballage (de transport) : un dispositif utilisé pour la manutention et le transport en un seul ensemble de plusieurs colis de transport de matières radioactives. Le suremballage de transport n’a pas de fonction de sûreté, les exigences de sûreté étant remplies par chacun des colis qu’il contient.
[en anglais : prepack ; prepackaged (restructuring) plan] un plan préventif de restructuration : un plan de restructuration d’une entreprise en difficulté, qui peut être mis en place par le débiteur avec la majorité des créanciers préalablement à l’ouverture éventuelle d’une procédure collective.
[en anglais : robot pack mule] un robot fardier ou robot mule : un robot conçu pour transporter des charges lourdes sur des terrains accidentés impraticables pour tout autre véhicule.
[en anglais : rocket pack] un réacteur dorsal : l'équipement individuel composé d’un réacteur porté sur le dos en position verticale, qui permet de se déplacer au-dessus du sol.
[en anglais : skin pack ; skin package ; skin packaging] un pelliplacage : la technique d'emballage consistant à plaquer sur un objet un film plastique souple par aspiration à travers un support poreux ; par extension, l'emballage lui-même.
package, packager, packageur, packaging, packer, packet, packing
un package :
un achat groupé.
un ensemble de marchandises, de prestations ou de services assurés pour un prix forfaitaire.
un boitier, une enveloppe protégeant un ou plusieurs composants et comportant des traversées pour le raccordement à l'extérieur.
un conditionnement, l'action de conditionner.
un forfait, un ensemble de prestations proposées à la vente à un prix global. Voir aussi : voyage à forfait.
un progiciel, un ensemble complet et documenté de programmes conçu pour être fourni à plusieurs utilisateurs, en vue d'une même application ou d'une même fonction.
Le nom (un) package est emprunté à l'anglo-amériacain package, terme dérivé de l'anglais to pack « emballer » (voir : pack), attesté en anglais depuis le début du 17ème siècle d'abord au sens de « action d'emballer » puis de « paquet » et utilisé en anglo-américain pour désigner tout ensemble rassemblant différents éléments concrets ou abstraits, particulièrement un ensemble de services assurés pour un prix forfaitaire (en 1821, package sale « vente de marchandises regroupées en assortiments », en 1846, package ticket « ticket forfaitaire pour un certain nombre de voyages ».
[en anglais : bundle ; package] une offre groupée
[en anglais : inclusive tour ; package] un (voyage à) forfait : un ensemble de prestations de services (transport, hébergement, restauration, visites, excursions, distractions, etc.) proposé à prix fixe par un organisateur de voyages ou de séjours.
[en anglais : package travel] un voyage à la carte : un voyage à forfait composé d'éléments choisis par le client parmi les possibilités proposées par un organisateur de voyages. Le terme « voyage en kit » ne doit pas être employé.
[en anglais : package ; packaging] un conditionnement : un emballage destiné à assurer la protection, la conservation et le transport d'un produit, ou encore servant à le mettre en valeur.
[en anglais : global agreement ; package (deal)] un accord global : l'aboutissement d'une négociation qui a porté sur de multiples aspects des relations entre deux ou plusieurs États. Voir aussi : grand marchandage, regroupement d'enjeux.
[en anglais : package design ; package model] un modèle de colis de transport : un document qui, pour un emballage de transport donné, décrit les différents types de colis de transport possibles et définit leurs conditions d’exploitation et de maintenance.
[en anglais : work package ; WP] un lot (de travaux) : un ensemble cohérent de tâches issu du découpage d’un projet.
[en anglais : waste package approval] un agrément de colis de déchets
[en anglais : chip-scale package ; CSP] un boitier à puce ou boîtier à puce : un boitier destiné à l'encapsulation d'une seule puce de circuit intégré et qui présente une surface à peine supérieure à celle de la puce. On trouve aussi, dans le langage professionnel, le terme « boitier-puce », qui n'est pas recommandé.
[en anglais : system in package ; SiP] un boitier-système ou boîtier-système : un boitier qui contient les puces nécessaires à la mise en œuvre des fonctions d'un système. On trouve aussi le terme « système en boitier ».
[en anglais : lead ; (package) pin] une broche de raccordement : une pièce métallique mécaniquement solidaire d'un boîtier, d'un circuit imprimé ou d'un composant, destiné à en assurer la connexion électrique et éventuellement la fixation. Voir aussi : pas.
la rémunération totale (des dirigeants) ou RTD : l'ensemble des rémunérations et des avantages dont bénéficient les dirigeants d’une entreprise. La rémunération totale des dirigeants inclut outre la rémunération, fixe ou variable, le versement d’actions gratuites ou de bons de souscription d’actions, les avantages en nature, les plans spécifiques de départ ou de retraite. L’expression management package, empruntée de l’anglais, est à proscrire.
[en anglais : (radioactive) waste package] un colis de déchets (radioactifs) : un conteneur non récupérable rempli de déchets radioactifs conditionnés.
[en anglais : (radioactive material) package] un colis de transport (de matières radioactives) : un ensemble constitué d’un emballage de transport, y compris ses aménagements internes et ses équipements externes, et des matières radioactives qu’il contient. Un panier est un exemple d’aménagement interne ; une coque de transport est un exemple d’équipement externe.
[en anglais : packager] une éditrice exécutive, un éditeur exécutif : une personne chargée, en sous-traitance, de tout ou partie des étapes de la publication d'un ouvrage.
[en anglais : cask (EU), flask (GB), packaging] un emballage de transport (de matières radioactives) : un ensemble constitué de composants tels qu’une enceinte de confinement, des écrans de protection radiologique ou des protections mécaniques, qui permet de contenir de façon sûre des matières radioactives durant leur transport.
[en anglais : dry packaging] un emballage de transport (de matières radioactives) à sec : un emballage de transport de matières radioactives dont l’intérieur est maintenu sec. On trouve aussi le terme « emballage sec », qui est déconseillé.
[en anglais : wet packaging] un emballage de transport de matières radioactives sous eau ou emballage de transport en eau : un emballage de transport de matières radioactives dont l’intérieur est rempli d’eau.
[en anglais : dual purpose cask ; dual purpose packaging ; transport and storage cask ; transport and storage packaging] un emballage de transport et d'entreposage de matières radioactives ou emballage de transport-entreposage : un ensemble constitué de composants tels qu’une enceinte de confinement, des écrans de protection radiologique, des protections mécaniques ou des dispositifs de surveillance, qui permet de contenir de façon sûre des matières radioactives durant leur transport et leur entreposage.
[en anglais : packaging] une encapsidation : un empaquetage de matériel génétique à l'intérieur d'une capside virale. Voir aussi : ARN satellite, cosmide.
[en anglais : encapsulation ; packaging] une mise en boitier ou une encapsulation : l'opération qui consiste à enfermer une ou plusieurs puces dans un boitier. Voir aussi : boitier à puce, encapsulation sur tranche.
[en anglais : wafer-level packaging ; WLP] une encapsulation sur tranche : la technique de fabrication conjointe d'un boîitier à puce et de sa puce, qui consiste à réaliser toutes les opérations au niveau des tranches de silicium, avant le découpage en composants individuels.
[en anglais : packer] une garniture (d'étanchéité)
[en anglais : cultipacker (GB), land-packer ; landpacker] [en allemand : Tandem-Ringelwalze] un cultivateur-tasseur ou cultitasseur : un outil constitué de deux rouleaux composés chacun de disques jointifs à arête vive, qu'on utilise pour affiner et tasser le sol.
[en anglais : packet] un paquet : un ensemble de données numériques, constituant un message ou une partie de message, et d'éléments numériques de service, comprenant une adresse, organisés selon une disposition déterminée par le procédé de transmission et acheminés comme un tout. Voir aussi : cellule, routeur, service GPRS.
[en anglais : general packet radio service ; GPRS] un service GPRS : un service de communication de données par paquets fourni sur un réseau GSM. Le débit maximal offert est inférieur à celui d'un système UMTS, mais il n'est pas nécessaire d'installer de nouvelles stations de base. Le service GPRS permet en particulier un accès à l'internet. Le service GPRS a été défini et normalisé en Europe. La traduction de la forme développée de l'abréviation anglaise GPRS est « service général de radiocommunication par paquets ». Voir aussi : paquet, station de base, système GSM, système UMTS.
[en anglais : packet switching] une commutation de paquets : le mode d'acheminement de messages dans un réseau de télécommunication, où les messages sont préalablement découpés en paquets munis d'une adresse ; dans les nœuds du réseau, ces paquets sont reçus, mis en mémoire et retransmis sur la ou les voies de transmission appropriées ; à l'arrivée, le message est reconstitué à partir des paquets reçus. Un paquet n'occupe une voie que pendant sa durée de transmission, la voie étant ensuite disponible pour la transmission d'autres paquets appartenant soit au même message, soit à d'autres messages.
[en anglais : packing]
un remplissage d'une colonne de chromatographie.
un remplissage d'une colonne de distillation.
[en anglais : close packing ; stacking] un empilement : une disposition compacte des atomes, des molécules ou des ions dans une structure organisée, par exemple une structure cristalline.
[en anglais : fast hiking ; fast packing ; speed hiking] une randonnée sportive : une randonnée pédestre effectuée à un rythme particulièrement soutenu. Voir aussi : course de pleine nature, marche nordique, randonnée d'aventure.
pacoule, pacoulin
une pacoule : un lieu, un village isolé, offrant peu de ressources.
une pacouline : une paysanne, une péquenotte ; un pacoulin : un paysan, un péquenot.
faire pacoulin : faire plouc, avoir des allures de paysan.
voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
pacquage, pacquer
un pacquage : l'action de pacquer le poisson.
pacquer le poisson salé : l'emballer, le disposer en couches dans un baril.
une pacqueuse ou pacqueresse, un pacqueur : une ouvrière, un ouvrier qui pacque les poissons salés dans des barils avant de les expédier. On a lu aussi paqueur.
Ce verbe est dérivé du moyen français pacque (voir : paquet). On trouve plus anciennement le saxon enpaker « emballer » et le latin médiéval impaccare, dans le domaine anglais, paccare de même sens, tous trois probablement dérivés de termes empruntés à l'anglais pack « paquet », to pack « emballer », eux-mêmes empruntés au moyen néerlandais qui est à l'origine du moyen français pacque.
PACS, pacsé, pacser
un PACS : un pacte civil de solidarité.
elle est pacsée, il est pacsé : a contracté un PACS, un contrat de vie commune, avec une autre personne.
pacser : établir un PACS.
se pacser : contracter un PACS.
pacsif, pacson
un pacson ou pacsif, paxif : un paquet.
Ce nom est issu de paquet, avec un suffixe argotique.
pacte, paction, pactisation, pactiser
un pacte :
une convention expresse ou tacite, en principe immuable ;
l'écrit sur lequel figure cette convention ;
une résolution de rester fidèle à quelque chose ;
un accord constant.
une paction :
l'action de conclure un pacte, une convention ;
cette convention.
une pactisation : l'action de transiger avec quelque chose ; son résultat.
pactiser :
établir un pacte, une convention ;
négocier un pacte ;
s'accorder, se mettre d'accord ;
s'arranger de quelque chose ;
avoir pour quelque chose une indulgence coupable.
Poursuivons notre voyage parmi les dérivés de pangere avec le verbe pacere, qui signifiait « fixer une convention entre deux parties belligérantes » : de ce verbe ont été tirés les noms pactum, à l’origine du français pacte, et pax, qui, avant de désigner l’état de paix, a d’abord eu un sens plus actif, celui d’établissement d’une convention. Ce qui nous permet de constater que si l’expression ficher la paix relève d’une langue très populaire, elle n’en est pas moins parfaitement justifiée étymologiquement parlant. C’est aussi de pax que nous est venu, par l’intermédiaire du verbe pacare, le verbe payer, c’est-à-dire « ramener la paix, apaiser des adversaires en versant une compensation financière ». En savoir plus : Académie française.
Le nom (un) pacte est emprunté au latin pactum « accommodement, convention, pacte », auquel a été également emprunté, dès la seconde moitié du 13ème siècle, l'ancien provençal pat de même sens. De la forme vulgaire pacta, pactum, est issu l'ancien provençal pacha « société, commerce, relation » « pacte, accord, convention », attesté dans le domaine d'oc situé à l'est du Rhône et qui s'est répandu dans le domaine franco-provençal, de là le moyen français pache « accord, convention ».
Le nom (une) paction est emprunté au latin pactio « convention, accord, pacte ».
pactole
un pactole : une source abondante de richesse et de profits.
On a lu pactolien et pactoliser.
Ce nom vient de Pactole, le nom d'une rivière de Lydie, affluent de l'Hermos (en latin Pactolus, en grec π α κ τ ω λ ο ́ ς) qui, selon la légende, roulait des sables d'or et est devenue, pour cette raison, symbole de richesse.
padan
elle est padane, il est padan : elle est relative, il est relatif au Pô, le principal fleuve d'Italie, à la plaine du Pô.
paddair
le paddair : un sport présentant des similitudes avec le tennis mais se pratiquant sur un court quatre fois plus petit et en utilisant les rebonds de la balle sur les parois du terrain formées par un haut grillage.
Ce nom est composé de padd- de l'anglais paddle « pagaie, palette, batte » d'où « raquette de bois » dans l'expression paddle tennis (1925) et d'air par abréviation de plein air.
padding
[en anglais : padding]
un condensateur fixe ou ajustable, placé en série avec la bobine faisant partie du circuit oscillant et servant à accorder l'oscillateur local d'un superhétérodyne ;
le rembourrage des épaules dans un vêtement.
Le nom anglais padding, de to pad « bourrer, rembourrer» (dérivé de pad «bourrelet, coussinet »), est attesté en 1828 au sens de « rembourrage placé à l'intérieur de quelque chose » et attesté comme terme d'électronique pour qualifier un condensateur connecté de telle sorte qu'il améliore les performances avec des circuits combinés (1938, padding condenser). Il est attesté au second sens en 1946.
paddle
un paddle : une planche maniée avec une pagaie.
le paddle : ce sport.
paddock, se paddocker
un paddock :
un enclos aménagé dans une prairie pour les juments poulinières et leurs poulains ;
un enclos attenant au box d'un pur-sang ;
une enceinte dans un champ de course ;
un lit.
Lit a de nombreux synonymes, familiers ou populaires, qui présentent l’étrange particularité de commencer tous par la lettre p. Au nombre de ceux-ci on trouve paddock, nom dérivé de l’ancien anglais pearroc, « enclos ». Ce nom a d’abord désigné l’enclos aménagé dans une prairie pour les juments poulinières et leurs poulains, puis l’enceinte où, au moment du pesage, les chevaux, promenés à la main, sont présentés aux parieurs. Par la suite on a donné ce nom à une maison de passe en assimilant les prostituées aux juments enfermées dans le paddock et, enfin, au meuble le plus en usage en ces lieux, le lit. En savoir plus : Académie française.
se paddocker : se mettre au lit.
Ce nom est emprunté à l'anglais paddock « champ ou enclos appartenant à une maison ou à une écurie » attesté en ce sens depuis 1547, et plus spécialement, comme terme de turf « l'enclos où les chevaux attendent le départ », depuis 1862 ; le terme s'est aussi spécialisé dans paddock-course « couloir de course clôturé (pour les courses de lévriers ou de chevaux non montés) », attesté comme terme de relation en français. L'anglais paddock représente probablement une altération de parrock « clôture, enclos », du vieil anglais pearroc de même origine que le français parc. Le sens « lit » est un emploi métaphorique que l'usage dans l'argot des maisons de prostituées permet de comprendre, le terme n'étant sans doute pas né dans l'argot des lycéens.
paddy
un paddy : un riz non décortiqué, recouvert de sa balle.
Ce nom est emprunté à l'anglais paddy lui-même emprunté au malais pādī « riz non décortiqué ».
padel
le padel : une sorte de tennis qui se joue sur un espace restreint.
Vocabulaire (Thésaurus) autour du thème du padel : Wiktionnaire.
padichah, padischah, padishah
un padichah ou padischah, padishah :
le titre de l'empereur des Turcs ;
un titre qu'il accordait à d'autres souverains ;
un personnage important.
Ce nom est emprunté au persan pād(i)shāh « roi », composé de pād « maitre » et shāh « roi ». Du persan, le mot est également passé en turc : padişah, titre de l'empereur des Turcs.
padine
une padine : une algue.
Ce nom est emprunté au latin scientifique padina, d'origine inconnue.
padma
un padma : un lotus rose.
Ce nom vient d'un mot sanskrit.
padou, padouan padouane, Padoue, padoue
un padou ou padoue : un ruban de fil et de soie.
Padoue ou Padova : une ville d'Italie.
elle est padouane, il est padouan : est de la ville de Padoue.
une Padouane, un Padouan
le padouan : un dialecte.
une padouane : une médaille imitée à l'antique, qui était fabriquée autrefois par des graveurs de Padoue.
pædo-
une pædogenèse : voir pédogenèse.
une pædomorphose : voir pédomorphose.
pæan
un pæan ou péan :
un hymne en l'honneur d'Apollon ;
un chant collectif entonné pour honorer certaines divinités ou certains héros ;
un hymne de louange, un chant d'espoir ou de victoire.
Ce nom est emprunté au latin classique Paean « Pean, l'un des noms d'Apollon » et « l'hymne en l'honneur de ce dieu ou d'un autre dieu », lui-même emprunté au grec Π α ι α ́ ν de même sens.
paella
une paella : un plat espagnol.
Le nom (une) paella vient de ce mot espagnol désignant le riz à la valencienne, emprunté (parce que ce plat cuit dans une grande poêle) au catalan paella, lui-même emprunté à l'ancien français paele (poêle 3).
paf, paff
1. paf ! paff ! (pour suggérer un accident, un évènement soudain ou un bruit de chute, de coup).
pif ! paf ! (pour suggérer plusieurs coups).
un grès paf : qui rend sous le choc un son ni trop clair, ni trop étouffé, et qui convient pour le pavage.
Cette onomatopée évoque le bruit d'un coup, d'une chute.
2. elle, il est paf : est ivre.
empafer : énivrer, rendre ivre.
Ces mots viennent de paffé, participe passé de se paffer « se gaver », synonyme de s'empaffer « se gaver d'aliments et de vin », l'un et l'autre étant des apophonies de se piffrer (voir : piffre) et s'empiffrer.
3. un paf : un membre viril.
une empaffée, un empaffé :
une, un imbécile, une maladroite, un maladroit ;
une salaude, un salaud.
espèce d'empaffé(e) !
L'origine du nom (un) paf (3) est incertaine, voir : CNRTL.
4. être tout paf [Belgique] : être interdit, décontenancé.
pagaie
une pagaie :
une rame légère ;
en savoir plus : Office québécois de la langue française.
pagayer :
ramer avec une pagaie ;
faire avancer une embarcation.
je pagaie ou je pagaye, tu pagaies ou tu pagayes, il pagaie ou il pagaye, nous pagayons, vous pagayez, ils pagaient ou ils pagayent ;je pagayais ; je pagayai ; je pagaierai ou je pagayerai ; je pagaierais ou je pagayerais ;j'ai pagayé ; j'avais pagayé ; j'eus pagayé ; j'aurai pagayé ; j'aurais pagayé ;que je pagaie ou que je pagaye, que tu pagaies ou que tu pagayes, qu'il pagaie ou qu'il pagaye, que nous pagayions, que vous pagayiez, qu'ils pagaient ou pagayent ; que je pagayasse, qu'il pagayât, que nous pagayassions ; que j'aie pagayé ; que j'eusse pagayé ;pagaye, pagayons, pagayez ; aie pagayé, ayons pagayé, ayez pagayé ;(en) pagayant.
une pagayeuse, un pagayeur : celle, celui qui fait avancer une embarcation légère et étroite à la pagaie.
Le nom (une) pagaie est emprunté au malais des Molluques peñgāyūh (également pengajong, pengajoe) « rame à pirogue, à double pelle » attesté avec la graphie pengeia en 1623.
pagaïe, pagaille, pagailleur, pagailleux
une pagaille ou pagaïe, pagaye : un désordre.
en pagaïe ou pagaille, pagaye : à la hâte, en désordre ; en abondance.
une pagailleuse, un pagailleur : celle, celui qui sème le désordre.
elle est pagailleuse, il est pagailleux : est en pagaille, en désordre.
L'origine du nom (une) pagaille ou pagaïe, pagaye est incertaine, voir : CNRTL.
paganique, paganisation, paganiser, paganisme, paganiste, pagano-catholique, pagano-chrétien, pagano-christianisme
elle, il est paganique : elle est relative, il est relatif au paganisme.
une paganisation : l'imprégnation d'une religion ou d'une idéologie par le paganisme.
paganiser : rendre païen.
se paganiser : devenir païen.
un paganisme :
l'ensemble des religions polythéistes de l'Antiquité ;
l'attitude de celui qui s'en inspire ;
un athéisme, une absence de croyance en un dieu.
une, un paganiste : une païenne, un païen.
elle, il est pagano-catholique : possède à la fois les caractères du paganisme et du catholicisme.
elle est pagano-chrétienne, il est pagano-chrétien : possède à la fois les caractères du paganisme et du christianisme.
un pagano-christianisme
Le mot païen vient du latin paganus.
pagaye
pagaye : voir pagaille (ci-dessus).
pagayer, pagayeur
pagayer, pagayeur : voir pagaie (ci-dessus).
page, page-agrafe, page-écran, pagel, pageot, pageoter, pager, pageur
un page (1) :
un jeune garçon, un jeune homme, attaché au service d'un roi, d'un seigneur ou d'une grande dame ;
un jeune cerf ou sanglier qui en accompagne un vieux.
être hors de page : être indépendant, affranchi de toute tutelle.
un tour de page : une farce, une espièglerie.
un caleçon page, des chaussettes page : de la plus petite dimension qui se fasse pour hommes.
un page-agrafe : une pince relevant le bas d'une jupe, d'une robe.
L'origine de ce nom est incertaine.
un pagel ou pageot (1) : un poisson marin.
un pageot acarné : Office québécois de la langue française.
Ce nom est emprunté à l'ancien provençal pagel, du latin populaire pagellus de même sens, diminutif du latin classique pager ou pagrus, voir : pagre.
un page (2) ou pageot (2), pajot : un lit.
pager : coucher, dormir.
je page, tu pages, il page, nous pageons, vous pagez, ils pagent ;
je pageais ; je pageai ; je pagerai ; je pagerais ;
j'ai pagé ; j'avais pagé ; j'eus pagé ; j'aurai pagé ; j'aurais pagé ;
que je page, que tu pages, qu'il page, que nous pagions, que vous pagiez, qu'ils pagent ;
que je pageasse, qu'il pageât, que nous pageassions ; que j'aie pagé ; que j'eusse pagé ;
page, pageons, pagez ; aie pagé, ayons pagé, ayez pagé ;
(en) pageant.
se pager ou se pageoter, se pajoter : se mettre au lit, se coucher.
je
me page, tu te pages, il se page, nous nous pageons, vous vous pagez,
ils se pagent ;
je me pageais ; je me pageai ; je me pagerai ;
je me pagerais ;
je me suis pagé(e) ; je m'étais pagé(e) ; je
me fus pagé(e) ; je me serai pagé(e) ; je me serais pagé(e) ;
que
je me page, que tu te pages, qu'il se page, que nous nous pagions,
que vous vous pagiez, qu'ils se pagent ;
que je me pageasse,
qu'il se pageât, que nous nous pageassions ; que je me sois pagé(e)
; que je me fusse pagé(e) ;
page-toi, pageons-nous, pagez-vous
; sois pagé(e), soyons pagées, soyons pagés, soyez pagé(e)(es)(s)
;
(en) se pageant.
Les autres synonymes nous renseignent, eux, sur l’histoire de la literie puisqu’ils tirent tous leur nom de la matière dont étaient garnis les lits. Ce pouvait être de la paille, et c’est là l’origine du nom paillasse. Les liens avec la prostitution étant toujours très forts, Bescherelle nous apprend, dans son Dictionnaire national, qu’on appelait paillasse de corps de garde une « femme ou fille de mauvaise vie, qui s’abandonne indifféremment à tous les soldats, au premier venu ». Dans ce même registre, cet auteur nous rappelle que paillard vient de paille « parce que les paillards couchaient tous pêle-mêle et se vautraient dans la paille et, suivant d’autres, parce que, chez les Romains, les prostituées exerçaient leur ignoble métier sur la paille ». L’argot a souvent déformé ce nom pour en faire les formes pageot ou pajot. Peut-être faut-il y voir l’influence du mot paillot qui, depuis la fin du Moyen Âge, désignait une petite paillasse. Pageot s’est aussi rencontré sous la forme abrégée page et sa variante pagne. En savoir plus : Académie française.
Pajot, pageot est issu de paillot, attesté dès le 14ème siècle au sens de « petite paillasse qu'on met sur la paillasse ordinaire d'un lit d'enfant », la forme page étant l'apocope de pageot.
une page :
chacun des deux côtés d'un feuillet, d'une feuille ;
le texte inscrit sur une page ;
l'ensemble formé par les deux côtés d'un feuillet, la feuille complète ;
un moment de la vie d'un individu, une période de l'histoire.
être à la page :
connaitre les dernières nouveautés ;
être à la coule ;
être débrouillard, sans scrupules.
une page web : un document multimédia ayant une adresse URL.
une page d'accueil : [informatique - télécommunications / internet]
la page de présentation d'un site sur la toile. En anglais : home page ; homepage. Voir aussi : adresse universelle, page d'accueil, site, toile. Journal officiel de la République française du 16/03/1999.
la page de tête affichée par un logiciel de navigation. En anglais : home page ; homepage. Voir aussi : logiciel de navigation, page d'accueil. Journal officiel de la République française du 16/03/1999.
une page sur la toile : [télécommunications- informatique / internet] En anglais : web page ; webpage. Journal officiel de la République française du 16/03/1999.
une page-écran : ce qui est affiché sur un écran de visualisation.
une page (de) produit : une page d'un site de commerce électronique comprenant, entre autres, la fiche produit, des suggestions d'achats complémentaires et des boutons d'appel à l'action. Une page produit se doit d'être le plus épurée possible, pour permettre à l'acheteur d'obtenir rapidement tous les renseignements qu'il désire et pour que la transaction s'effectue en toute simplicité. Office québécois de la langue française.
à mi-page : au milieu de la page.
De manière plus surprenante cette racine est aussi à l’origine du nom page. Dans son De Significatione verborum, « Le Sens des mots », le grammairien latin Pompeius Festus donne deux étymologies possibles de ce nom : « On dit les pages (paginae) parce que dans les livres, elles occupent chacune leur place comme les villages (pagi) ou ce nom vient de pangere, parce qu’on y empreint les vers, c’est-à-dire qu’on les fixe en elles. » En savoir plus : Académie française.
Le nom (une) page est emprunté au latin pagina « feuillet, page ».
un pageur ou pager : un récepteur de radiomessagerie.
voir : appeler.
pagination, paginer
une pagination :
un foliotage, l'action de paginer ;
la manière dont un livre est paginé.
paginer : folioter, numéroter les pages d'un livre, d'un cahier, d'un registre.
Le verbe paginer est un dérivé savant d'une page.
pagne, pagnot, pagnoter
1. un pagne : un vêtement qui couvre le corps de la taille aux genoux.
Ce nom est emprunté à l'espagnol paño de même sens, proprement « pan (de tissu) », du latin pannus « morceau d'étoffe » (voir : pan1).
2. un pagne ou pagnot : un lit.
pagnoter :
coucher, dormir ;
avoir des relations sexuelles.
se pagnoter : se mettre au lit, se coucher.
Pageot s’est aussi rencontré sous la forme abrégée page et sa variante pagne. En savoir plus : Académie française.
Le nom (un) pagne (2) est probablement issu, par apocope, de panier de même sens. Un pagnot en étant dérivé.
pagnon, Pagnon
1. un (drap) pagnon : un drap noir très fin, fabriqué à Sedan.
Pagnon : le nom du fabricant.
2. un pagnon [Belgique] : une variété de tarte au sucre.
pagnot, se pagnoter
pagnot, se pagnoter : voir pagne (2) ci-dessus.
pagnote, pagnoterie
un pagnote : un poltron, un lâche.
le mont pagnote : un lieu élevé d'où l'on peut sans danger observer un combat.
une pagnoterie :
une absence de courage, d'énergie ;
une négligence, une bévue.
Le mot pagnote (= poltron, lâche) est emprunté à l'italien pagnotta « pain, ration de soldat », lui-même probablement emprunté à l'ancien provençal panhota « petit pain », dérivé de pan « pain ».
pagnouf
un pagnouf [Belgique] : un pignouf.
pagode, pagodine, pagodite, pagodon
une pagode :
un temple des religions d'Extrême-Orient ;
une idole adorée dans ce temple ;
un magot, un bibelot figurant un personnage plus ou moins grotesque ;
une ancienne monnaie d'or.
une pagodite : une stéatite utilisée par les Chinois pour la confection des magots ou pagodes, des bibelots.
un pagodon ou une pagodine : une petite pagode.
Le nom (une) pagide est emprunté au portugais pagode, attesté au sens de « idole » en 1525 d'où par extension « temple consacré au culte des idoles », issu du dravidien pagôdi ou pagavadi (proprement, nom de Cali, épouse de Çiva) lui-même issu du sanskrit bhagavati « déesse », féminin de bhagavat « saint, divin ».
pagoscope
un pagoscope : un psychromètre servant à la prévision, le soir, des gelées blanches pour la nuit ou le lendemain matin, parfois muni d'un avertisseur, et du danger de gel couru par les arbres fruitiers.
Ce nom est composé de pago-, issu du grec désignant un objet durci, un morceau de glace et de -scope.
pagre
un pagre :
un poisson ;
en savoir plus Office québécois de la langue française.
un pagre à points bleus : Office québécois de la langue française.
Ce nom est emprunté, probablement par l'intermédiaire du provençal pagre, au latin pager ou pagrus, variante de phager, phagrus, lui-même emprunté au grec φ α ́ γ ρ ο ς de même sens.
Le nom (un) pagel ou pageot (1) (= un poisson marin) est emprunté à l'ancien provençal pagel, du latin populaire pagellus de même sens, diminutif du latin classique pager ou pagrus, voir : pagre.
pagure
un pagure : un crustacé.
Pour conclure cet inventaire à la Prévert, ajoutons-y non pas un raton-laveur, mais un bernard-l’ermite. Le nom scientifique de ce crustacé est en effet pagure, mot emprunté du grec pagouros, qui est composé à l’aide de ouros, « queue », et du verbe pêgnunai, qui, comme pangere, signifie « ficher, enfoncer », notre animal étant ainsi nommé parce qu’il s’enfonce par la queue dans la coquille vide de quelque gastéropode… En savoir plus : Académie française.
Ce nom est emprunté au latin pagurus « sorte de crabe », du grec π α ́ γ ο υ ρ ο ς de même sens (de π α ́ γ ο ς « ce qui est fiché ou comme fiché » et ο υ ̓ ρ α ́ « queue »), cet animal étant ainsi nommé parce qu'il utilise une coquille vide pour loger sa queue.
pagus
un pagus : une circonscription territoriale rurale à l'époque gallo-romane.
Revenons donc à nos bornes ; comme elles servaient à délimiter des champs et des habitations, par métonymie pagus en est en effet venu à désigner des villages, voire des cantons : ainsi le pagus abrincatinus désignait l’Avranchin, le pagus bellojocensis le Beaujolais, etc. Pagus s’est conservé sous cette forme en français, au sens de district rural de l’Antiquité et du Moyen Âge, et il est l’un des très rares noms (avec acinus, naevus et oculus) à avoir conservé son pluriel latin en -i. Le nom latin pagus a eu plusieurs dérivés : parmi ceux-ci l’adjectif pagensis, qui qualifie d’abord celui qui habite la campagne et cultive la terre, et c’est de ce dernier que nous vient le substantif paysan. Pagensis est aussi à l’origine de pays, qui a désigné un espace rural délimité avant d’être un État. Le sens de ce nom s’est ensuite étendu jusqu’à celui de « compatriote », sens qui est à l’origine des formes françaises pays, payse, employées pour désigner quelqu’un qui vient du même village, de la même région que soi. En savoir plus : Académie française.
Le nom (un) pagus vient de ce mot latin signifiant proprement « borne fichée en terre » (de pangere « ficher, enfoncer »), de là « territoire délimité par des bornes, district, circonscription territoriale rurale », désignant notamment au Moyen Âge le territoire d'une civitas, la campagne d'une civitas, puis, spécialement en Gaule, une circonscription inférieure à la civitas.
pahlavi
le pahlavi ou pehlvi : une langue iranienne.
paie, paiement
une paie ou paye :
une rétribution versée aux militaires ou aux ouvriers ;
un salaire versé à intervalles réguliers ;
le paiement des salaires ou des soldes.
ça fait une paye : ça fait longtemps.
un paiement ou payement :
l'action de payer, de s'acquitter par un versement de ce qui est dû ;
un versement d'une somme d'argent en échange de quelque chose ;
une somme versée pour ce qui est dû ;
un don afin de s'acquitter d'une obligation morale.
un paiement mobile, un paiement sans contact : Vocabulaire du commerce électronique (Office québécois de la langue française).
un paiement à l'usage ou paiement au coup par coup : [économie et gestion d'entreprise] un paiement qui s'effectue chaque fois qu'on utilise un bien ou un service. En anglais : pay-per-use. Journal officiel de la République française du 18/03/2011. Voir aussi : Vocabulaire francophone des affaires (Office québécois de la langue française).
un paiement à la séance : [audiovisuel - télécommunications / internet] une option qui permet à l'abonné de réseaux câblés ou de bouquets satellitaires de choisir contre paiement certaines émissions. En anglais : pay-per-view ; PPV. Voir aussi : télévision à péage. Journal officiel de la République française du 18/01/2005.
un paiement aux déchets : [environnement] le système de tarification incitative consistant, pour un service de gestion des déchets, à fixer ses prix proportionnellement à la quantité des déchets collectés. Le paiement aux déchets vise à réduire la quantité de déchets produits et contribue à financer leur collecte et leur traitement. En anglais : pay as you throw ; PAYT. Voir aussi : principe du pollueur-payeur. Journal officiel de la République française du 18/05/2018.
un paiement compensatoire : [économie générale - agriculture / économie agricole] la méthode de garantie de prix selon laquelle, lorsque le prix de marché d'un produit devient inférieur au prix fixé, l'État prend la différence à sa charge et en verse le montant aux producteurs. En anglais : deficiency payment. Journal officiel de la République française du 22/09/2000. Voir aussi : Vocabulaire francophone des affaires (Office québécois de la langue française).
Le nom (un) paie ou paye est un déverbal de payer.
Le nom (un) paiement est dérivé de payer.
païen, païennement, païennerie
une païenne, un païen :
une pratiquante, un pratiquant d'une des religions polythéistes de l'Antiquité ; celle, celui dont l'attitude s'en inspire ;
une, un adepte d'une religion polythéiste ou fétichiste ;
une athée ou un athée, celle, celui qui ne croit en aucun dieu.
elle est païenne, il est païen :
est idolâtre ;
elle est relative, il est relatif aux religions polythéistes de l'Antiquité ;
s'inspire de ces religions ou du paganisme ;
pratique une religion polythéiste ou fétichiste ;
ne croit en aucun dieu ;
est dénué(e) de sens religieux.
païennement
une païennerie :
l'ensemble des caractères païens propres aux religions de l'Antiquité ;
un entourage, un environnement dénué de tout sens religieux.
Mais de pagus est aussi dérivé paganus, « païen ». Le passage de l’un à l’autre s’explique de deux manières : d’une part parce que les villes furent christianisées avant la campagne. C’est l’explication de Littré qui écrit que païen vient du latin paganus, « paysan », parce que le paganisme persista plus longtemps parmi les gens de la campagne. Dans son Dictionnaire du latin chrétien, Albert Blaise ajoute une autre explication : « On appelait les civils pagani, par opposition aux militaires. Comme les clercs s’appelaient milites Christi (les soldats du Christ), le nom pagani désignait les païens. » Dans une lettre saint Augustin explique qu’il est synonyme de l’ancien sens de gentil : quos vel gentiles, vel iam vulgo usitato vocabulo paganos appellare consuevimus, « ceux que nous avons l’habitude d’appeler gentils ou, avec le nom maintenant en usage, païens ». En savoir plus : Académie française.
Le mot païen vient du latin paganus (de pagus) proprement « du pagus, de la campagne, de village » « habitant du pagus, paysan, villageois »; employé à l'époque impériale au sens de « civil, bourgeois » opposé à « militaire », par extension « amateur, profane » par rapport à un groupe social déterminé. Étant donné que depuis le 3ème siècle, les clercs se nommaient milites (milites Dei, milites Christi) et désignaient par militia, militia Christi, la milice chrétienne, la lutte pour la foi, ils furent amenés à utiliser le sens péjoratif de paganus « civil » pour qualifier ou désigner les païens. Le terme, évinçant gentiles, fut adopté par le style législatif au début du 5ème siècle, époque où la législation elle-même était devenue défavorable aux païens. Cette hypothèse parait, du point de vue historique, préférable à celle qui faisait dériver païen de paganus au sens de « paysan » (en raison de la résistance de la population rurale au christianisme). CNRTL.
voir aussi : paganique (ci-dessus).
paierie
une paierie :
une trésorerie, le bureau d'un trésorier-payeur ;
une administration, un bureau de recettes de l'État.
Ce nom est dérivé de payer.
pai-houa
le pai-houa ou paï-houa : la forme vulgaire du chinois moderne, constituée sur la base des dialectes du Nord.
Ce nom est peut-être emprunté au chinois « langage simple, style parlé », composé de « blanc » « simple » et de « langage ».
paillade
une paillade : un pailler où logeaient les domestiques.
voir : pailler.
paillage
un paillage ou empaillage, empaillement, rempaillage :
l'action de pailler un siège ;
cette garniture paillée.
un paillage ou empaillage, empaillement : l'action de pailler le sol, un végétal, un terrain ensemencé ; son résultat.
un paillage : [agriculture - forêt / sylviculture] un épandage de paille ou de paillis sur un sol cultivé ou forestier. En anglais : mulching. Voir aussi : paillis. Journal officiel de la République française du 13/05/2012.
un dépaillage (d'un siège)
un empaillage :
l'action de garnir un siège de paille ;
l'action d'entourer un plant, un jeune arbre de paille pour le protéger ;
l'action d'empailler un animal mort.
un rempaillage : l'action de rempailler un siège.
Ce nom est dérivé de pailler, avec le suffixe -age.
paillard, paillardement, paillarder, paillardes, paillardise
elle est paillarde, il est paillard : aime les plaisirs de la chair et la joyeuse vie.
une chanson paillarde : qui a un caractère grivois.
paillardement
une paillarde : une débauchée, une fêtarde ; un paillard : un débauché, un fêtard.
des paillardes : un récit ou une chanson de caractère grivois.
paillarder : mener une vie de paillard.
une paillardise :
le caractère ou la conduite d'une personne paillarde ;
un penchant prononcé pour les plaisirs de la chair ;
une action témoignant d'une sensualité grossière ;
une parole, un récit de caractère grivois.
Dans ce même registre, cet auteur nous rappelle que paillard vient de paille « parce que les paillards couchaient tous pêle-mêle et se vautraient dans la paille et, suivant d’autres, parce que, chez les Romains, les prostituées exerçaient leur ignoble métier sur la paille ». L’argot a souvent déformé ce nom pour en faire les formes pageot ou pajot. Peut-être faut-il y voir l’influence du mot paillot qui, depuis la fin du Moyen Âge, désignait une petite paillasse. Pageot s’est aussi rencontré sous la forme abrégée page et sa variante pagne. En savoir plus : Académie française.
paillasse, paillasserie, paillassine
1. une paillasse :
un sac de toile bourré de paille, de feuilles sèches etc. servant de matelas ou de lit ;
un ventre ;
une dalle servant de support ou de plan de travail ;
la partie d'un évier, sur laquelle on met à égoutter la vaisselle.
se crever la paillasse : se donner beaucoup de mal.
Les autres synonymes nous renseignent, eux, sur l’histoire de la literie puisqu’ils tirent tous leur nom de la matière dont étaient garnis les lits. Ce pouvait être de la paille, et c’est là l’origine du nom paillasse. Les liens avec la prostitution étant toujours très forts, Bescherelle nous apprend, dans son Dictionnaire national, qu’on appelait paillasse de corps de garde une « femme ou fille de mauvaise vie, qui s’abandonne indifféremment à tous les soldats, au premier venu ». En savoir plus : Académie française.
Le nom (une) paillasse est dérivé de paille, avec le suffixe -asse, les sens techniques venant peut-être du fait que de tels appuis étaient primitivement faits de paille ou de murs de torchis.
2. un paillasse :
un bateleur de foire qui était chargé d'attirer le public ;
un clown de parade ou de piste ;
un homme sans consistance, ni volonté.
une paillasserie :
une plaisanterie, une facétie digne d'un paillasse ;
le caractère, le tempérament de paillasse.
une paillassine : une femme costumée en paillasse.
Le nom (un) paillasse est probablement emprunté au substantif italien pagliaccio, le nom d'un bateleur, personnage de théâtre, dérivé, à l'aide du suffixe -accio (-asse), de paglia (paille) parce que ce personnage portait un vêtement de toile écrue rappelant un sac de paille.
paillasson, paillassonnage, paillassonner
un paillasson :
un tapis de fibres végétales, pour s'essuyer les chaussures ;
celle, celui qui subit insultes et rebuffades sans réagir, sans protester ;
une natte de paille tressée pour protéger les pierres de taille et les matériaux de construction ;
une tresse de paille servant à confectionner des chapeaux ; un chapeau ainsi confectionné ;
une natte ou une claie utilisée pour protéger du froid ou du soleil les couches et les espaliers de végétaux.
un paillassonnage :
l'action de paillassonner les végétaux en couche ou en espalier ; son résultat.
un changement de partenaire en amour, une liaison passagère.
paillassonner :
couvrir de paillassons ;
multiplier les aventures extraconjugales.
Le nom (un) paillasson est dérivé d'une paillasse.
paillat
un paillat : une corbeille en paille.
Ce nom est régional.
paille
la paille : un ensemble de tiges de céréales coupées et dépouillées de leur grain.
une paille :
une tige ou un fragment d'une tige de céréale ;
un brin de paille, un tuyau de matière plastique ou de papier, dont on se sert pour aspirer une boisson ou pour faire des bulles de savon ;
une paillette, un défaut interne d'une pièce de verre ;
une tache fine et allongée dans une pierre précieuse ;
une longue cheville à tête, en fer ;
une chose insignifiante.
un homme de paille : un homme de rien, un prête-nom.
être sur la paille : se trouver dans un extrême dénuement.
un objet de paille : fait avec de la paille filée et tressée.
de la paille de fer : des filaments, des copeaux de métal réunis en paquets.
le paille : une couleur jaune pâle.
un monte-paille : un appareil élévateur permettant d'engranger la paille.
un papier-paille : fabriqué à partir de paille cuite avec de la chaux.
La paille et l’osier ont en commun d’être des matières abondantes, peu onéreuses et faciles à travailler. On les utilisait beaucoup autrefois. Il est donc normal qu’on les retrouve dans de nombreuses expressions et locutions, comme homme de paille et mannequin d’osier. En savoir plus : Académie française.
Le nom (une) pialle vient du latin palea « balle de céréale » et « menue paille », puis, par extension, « tige entière de céréale dépouillée de son grain » et par analogie « paillette ou limaille de métal » (palea aeris).
paillé
une pièce d'acier ou de verre paillée ou pailleuse (2) : qui présente une ou plusieurs pailles, un ou plusieurs défauts internes.
elle est paillée, il est paillé : est de la couleur, de la nuance de la paille.
une marchandise paillée : qui est entourée, garnie de paille.
un siège paillé : qui est garni de paille tressée.
une chaise dépaillée, un fauteuil dépaillé : qui est dégarni(e) de sa paille.
elle est empaillée, il est empaillé :
est garni(e) de paille ;
pour un animal mort, est rembourré(e) de paille.
un siège rempaillé
elle est rempaillée, il est rempaillé : est de nouveau riche.
un paillé :
un fumier pailleux dont la paille n'est pas encore décomposée ;
une litière n'ayant servi qu'un jour.
une empaillée : une empotée, celle qui manque de vivacité et parait gauche et niaise.
un empaillé : un empoté, celui qui manque de vivacité et parait gauche et niais.
Ce mot est dérivé de pailler.
paille-en-cul, paille-en queue
un paille-en-cul ou paille-en queue : un phaéton, un oiseau.
Ce nom est composé de paille, en, cul ou queue, cet oiseau étant doté d'un long double penne semblant une longue paille implantée dans sa queue.
pailler, paillère
pailler ou empailler :
emballer une marchandise, un objet, dans de la paille ;
garnir un siège de paille tressée.
pailler ou empailler le sol, un végétal, un terrain ensemencé : le protéger, généralement avec de la paille ou du fumier.
dépailler : retirer la paille d'un siège.
empailler :
garnir de paille ;
envelopper de paille pour protéger des heurts ;
entourer de paille pour protéger des intempéries ou des dégradations ;
emplir de paille la peau des animaux pour conserver leur apparence naturelle.
rempailler :
refaire en paille le fond de quelque chose, généralement d'un siège ;
empailler de nouveau.
un pailler :
une cour de ferme ou un bâtiment où l'on conserve la paille et les fourrages ;
une meule de paille ;
un hangar.
une poule paillère, un oiseau pailler : qui est nourri sur le pailler, la basse-cour où est entreposée de la paille.
une paillère : une meule de paille.
Le verbe pailler est dérivé de paille.
Le nom (un) pailler est issu du latin palearium « grenier à paille » ou du bas latin paleare « tas de paille ».
paillet
un (vin) paillet : un vin paillé, clairet, blanc, rosé ou gris.
Ce mot est probablement une altération de paillé.
un paillet :
un tas de paille ;
une natte ou garniture en filin utilisée sur des navires.
un paillet : une paillette, une pièce de serrurerie.
Ce nom est soit une forme masculine issue de paillette, ou une altération de paillé, participe passé de pailler « tresser, disposer de la paille ».
pailletage, pailleté, pailleter, pailleteur, paillette
un pailletage : l'action de pailleter ; son résultat.
elle est pailletée, il est pailleté :
est orné(e) de paillettes ;
est parsemé(e) d'éléments brillants, est constellé(e) de points lumineux.
un pailleté : un tissu brodé de paillettes.
pailleter :
broder, parsemer de paillettes ;
consteller de points lumineux, parsemer de reflets scintillants ;
faire scintiller.
je paillète ou paillette, tu paillètes ou paillettes, il paillète ou paillette, nous pailletons, vous pailletez, ils paillètent ou paillettent ;je pailletais ; je pailletai ; je paillèterai ou pailletterai ; je paillèterais ou pailletterais ;j'ai pailleté ; j'avais pailleté ; j'eus pailleté ; j'aurai pailleté ; j'aurais pailleté ;que je paillète ou paillette, que tu paillètes ou paillettes, qu'il paillète ou paillette, que nous pailletions, que vous pailletiez, qu'ils paillètent ou paillettent ; que je pailletasse, qu'il pailletât, que nous pailletassions ; que j'aie pailleté ; que j'eusse pailleté ;paillète ou paillette, pailletons, pailletez ; aie pailleté, ayons pailleté, ayez pailleté ;(en) pailletant.
une pailleteuse, un pailleteur : une orpailleuse, un orpailleur, celle, celui qui recueille les paillettes d'or.
une paillette :
une fine lamelle brillante ou non ;
un point scintillant ;
une bractée, une feuille de végétal ;
une soierie légère ;
une paille, un défaut dans un diamant ou une pierre précieuse ;
un paillet, une pièce de serrurerie ;
[défense - télédétection spatiale] un type de réflecteur léger utilisé en grand nombre pour former des nuages destinés à leurrer les radars et les autodirecteurs de missiles. La paillette peut se présenter sous forme d'aiguille, de bandelette ou de ruban métallique ou métallisé. En anglais : chaff ; rope ; window. Voir aussi : autodirecteur. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
une paillette d'or : une parcelle d'or.
Le nom (une) paillette est dérivé de paille, avec le suffixe -ette (-et).
pailleur
une pailleuse, un pailleur :
celle, celui qui vend ou qui transporte de la paille ;
celle, celui dont le métier est de pailler les sièges.
une empailleuse, un empailleur :
une artisane, un artisan qui empaille les sièges ;
une naturaliste, une artisane ou un artisan qui empaille les animaux.
une rempailleuse, un rempailleur : une personne qui rempaille les chaises par profession.
Le nom (un) pailleur est dérivé du verbe pailler.
pailleux
elle est pailleuse, il est pailleux :
est faite ou fait de paille ; en contient ;
a la couleur de la paille.
un fumier pailleux : un paillé, un fumier dont la paille n'est pas encore décomposée.
Ce mot est dérivé de paille.
paillis
un paillis :
une mince couche de paille brisée, ou d'autres débris végétaux, épandue comme litière à la surface du sol ;
[agriculture - forêt / sylviculture] un matériau qui, épandu à la surface du sol, conserve l'humidité et limite l'érosion ainsi que le développement des espèces végétales concurrentes. Le paillis peut être organique, naturel (feuilles, écorce et sciure de bois, paille, résidus d'exploitation... broyés) ou synthétique (plastique), rarement minéral (laine de verre). En anglais : mulch. Voir aussi : paillage. Journal officiel de la République française du 13/05/2012.
Ce nom est dérivé de paille, avec le suffixe -is.
paillol
un paillol : voir paillot (2) ci-dessous.
paillole
1. une paillole : une paillette d'or des sables aurifères des rivières.
Ce nom est dérivé de paille, avec le suffixe -ole.
2. une paillole : un filet de pêche à mailles fines et à fils déliés.
Ce nom est formé comme paillole (1) ou est emprunté au correspondant provençal paiolo, palholo.
paillon, paillonner
A. un paillon :
un emballage de paille ou de jonc, de forme conique ;
une poignée de paille utilisée comme filtre ou comme tamis au fond d'une cuve ;
une petite corbeille de paille ;
une infidélité en amour.
B. un paillon :
une grosse paillette découpée dans une mince feuille de métal battu ;
une petite plaque de métal pour donner à l'émail transparent des reflets chatoyants ;
une goutte d'étain sur une platine de cuivre.
paillonner : étamer une pièce en y faisant fondre des paillons d'étain, après l'avoir enduite de cire ou de poix-résine.
Ce nom est dérivé de paille, avec le suffixe -on.
paillot
un paillot (1) :
une petite paillasse servant à protéger de l'humidité la literie d'un lit d'enfant ;
un ados de terre formé entre les rangées de ceps par le premier labour.
Ce nom est dérivé de paille, avec le suffixe -ot. En viticulture, il s'agit peut-être d'une altération, à l'aide du même suffixe, de pailluel « mur de terre et de paille hachée », à comparer avec l'ancien picard pailloleur « maçon qui construit un pailleul [mur de bauge, de terre mêlée avec de la paille hachée] » et d'autre part pailloter « garnir de torchis » et paillotage « mur de torchis ».
un paillol ou paillot (2) :
la soute à biscuits d'une galère, où était logé l'employé aux écritures ;
un forçat employé aux écritures dans les bureaux d'un bagne.
Peut-être faut-il y voir l’influence du mot paillot qui, depuis la fin du Moyen Âge, désignait une petite paillasse. En savoir plus : Académie française.
Étant donné l'origine des premiers emplois du nom (un) paillot (2) (à l'Arsenal de Rouen où les Génois travaillaient en nombre, puis en Provence au début du 16ème siècle) et l'ancienneté du mot dans le domaine italien, il est probable que ce mot provienne du génois. Voir : CNRTL.
paillote, paillotiste, paillotte
une paillote ou paillotte :
une hutte couverte de paille ;
une toile de paille de riz.
une paillote : un bar, un restaurant, une location de transats, etc. établi(e) sur le littoral.
une, un paillotiste : une exploitante, un exploitant d'un tel établissement.
Ce nom est dérivé de paille, avec le suffixe -ot(t)e (-ot). Pour le premier sens, il est probablement emprunté au portugais palhota « hutte de paille ».
pain
un pain :
un aliment fait de farine mêlée d'eau et de levain et cuit au four ;
ce dont la forme ou l'apparence est ressemblante ; ce dont le gout est ressemblant ;
une masse de pâte cuite ;
la nourriture, ce qui est indispensable à la vie.
un pain brié, un pain plié, un pain de deux (livres), un (pain de) restaurant ;
un pain au lait, un pain aux œufs : une crème au caramel, cuite au four dans un moule à soufflé ;
un pain-beurre : un pain en tranches que l’on tartine de beurre ;
voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
Dictionnaire des belgicismes :
un pain à la grecque ou un pain grec : une sorte de pâtisserie croquante et sucrée, un croquet recouvert de sucre blanc ou de sucre cristallisé, non d’amandes (comme en France).
un pain français : une baguette.
un (pain) platine ou pain sur platine : un pain cuit dans un moule.
un pain intégral : un pain complet.
un pain brique ou une brique : un pain rectangulaire cuit dans une forme.
les pains au Québec et en France : Dictionnaire historique du français québécois.
un pain d'abeille : chez les hyménoptères apidés, la nourriture composée de pollen, miel et ferments lactiques donnée aux futures ouvrières, obtenue en tassant le pollen dans des alvéoles jusqu'à le rendre compact et en chasser tout l'air.
Les résultats montrent que sur la plus grande partie du territoire français, la dénomination « pain aux raisins » est la plus courante. En Suisse et dans l’est de la Lorraine, c’est le mot « escargot » qui arrive en tête des sondages, alors qu’en Alsace, c’est l’équivalent allemand de ce mot (« schnäcke ») que l’on a le plus de chance d’entendre dans les boulangeries. Dans le nord de la Wallonie et à Bruxelles, les participants ont sollicité la réponse « couque suisse » (ou « brioche suisse »). En savoir plus : Français de nos régions.
un gagne-pain : une activité, un moyen pour assurer sa subsistance.
une, un gagne-pain : celle, celui qui assure la subsistance d'autres personnes.
un grille-pain : un appareil servant à griller des tranches de pain.
Vocabulaire (Thésaurus) autour du thème du pain : Wiktionnaire.
Le nom (un) pain vient du latin panis « pain » « nourriture, moyens de subsistance » « motte, boule ».
Le nom (un) compagnon vient du bas latin companio (d'où compain devenu copain), companione(m) (d'où compagnon), formé du latin cum « avec » (con-) et de panis (pain), calque du mot germanique gahlaiba « compagnon » littéralement « celui qui partage le pain avec » formé du gothique ga- « avec » et hlaifs « pain ».
Le nom (une) compagne vient du féminin de l'ancien français compain (compagnon, copain).Le nom (une) compagnie est dérivé soit de l'ancien français compain (compagnon, copain), soit de l'ancien français compaign(i)e « compagnie » issu du latin populaire compania, dérivé de companio (compagnon).
Le verbe accompagner est dérivé de compain.
Le nom (une) impanation (= une doctrine luthérienne) est emprunté au latin médiéval ecclésiastique impanatio « présence dans le pain, (conception hérétique de l'eucharistie) »
_ un khobz : un pain. [Algérie]
Le nom (un) larton (ou lartif) (= un pain) vient de arton mot argotique « pain » avec agglutination de l'article ; ce terme que l'on retrouve dans tous les argots romans est emprunté au grec α ́ ρ τ ο ς « pain de froment », peut-être par l'intermédiaire de la langue ecclésiastique.
Le mot pagnote (= poltron, lâche) est emprunté à l'italien pagnotta « pain, ration de soldat », lui-même probablement emprunté à l'ancien provençal panhota « petit pain », dérivé de pan « pain ».
elle, il est panaire : elle est relative, il est relatif au pain.
Le nom (un) pan-bagnat (= un sandwich garni de salade niçoise) est emprunté au provençal pan bagnat, proprement « pain trempé ».
Le nom (une) panade est emprunté au provençal panado « soupe faite avec du pain », dérivé de pan « pain ».
une panasserie : la fabrication parisienne des pains de fantaisie.
Les mots (une) panèterie, un panetier, une panetière sont dérivés de pain.
un panettone : une brioche fourrée de fruits secs et confits.
Le nom (un) panicaut (= une plante) vient de ce mot provençal, du latin des gloses panis calidus, littéralement « pain chaud [parce que les feuilles de cette plante deviennent piquantes et provoquent une sensation de brulure comme un pain chaud sortant du four] », réfection, par étymologie populaire, du latin des gloses panecardus, paniscardus, composé de panis « pain » et cardu(u)s « chardon », littéralement « pain chardon [les jeunes feuilles de cette plante étant appréciées en salade] », lui-même altération de cardopanus.
Le nom (un) panier vient du latin d'époque impériale pānārĭum « corbeille à pain », dérivé de pānis « pain ». D'où : une panière.
Le nom (une) panetière est dérivé de pain.
Le verbe panifier est dérivé du latin panis « pain ». D'où : panifiable, un panificateur, une panification.
Voir aussi un panini, un sandwich, et une panisse, une préparation culinaire.
pain d'épice(s), paindépicier
un pain d'épice(s) : un gâteau fabriqué avec de la farine de seigle, de la mélasse, du miel et diverses substances aromatiques. Voir : Parler français.
une paindépicière, un paindépicier : une fabricante, un fabricant de pain d'épice(s).
paintball
un paintball : le jeu consistant à atteindre un adversaire avec des billes contenant un colorant lavable.
Ce mot est formé de l’anglais paint « peinture » et ball « balle ».
paipet fier
un paipet fier : un plat à base de pommes de terre, d’oignons, de saucisses au cumin et d’œufs durs, accommodé habituellement avec une sauce au vinaigre.
voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
pair, pairage, paire, pairement, pairer, pairesse, pairie
1. un pair : une personne de même situation sociale, de même titre, de même fonction qu'une autre personne.
aller, marcher au pair, de pair : être sur un pied d'égalité.
être hors pair : sans égal, exceptionnel, hors du commun.
pair à pair ou poste à poste : [télécommunications - informatique / internet] se dit du mode d’utilisation d’un réseau dans lequel chacun des participants connectés dispose des mêmes droits et qui permet un échange direct de services sans recourir à un serveur central ; par extension, se dit d’un tel réseau. Les échanges de fichiers, le calcul décentralisé et les transactions en cybermonnaie sont des exemples de services couramment assurés grâce à un réseau pair à pair. En anglais : peer-to-peer ; P2P ; P-to-P. Voir aussi : appairage, cybermonnaie, internet clandestin. Journal officiel de la République française du 23/05/2017. Cette publication annule et remplace celle du terme « poste à poste » publié au Journal officiel de la République française du 13 mai 2006.
Le clin d'œil de France Terme : "Poste à poste" ou "pair à pair".
une pairie :
la dignité d'un pair ;
le domaine d'un pair ;
un corps de pairs.
une pairesse :
l'épouse d'un pair de France ou d'un membre de la Chambre des Lords ;
une femme possédant un titre de pair.
A. un parage : une qualité, une extraction, une haute naissance.
de haut parage : de grande lignée, de haut rang.
B. un parage : un mode de détention particulier d'un fief entre frères.
le pair :
la valeur nominale d'une action ou d'une obligation fixée lors de l'émission ;
le rapport qui définit la valeur de l'unité d'une monnaie en fonction d'un bien réel ou d'une autre monnaie.
être au pair, travailler au pair : recevoir la nourriture et le logement en échange d'un travail fourni.
2. un (nombre) pair : 2, 4, 6, 8, 10, 12,....
Les nombres pairs : DicoNombre de Gérard Villemin.
un (nombre) impair : un nombre entier non multiple de deux.
miser sur les pairs, sur les impairs
elle est paire, il est pair :
est divisible par deux en donnant deux entiers égaux ;
est représenté(e) par un nombre pair ;
porte un nombre pair ;
dont les éléments sont en nombre pair.
pairement
un pairage :
un groupement de deux fils parallèles ;
un défaut de l'image d'un écran ;
pour un parlementaire belge, l'action de pairer.
pairer : se dit d’un parlementaire belge qui, par convention, s’abstient de voter pour compenser l’absence d’un membre d’un parti opposé.
elle est impaire, il est impair :
n'est pas divisible en deux entiers égaux ;
est exprimé par un nombre impair ;
porte un numéro impair ;
a un nombre impair d'éléments.
un organe impair : qui n'a pas de symétrique dans l'organisme.
un impair : une maladresse ou un manque de tact.
pari- est tiré du latin pari- de par, paris « égal, pair » : paridigitidé (doigts), parinervé (nervures), paripenné (folioles).
impari- est tiré du latin impar, imparis « inégal, dissemblable » : imparidigité (doigts), imparinervé (nervures) imparipenné (folioles), imparisyllabe ou imparisyllabique (syllabes), une imparité (= le caractère de ce qui est impair ; un défaut de parité).
une paire :
une réunion de deux choses, symétriques ou identiques, destinées à être utilisées ensemble ;
une réunion de deux animaux de même espèce ;
une réunion de deux personnes vivant ensemble ou unies par affection ou ayant une similitude ;
une réunion de parties du corps symétriques ;
un objet composé de deux parties symétriques ou semblables ;
un ensemble à deux éléments.
une paire [Belgique] :
une installation de surface dans un charbonnage ;
un dépôt de charbon à ciel ouvert chez un marchand.
paire / couple : Parler français
une paire de bases, symbole pb : [biologie / biochimie et biologie moléculaire] l'unité de longueur des molécules d'ADN bicaténaire, qui correspond à l'ensemble de deux bases complémentaires de cet ADN et qui est égale à 0,34 nanomètre. En anglais : base pair. Voir aussi : analyse d'hétéroduplex, décalage du cadre de lecture, élément nucléaire dispersé court, élément nucléaire dispersé long, kilobase, motif de reconnaissance du proto-espaceur. Journal officiel de la République française du 10/06/2012.
Le mot pair vient du latin par, paris « égal (en quantité, dimension, valeur) » « compagnon, personne de même rang » et en latin médiéval « homme du même seigneur ».
Le nom (un) parage (1) est dérivé de pair.
Le mot pair (2) vient également du latin par, paris « égal, pair ».
Le nom (une) paire vient du latin populaire féminin paria, issu de par « pair » (en parlant de nombres).
Selon les sens, l'ancien français apairier, devenu apparier, est dérivé de pair « semblable, égal » ou de paire « couple », mais, entre ces deux séries, de fréquentes interférences se sont produites.
Le verbe déparier ou désapparier (= ôter ou perdre un élément d'une paire, séparer un couple d'animaux) vient de l'antonyme de soi aparier, voir : apparier.
Le verbe parier est une réfection, d'après le latin pariare « rendre égal » « être égal, aller de pair » de l'ancien français perier dérivé de per, pair (voir : pair), et, pour l'ancien sens « mettre de pair, accoupler », de l'ancien français pairier « accoupler » (soi pairier « s'accoupler »). D'où : un pari, une pariade, un parieur.
3. un paire ou pair [Québec] : un pis, une mamelle d'une bête laitière, surtout de la vache.
On lit aussi un per, perre, père, pêre.
La forme paire est une variante complexe de pis, lui-même issu du latin pĕctǔs ; elle découle d’une prononciation connue notamment dans le Nord-Ouest et le Centre de la France, avec l’ajout de [ʀ] à la finale peut être dû à une hypercorrection. Voir le Dictionnaire historique du français québécois.
pairle
un pairle : une pièce en forme d'Y sur un écu.
L'origine de ce nom est inconnue.
pairons
les pairons : en fauconnerie, le père et la mère de l'oiseau.
Ce nom est dérivé de la forme paire de père, avec le suffixe -on1.
paisibilité, paisible, paisiblement
une paisibilité : la possibilité d'avoir du calme, d'être en paix.
elle, il est paisible :
demeure en paix ;
ne trouble pas la paix, la tranquillité ;
connait la paix intérieure ;
n'est pas troublé(e) ;
exprime la paix ;
suggère une impression de calme, de sérénité.
paisiblement
pacifique / pacifiste / paisible : Office québécois de la langue française.
Le mot paisible est dérivé de pais, forme ancienne de paix, avec le suffice -ible.
paissance, paissant, paisseau, paisson, paitre, paître
1. un paisseau : un échalas, un piquet.
un paisson : un outil.
Le nom (un) paisseau vient du latin paxellus, en latin classique paxillus « pieu, étançon ».
Le nom (un) paisson est issu d'un dérivé en -one (-on) du latin paxillus « pieu, étançon ».
2. une paissance : l'action de faire paitre des animaux domestiques sur un terrain communal.
un animal paissant : qui est représenté sur un écu, ayant la tête baissée.
un paisseur : un herbivore dont le régime alimentaire est composé principalement de graminées.
une paisson :
l'action de faire paitre des animaux ;
ce que paissent les animaux.
paitre (anciennement : paître) :
brouter, manger l'herbe ou les végétaux sur place ;
faire brouter, faire pâturer.
envoyer paitre : se débarrasser de, renvoyer.
je pais, tu pais, il pait ou paît, nous paissons, vous paissez, ils paissent ; je paissais ; ... ; je paitrai ou paîtrai ; je paitrais ou paîtrais ; que je paisse, que tu paisses, qu’il paisse, que nous paissions, que vous paissiez, qu’ils paissent ; pais, paissons, paissez ; (en) paissant.
Le verbe paître (1050) est issu du latin pascere , « nourrir , engraisser », cela s'appliquait aussi bien aux humains qu'aux animaux. Le mot appartient à une racine indoeuropéenne pat « nourrir ». Les mots pâture, pâturer, pâturon sont dérivés du supin latin et non du verbe français. Le verbe à la forme pronominale a cessé de vouloir dire se nourrir pour un humain, sens qu'il avait en ancien français. Le terme s'est appliqué aux animaux au XIIe siècle, d'abord comme nourrir sur pied, puis faire brouter, sens qui était pris par le verbe alere en latin. Le dérivé (se) repaître conserve une partie des sens anciens du verbe médiéval ; le verbe paître a pris en revanche des sens familiers et figurés à partir de l'image animale. Les formes contenant un -t sont précédées d'un accent circonflexe : infinitif, futur, conditionnel, troisième personne du singulier du présent. L'accent circonflexe note bien une lettre disparue dans un verbe inchoatif en latin. En savoir plus : site de Dominique Didier.
Le verbe paitre, paître vient du latin pascere « mener paitre, faire paitre ; nourrir, entretenir », au figuré « faire croître, développer ; repaitre, réjouir », et en emploi poétique « brouter, paitre ».
Le nom (un) pacage vient du bas latin pascuaticum, dérivé de pascuum « pâturage », lui-même dérivé de pascere, voir : paitre, paître.
Le nom (une) paisson vient du latin pastio, pastionis « action d'élever des bestiaux, des animaux domestiques ; pâturage, pacage ».
Le nom (une) pâture vient du latin pastura, à basse époque « action de paitre, de brouter ; nourriture des animaux », au Moyen Âge « droit de pacage » et « terrain de pâture, pâturage ».
paix
une paix :
une absence de conflit ;
la fin d'une guerre ;
une tranquillité.
que Dieu lui fasse paix ! (une formule de souhait quand on parle d’un défunt), voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
Vocabulaire (Thésaurus) autour du thème de la paix : Wiktionnaire.
une paix froide ou paix glacée : [relations internationales] une situation de tension entre États qui altère leurs relations mais exclut l’engagement de forces. En anglais : cold peace. Voir aussi : guerre tiède. Journal officiel de la République française du 13/12/2017.
Poursuivons notre voyage parmi les dérivés de pangere avec le verbe pacere, qui signifiait « fixer une convention entre deux parties belligérantes » : de ce verbe ont été tirés les noms pactum, à l’origine du français pacte, et pax, qui, avant de désigner l’état de paix, a d’abord eu un sens plus actif, celui d’établissement d’une convention. Ce qui nous permet de constater que si l’expression ficher la paix relève d’une langue très populaire, elle n’en est pas moins parfaitement justifiée étymologiquement parlant. C’est aussi de pax que nous est venu, par l’intermédiaire du verbe pacare, le verbe payer, c’est-à-dire « ramener la paix, apaiser des adversaires en versant une compensation financière ». En savoir plus : Académie française.
Le nom (une) paix vient du latin pax, pacis « paix (après une guerre, tranquillité, repos [au propre et au figuré])». La graphie étymologique paix a évincé l'ancienne forme pais ou pes.
Le nom (un) in pace ou in-pace (= un cachot souterrain d'un monastère, dans lequel certains coupables étaient enfermés jusqu'à leur mort ; une geôle où sont retenus les prisonniers ; un lieu retiré, secret) vient de l'expression latine (vade) in pace « (va) en paix » qui était prononcée dans les couvents après la fermeture du cachot où l'on avait mis les condamnés.
Le mot irénique (= qui est destiné à apaiser les querelles religieuses ; qui elle est relative, il est relatif à l'irénisme) est emprunté au latin ecclésiastique moderne irenicus, du grec ε ι ̓ ρ η ν ι κ ο ́ ς « pacifique », dérivé de ε ι ̓ ρ η ́ ν η « paix ». D'où : un irénisme, des irénistes.
Le verbe pacifier est emprunté au latin pacificare « traiter de la paix, apaiser », de pax, pacis (paix) et facere (faire). D'où : pacifiant, pacificateur, une pacification, pacifié.
Le mot pacifique est soit emprunté au latin pacificus « qui établit la paix » (voir : pacifier), soit emprunté au provençal pacific, attesté, dans un sens juridique, au 14ème siècle. D'où : l'océan Pacifique (ainsi nommé par Magellan qui l'aurait traversé sans subir de tempêtes), un pacifisme, pacifiste.
Le mot paisible est dérivé de pais, forme ancienne de paix, avec le suffice -ible. D'où : paisiblement, une paisibilité.
pajot
1. un pajot : un lit.
voir page, pageot (ci-dessus).
2. un pagel ou pageot : un poisson marin.
voir : pagel (ci-dessus).
Pakistan, pakistanais
elle est pakistanaise, il est pakistanais : est du Pakistan. une Pakistanaise, un Pakistanais
le Pakistan ou la République islamique du Pakistancapitale : Islamabad ; nom des habitants : Islamabadienne, Islamabadien.Karachi ; nom des habitants : Karachite.
Choudhary Rahmat Ali, étudiant de Cambridge et nationaliste musulman, crée le nom du Pakistan et le publie pour la première fois le 28 janvier 1933 dans le tract « Now or Never ». Il construit le nom comme acronyme des différents états/patries/régions : P=Pendjab, A=Afghania (son nom préféré pour le Khyber Pakhtunkhwa), K=Cachemire (Kashmir en anglais), S=Sind, et le suffixe -stan du Baloutchistan : d'où Pakstan (le « i » sera ajouté plus tard pour faciliter la prononciation). Le suffixe persan -stan signifie « terre, pays », et en sanscrit « lieu ». Rahmat Ali expliquera encore le nom en 1947 dans son livre Pakistan: the Fatherland of the Pak Nation. P=Pendjab, A=Afghania, K=Cachemire (Kashmir), I=vallée de l'Indus, S=Sind, T=Turkestan (plus ou moins les États actuels d'Asie centrale), A=Afghanistan, et N=BaloutchistaN. Le mot persan پاک pāk (« pur »), mène également à la signification « terre de ceux qui sont purs ». En savoir plus : Wikipédia.
pal
A. un pal :
un pieu aiguisé à son extrémité ;
un supplice ;
un outil ;
un appareil.
des pals
une palée : un rang de pieux.
un empalement
empaler :
transpercer ;
soumettre au supplice du pal.
s'empaler : tomber sur un objet pointu qui transperce le corps.
B. un pal : un pieu divisant un écu.
un écu palé : chargé de pals alternativement de métal et d'émail en nombre impair.
un contre-pal : sur un écu, un pal divisé en deux parties.
un écu contre-palé : où chaque moitié des pals s'oppose à une moitié d'émail différent.
Ce nom pala a un pendant masculin, palus, à l’origine des deux formes pieu et pal, et donc, de manière plus lointaine et par l’intermédiaire d’une forme trepalium, « à trois pieux », à l’origine du nom travail, qui, rappelons-le, a d’abord désigné un instrument de torture composé de trois pieux, puis un système destiné à immobiliser les chevaux que l’on veut ferrer ou soigner. En savoir plus : Académie française.
Le nom (un) pal est emprunté au latin palus « poteau, pieu », voir aussi : pieu. La forme pal « pieu » se trouve plus anciennement dans des textes normands et anglo-normands.
Le nom (une) estacade (= un assemblage de madriers ou de pieux pour protéger un cours d'eau, un port, ou en fermer l'accès ; une jetée à claire-voie) est emprunté soit à l'italien steccata « enceinte, palissade », forme féminine de steccato, dérivé de stecca « bâton, pieu », du gothique stikka, soit à l'espagnol estacada, dérivé de estaca « pieu », du gothique stakka.
Le nom (un) paisseau (= un échalas, un piquet) vient du latin paxellus, en latin classique paxillus « pieu, étançon » duquel provient aussi un paisson (2), un outil.
Le nom (un) palafitte est emprunté à l'italien palafitta, attesté au sens de « habitation lacustre préhistorique sur pilotis » depuis 1864, d'abord « barrière de pieux assemblés », du latin pala ficta, neutre pluriel à valeur collective. D'où : un palafitteur.
Le nom (une) palanque (= un mur de retranchement, de défense ou d'obstacle, fait de troncs d'arbres, de pieux) est emprunté à l'italien palanca, d'abord « pieu de palissade », de même origine que palanche. D'où : palanquer.
Le verbe palifier (= affermir un sol avec des pilotis) est une adaptation de l'italien palificare « palissader », à comparer avec le latin médiéval palificare « munir d'un bardis », composé du latin palus, voir : pal et pieu, et facere « faire ». D'où : une palification.
Le nom (un) palis (= un petit pieu pointu ; une palissade, une clôture constituée de ces petits pieux ; un lieu entouré de palis) est dérivé de l'ancien français pal, voir : pieu. D'où : une palissade, un palissage, palissadé, palissader, palissadique, palissé, palisser, un palisson, un palissonnage, palissonner, un palissonneur.
Le nom (un) palonnier est dérivé avec un double suffixe diminutif de l'ancien français pal « pieu ».
Le nom (un) palot (2 et 3) est dérivé de pal. D'où : un palotin.
Le nom (une) palplanche (= une dosse, une planche grossièrement équarrie servant au boisage des galeries et puits de mine ; un madrier taillé en pointe ; des poutres métalliques emboitées bord à bord, formant une cloison) est composé de pal et planche.
pala
une pala : une palette en bois avec laquelle on frappe la balle, dans certains jeux de pelote basque.
la pala : ce jeu.
Le nom (une) pala est emprunté, probablement par l'intermédiaire du basque pala « palette de bois » à l'espagnol pala, par extension de sens de pala « pelle », du latin pala « pelle ».
palabre, palabré, palabrer, palabreur
une, un palabre : une assemblée coutumière, en Afrique.
un arbre à palabres
des palabres :
une discussion longue et difficile en vue d'un résultat précis ;
une discussion interminable et souvent oiseuse.
assez palabré ! assez parlé !
palabrer :
en Afrique, tenir des palabres ;
discuter longuement en vue d'un résultat précis ;
discourir interminablement.
une palabreuse, un palabreur : celle, celui qui palabre, qui aime à discourir.
Le nom (un) palabre est emprunté directement à l'espagnol palabra « parole », de l'ancien espagnol parabla, du latin parabola, voir : parabole (1) et parole (2).
palace
un palace : un hôtel de grand luxe.
Le nom (un) palace (= un hôtel de grand luxe) est emprunté à l'anglais palace « palais, demeure luxueuse », emprunté à l'ancien français paleis (voir : palais), et utilisé au 19ème siècle dans l'appellation d'établissements publics à caractère luxueux .
palade
une palade :
un coup d'aviron donné par un rameur ;
la distance parcourue par une embarcation à chaque coup d'aviron.
voir : pale (1).
paladin, paladinage, paladiner
un paladin :
un chevalier errant qui cherchait à manifester sa valeur et sa courtoisie ;
un des douze pairs de Charlemagne.
une paladine, un paladin : celle, celui qui est prêt à défendre les opprimés et à faire triompher les justes causes.
un paladinage (pour faire une distinction avec la chevalerie).
paladiner : se conduire comme un paladin.
Le nom (un) paladin est emprunté à l'italien paladino, attesté au sens « de chevalier » depuis le 13ème siècle, et au sens de « pair de France » [à propos des douze pairs de Charlemagne] avant 1348 , lui-même emprunté au français palatin (1).
palafitte, palafitteur
un palafitte : une construction lacustre du Néolithique.
une palafitteuse, un palafitteur : une habitante, un habitant d'un palafitte.
Le nom (un) palafitte est emprunté à l'italien palafitta, attesté au sens de « habitation lacustre préhistorique sur pilotis » depuis 1864, d'abord « barrière de pieux assemblés », du latin pala ficta, neutre pluriel à valeur collective. D'où : un palafitteur.
Palæoptera
Palæoptera, voir paléoptères (ci-dessous).
palæosétidé
les palæosétidés [en anglais : miniature ghost moths] : une famille d'insectes lépidoptères glossates exoporiens hépialoïdes.
palaéphatidé, palaéphatoïde
les palaéphatidés : une famille d'insectes lépidoptères glossates, le type de la super-famille des palaéphatoïdes. les adultes d'une taille petite à moyenne sont diurnes. leur proboscis et leurs palpes labiaux sont courts. les palpes maxillaires de 5 articles sont coudés. la nervation de leurs ailes est hétéroneure. les larves se regroupent sur leur plante hôte (verbenaceæ et proteaceæ). il doit en exister près de 90 espèces au niveau mondial. on ne les trouve qu'en hemisphère sud (en australie, en argentine, au chili mais pas en afrique du sud).
les palaéphatoïdes : la super-famille d'insectes lépidoptères glossates, n'ayant pour représentant que la seule famille des palaéphatidés.
palais
1. un palais :
une vaste demeure luxueuse d'un personnage important ou d'un riche particulier ;
une institution correspondante ;
un ensemble de personnes entourant ce personnage important ;
un vaste bâtiment public abritant une assemblée, des services, un musée.
un palais de justice : Office québécois de la langue française.
Le nom (un) palais (1) vient du latin palatium, qui désignait proprement le mont Palatin et qui prit à l'époque d'Auguste le sens de « palais impérial » parce qu'Auguste fit construire sa demeure sur cette colline de Rome ; le mot désigna par la suite tous les palais impériaux, y compris hors de Rome, puis les palais des gouverneurs. D'où : palatial.
Le nom (un) palace (= un hôtel de grand luxe) est emprunté à l'anglais palace « palais, demeure luxueuse », emprunté à l'ancien français paleis (voir : palais), et utilisé au 19ème siècle dans l'appellation d'établissements publics à caractère luxueux .
Le mot palatin (1) est emprunté au latin médiéval palatinus (comes) « (comte) palatin » ; palatinus signifiait en latin classique « officier du palais impérial » « qui se rapporte au palais impérial », proprement « du mont Palatin », et est dérivé de palatium (palais 1). D'où : un palatinat : la dignité de palatin ; son territoire.
Le nom (une) palatine (= une fourrure ; un ornement que les femmes portent autour du cou) vient du nom de la princesse palatine Anne de Gonzague qui mit ce vêtement à la mode.
Le nom (un) palazzo (= un palais) vient de ce mot italien.
2. un palais :
la partie supérieure interne de la bouche ;
le sens du gout, celle, celui qui a développé ce sens ;
une partie renflée dans certaines fleurs.
Le nom (un) palais (2) vient du latin vulgaire du domaine gallo-roman palatium, altération du latin palatum « palais (de la bouche) » sous l'influence de palatium (palais 1).
Les mots palatal et palatin (2) sont des dérivés savants du latin palatum (palais 2). Voir aussi : palato-, palatite.
palamente
une palamente :
l'ensemble des avirons d'une galère ;
l'ensemble des rameurs.
Le nom (une) palamente est emprunté au catalan palament, palamenta, dérivé du latin pala « bêche, pelle », voir : pelle et pale (1).
palampore
un palampore : un châle à fleurs porté en Orient par les personnes d'un rang élevé.
Ce mot de l'Inde est d'origine incertaine et controversée.
palan, palanche, palançon
un palan : un appareil de levage permettant de déplacer des charges verticalement.
une palanche : une pièce de bois placée sur l'épaule, pour porter deux fardeaux ou deux seaux.
un palançon : une pièce de bois armant un torchis.
Le nom (un) palan est emprunté à l'italien palanco, terme de marine d'origine génoise, de même origine que palanca (palanque et palanche).
Le nom (une) palanche vient de ce mot régional, du latin vulgaire palanca (à comparer avec l'italien palanca, voir : palanque), forme issue par hypercorrection du latin palanga « levier, perche » (d'où le moyen français palengue « pelle », lui-même issu du grec φ α ́ λ α γ ξ, -α γ γ ο ς « rondin de bois ». D'où : un palançon.
Le nom (une) palanque est emprunté à l'italien palanca, d'abord « pieu de palissade », de même origine que palanche.
Le verbe palanquer est dérivé de palenc, palanc, formes anciennes de palan. D'où : une palanquée.
Le nom (un) palanquin (1) est emprunté à l'italien palanchino « petit palan », dérivé diminutif de palanco (palan).
palangre, palangrer, palangrier, palangrotte
une palangre : une corde ou grosse ligne à laquelle sont suspendues des lignes munies d'hameçons.
palangrer : pêcher à la palangre. On a lu aussi : palancrer.
un (bateau ou pêcheur) palangrier : qui pratique la pêche à la palangre.
une palangrotte : une petite ligne à main à plusieurs hameçons.
Le nom (une) palangre est issu, du latin panangrum, élargissement de panagrum, emprunté au grec π α ́ ν α γ ρ ο ν « grand filet », neutre de π α ́ ν α γ ρ ο ς « (filet) qui peut saisir ou contenir toute espèce de proie », composé de π α ν- (pan-) et de α γ ρ α « proie ».
palanque, palanquée, palanquer, palanquin
1. une palanque : un mur de retranchement, de défense ou d'obstacle, fait de troncs d'arbres, de pieux.
des palanques : un obstacle de concours d'équitation.
palanquer (1) : munir de palanques dans un but défensif.
Le nom (une) palanque est emprunté à l'italien palanca, d'abord « pieu de palissade », de même origine que palanche.
2. une palanquée :
l'ensemble des marchandises composant le fardeau d'un palan au chargement ou au déchargement d'un navire ;
une quantité de poissons déchargés d'un chalutier ;
une quantité importante.
palanquer (2) : déplacer à l'aide d'un ou de plusieurs palans.
un palanquin (1) : un petit palan de bout de vergue servant à relever le bas des voiles.
Le verbe palanquer est dérivé de palenc, palanc, formes anciennes de palan. D'où : une palanquée.
Le nom (un) palanquin (1) est emprunté à l'italien palanchino « petit palan », dérivé diminutif de palanco (palan).
3. un palanquin (2) : un siège ou une litière porté à bras d'hommes, parfois à dos de chameau ou d'éléphant.
un norimon : au Japon, un palanquin porté avec des bâtons de bambou.
Le nom (un) palanquin (2) est emprunté au portugais palanquim de même sens, lui-même emprunté à l'indo-aryen pālakī, emprunté au sanskrit palyaṅka , paryaṅk.
Palaois, Palaos
les Palaos (nom féminin) ou la République des Palaos ; nom des habitants : Palaoise, Palaois.
capitale : Melekeok ; nom des habitants : Mélékéokienne, Mélékéokien.
palare
un palare : un genre d'insectes hyménoptères apoïdes crabronidés, des guêpes fouisseuses qui recherchent des terrains arides et sablonneux.
palas
un palas ou pallas : un boniment.
faire du palas : baratiner.
il est palas : est beau, superbe.
L'origine de ce mot est incertaine, voir : CNRTL.
palastre
un palastre ou palâtre : un boitier métallique contenant le mécanisme d'une serrure.
Le nom (un) palastre ou palâtre est dérivé de pale (1).
palatabilité, palatable, palatal, palatalisant, palatalisation, palatalisé, palataliser, palatalité
une palatabilité : le caractère des aliments agréables au palais.
un aliment palatable : qui procure une sensation agréable au palais lors de sa consommation.
elle est palatale, il est palatal : elle est relative, il est relatif au palais, la partie de la bouche et l'organe intervenant au niveau de la parole et du gout.
elles sont palatales, ils sont palataux
une (consonne ou voyelle) palatale : dont l'articulation se produit au niveau du palais dur.
labiopalatal, médiopalatal, postpalatal, prépalatal (en phonétique)
elle est palatisante, il est palatalisant : palatalise.
une palatalisation : le déplacement du lieu d'articulation d'un phonème vers la région du palais dur.
une (consonne) palatalisée : qui a subi le processus de palatalisation.
palataliser :
faire subir le processus de palatalisation à une consonne ;
connaitre ce processus.
se palataliser : pour une consonne, subir le processus de palatalisation.
elles se palatalisent, ils se palatalisent, elles se sont palatalisées, ils se sont palatalisés,...
une palatalité : le caractère des phonèmes palataux ou palatalisés.
Les mots palatal et palatin (2) sont des dérivés savants du latin palatum (palais 2). Voir aussi : palato-, palatite.
palatial
elle est palatiale, il est palatial :
appartient à un palais, une vaste demeure luxueuse ;
en présente certains aspects.
elles sont palatiales, ils sont palatiaux
Le mot palatial est dérivé du latin palatium (palais 1).
palatin, palatinat, palatine, palatite
1. un (comte) palatin :
un conseiller du souverain ;
un dignitaire ayant certaines charges dans le palais du souverain ;
un gouverneur de province polonaise ;
un vice-roi hongrois.
une palatine
elle est palatine, il est palatin (1) :
elle est relative, il est relatif à un palais, appartient à un palais ;
elle est relative, il est relatif au Mont Palatin, une des sept collines de Rome ;
elle est relative, il est relatif à un comte palatin du Rhin.
elle est palatine, il est palatin (2) : est du Palatinat, région d'Allemagne.
une Palatine, un Palatin
un palatinat : la dignité de palatin ; son territoire.
une palatine :
une fourrure ;
un ornement que les femmes portent autour du cou.
Le mot palatin (1) est emprunté au latin médiéval palatinus (comes) « (comte) palatin » ; palatinus signifiait en latin classique « officier du palais impérial » « qui se rapporte au palais impérial », proprement « du mont Palatin », et est dérivé de palatium (palais 1). D'où : un palatinat : la dignité de palatin ; son territoire.
Le nom (une) palatine (= une fourrure ; un ornement que les femmes portent autour du cou) vient du nom de la princesse palatine Anne de Gonzague qui mit ce vêtement à la mode.
2. elle est palatine, il est palatin (3) :
est relative ou destinée au palais de la bouche ; est relatif ou destiné au palais de la bouche ;
lui appartient.
elle est maxillo-palatine, il est maxillo-palatin : se rapporte au maxillaire supérieur et à l'os palatin.
elle est naso-palatine, il est naso-palatin : appartient au nez et au voile du palais.
une palatite : une inflammation de la muqueuse du palais.
Les mots palatal et palatin (2) sont des dérivés savants du latin palatum (palais 2). Voir aussi : palato-.
palato-
palato- tiré du latin palatum « palais », entre dans la construction de mots du vocabulaire scientifique. Voir aussi palatal, palatin, palatite.
voir : CNRTL.
palato-anthrax
un palato-anthrax : un anthrax affectant la muqueuse du palais.
palato-dental
un phonème palato-dental : dont l'articulation se produit au niveau du palais et des dents.
des phonèmes palato-dentaux
palatoglosse
un (muscle) palato-glosse : s'insérant dans le voile du palais et se terminant dans l'épaisseur de la langue.
palatogramme, palatographie, palatographique
un palatogramme : une reproduction graphique de l'empreinte laissée par la langue sur le palais d'un sujet, lors d'une articulation.
une palatographie : un ensemble de techniques permettant de déterminer les zones de contact entre la langue et le palais.
elle, il est palatographique : elle est relative, il est relatif à la palatographie.
palato-mandibulaire
elle, il est palato-mandibulaire : elle est relative, il est relatif au palais et à la mandibule.
palato-maxillaire
elle, il est palato-maxillaire : elle est relative, il est relatif au palais et au maxillaire.
palato-pharyngien, palato-pharyngite
elle est palato-pharyngienne, il est palato-pharyngien : elle est relative, il est relatif au palais et au pharynx.
un (muscle) palato-pharyngien
une palato-pharyngite : une inflammation du palais et du pharynx.
palatoplastie
une palatoplastie : une correction chirurgicale d'une fissure congénitale ou d'une perforation accidentelle de la voute du palais.
palatoplégie
une palatoplégie : une paralysie du palais mou.
palatoptérygoïdien
elle est palato-ptérygoïdienne, il est palato-ptérygoïdien : se rapporte au palais et à l'apophyse ptérygoïde du sphénoïde.
palatorraphie, palatorrhaphie
une palatorraphie ou palatorrhaphie : une suture chirurgicale d'une fissure du palais.
palatoschizis
une palatoschizis : une fissure congénitale de la voute du palais pouvant être associée à un bec-de-lièvre.
palato-staphylin
un (muscle) palato-staphylin : un muscle du voile du palais se terminant dans la luette.
palâtre
un palâtre ou palastre : un boitier métallique contenant le mécanisme d'une serrure.
Ce nom est dérivé de pale (1).
palazzo
un palazzo : un palais.
Le nom (un) palazzo (= un palais) vient de ce mot italien.
palc
un palc ou palque :
un terrain sur lequel les acrobates ambulants donnent leurs représentations, sans chapiteau ;
ces représentations.
une, un palquiste : une, un artiste travaillant sur la voie publique, en palque.
Le nom (un) palc ou palque est emprunté à l'italien palco « plancher ; estrade ; scène de théâtre » lui-même emprunté au longobard palko « poutre ».
pale
1. une pale :
une vanne d'une écluse, d'un réservoir ;
une palette, l'extrémité plate d'une rame, d'un aviron ;
une partie d'une hélice ou d'un ventilateur formée d'ailettes disposées en vrille autour d'un axe ;
une aube, une planchette à l'extrémité de chacun des bras d'une roue de bateau ou de moulin à eau.
Le nom (une) pale (1) est une variante, probablement d'origine dialectale, de pele, forme ancienne de pelle, du latin pala « pelle ».
voir aussi : une pala, une palade.
Le nom (une) palamente (= l'ensemble des avirons d'une galère ; l'ensemble des rameurs) est emprunté au catalan palament, palamenta, dérivé du latin pala « bêche, pelle », voir : pelle et pale (1).
Les noms (un) palastre ou palâtre, un paleron, un palet, une palette, sont dérivés de pale (1).
Le nom (une) paluche vient de palette « main ».
2.A. une pale ou palle : un linge utilisé dans la liturgie catholique.
B. une palla ou palle (dans l'Antiquité romaine) :
un manteau de femme porté par-dessus la tunique, dans la Rome antique ;
une robe longue à manches serrées par une ceinture, portée par les acteurs tragiques.
Le nom (une) pale (2) ou palle vient du latin chrétien palla, du latin classique palla « manteau ».
pâle, pale-ale
elle, il est pâle :
a perdu sa couleur ;
n'a pas ou a peu de couleur ;
a le teint pâle, sans couleur ;
manque de force, d'expression, de timbre, d'intensité ;
est vague, floue, incertaine ; est vague, flou, incertain ;
manque d'intérêt ou d'attrait, de caractère, de personnalité.
un visage pâle (en opposition aux Indiens d'Amérique du Nord).
pâlement : faiblement, avec peu de force ou d'intensité.
une pale-ale : une bière blonde.
Le mot pâle est emprunté au latin pallidus « de couleur jaune pâle » d'où, en parlant du visage, « blême, blanc ». D'où : une pâleur, pâlichon, pâlir, pâlissant, pâlissime, un pâlissement, pâlot.
Le nom (une) pale-ale est emprunté à l'anglais pale ale où pale « pâle, clair », issu de l'ancien français (français moderne pâle) qualifie une bière (ale) claire, c'est-à-dire blonde, brassée avec du malt non bruni, par opposition aux bières brunes dites porter.
Le nom (un) pallidum (= une formation grise interne du noyau lenticulaire du cerveau) est un emploi spécialisé du latin pallidus « pâle, blême, terne, peu lumineux », en raison de la couleur claire des segments. D'où : pallidal, une pallidectomie.
palé
un pal : un pieu divisant un écu.
un écu palé : chargé de pals alternativement de métal et d'émail en nombre impair.
un contre-pal : sur un écu, un pal divisé en deux parties.
un écu contre-palé : où chaque moitié des pals s'oppose à une moitié d'émail différent.
Ce nom pala a un pendant masculin, palus, à l’origine des deux formes pieu et pal, et donc, de manière plus lointaine et par l’intermédiaire d’une forme trepalium, « à trois pieux », à l’origine du nom travail, qui, rappelons-le, a d’abord désigné un instrument de torture composé de trois pieux, puis un système destiné à immobiliser les chevaux que l’on veut ferrer ou soigner. En savoir plus : Académie française.
palé(o)-
palé(o)- est tiré du grec π α λ α ι ο-, de π α λ α ι ο ́ ς « ancien » : paléanthropologie, paléarctique et les mots commençant par paléo-.
voir : CNRTL.
paléanthropien
les paléanthropiens : le groupe d'hominidés fossiles qui ont succédé aux archanthropiens et que l'on date de la fin de la période interglaciaire.
paléanthropologie
la paléanthropologie ou paléoanthropologie : la paléontologie humaine, la partie de l'anthropologie, qui étudie les hominidés et les primates fossiles.
paléarctique
elle, il est paléarctique ou paléoarctique :
elle est relative, il est relatif aux régions septentrionales de l'Ancien Monde ;
appartient à ces régions, en est originaire.
la région paléarctique : la subdivision de la région holarctique couvrant les parties septentrionales de l'Ancien Monde qui correspond en gros à la région méditerranéenne et qui comprend également l'Afrique du Nord.
une espèce paléarctique : qui se reproduit dans une zone géographique composée de l’Europe, de l’Afrique du Nord, du Moyen Orient et de la partie ouest de l’Asie.
palée
1. une palée : un rang de pieux.
Ce nom est dérivé de pal, avec le suffixe -ée.
2. une palée : une espèce de poisson téléostéen appartenant à la famille des salmonidés et au genre corégone, que l'on rencontre essentiellement dans les lacs d'Europe septentrionale et plus précisément dans le lac de Neuchâtel.
Ce nom est peut-être formé sur une base d'origine préromane.
palefrenier, palefrin
un palefrenier :
un garçon d'écurie chargé du soin des chevaux ;
une personne rustre, grossière, sans éducation.
On a lu aussi un palefrin.
Le nom (un) palefrenier est probablement emprunté à l'ancien provençal palafrenier, attesté sous la forme du latin médiéval palefrenarius, palafrenarius dans le domaine franco-provençal, dérivé en -arius de l'ancien provençal palafren, palafré, en latin médiéval palefrenus, palafrenus relevé en Italie aux 11ème et 12ème siècles. Le latin médiéval dérivé en -arius de paraveredus (voir : palefroi) signifie « serf astreint à des services de courrier ou de transport à cheval » en 820, et « palefrenier » au 13ème siècle.
palefroi
un palefroi : un cheval de parade, par opposition au destrier, un cheval de combat.
Ce nom vient du bas latin paraveredus « cheval de poste », composé de la préposition grecque π α ρ α ́ « auprès de » et du latin veredus « cheval de poste, cheval de voyage », relevé dès le 1er siècle, au sens de « cheval de chasse ». Ce mot a peut-être été formé dans la partie nord des Balkans, région de contact entre latins et grecs, soit spontanément, soit sur le modèle du grec tardif π α ́ ρ ι π π ο ς « cheval de poste » (de π α ρ α ́ et ι ̔ π π ο ς « cheval ») ; à comparer, inversement, avec le latin veredus et le dérivé veredarius « courrier, messager » emprunté par le grec tardif β ε ́ ρ ε δ ο ς et β ε ρ ε δ α ́ ρ ι ο ς.
pâlement
pâlement : faiblement, avec peu de force ou d'intensité.
voir : pâle.
palémon
un palémon : un bouquet, une crevette rose.
Ce mot est un emploi comme nom commun de Palémon, surnom de Mélicerte, fils d'Athamas et de Leucothoé, changé en dieu marin (en latin Palaemon, en grec π α λ α ι ́ μ ω ν proprement « le lutteur »), attesté dans la terminologie scientifique Palaemon dès 1795.
palempore
un palempore : une étoffe de coton, de grande taille, teinte et peinte, fabriquée dès le 18ème siècle en Inde.
paléoanthropologie, paléoanthropologue
la paléoanthropologie ou paléanthropologie : la paléontologie humaine.
une, un paléoanthropologue : une, un spécialiste de paléoanthropologie.
paléoarctique
elle, il est paléoarctique ou paléarctique :
elle est relative, il est relatif aux régions septentrionales de l'Ancien Monde ;
appartient à ces régions, en est originaire.
la région paléarctique : la subdivision de la région holarctique couvrant les parties septentrionales de l'Ancien Monde qui correspond en gros à la région méditerranéenne et qui comprend également l'Afrique du Nord.
une espèce paléarctique : qui se reproduit dans une zone géographique composée de l’Europe, de l’Afrique du Nord, du Moyen Orient et de la partie ouest de l’Asie.
paléobiogéographie
la paléobiogéographie : l'étude de la répartition des êtres vivants au cours des ères géologiques.
paléobiologie
la paléobiologie : la partie de la biologie qui traite des formes de vie disparues, à partir des restes organiques conservés dans les strates géologiques.
paléobotanique, paléobotaniste
la paléobotanique : la paléontologie végétale, la partie de la paléontologie qui traite des végétaux fossiles.
elle, il est paléobotanique : elle, il concerne l'étude des végétaux fossiles.
une, un paléobotaniste : une, un spécialiste de paléobotanique.
paléocatholique
elle, il est paléocatholique : appartient aux premiers temps du catholicisme.
paléocène
le paléocène : l'époque géologique qui correspond au tout début de l'Éocène.
elle, il est paléocène : elle est relative, il est relatif à cette époque, aux terrains, aux couches stratigraphiques du début de l'Éocène.
paléocérébellum
un paléocérébellum : l'ensemble des éléments du cervelet qui concourent à la commande du tonus de posture des muscles du squelette.
paléochrétien
elle est paléochrétienne, il est paléochrétien : elle est relative, il est relatif à l'art des premiers chrétiens.
paléoclimat, paléoclimatique, paléoclimatologie
un paléoclimat : un climat des temps préhistoriques reconstitué et étudié à partir des phénomènes géologiques et biologiques.
elle, il est paléoclimatique : se rapporte aux paléoclimats.
la paléoclimatologie : l'étude et une reconstitution des paléoclimats.
paléodémographie
la paléodémographie : la branche de la démographie fondée sur l'étude des vestiges humains.
paléodictyoptère
les paléodictyoptères : l'ordre groupant la plupart des insectes fossiles dans le primaire, qui ressemblent souvent aux dictyoptères actuels (mantodés et blattodés).
paléoécologie, paléoécologique, paléoécologiste
la paléoécologie : la partie de l'écologie qui traite du mode de vie des espèces disparues, de leur milieu et de leurs rapports avec les êtres vivants.
elle, il est paléoécologique : elle est relative, il est relatif à la paléoécologie.
une, un paléoécologiste : une, un spécialiste de paléoécologie.
paléoendémique
elle, il est paléoendémique : résulte d'un processus d'évolution qui, engagé avant les glaciations, a conduit à l'apparition d'un taxon endémique.
paléoentomologie
la paléoentomologie : l'étude des insectes éteints ou fossiles.
paléoenvironnement
un paléoenvironnement : l'ensemble des caractéristiques des milieux d'une région à un stade de son histoire.
paléoethnologie
la paléoethnologie ou palethnologie : la partie de l'ethnologie qui étudie le mode de vie, les coutumes, les arts et industries des hommes de la préhistoire.
paléo-gaulliste
elle, il est paléo-gaulliste : est demeuré(e) fidèle à ses premières convictions gaullistes.
paléogène
le paléogène : le nummulitique, la première partie de l'ère tertiaire.
paléogéographie, paléogéographique
la paléogéographie : la partie de la géographie qui traite des périodes géologiques anciennes.
elle, il est paléogéographique :concerne la paléogéographie ou les instruments qu'elle utilise.
paléographe, paléographie, paléographique, paléographiquement
une, un paléographe : une, un spécialiste de paléographie.
la paléographie : la science qui traite des écritures anciennes, de leurs origines et de leurs modifications au cours des temps.
Lexique de la paléographie : Wiktionnaire.
elle, il est paléographique :
elle est relative, il est relatif à la paléographie ;
concerne une inscription, une écriture ancienne.
paléographiquement
paléohistologie
la paléohistologie : l'étude des tissus animaux et végétaux conservés dans les fossiles.
paléolithe, paléolithique
un paléolithe : un outil, une arme de pierre taillée fabriqué par les hommes du paléolithique.
le paléolithique : l'époque caractérisée par l’apparition et le développement de l’industrie de la pierre.
une, un paléolithique : celle, celui qui vivait à l'époque de la pierre taillée.
elle, il est paléolithique :
appartient à l'époque de la pierre taillée ;
vivait à l'époque de la pierre taillée.
Représentation humaine au Paléolithique : Joconde, le portail des collections des musées de France.
elle, il est épipaléolithique : est entre le paléolithique et le mésolithique.
paléomagnéticien, paléomagnétique, paléomagnétisme
une paléomagnéticienne, un paléomagnéticien : une, un spécialiste de paléomagnétisme.
elle, il est paléomagnétique : elle, il concerne le paléomagnétisme.
le paléomagnétisme :
le magnétisme terrestre au cours des ères géologiques ;
l'étude du champ magnétique terrestre aux époques géologiques.
paléomélittidé
les paléomélittidés : une famille d'insectes hyménoptères apocrites aculéates apoïdes.
paléoneurologie
la paléoneurologie : la partie de la paléontologie qui étudie l'évolution du système nerveux et de l'encéphale chez les vertébrés fossiles.
paléonto-géologique, paléontologie, paléontologique, paléontologiquement, paléontologiste, paléontologue
elle, il est paléonto-géologique : relève de la paléontologie et de la géologie.
la paléontologie :
l'étude des êtres et organismes vivants ayant existé au cours des temps géologiques, basée sur l'observation des fossiles ;
une science qui, dans l'étude de son objet, remonte à une époque plus ou moins ancienne.
Lexique de la paléontologie : Wiktionnaire.
elle, il est paléontologique :
elle est relative, il est relatif à la paléontologie ;
concerne les temps géologiques anciens ;
concerne les fossiles.
paléontologiquement
une, un paléontologiste ou paléontologue : une, un spécialiste de paléontologie.
la micropaléontologie : l'étude des organismes microscopiques.
paléonyme
un paléonyme : un nom propre dont l'usage a disparu.
paléo-océanographie
la paléo-océanographie : l'étude des océans et des fonds marins au cours des ères géologiques.
paléopalynologue
une, un paléopalynologue : une personne qui étudie les pollens fossilisés.
paléopathologie, paléopathologique
la paléopathologie : la partie de la paléontologie humaine qui étudie les atteintes pathologiques des humains de la préhistoire à partir des lésions osseuses remarquées sur les fossiles.
elle, il est paléopathologique : se rapporte à la paléopathologie.
paléopaysage
des paléopaysages : des paysages des divers temps géologiques.
paléophrénie
une paléophrénie : un trouble mental caractérisé par une tendance à des réactions impulsives et criminelles ayant leur source dans le comportement ancestral et primitif du sujet.
paléopsychique
elle, il est paléopsychique : se rapporte à une tendance primitive.
paléoptère
les paléoptères : par opposition aux néoptères, les paléoptères sont une infra-classe (ou section ou sous-classe) d'insectes ptérygotes dont les ailes pourvues d'un seul sclérite axillaire (les néoptères en ont plusieurs) sont dépourvues de champ jugal ou neala. Leurs ailes au réseau de nervures denses ne se replient pas vers l'arrière en se juxtaposant, contrairement à cette possibilité qu'ont les néoptères.
paléorelief
un paléorelief : un relief recouvert de sédiments.
paléosaure
un paléosaure : un genre de reptiles fossiles de l'ordre des sauriens.
paléosibérien
elle est paléosibérienne, il est paléosibérien : elle est relative, il est relatif à une famille de langues de la Sibérie.
paléosol
un paléosol : un sol dont les caractères sont dus à une évolution ancienne.
Paléospace
Paléospace : une recherche de fossiles adaptée aux enfants.
paléosubtropical
elle est paléosubtropicale, il est paléosubtropical : est originaire des régions à climat subtropical.
paléotempérature
une paléotempérature : une température obtenue par analyse géochimique.
paléotempéré
elle est paléotempérée, il est paléotempéré : est originaire des contrées de l'Ancien Monde (Europe, Asie, Afrique australe).
paléothérium
un paléothérium : un genre de mammifères périssodactyles fossiles.
paléotropical
la région paléotropicale : la région située entre les tropiques de l'Ancien Monde (Europe, Afrique et Asie). La région paléotropicale fait partie avec la région néotropicale (Amérique du Sud, Amérique Central et Antilles), de la région pantropicale.
elle est paléotropicale, il est paléotropical :
elle est relative, il est relatif aux régions tropicales de l'Ancien Monde ;
appartient à ces régions.
elles sont paléotropicales, ils sont paléotropicaux
paléotullbergiidé
les paléotullbergiidés : une famille de collemboles poduromorphes hypogastruroïdes.
paléozoïque
elle, il est paléozoïque :
elle est relative, il est relatif aux animaux fossiles que l'on rencontre dans les couches géologiques les plus anciennes ;
elle est relative, il est relatif à ces couches géologiques.
le paléozoïque : la période géologique dont les terrains renferment les restes d'animaux fossiles les plus anciens.
paléozoologie, paléozoologiste, paléozoologue
la paléozoologie : la paléontologie animale, la partie de la paléontologie qui traite des animaux fossiles.
une, un paléozoologiste ou paléozoologue : une, un spécialiste de paléozoologie.
palerée
une palerée :
une pelletée ;
une grande quantité.
Ce nom est dérivé de pale, attesté dialectalement en ancien français, du latin pala « pelle », avec le suffixe -ée (-é) et un -r- intercalaire par analogie avec les mots où le r appartient au radical.
paleron
A. un paleron : la partie plate et charnue située près de l'omoplate de certains animaux ; une pièce de viande située autour de l'omoplate chez le bœuf et le porc.
B. un paleron : une pale, une palette, une ailette d'un agitateur.
Ce nom est dérivé de pale (1) avec le suffixe -(er)on, et une évolution sémantique rappelant celle d'épaule.
Palestine, palestine, palestinien
la Palestine : une région du Proche-Orient.
une palestine : un caractère d'imprimerie.
elle est palestinienne, il est palestinien : est de la Palestine.
une Palestinienne, un Palestinien
La Palestine a été nommée d'après les Philistins de la région autour de Gaza. Leur nom dérive de la racine proto-sémitique PLS, « envahir », indiquant la théorie traditionnelle de l'origine des Philistins, « les peuples de la mer » qui seraient venus envahir le territoire canaanite pendant les temps bibliques. Les Grecs adoptent le nom Palaistinê pour référer à une région plus large. Hérodote et d'autres le considèrent partie de Syrie. L'Empire romain adoptera ce concept dans la forme de Syria Palaestina comme nouveau nom de la province anciennement connue comme Iudaea (après la défaite de la rébellion judéenne de Bar Kochba en 135). Le nom est utilisé par les Chrétiens d'Europe après la perte de la Terre sainte, et est finalement adopté par les Britanniques au XXe siècle pour le mandat de la Société des Nations. En savoir plus : Wikipédia.
Le mot palestinien est dérivé, au moyen du suffixe -ien, de Palestine, le nom d'une région du Proche-Orient, emprunté au latin Palaestina, lui-même emprunté au grec π α λ α ι σ τ ι ́ ν η, issu par ellipse de Σ υ ρ ι ́ α η ̔ π α λ α ι σ τ ι ́ ν η « Syrie de Palestine », l'expression par laquelle les écrivains grecs désignaient la partie méridionale de la Syrie, qui incluait la Judée. Le grec a emprunté le mot, en en étendant la signification, à l'hébreu biblique pĕlesheth, qui désignait proprement le pays des Philistins, c'est-à-dire une région située approximativement entre Gaza et Eqron.
palestre, palestrique
une palestre :
dans l'Antiquité grecque et romaine, un lieu public où l'on enseignait et pratiquait les exercices athlétiques ;
l'ensemble des exercices pratiqués dans ce lieu.
elle, il est palestrique : elle, il concerne la palestre, les exercices qu'on y pratiquait.
la palestrique : l'art des exercices de la palestre.
Le nom (une) palestre est emprunté au latin palaestra, attesté avec les mêmes sens que le français, en grec π α λ α ι ́ σ τ ρ α « lieu où l'on s'exerce à la lutte ».
palet
un palet :
une pierre plate et ronde ou un petit disque en bois ou en métal, que l'on doit lancer le plus près possible d'un but ; ce jeu, voir le Dictionnaire des régionalismes de France ;
une petite pierre plate que l'on utilise pour jouer à la marelle ;
un disque de caoutchouc utilisé pour le hockey sur glace ;
une pierre plate ou une pièce de métal, qui était lancée par les athlètes ;
une incisive.
Le nom (un) palet est dérivé de pale (1), avec le suffixe -et, en raison de la forme plate de ce petit disque.
palethnologie
la palethnologie ou paléoethnologie : la partie de l'ethnologie qui étudie le mode de vie, les coutumes, les arts et industries des hommes de la préhistoire.
paletot
un paletot :
un vêtement porté sur les autres vêtements ;
un manteau, voir le Dictionnaire historique du français québécois ;
[Belgique] une veste longue ou un pardessus ;
ce qui reste d'un canard, d'une oie, après avoir enlevé le foie gras ;
un cercueil.
tomber sur le paletot de quelqu'un :
l'aborder brusquement ;
le malmener, l'agresser.
Ce nom est emprunté au moyen anglais d'origine obscure paltok ; paletoc, paletot a désigné un vêtement de personnes de basse condition, d'où le sens du dérivé paltoquet ; l'usage du terme a connu un renouveau au début du 19ème siècle notamment par le réemprunt par l'anglais de la forme paletot.
Le nom (un) paltoquet (= un individu grossier, rustre ; un homme prétentieux et insolent) est dérivé de paltoke, palletoc, ancienne forme de paletot, avec le suffixe -et substitué à -é dans pall(e)toqué « revêtu d'un paletot », le paletot étant considéré comme un vêtement d'hommes de basse condition.
palette, paletter, palettisable, palettisation, palettiser, palettiseur
1.A. une palette :
un instrument, un objet ou une partie d'objet de forme plate, mince et allongée ;
[Belgique] une petite pelle en métal, son contenu ;
un morceau de viande de porc ou de mouton qui adhère à l'omoplate ;
la partie haute de l’épaule du bœuf, située au niveau de l’omoplate, au-dessus du haut-de-côtes, voir le Dictionnaire historique du français québécois ;
une plaque sur laquelle le peintre dispose et mélange ses couleurs ;
l'ensemble des couleurs, la gamme, l'harmonie de tons, des moyens d'expression ou de style utilisés.
une palette de maçon [Belgique] : une truelle.
paletter : aplatir l'extrémité de la hampe d'un hameçon.
B. une palette : un plateau permettant la manutention automatique des marchandises.
Les palettiers et la sécurité du travail : Office québécois de la langue française.
une marchandise palettisable : qui peut être chargée sur palette.
une palettisation : une utilisation de palettes dans la manutention des marchandises.
Lexique de la palettisation : Office québécois de la langue française.
palettiser :
charger des marchandises sur une palette ;
organiser le transport des marchandises.
un palettiseur : un appareil servant à charger des marchandises.
C. une palette :
une pale, une planchette ou une plaquette fixée ou articulée sur un axe ;
une aube d'une roue de bateau ou de moulin à eau ;
une partie d'une hélice ou d'un ventilateur entrainée par un axe.
Ce nom est dérivé de pale (1).
2. une palette :
un récipient dans lequel on recueillait le sang lors d'une saignée ;
la quantité de sang contenue dans ce récipient.
Le nom (une) palette (2) (= un récipient dans lequel on recueillait le sang lors d'une saignée ; la quantité de sang contenue dans ce récipient) est une altération de l'ancien substantif paelete diminutif de paele, forme ancienne de poêle.
palétuvier
un palétuvier : un manglier, un arbre.
Ce nom est une altération obscure (peut-être sous l'influence de palud, palus « marais », cet arbre croissant dans des terrains limoneux, boueux) de appariturier, mot du Maranhao, lui-même issu, par altération inexpliquée du tupi aparahiwa de même sens (composé de apara « courbé » et iba ou hiva « arbre »).
pâleur
une pâleur :
une absence de couleur ou une coloration très faible de la peau, du teint ;
un faible éclat, une faible intensité ;
une couleur, une zone pâle ;
un manque d'originalité, de qualité du style, de l'expression.
Ce nom est dérivé de pâle, d'après le latin pallor « pâleur, couleur jaune pâle », d'où « couleur pâle, blême du visage ».
pali, pâli
1. le pali ou pâli, bali, bâli : une langue sacrée de l'Orient dans laquelle sont rédigés les livres de la religion bouddhiste.
elle est palie ou pâlie, balie, bâlie, il est pali ou pâli, bali, bâli :
elle est relative, il est relatif à cette langue ;
est rédigé(e) dans cette langue.
Le mot bali ou pâli vient du mot indien désignant la langue sacrée appartenant au Prâkrit et dans laquelle sont rédigés les écrits bouddhistes.
2. le pali ou pâli, bali : une langue littéraire, composite, qui, à Ceylan, depuis plus de vingt siècles, a été employée à des fins religieuses ou parareligieuses.
la langue pâlie, la littérature pâlie, les textes pâlis
Le mot pali ou pâli, bali, vient d'un mot hindi.
palicare
un palicare ou pallicare, palikare, pallikare :
un des mercenaires grecs et albanais au service des pachas turcs ;
un soldat grec (ou albanais) de la guerre d'indépendance de 1821-28 ;
un soldat grec ou albanais, réputé pour sa bravoure, resté fidèle aux traditions nationales.
Ce nom est emprunté au grec moderne π α λ λ η κ α ́ ρ ι « gaillard ; homme valeureux, vaillant ».
pâlichon
elle est pâlichonne, il est pâlichon : est pâlotte ou pâlot, est un peu pâle.
Ce mot est dérivé de pâle, avec le suffixe -(ich)on.
palicinésie
une palicinésie : une répétition incessante et involontaire d'un même mouvement.
Ce nom est composé de pali- tiré du grec π α ́ λ ι ν « en sens inverse, de nouveau », et -cinésie (mouvement).
palier, palière
un palier :
un organe mécanique fixe servant à supporter, à guider un arbre de transmission, un axe mobile ;
une plate-forme située au sommet d'un escalier ou entre deux volées d'escalier ;
un espace plan d'une montée ;
une section horizontale d'une voie de communication ;
une période intermédiaire de stabilité, de répit ;
une étape, un degré ;
l'ensemble des réacteurs nucléaires d'un modèle donné.
en palier : en se déplaçant horizontalement, à une altitude constante.
par paliers : par étapes, progressivement.
une porte palière : qui donne sur un palier.
une (marche) palière : qui est de plain-pied avec un palier.
Le nom (un) palier est dérivé de l'ancien français paele, ancienne forme de poêle « ustensile de cuisine » probablement en raison de la forme plate de l'objet.
palification, palifier
une palification : l'action de palifier ; son résultat.
palifier : affermir un sol avec des pilotis.
Le verbe palifier est une adaptation de l'italien palificare « palissader », à comparer avec le latin médiéval palificare « munir d'un bardis », composé du latin palus, voir : pal et pieu, et facere « faire ».
paligraphie
une paligraphie ou palingraphie : une forme de palicinésie comportant répétition de l'écriture de certains mots.
Ce nom est composé de pali- tiré du grec π α ́ λ ι ν « en sens inverse, de nouveau », et -graphie (écrire).
palikare
un palikare ou pallikare, palicare, pallicare : voir palicare (ci-dessus).
Palikir, Palikirien
Palikir : la capitale de la Micronésie. Habitants : Palikirienne, Palikirien.
palilalie
une palilalie ou palinlalie : un trouble neurologique caractérisé par la répétition plusieurs fois de suite du même mot ou du même fragment de phrase.
Ce nom est composé de pali-, palin- tiré du grec π α ́ λ ι ν « en sens inverse, de nouveau », et -lalie tiré du grec λ α λ ι α ́ « babil, bavardage ».
palimphrasie
une palimphrasie : une répétition continuelle d'un mot, d'une phrase, d'une rime ou d'un vers.
Ce nom est composé de palin- tiré du grec π α ́ λ ι ν « en sens inverse, de nouveau », phrase, et du suffixe -ie.
palimpseste
un palimpseste :
un manuscrit sur parchemin que les copistes du Moyen Âge ont effacé pour le recouvrir d'un second texte ;
un support sur lequel on écrit, susceptible d'être effacé après usage ;
une œuvre dont l'état peut laisser supposer et apparaitre des traces de versions antérieures ;
un mécanisme psychologique tel que les faits nouvellement mémorisés se substituent à ceux qui leur préexistaient dans la mémoire ;
[astronomie - spatiologie / planétologie] une tache circulaire, claire et sans relief apparent, qui est observée à la surface d’astres sombres et glacés, et peut correspondre à un cratère d’impact météoritique dont le relief aurait été complètement érodé. Des palimpsestes ont été observés sur Ganymède et Callisto, satellites de Jupiter. En anglais : palimpsest. Voir aussi : remodelage de surface. Journal officiel de la République française du 25/07/2015.
À la manière du palimpseste : Géoconfluences.
Ce nom est emprunté au latin classique palimpsestus, palimpsestos, attesté au premier sens, emprunté au grec π α λ ι ́ μ ψ η σ τ ο ς « qu'on gratte pour écrire de nouveau », composé de π α ́ λ ι ν « de nouveau » et de ψ α ́ ω « gratter, racler ».
palinacousie
une palinacousie : une manifestation auditive de type hallucinatoire consistant en une sensation de persévération de sons, en règle liée à une lésion du lobe temporal.
Ce nom est composé de palin- tiré du grec π α ́ λ ι ν « en sens inverse, de nouveau », phrase, et -acousie du grec α ́ κ ο ν σ ι ς « action d'entendre ».
palindrome, palindromique
A. un (mot ou groupe de mots) palindrome : que l'on peut lire de la même façon de gauche à droite et de droite à gauche.
elle, il est palindrome : dont les éléments sont symétriques par rapport au point central.
un mot, une expression palindromique : du palindrome, de la nature du palindrome.
en savoir plus : Office québécois de la langue française.
Les nombres palindromes sont les nombres dont les chiffres peuvent se lire dans les deux sens. En savoir plus : DicoNombre de Gérard Villemin.
B. un rhumatisme palindromique : une forme rare de rhumatisme caractérisée par la répétition indéfinie de fréquentes et brèves poussées d'arthrite et de périarthrite souvent accompagnées de nodules intradermiques et sous-cutanés, qui évoluent sans fièvre ni lésions radiologiques et n'aboutissent jamais au rhumatisme chronique.
Le mot palindrome est emprunté au grec π α λ ι ́ ν δ ρ ο μ ο ς « qui court en sens inverse, qui revient sur ses pas », composé de π α ́ λ ι ν « en sens inverse » et de -δ ρ ο μ ο ς, de δ ρ α μ ε ι ̃ ν infinitif aoriste second de τ ρ ε ́ χ ω « courir ».
La locution rhumatisme palindromique est empruntée à l'anglais palindromic rhumatism attestée en 1942.
palingénèse, palingénésiaque, palingénésie, palingénésique, palingénésiquement
A. une palingénèse ou palingénésie :
un retour à la vie, une renaissance qui est en même temps une régénération ;
une transformation profonde et salutaire d'un individu ou d'un groupe d'individus qui s'apparente à une totale renaissance ;
une doctrine.
B. une palingénèse : une apparition, chez l'homme ou dans une espèce animale, de caractères morphologiques hérités d'ancêtres éloignés et qui n'étaient pas manifestes chez les individus des générations intermédiaires.
elle, il est palingénésiaque : tourne à la palingénésie.
elle, il est palingénésique :
concerne la palingénésie ;
est propre à refaire, à reconstituer un homme ;
est adepte de la palingénésie.
palingénésiquement
Le nom (une) palingénésie est emprunté au latin palingenesia « action de renaitre », en grec π α λ ι γ γ ε ν ε σ ι ́ α « action de renaitre ; renaissance périodique de l'univers (chez les Stoïciens) », composé de π α ́ λ ι ν « de nouveau » et de -γ ε ν ε σ ι α de γ ε ́ ν ε σ ι ς « création, naissance ».
palingéniidé
les palingéniidés : une famille d'insectes ephéméroptères schistonotes éphéméroïdes.
palingraphie, palinlalie
une palingraphie : une paligraphie (ci-dessus).
une palinlalie : une palilalie (ci-dessus).
palinod, palinodie, palinodier, palinodique
un palinod :
un poème religieux ;
une académie littéraire, dans laquelle on lisait ces poèmes
une palinodie :
un poème dans lequel on rétractait ce qu'on avait dit dans un poème précédent ;
un désaveu de ce que l'on a pu dire ou faire précédemment ;
un changement d'opinion.
palinodier :
tourner en palinodie ;
revenir sur ce que l'on a fait ou dit ;
se désavouer.
elle, il est palinodique : a le caractère d'une palinodie.
Le nom (un) palinod est une variante de palinode (lui-même issu de palinodie) « refrain ».
Le nom (une) palinodie est emprunté au bas latin palinodia « refrain, rétractation », en grec π α λ ι ν ω δ ι ́ α « chant différent, sur un autre ton ; rétractation », composé de π α ́ λ ι ν « en sens inverse ; à l'opposé, au contraire » et de ω ̓ δ η ́ « chant ».
pâlir
pâlir :
devenir pâle ou plus pâle ;
perdre de son intensité, de sa force ;
devenir moins vif, moins sombre, moins net ;
perdre de son éclat, de sa force, de son pouvoir, de sa valeur ;
devenir plus faible ;
rendre pâle ;
faire paraitre pâle ;
rendre moins intense ou moins sombre ;
éclaircir ;
diminuer, affaiblir l'éclat.
faire pâlir quelqu'un : lui inspirer de la crainte, de l'envie, du dépit.
je pâlis, tu pâlis, il pâlit, nous pâlissons,
vous pâlissez, ils pâlissent ;je pâlissais ; je pâlis ; je
pâlirai ; je pâlirais ;
j'ai pâli ; j'avais pâli ; j'eus
pâli ; j'aurai pâli ; j'aurais pâli ;
que je pâlisse, que tu
pâlisses, qu'il pâlisse, que nous pâlissions, que vous pâlissiez,
qu'ils pâlissent ;
que je pâlisse, qu'il pâlît, que nous
pâlissions ; que j'aie pâli ; que j'eusse pâli ;
pâlis,
pâlissons, pâlissez ; aie pâli, ayons pâli, ayez pâli ;
(en)
pâlissant.
Le verbe pâlir est dérivé de pâle.
palis
un palis :
un petit pieu pointu ;
une palissade, une clôture constituée de ces petits pieux ;
un lieu entouré de palis.
Le nom (un) palis est dérivé de l'ancien français pal, voir : pieu. D'où : une palissade, un palissage, palissadé, palissader, palissadique, palissé, palisser, un palisson, un palissonnage, palissonner, un palissonneur.
palissade, palissadé, palissadement, palissader, palissadique
une palissade :
un obstacle de défense composé d'un alignement de pièces de bois ;
une clôture faite de planches, de lattes ou de pieux ;
une haie formant une clôture.
des palissades : les montants du lambris qui font saillie sur le nu de la boiserie.
elle est palissadée, il est palissadé : est entouré(e) ou protégé(e) par une palissade.
un palissadement :
l'action de palissader un ouvrage ; la manière de palissader quelque chose ; le résultat de cette action ;
en horticulture, un palissage, l'action de palissader quelque chose ; le résultat de cette action, ce qui forme une palissade.
palissader (1) :
établir une palissade de défense ;
entourer, fermer un terrain au moyen d'une palissade.
elle, il est palissadique :
est en forme de palissade ;
est formé(e) de cellules allongées perpendiculairement à la surface de la feuille.
Le nom (une) palissade est dérivé de palis, avec le suffixe -ade, ou bien est emprunté à l'ancien provençal palissada « clôture de palis ».
palissage
un palissage :
l'action de palisser ; son résultat ;
un appui, un support servant à fixer les branches d'un arbre fruitier, d'un arbrisseau.
Ce nom est dérivé de palisser.
palissandre
un palissandre :
un bois utilisé en ébénisterie ;
un arbre fournissant ce bois.
Ce nom est emprunté au néerlandais palissander, de même sens que le français, lui-même probablement emprunté à un parler indigène de la Guyane, le palissandre étant surtout importé de la Guyane hollandaise.
pâlissant, pâlissement
elle est pâlissante, il est pâlissant :
devient pâle, perd sa couleur ;
dont la force, l'éclat s'affaiblit ;
devient moins intense ou moins sombre ;
perd de son pouvoir, de sa force, de sa valeur.
un pâlissement : l'action, le fait de pâlir, de perdre de sa couleur, de son éclat, de son intensité.
palisser
elle est palissée, il est palissé : est tapissé(e) d'une végétation.
un arbre palissé, une plante palissée : qui est fixé(e) contre un support.
palisser ou palissader (2) : fixer les branches et les rameaux d'un arbre fruitier, d'un arbrisseau, contre un mur, un treillage ou tout autre support, de manière à leur donner une direction parfaitement droite.
dépalisser : retirer un palissage, ce qui oriente des branches.
Le verbe palisser est dérivé de palis.
pâlissime
elle, il est pâlissime : est très pâle.
palisson, palissonnage, palissonner, palissonneur
un palisson :
un banc de bois avec une lame de fer servant à assouplir les peaux ;
un madrier servant à de fortes palissades.
un palissonnage : une opération de mégisserie, de chamoiserie, dans laquelle on assouplit les peaux.
palissonner :
assouplir les peaux après habillage et séchage ;
poser des palissons.
une palissonneuse, un palissonneur : une ouvrière, un ouvrier travaillant la peau en vue de l'assouplir au palisson.
Le nom (un) palisson est dérivé de palis.
paliure, paliurus
un paliure ou paliurus : un arbrisseau.
Ce nom est emprunté au latin paliurus emprunté au grec π α λ ι ́ ο υ ρ ο ς de même sens.
palladeux, palladianisme, palladien, Palladio, palladique, palladium, Palladium, palladure, Pallas
un palladianisme : un style ou une technique s'inspirant de Andrea di Pietro, dit Palladio, un architecte italien.
elle est palladienne, il est palladien (1) : elle est relative, il est relatif à l'architecte Palladio, à son style architectural.
1. elle est palladienne, il est palladien (2) :
est de Pallas, elle est relative, il est relatif à Pallas ;
fait penser à la beauté de Pallas.
l'arbre palladien : l'olivier.
un palladium :
une statue de la déesse Pallas Athéna, dont la possession était supposée assurer la sauvegarde de la ville de Troie ;
une entité concrète ou abstraite assurant la sauvegarde ou la survie d'une collectivité, d'une institution, d'une valeur.
Ce nom est emprunté au latin palladium, du grec π α λ λ α ́ δ ι ο ν désignant la statue de Pallas considérée par les Troyens comme le gage de la sauvegarde de leur ville.
2. un composé palladeux : qui renferme du palladium bivalent.
un composé palladique : qui renferme du palladium tétravalent.
le palladium : un métal léger, malléable, blanc comme l'argent, de numéro atomique 46, extrait de la mine de platine, ou sous-produit de la métallurgie du nickel, utilisé notamment en joaillerie, en art dentaire, seul ou sous forme d'alliage, et surtout comme catalyseur d'hydrogénation; il est alors employé à l'état divisé (mousse, noir de palladium) (symbole Pd).
un palladure : un alliage renfermant du palladium.
3. Palladium : un astéroïde.
Ce nom est emprunté à l'anglais palladium, dérivé de Pallas, un des noms de la déesse Minerve donné à un astéroïde récemment découvert.
pallanesthésie, pallesthésie
une pallanesthésie : l'abolition de la sensibilité vibratoire.
une pallesthésie : la sensibilité aux vibrations (par exemple d'un diapason) éprouvée par l'intermédiaire des téguments, en particulier au voisinage d'un os.
Ces noms sont composés d'un élément tiré du grec « agiter, remuer » et d'(an)esthésie.
palle
A. une pale (2) ou palle : un linge utilisé dans la liturgie catholique.
B. une palla ou palle (dans l'Antiquité romaine) :
un manteau de femme porté par-dessus la tunique, dans la Rome antique ;
une robe longue à manches serrées par une ceinture, portée par les acteurs tragiques.
Le nom (une) pale (2) ou palle vient du latin chrétien palla, du latin classique palla « manteau ».
palléal
elle est palléale, il est palléal : elle est relative, il est relatif au manteau des mollusques.
elles sont palléales, ils sont palléaux
Ce mot est un dérivé savant du latin palla « manteau », avec le suffixe -al.
palliata
une palliata : une comédie à sujet grec, jouée en latin par des acteurs portant le manteau grec (pallium) et illustrée notamment par les œuvres de Plaute et de Térence par opposition à la comédie à sujet romain plus récente, la togata.
Ce nom est emprunté au latin (fabula) palliata « pièce de théâtre grecque dont le sujet est grec », de l'adjectif palliatus, palliata, palliatum « vêtu d'un pallium ».
palliatif, palliation
elle est palliative, il est palliatif :
atténue ou supprime les symptômes d'une maladie sans la guérir ;
atténue un mal.
un palliatif :
un remède qui pallie une maladie ;
un moyen de remédier provisoirement ou incomplètement à une situation difficile, d'en atténuer les conséquences sans la faire cesser pour autant ;
un moyen de cacher, de faire excuser une faute, une chose fâcheuse.
une palliation :
l'action de pallier ;
une guérison apparente.
Le mot palliatif est emprunté au latin médiéval palliativus de même sens. Voir : pallier.
pallicare
un pallicare ou palicare, pallikare, palikare : voir palicare (ci-dessus).
pallidal, pallidectomie, pallidum
elle est pallidale, il est pallidal : elle est relative, il est relatif au pallidum.
elles sont pallidales, ils sont pallidaux
une pallidectomie : une destruction du pallidum, en vue de supprimer les symptômes de la maladie de Parkinson.
un pallidum : une formation grise interne du noyau lenticulaire du cerveau.
Le nom (un) pallidum (= une formation grise interne du noyau lenticulaire du cerveau) est un emploi spécialisé du latin pallidus « pâle, blême, terne, peu lumineux », en raison de la couleur claire des segments. D'où : pallidal, une pallidectomie.
pallier
pallier :
dissimuler, faire excuser une faute, une chose fâcheuse, en la présentant sous un jour favorable, en mettant en avant un élément positif ;
atténuer, supprimer certains aspects d'un mal sans agir en profondeur, sans guérir ;
atténuer un inconvénient, une situation fâcheuse, y remédier en apparence ou en partie ou provisoirement ;
remédier à quelque chose.
pallier le manque d’argent, l’ignorance
pallier les défaillances
pallier le mal sans le guérir
Le verbe pallier est emprunté au bas latin palliare proprement « couvrir d'un manteau », d'où « cacher, pallier ».
Le nom (un) poêle (1) est emprunté au latin d'époque impériale pallium « couverture de lit ; tenture d'appartement », en latin classique « manteau grec, manteau, toge ».
pallikare
un pallikare ou palikare, pallicare, palicare : voir : palicare (ci-dessus).
pallium
un pallium :
un manteau des Grecs, adopté par les Romains ;
un ornement liturgique ;
le cortex cérébral.
Ce nom est emprunté au latin pallium « pallium, manteau grec ; manteau, toge ».
palloptéridé, palloptéroïde
les palloptéridés : une famille d'insectes diptères brachycères muscomorphes.
les palloptéroïdes : la super-famille d'insectes diptères brachycères dont la famille des pallopteridés est le type. On lit aussi les brachycères.
une paume : un palma-christi, il est palmaire, des palmas, un palme, une palmée, palmer (1).
une palme : une palmacée, un palmarès, un palmarium, palmature, il est palmé, palmer (2), une palmeraie, une palmette, palmi-, un palmiste, un palmitate, un palmite, une palmitine, un acide palmitique, une palmure.
palmacée
les palmacées : la famille d'arbres ayant le palmier pour type et comprenant de nombreux genres et espèces.
Ce nom est dérivé de palme (1), avec le suffixe -acées.
palma-christi
un palma-christi : un ricin, une plante.
Ces mots latins signifient « paume du Christ », cette plante étant ainsi nommée ainsi en raison de sa feuille en forme de main.
palmaire
elle, il est palmaire : appartient, elle est relative, il est relatif à la paume de la main.
l'hypertrichose palmaire : avoir un poil dans la main, être paresseux.
un (muscle) palmaire
Ce mot est un dérivé savant du latin palma (voir : paume), avec le suffixe -aire.
palmarès
un palmarès :
une liste de lautéates, de lauréats ou de vainqueurs ;
une liste de celles et ceux qui sont remarquables dans un art, dans une discipline ;
une liste de victoires, de succès ;
[audiovisuel] en anglais : hit parade. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
Le mot latin palmares « ceux qui méritent la palme » est le pluriel de palmaris « qui mérite la palme ».
palmarium
un palmarium : une serre où sont cultivés des palmiers et, parfois, des plantes exotiques.
Ce nom est un dérivé savant du latin palma « palmier », avec le suffixe -arium, sur le modèle de mots comme aquarium, planetarium.
palmas
des palmas : des battements rythmés des mains, dans la danse et le chant flamencos.
palmatifide, palmatiforme, palmatilobé, palmatinervé, palmatipartite, palmatiséqué
palmatifide, palmatiforme, palmatilobé, palmatinervé, palmatipartite, palmatiséqué : voir palmifide, palmiforme, palmilobé, palminervé, palmipartite, palmiséqué (ci-dessous).
palmature
une palmature : une palmure.
Ce nom est un dérivé savant du latin palmatus (voir : palmé), avec le suffixe -ure.
palme, palmé, palmée, palmer
1. une palme :
un palmier ;
une feuille de palmier ou ce qui en a la forme ;
une nageoire en caoutchouc qui permet aux nageurs d'augmenter leur vitesse ;
un ornement ;
un insigne ;
une victoire ;
une récompense.
elle est palmée, il est palmé :
a ou rappelle la forme d'une palme ;
dont les doigts sont réunis par une membrane ;
a reçu les palmes académiques.
palmer :
mouvoir ses palmes en nageant ;
décorer des palmes académiques.
palmer une aiguille : aplatir la tête d'une aiguille pour pouvoir y percer le chas.
Le nom (une) palme est emprunté au latin palma proprement « paume, creux de la main », d'où « feuille de palmier, palmier ; fruit du palmier ; emblême de la victoire ».
Le verbe palmer (une aiguille) est dérivé du latin palma « paume de la main ». Pour les autres sens, il est dérivé d'une palme.
2. un palme : une paume, une unité de mesure égale à environ la largeur d'une main.
une palmée :
le fait de prendre dans la paume de la main ;
ce qu'on saisit.
Entre le pied et le doigt, la métrologie grecque avait de nombreux intermédiaires. Le condyle valait deux doigts. La palme, correspondant à la largeur de la paume de la main, valait quatre doigts. Le dikhas, proprement « la moitié », valait un demi-pied. L’empan valait douze doigts. Le nom pugmê, dont a été tiré pugmaios, « pygmée » et, proprement, « haut comme un poing », désignait à la fois le poing et la distance comprise entre le coude et la naissance des doigts (soit dix-huit doigts). La coudée allait du poignet au coude et valait un pied et demi. En savoir plus : Académie française.
Le nom (un) palme est emprunté au latin palmus « paume de la main ; mesure de longueur ».
Prononciation différente :
un palmer : un instrument de précision servant à mesurer les épaisseurs, les diamètres extérieurs.
J. Louis Palmer : l'inventeur.
un palmer : une gaufrette sucrée à la vanille.
Hautley and Palmers : les fabricants.
palmeraie, palmette, palmicole, palmidé, palmier
une palmeraie : un lieu planté de palmiers.
une palmette :
un ornement en forme de palme ;
un candélabre, un arbre fruitier dont les branches sont taillées symétriquement en espalier.
elle, il est palmicole : vit, croît sur le palmier.
des palmidés : des palmipèdes.
un palmier :
un arbre ;
une pâtisserie.
un coeur de palmier : la tige tendre de cet arbre, accommodée comme les asperges et les cardons.
Ces noms sont dérivés d'une palme.
Le nom (un) lagmi ou lagmy (= un liquide sucré que l'on tire de la sève du dattier) est emprunté à l'arabe maghrébin lagmī, lāgmī « vin de palmier ».
palmifère, palmifide, palmifolié, palmiforme, palmigère, palmilobé, palminervé, palmiparti, palmipartite
un palmifère : un individu qui porte un palmier.
une feuille palmifide ou palmatifide : dont les divisions atteignent environ le milieu du limbe.
elle est palmifoliée, il est palmifolié : a les feuilles palmées.
elle, il est palmiforme ou palmatiforme : a la forme d'une palme.
une statue palmigère : qui porte une palme.
elle est palmilobé ou palmatilobée, il est palmilobé ou palmatilobé : est divisé(e) en lobes offrant une disposition palmée.
une feuille palminervée ou palmatinervée : dont les nervures principales rayonnent à partir du sommet du pétiole.
une feuille palmipartie ou palmipartite, palmatipartite : découpée en lobes jusque près de la base.
palmi- et palmati- sont tirés d'une palme.
palmipède
les palmipèdes : les oiseaux dont les pieds sont palmés.
un (oiseau) palmipède
Le mot palmipède est emprunté au latin palmipes, palmipedis « qui a le pied palmé ; palmipède ».
palmi- et palmati- sont tirés d'une palme.
palmiséqué
une feuille palmiséquée ou palmatiséquée : profondément découpée en segments complètement distincts.
palmi- et palmati- sont tirés d'une palme.
palmiste
un palmiste : un arec, un palmier.
une huile de palmiste : une huile tirée de l'amande de la noix de l'élaeis.
un rat palmiste : qui vit généralement dans les palmiers.
un ver palmiste : une larve.
Ce mot est emprunté au créole des Antilles où il est adapté de l'espagnol palmito « petit palmier », diminutif de palma « palme, palmier », du latin palma (voir : palme). L'ancienne forme palmite semble empruntée au portugais palmito de même origine.
palmitate, palmite, palmitine, palmitique
un palmitate : le nom générique des sels et esters de l'acide palmitique.
un napalm :
une substance servant à gélifier l'essence ;
l'essence gélifiée et utilisée dans le chargement des projectiles incendiaires et des lance-flammes.
un palmite : la moelle comestible des palmiers.
une palmitine : un ester de l'acide palmitique et de la glycérine.
Le nom (un) palmite vient d'un mot créole des Antilles, emprunté au portugais palmito, voir : palmiste.
Les noms (un) palmitate et (une) palmitine sont dérivés de palmite.
Le nom (un) napalm vient de ce mot américain, composé de Na (voir : natron), symbole chimique du sodium et de -palm(itate).
palmure
une palmure : une membrane qui joint les doigts de certains animaux.
Ce nom est dérivé d'une palme.
palois
elle est paloise, il est palois : est de la ville de Pau, en France.
une Paloise, un Palois
palombe, palombier, palombière
une palombe : un pigeon-ramier.
un palombier : un chasseur de palombes.
une palombière : un poste d'affut ou une installation de filets destinés au tir ou à la capture des palombes.
Le nom (une) palombe est emprunté à l'ancien gascon paloma, du latin populaire palumba qui a dû apparaitre de bonne heure à côté du latin classique palumbes, palumbus de même sens.
palonneau, palonnier
A. un palonnier ou un palonneau : une pièce transversale placée à l'avant d'un véhicule ou d'une machine agricole à traction animale.
B. un palonnier :
un dispositif permettant de répartir uniformément un effort ;
une barre servant à commander le gouvernail de direction d'un avion.
Le nom (un) palonnier est dérivé avec un double suffixe diminutif de l'ancien français pal « pieu ».
palot, palotin
1. un palot :
une pelle servant à extraire du sable des vers, des coquillages, etc. ;
une pelle utilisée par les tourbiers.
voir aussi : un palotage, paloter (ci-dessous).
Le nom (un) palot (1) est dérivé de l'ancien français pale, variante de pelle, avec le suffixe -ot. voir : pale.Les noms (un) palastre ou palâtre, un paleron, un palet, une palette, sont dérivés de pale (1).
2. un palot :
un piquet servant à tendre des cordes, des lignes au bord de la mer ;
un petit pal ;
un plantoir dont se sert le vigneron pour faire des trous dans le sol.
un palot : un homme grossier, rustre.
un palotin : une personne de second ordre, un subalterne falot, un paltoquet.
Le nom (un) palot (2 et 3) est dérivé de pal.
pâlot
elle est pâlotte, il est pâlot :
est un peu pâle, manque de couleur ;
manque de force, d'éclat, d'intensité, d'intérêt.
Ce mot est dérivé de pâle, avec le suffixe -ot.
palotage, paloter
un palotage : l'opération consistant à paloter.
paloter :
creuser à l'aide du louchet les tranchées qui séparent les planches de colza, à l'effet de rehausser les pieds des plantes ;
remuer le sable ou la terre avec le palot.
Ce verbe est dérivé de palot (1).
palourde
une palourde : le nom usuel de divers coquillages bivalves comestibles.
une palourde américaine, une palourde du Pacifique, une palourde japonaise : Office québécois de la langue française.
Ce nom vient du latin populaire pelorida, employé comme nominatif de l'accusatif de peloris, peloridis, en grec π ε λ ω ρ ι ́ ς, -ι ́ δ ο ς « huitre d'une grosseur énorme », dérivé de π ε ́ λ ω ρ « prodige, monstre ».
palox
un palox [nom déposé] : une caisse pour des fruits ou des légumes.
palpabilité, palpable, palpablement
une palpabilité : le caractère de ce qui est palpable.
elle, il est palpable :
peut être palpé(e), examiné(e), estimé(e) avec un organe du toucher ;
peut être discerné(e), évalué(e) ;
est perceptible à la palpation, au palper ;
peut être saisi(e), touché(e) de la main avec un certain plaisir sensuel ;
peut être perçu(e), encaissé(e) ;
peut être appréhendé(e) par l'esprit, admise ou admis intellectuellement.
palpablement
le palpable : ce qui est manifeste, vérifiable.
Le mot palpable est emprunté au bas latin palpabilis « palpable, tangible » dérivé de palpare « palper ».
palpare
les palpares : un genre d'insectes névroptères myrméléontidés, comprenant de grands fourmis-lions à larges ailes tachées de brun.
palpation
une palpation : l'action de palper ; son résultat.
Le nom (une) palpation est emprunté au latin palpatio « attouchement ».
palpe
une, un palpe :
un appendice sensoriel mobile, accompagnant en nombre pair les pièces buccales de certains animaux ;
un appendice articulé, accompagnant diverses parties de la bouche chez les arthropodes (un palpe labial ou antérieur, intérieur ; un palpe maxillaire ou extérieur) ;
un barbillon des poissons.
Le nom palpe (d'où : palpi-) est une francisation du latin scientifique palpus, du latin palpare (voir : palper).
palpébral
elle est palpébrale, il est palpébral : est relative, relatif ou appartient aux paupières.
elles sont palpébrales, ils sont palpébraux
elle est naso-palpébrale, il est naso-palpébral : appartient au nez et aux paupières.
elles sont naso-palpébrales, ils sont naso-palpébraux
elle est oculo-palpébrale, il est oculo-palpébral : se rapporte à l'œil et à la paupière.
elles sont oculo-palpébrales, ils sont oculo-palpébraux
Le mot palpébral est emprunté au bas latin palpebralis, dérivé de palpebra « paupière ».
palper, palpeur
palper :
toucher avec de petites pressions répétées, pour reconnaitre, étudier, estimer ;
discerner, évaluer petit à petit ;
toucher, presser doucement à des fins d'examen médical ou pour une vérification policière ;
immobiliser la pale des avirons dans l'eau ;
toucher avec de petites pressions insistantes, afin de gouter un certain plaisir sensuel ;
percevoir de l'argent ;
appréhender par l'esprit, admettre intellectuellement.
se palper : se fouiller, tâter ses vêtements.
un organe palpeur (1) : qui palpe, qui sert de palpe.
un palpeur :
un dispositif servant à évaluer des mesures, à contrôler un fonctionnement, à déclencher un système, etc. ;
un juge d'instruction.
palpicorne, palpiforme, palpiste
un insecte palpicorne : qui a de longs palpes maxillaires ressemblant à des antennes.
les palpicornes : l'ancien sous-ordre d'insectes coléoptères comprenant les hydrophilidés caractérisés par la présence de palpes maxillaires plus longs que les antennes.
un insecte palpifère : qui porte des palpes.
elle, il est palpiforme : elle, il est en forme de palpe.
un palpigère : la partie proximale fusionnée avec la base (saillie du basipodite) par lequel sont insérés les palpes maxillaires et labiaux des insectes. On lit aussi un palpifère.
elle, il est palpiste, elle est palpeuse, il est palpeur (2) : est muni(e) de longs ou longues palpes.
Le verbe palper est emprunté au latin palpare « tâter, toucher ».
palpitant, palpitation, palpitement, palpiter
elle est palpitante, il est palpitant :
palpite ;
est animé(e) ou parcouru(e) de mouvements manifestant la vie ou la persistance d'un reste de vie ;
est prise ou pris de palpitations ;
est animé(e) de mouvements évoquant une émotion ;
vibre d'une émotion intense, d'une ardeur passionnée ;
fait palpiter le cœur, provoque de vives émotions ;
suscite l'intérêt, retient l'attention.
une palpitante, un palpitant : une personne affectée de palpitations.
le palpitant : le cœur.
une palpitation :
un mouvement manifestant ou évoquant la vie ou la persistance d'un reste de vie ;
un élan de vie intérieure, de force morale, un sursaut d'énergie ;
une modification du rythme cardiaque ;
un mouvement dû à une émotion, évoquant une émotion ;
un vif mouvement affectif, une passion.
un palpitement : l'action de palpiter ; son résultat.
palpiter :
être ou paraitre animé de mouvements manifestant la vie ou de mouvements convulsifs manifestant la lutte pour survivre, la persistance d'un reste de vie ;
être vivace spirituellement, se perpétuer, rester présent à la mémoire ;
pour le cœur, battre plus fort, irrégulièrement ;
être parcouru de mouvements rappelant ceux de l'émotion ;
s'animer, se passionner.
Le verbe palpiter est emprunté au latin palpitare « s'agiter, être agité ; (pour le cœur) palpiter, battre », dérivé de palpare « palper, toucher ».
palplanche
une palplanche :
une dosse, une planche grossièrement équarrie servant au boisage des galeries et puits de mine ;
un madrier taillé en pointe ;
des poutres métalliques emboitées bord à bord, formant une cloison.
Le nom (une) palplanche est composé de pal et planche.
palpotarse
les palpotarses : l'infra-ordre d'insectes ephéméroptères furcatergalia ne regroupant qu'une seule famille, celle des Behningiidæ. Les 3 autres infra-ordres étant ceux des Lanceolata, Pannota et Scapphodonta.
palque, palquiste
un palc ou palque :
un terrain sur lequel les acrobates ambulants donnent leurs représentations, sans chapiteau ;
ces représentations.
une, un palquiste : une, un artiste travaillant sur la voie publique, en palque.
Le nom (un) palc ou palque est emprunté à l'italien palco « plancher; estrade ; scène de théâtre lui-même emprunté au longobard palko « poutre ».
palsambleu, palsangué, palsanguié, palsanguienne
palsambleu ou palsangué, palsanguié, palsanguienne : un juron.
Ces jurons sont des altérations euphémiques du juron par le sang de Dieu.
paltoquet
un paltoquet : un individu grossier, rustre ; un homme prétentieux et insolent.
Le nom (un) paltoquet est dérivé de paltoke, palletoc, ancienne forme de paletot, avec le suffixe -et substitué à -é dans pall(e)toqué « revêtu d'un paletot », le paletot étant considéré comme un vêtement d'hommes de basse condition.
paluche, se palucher
une paluche : une main.
se palucher : se faire une paluche, se masturber.
Le nom (une) paluche vient de palette « main ».
paludamentum
un paludamentum : le manteau de couleur pourpre, symbolisant le pouvoir, porté par les empereurs romains.
palu, palud, paludarium, palude, paludéen, paluderie, paludicole, paludier, paludification, paludine, paludique, paludologie, paludologie, paludologue, palun, palus, palustre
A. un palud ou palus :
un marais ;
une terre d'alluvions au fond d'une vallée ;
un ancien marais littoral desséché, cultivé.
un paludarium : un récipient ou un local aménagé pour l'élevage d'animaux amphibies (grenouilles, tritons).
elle est paludéenne, il est paludéen (1), elle, il est palustre (1) : est propre aux marais, en est caractéristique.
une paluderie : la portion de marais salant exploitée par chacun des paludiers employés par le propriétaire d'un même marais.
elle, il est paludicole : vit, croît sur les bords des marais.
une paludière, un paludier : celle, celui qui travaille dans les marais salants.
une paludification : le processus de transformation de terres palustres en marécages ou lagunes salées liées à une hausse du niveau de la nappe phréatique.
une paludine : un mollusque.
un palun : un marais.
B. elle est paludéenne, il est paludéen (2), elle, il est palustre (2) palude, paludique : elle est relative, il est relatif au paludisme.
une paludéenne, un paludéen, une, un paludique : celle qui est atteinte, celui qui est atteint de paludisme.
le paludisme ou palu, palud : une maladie infectieuse causée par quatre espèces de protozoaires du genre Plasmodium transmise par la piqure de certains moustiques. On dit aussi malaria ou fièvre paludéenne.
une paludologie : une étude du paludisme.
une, un paludologue : une, un malarialogue, une, un médecin spécialiste de la paludologie.
une paludothérapie : une inoculation du paludisme dans un but thérapeutique.
une impaludation :
une première atteinte du paludisme ;
une inoculation thérapeutique du parasite du paludisme.
elle est impaludée, il est impaludé :
est atteinte ou atteint de paludisme ;
a subi une inoculation thérapeutique du parasite du paludisme.
impaluder : faire une impaludation thérapeutique.
elle, il est schizontocide ou schizonticide : a la propriété de tuer les formes asexuées des parasites du paludisme.
un sporontocide : qui a la propriété de tuer ou d'arrêter le développement des formes sexuées du parasite du paludisme.
Le nom (un) palud ou palus vient du latin palus, paludis « marais, étang ».
Le nom (un) paludarium est un dérivé savant du latin palus, paludis « marais », sur le modèle d'aquarium et vivarium.
Le nom (une) paludine est un dérivé savant du latin palus, paludis « marais », avec le suffixe -ine.
Le nom (un) paludisme est un dérivé savant du latin palus, paludis « marais », avec le suffixe -isme.
Le mot paludéen est un dérivé savant du latin palus, paludis « marais », avec le suffixe -éen (-ien).
Le mot palustre est emprunté au latin paluster « marécageux », dérivé de palus « marais ».
palynologie, palynologique, palynologiste, palynologue
une palynologie : une étude des pollens et des spores, actuels ou fossiles.
une étude palynologique : qui est propre, relative à la palynologie, à l'étude des pollens.
une, un palynologiste ou palynologue : une, un spécialiste de palynologie.
Le nom (une) palynologie est emprunté à l'anglais palynology, terme formé en 1944 sur le grec π α λ υ ́ ν ε ι ν « répandre de la farine, répandre de la poudre, couvrir de poudre ».
pâmant, pâme, pâmé, pâmer, pâmoison
elle est pâmante, il est pâmant :
est au bord de l'évanouissement ;
suscite l'admiration, le ravissement.
une pâme : une pâmoison.
tomber en pamoison, tomber dans les pâmes : s'évanouir, tomber dans les pommes.
elle est pâmée, il est pâmé :
a perdu connaissance, est évanoui(e) ;
est anéanti(e) ;
est alanguie, languissante ; est alangui, languissant ;
manifeste, par une immobilité prolongée, une émotion vive, un sentiment exalté.
un poisson pâmé : qui vient respirer sur l'eau la gueule ouverte à la surface, par les fortes chaleurs.
pâmer :
tomber en syncope, perdre connaissance ;
se trouver mal, tomber en pâmoison ;
éprouver, sous le choc d'une sensation ou d'une émotion, une frayeur ou un ravissement intenses ;
pour un acier, perdre sa trempe.
pâmer de rire : mourir de rire.
se pâmer :
flétrir ;
manifester avec plus ou moins d'affectation une émotion vive, un sentiment exalté ;
pour l'acier qui a été trop longtemps chauffé, perdre sa trempe.
une pâmoison :
un évanouissement, une syncope ;
un état d'immobilité, de sommeil ;
un état d'abandon, de bien-être ressenti par le corps, sous l'effet d'une sensation ou d'une émotion intense ;
une affectation, la manifestation de cet état.
Le verbe pâmer vient du latin spasmare, dérivé du latin spasmus (du grec σ π α σ μ ο ́ ς « spasme, convulsion ») que l'on retrouve dans l'ancien et moyen français espame « évanouissement », l'italien spasimo et le catalan espasme.
pampa, pampéro
une pampa :
une vaste plaine herbeuse de l'Amérique du Sud ;
une vaste plaine où galopent des chevaux.
un pampéro : un vent ; un coup de vent.
Le nom (une) pampa vient de ce mot hispano-américain qui désigne spécialement la vaste plaine d'Amérique du Sud, lui-même emprunté à l'aymara et au quitchua pampa, proprement « plaine ».
pamphage, pamphagidé, pamphagodidé, pamphagoïde
un pamphage (Pamphagus) : un genre d'insectes orthoptères cælifères acridoïdes, le type de la famille des pamphagidés.
les pamphagidés : la famille d'insectes orthoptères cælifères acridoïdes, dont le pamphage en est le type.
les pamphagodidés : une famille d'insectes orthoptères cælifères acridoïdes. On lit aussi les charilaidés.
les pamphagoïdes : une super-famille d'insectes orthoptères cælifères. On lit aussi les acridoïdes.
pamphile
1. un pamphile : un mistigri ou misti, un jeu de cartes.
Ce nom est emprunté au grec « cher à tous », introduit en français en 1580 par L. Trippault au sens de « ami de tous » retenu par La Bruyère comme le nom d'un personnage au caractère bas et servile, qui est sans doute à l'origine d'un des noms donnés au valet de trèfle et, par métonymie, à un jeu de cartes où ce valet de trèfle est le principal atout.
2. un pamphile (Pamphila) : un genre d'insectes lépidoptères de la famille des hespériidés, dont la chenille vit sur le plantain et les graminées, par exemple Hesperia comma.
pamphilidé, pamphiliidé, pamphilioïde, pamphiloïde
les pamphiliidés ou pamphilidés : une famille d'insectes hyménoptères symphytes mégalodontoïdes.
les pamphilioïdes ou pamphiloïdes : la super-famille d'insectes hyménoptères symphytes (à l'abdomen largement soudé au thorax) regroupant les familles des mégalodontésidés et des pamphiliidés. On lit aussi les mégalodontoidés.
pamphlet, pamphlétaire
un pamphlet :
une brochure, un écrit de quelques pages ;
un court écrit satirique ;
une œuvre satirique ou polémique ;
une, un pamphlétaire : une autrice ou un auteur de pamphlets.
elle, il est pamphlétaire : tient du pamphlet, le concerne.
Le nom (un) pamphlet est emprunté à l'anglais pamphlet « brochure, opuscule » attesté depuis le 14ème siècle, désignant parfois plus particulièrment une brochure sur un sujet d'actualité, éventuellement de politique ou propre à la controverse, emprunté à l'ancien français Pamphilet diminutif de Pamphile désignant le poème latin (ou l'auteur à qui il était attribué) Pamphilus seu de amore et comparable aux diminutifs Isopet (ou Esopet, de Esope), Catonet (de Caton), Avionet (de Avianus).
pamphylien
elle est pamphylienne, il est pamphylien : est de Pamphylie, une contrée d'Asie Mineure .
une Pamphylienne, un Pamphylien
les parlers pamphyliens ou le pamphylien : un dialecte du grec ancien appartenant à la branche achéenne.
pampille
une pampille :
une frange de passementerie, caractérisée par un macaron terminé par des pendeloques ;
une pendeloque, un petit bijou qui se porte suspendu.
Ce nom est issu du radical expressif pamp- auquel se rattachent différents termes exprimant le balancement, le fait de pendiller, dans les dialectes et les parlers populaires, et dont on trouve même l'équivalent en Espagne.
pampiniforme
elle, il est pampiniforme : est en forme de vrille.
voir aussi : pampre (ci-dessous).
pamplemousse, pamplemoussier
A. un pamplemousse ou pamplemoussier : un arbre fruitier des iles de l'océan Indien, notamment de l'ile Maurice et de l'ile de la Réunion.
une, un pamplemousse : son fruit.
B. un pamplemousse ou pomélo, pamplemoussier : un arbre acclimaté et cultivé à grande échelle dans les pays chauds (notamment aux États-Unis et dans tout le bassin méditerranéen) et caractérisé par sa taille, sa vigueur et des fruits se présentant en grappes.
une, un pamplemousse ou un pomélo, un grape-fruit : son fruit.
Le nom (un) pamplemousse est emprunté au néerlandais pompelmoes qui est probablement composé de pompel « gros, enflé » et de limoes « citron ».
pampre, pampré
un pampre :
une branche, un rameau de vigne portant ses feuilles, ses vrilles ;
une représentation du pampre, un ornement sculpté ;
une tonnelle couverte de pampres ; le raisin, la vigne.
elle est pamprée, il est pampré :
est encore attaché(e) au pampre qui la supporte ;
est coiffé(e), couronné(e) de pampre(s).
un épamprage ou épamprement
épamprer : débarrasser la vigne des jeunes pousses inutiles.
Le nom (un) pampre vient du latin pampinus « branche, feuillage de vigne » d'où est également issu l'ancien et moyen français pampe « pétale ».
pan-
pan- (parfois panto-) est tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
voir : CNRTL ; Office québécois de la langue française.
pan, Pan
1. un pan :
une partie tombante d'un vêtement ou d'une étoffe ;
un important morceau de mur, de muraille ;
une des faces, une paroi de montagne ou d'un roc ;
une partie importante d'une superficie ou d'un ensemble ;
un côté d'un ouvrage, une face d'un objet polyédrique.
un pan Güllich : en escalade, une installation sportive d'entraînement constituée d'une paroi légèrement déversante, munie de séries de lattes plus ou moins profondes, généralement en bois, que le grimpeur cherche à gravir uniquement à l'aide des bras. En savoir plus : Vitrine linguistique de l'Office québécois de la langue française.
Le nom (un) pan (1) vient du latin pannus « morceau, bande d'étoffe ».
Le verbe épanneler (= dégrossir un bloc de pierre ou de marbre pour le sculpter) est dérivé de l'ancien français pennel, voir : panneau au sens de « patron employé dans la coupe des pierres ».
Le nom (un) panais (2) ou panet, pannet, pannais, pantet vient d'un mot dialectal dérivé de pan (1).
Le nom (un) panneau vient du latin populaire pannellus, dérivé de pannus « morceau d'étoffe », voir : pan (1). D'où : panelé, un panneautage, panneauter, une panneresse.
Le nom (un) pannicule est emprunté au latin panniculus (diminutif de pannus, voir : pan 1) « lambeau d'étoffe, chiffon ». D'où : une panniculite.
Le nom (un) pannus vient de ce mot latin signifiant littéralement « morceau d'étoffe, lambeau »., voir : pan (1).
Le nom (un) pantin est un dérivé régressif de pantine « écheveau de soie lié ensemble pour être envoyé à la peinture », lui-même dérivé de pan 1 (latin pannus) à l'aide de la finale -ine par analogie avec de nombreux termes servant à désigner des étoffes comme alepine, cambrésine, ratine, avec un développement sémantique comparable à celui de poupée. Un rapprochement avec le nom de lieu Pantin près de Paris du fait de la fabrication de ces jouets à Paris, ne parait pas fondé.
2. un pan : la mesure traditionnelle équivalant à la distance de l’extrémité du pouce à celle de l’auriculaire, lorsque la main est ouverte, soit environ 20 à 25 cm. On lit aussi un empan.
faire le pan de nez à quelqu'un : lui faire un pied de nez.
voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
Le nom (un) pan (2) est issu de l'ancien bas francique spanna par aphérèse de l'ancien français espan.
Le nom (un) empan (= la largeur de la main ouverte) est issu, par substitution de préfixe (em- pour es- marquant mieux la distance comprise entre les doigts extrêmes), de l'ancien français espane, de l'ancien bas francique spanna, de même sens.
3. Pan : une divinité grecque des bergers et des troupeaux.
un pan : cette divinité mi-homme mi-bouc à la proverbiale activité sexuelle.
des pans : des dieux voisins des faunes et des satyres.
le grand pan : un personnage important.
Le nom (une) panique est emprunté au grec π α ν ι κ ο ́ ς « de Pan », employé surtout avec un substantif signifiant « terreur », le dieu Pan passant pour produire les bruits entendus dans les montagnes et les vallées. D'où : paniquant, un paniquard, paniqué, paniquer.
4. pan ! (pour exprimer un bruit, un coup, une détonation).
panpan cucul : pour menacer d'une fessée, d'une brutalité.
panacée
une panacée :
un remède supposé universel ;
une substance, un procédé efficace dans le traitement d'un certain nombre de maladies ;
un remède ;
ce que l'on croit capable de guérir tous les maux physiques ou moraux, de répondre à tous les besoins, de résoudre quasi miraculeusement tous les problèmes.
Le nom panakeia, formé à l’aide de pan, « tout », et akos, « remède », avait deux emplois en grec. Comme nom propre, il désignait Panacée, une des filles d’Esculape, le dieu de la médecine. Comme nom commun, il désignait un remède apte à soigner toutes les maladies, sens qu’a conservé la forme française panacée. On imagine bien la valeur d’un tel produit, ce qui explique que sa recherche fut, avec celle de la pierre philosophale et de l’élixir de vie éternelle, le souci constant des alchimistes. La panacée étant, comme son étymologie l’indique, un remède contre tous les maux, on évitera de lui adjoindre l’adjectif universelle, quand bien même ce tour se lirait chez de très bons auteurs comme Chateaubriand, Balzac, Eugène Sue, Claude Bernard, Las Cases ou George Sand, mais on choisira entre remède universel et panacée. Académie française.
panachage, panachard, panache, panaché, panacher, panachure
un panachage :
l'action de panacher, de mélanger ; son résultat ;
un mélange de représentants de tendances ou de partis.
une panacharde, un panachard :
celle, celui qui aime le panache, la gloire militaire ;
celle, celui qui fait preuve d'un patriotisme exalté, de chauvinisme.
un panache :
une grande plume ou un bouquet de plumes, utilisé(e) comme ornement ;
un signe distinctif porté par un chef militaire ; son uniforme ;
ce qui surmonte ou couronne quelque chose, ce qui flotte ou ondoie ;
ce qui dénote l'élégance et la fière allure du guerrier, la vaillance chevaleresque, la bravoure spectaculaire ou héroïque ;
ce qui a de l'allure, de l'élégance, du brio ou de l'éclat ;
les bois caducs des cervidés, formant une imposante structure ramifiée, voir le Dictionnaire historique du français québécois.
un panache polaire : [astronomie] une structure de plasma issue d’un trou coronal polaire, qui peut subsister pendant une ou plusieurs rotations solaires et qui est observée au voisinage du pôle comme un ensemble de lignes brillantes s’étendant sur quelques dizaines de milliers de kilomètres. En anglais : polar plume. Voir aussi : trou coronal. Journal officiel de la République française du 28/06/2017.
un panache radioactif : [nucléaire] un nuage radioactif en cours d'émission. Le panache visible, émis par les tours de refroidissement, est constitué de vapeur d'eau non radioactive. En anglais : radioactive plume. Voir aussi : nuage radioactif. Journal officiel de la République française du 10/11/2007.
faire panache :
tomber en passant par-dessus la tête du cheval ou le guidon de la bicyclette ;
faire un tonneau.
elle est panachée, il est panaché :
est orné(e) d'un panache ou de ce qui y ressemble ;
présente un mélange de couleurs, de matières ;
est composé(e) d'éléments divers ;
a fait l'objet d'un panachage lors d'un vote.
elle est empanachée, il est empanaché : est orné(e) d'un panache.
un panaché :
ce qui est orné de diverses couleurs ;
ce qui est composé d'éléments divers ;
un verre de bière avec de la limonade.
panacher :
orner d'un panache de plumes ;
orner, surmonter, couronner de quelque chose qui flotte ou ondoie comme un panache ;
mélanger diverses couleurs ;
orner d'une couleur tranchant sur celle du fond ;
mélanger, composer d'éléments divers et variés ;
mélanger les noms de candidats pris sur des listes concurrentes pour composer sa propre liste.
se panacher : prendre diverses couleurs.
une panachure : des bandes, des taches de couleurs diverses qui se mêlent à la couleur principale.
Le nom (un) panache est emprunté à l'italien pennachio « bouquet de plumes sur un casque », du latin chrétien pinnaculum « pinacle, faite », dérivé de pinna « plume, créneau » (à comparer avec pinacle). L'initiale pa- est due à l'influence des nombreux mots commençant par pan-.
panade
une panade :
une bouillie, composée principalement de pain, de beurre et d'eau ;
une préparation à base de pain, biscottes ou farine ;
[Belgique] un repas d’enfant composé de gâteaux secs et de fruits ou légumes écrasés ;
une personne molle, sans énergie ;
une chose mauvaise, de peu de valeur ;
une femme de mauvaise tournure, laide, sale ;
un méli-mélo, un mélange sans consistance.
être dans la panade : être dans la misère, dans une situation inextricable.
elle, il est panade : est sans énergie, sans consistance.
Le nom (une) panade est emprunté au provençal panado « soupe faite avec du pain », dérivé de pan « pain ».
se panader
se panader : marcher d'une allure majestueuse et fière avec l'ostentation d'un paon faisant la roue.
Ce verbe est dérivé du moyen français penade « saut d'un cheval, ruade », lui-même emprunté à un dérivé occitan de penar « regimber, ruer » qui est issu du latin vulgaire pedinare « ruer », dérivé de pes, pedis « pied ». Par étymologie populaire, on a rapproché panader de paon (se paonnader « se pavaner, se glorifier »).
panafricain, panafricanisme
elle est panafricaine, il est panafricain :
a trait à tous les Africains ;
concerne le panafricanisme.
un panafricanisme : un mouvement d'unité africaine.
Ces mots sont formés avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
panage
un panage : l'action de mener les porcs en forêt pour leur faire paitre les fruits des arbres.
Le nom (un) panage (= l'action de mener les porcs en forêt pour leur faire paitre les fruits des arbres) vient du latin médiéval pastionaticum « droit de glandage des porcs », dérivé du latin pastio « élevage des bestiaux ; pâturage, pacage », et en latin médiéval « glandage des porcs, droit de glandage des porcs » (voir : paisson 1). Plusieurs autres formes de latin médiéval résultent d'une latinisation plus ou moins complète de l'ancien français pa(s)nage : pasnaticum, pasnagium, pannagium, panagium.
panagia
une panagia :
la Vierge, dans la religion orthodoxe ;
une fête célébrée en son honneur ;
une représentation de la Vierge.
Ce nom est emprunté au grec byzantin π α ν α γ ι ́ α « la toute sainte, épithète donnée à la Vierge par les Grecs orthodoxes ; cérémonie en l'honneur de la Vierge, en usage chez les moines orthodoxes ; pain bénit utilisé lors de cette cérémonie », du grec π α ν α ́ γ ι ο ς « tout à fait saint », comp.de π α ν- « tout à fait » (pan-) et α ́ γ ι ο ς « saint ». Du grec, le mot est également passé en russe : panagija « image de la Vierge que les évêques portent sur la poitrine ; pain bénit en l'honneur de la Vierge ».
panaire
elle, il est panaire : elle est relative, il est relatif au pain.
la fermentation panaire : la fermentation relative à la pâte à pain.
Ce mot est dérivé du latin panis « pain », avec le suffixe -aire.
panais
1. un panais :
une plante ; sa racine ;
un pénis ;
un objet de mauvaise qualité, démodé, sans valeur marchande.
Le nom (un) panais (1) vient du latin pastinaca qui désigne diverses ombellifères dont le panais.
2. un panais ou panet, pannet, pannais, pantet : un pan de chemise.
être en panais de chemise : en chemise, les pans flottant librement.
Le nom (un) panais (2) ou panet, pannet, pannais, pantet vient d'un mot dialectal dérivé de pan.
Panama, panama, panaméen, panamiste, panamitard
elle est panaméenne, il est panaméen :
est du Panama ou la République du Panama ;
est de sa capitale, Panama.
une Panaméenne, un Panaméen
un panama :
un chapeau de paille ; la matière servant à confectionner ces chapeaux ;
un arbre ;
un scandale ;
une erreur typographique.
elle, il est panamiste :
elle est relative, il est relatif au scandale de Panama ;
était compromise ou compromis dans ce scandale.
une, un panamiste,une panamitarde, un panamitard : celle qui était compromise, celui qui était compromis dans le scandale de Panama.
Le nom du Panama vient de celui d'un ancien village près de la capitale moderne, Panamá, qui est issu de la langue amérindienne cueva, signifiant « lieu à poissons en abondance » ou « lieu de beaucoup de poissons », ou du karib « abondance de papillons », ou d'un autre terme autochtone faisant référence à l'arbre panama. En savoir plus : Wikipédia.
panaméricain, panaméricanisme
elle est panaméricaine, il est panaméricain : elle, il concerne tout le continent américain.
un panaméricanisme : un mouvement politique et économique.
Ces mots sont formés avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
panarabe, panarabisme
elle, il est panarabe :
elle est relative, il est relatif à l'ensemble des pays arabes ;
elle est relative, il est relatif au panarabisme.
un panarabisme :
une doctrine ayant son origine dans le panislamisme ;
un mouvement tendant à l'union politique de tous les pays arabes.
Ces mots sont formés avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
panarchie
une panarchie : un modèle de systèmes hiérarchiquement liés et représentés comme des cycles adaptatifs qui interagissent à différentes échelles.
panard
1. une jument panarde, un cheval panard : dont les deux pieds de devant sont tournés en dehors, par opposition à cagneuse, cagneux.
Ce mot vient du provençal moderne panard « boiteux », probablement dérivé de pan « côté ».
2. un panard :
un pied ;
une chaussure, un soulier ;
le partage du produit d'un vol.
c'est le panard ! c'est le pied ! c'est super !
prendre son panard :
prendre plaisir ;
jouir.
Le nom (un) panard (2) vient de panard (1).
panaris
un panaris : une inflammation, une infection aigüe du doigt.
Ce nom est emprunté au latin panaricium « panaris », altération sous l'influence de panus « tumeur » de paronychium « panaris », emprunté au grec π α ρ ω ν υ χ ι ́ α de π α ρ α ́ « à côté de », et ο ́ ν υ ξ « ongle ».
panarthropode
les panarthropodes : au sein des ecdysozoaires (Ecdysozoa), on distingue les nématodes, les nématomorphes, les panarthropodes et les scalidophores. Les panarthropodes (arthropodes, onychophores et tardigrades) ont des pattes munis de griffes, avec un système nerveux ventral et un corps articulé.
panasiatisme
un panasiatisme : une doctrine politique qui vise à réunir tous les peuples asiatiques dans un même organisme.
Ces mots sont formés avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
panasserie
une panasserie : la fabrication parisienne des pains de fantaisie.
panatela, panatella
un panatela ou panatella : un cigare.
Ce nom est issu du mot castillan panatela de même sens, issu du sens de « sorte de biscuit », en raison d'une comparaison ironique du cigare avec la forme allongée du biscuit. L'espagnol panatela qui a d'abord signifié « espèce de soupe de bouillon et de pain râpé », est emprunté à l'italien panatella, dérivé de panata de même sens, lui-même dérivé de pane, du latin panis, voir : pain.
panathénaïque, panathénées, panathénien
elle, il est panathénaïque ou panathénien : elle est relative, il est relatif à la fête des panathénées.
le stade panathénaïque : le stade antique d’Athènes, rénové pour les premiers Jeux Olympiques de l’ère moderne en 1898.
les panathénaïques ou panathénées : la fête des panathénées, célébrée à Athènes en l'honneur d'Athéna.
la frise des panathénées : une frise de marbre, sculptée par Phidias à la cella du Parthénon.
Le nom (des) panathénées est emprunté au grec π α ν α θ η ́ ν α ι α « fêtes athéniennes en l'honneur d'Athéna » de π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς « tout » et de Α θ η ν α ̂ (le nom de la déesse dont Athènes, en grec Α θ η ̂ ν α ι, a tiré son nom).
panax
un panax : une famille d'arbrisseaux ou d'arbres dont le type est l'aralia.
un opopanax ou opoponax :
une plante ;
une gomme-résine extraite de cette plante.
Le nom (un) panax est emprunté au latin panax, emprunté au grec o π α ́ ν α ξ (composé de π α ̃ ν « tout » et α κ ο ς « panacée », d'où l'emploi pour désigner des plantes diverses.
pan-bagnat
un pan-bagnat : un sandwich garni de salade niçoise.
Ce nom est emprunté au provençal pan bagnat, proprement « pain trempé ».
panca
un panca ou panka : un éventail manœuvré au moyen d'une poulie et de cordes.
Ce nom est emprunté à l'hindi pankhā « éventail (à l'origine, à main) » par l'intermédiaire de l'anglais punka, punkah, pankah attesté depuis 1625, d'abord au sens de « éventail à main », et depuis 1807 pour désigner l'écran de toile mobile destiné à ventiler une salle.
pancake
un pancake :
un gâteau ressemblant à une crêpe épaisse ;
une plaque de glace.
un pannequet : une crêpe destinée à être enduite ou fourrée.
Le nom (un) pancake est emprunté à l'anglais pancake « crêpe » (voir : pannequet), désignant également différentes choses de forme comparable aux crêpes, en particulier certaines formations de glace sur l'océan.
Le nom (un) pannequet est une altération de l'anglais pancake « crêpe » attesté depuis le 15ème siècle, composé de pan « poêle, sauteuse » et cake « gâteau ».
pancalisme
un pancalisme : une théorie concevant le beau comme la norme, et le réel comme l'ensemble de ce qui est organisé sous la forme esthétique.
Ce nom est formé avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
pancapitalisme
un pancapitalisme : une doctrine selon laquelle les salariés des entreprises en deviennent progressivement propriétaires.
Ce nom est formé avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
pancardite
une pancardite : une inflammation globale du cœur.
Ce mot est formé avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
pancartage, pancarte, pancarté
un pancartage : un affichage d'indications destinées aux usagers.
une pancarte :
une charte, un document, un vieux papier ;
une affiche ou un papier donnant le tarif de certains droits ;
un faire-part ;
un écriteau donnant une information ou exprimant une revendication.
elle est pancartée, il est pancarté : est signalé(e) par une pancarte.
Le nom (une) pancarte est emprunté au latin médiéval pancharta « diplôme comportant une confirmation générale des droits et des possessions du destinataire », composé du grec π α ν, neutre de π α ς « tout » et du latin charta (voir : charte).
pancetta
une pancetta : une charcuterie.
voir : panse.
panchen-lama
un panchen-lama : celui qui est après le dalaï-lama.
Ce nom est composé à l’aide du chinois banchan, transcription du sanscrit pandita, « homme instruit », et du tibétain bla-ma (voir : lama 1).
panchloridé
les panchloridés : une famille d'insectes dictyoptères blattodés.
panchristianisme
un panchristianisme : un mouvement œcuménique.
Ce nom est formé avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
panchromatique
elle, il est panchromatique : est sensible à toutes les couleurs visibles du spectre.
Ce mot est composé de pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout », et de chromatique.
panchronique
une espèce végétale ou animale panchronique : qui n'a subi aucun changement anatomique ou physiologique notable pendant toute la durée des temps géologiques.
un fait linguistique panchronique : qui traverse une longue période de temps sans subir de changement.
Ce mot est composé de pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout », et de -chronique (voir : chron(o)-), à comparer avec diachronique et synchronique.
panclastite
une panclastite : un explosif.
Ce nom est composé de pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout », et de -clastite, du grec κ λ α σ τ ο ́ ς « brisé », dérivé de κ λ α ́ ω « rompre, casser ».
pancosmisme
un pancosmisme : une doctrine d'après laquelle le monde est tout ce qui existe.
Ce nom est formé avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
pancrace, pancratiaste
un pancrace :
dans l'Antiquité grecque, un combat sportif alliant la lutte et le pugilat ;
un combat pugilistique.
un pancratiaste :
un athlète pratiquant le pancrace ;
le vainqueur de ce combat.
Le nom (un) pancrace est emprunté au latin pancratium « pancrace, réunion de la lutte et du pugilat », emprunté au grec π α γ κ ρ α ́ τ ι ο ν composé de π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς « tout » et κ ρ α ́ τ ο ς « force ».
pancratique
un système pancratique (en optique)
Ce mot est formé avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
pancréas, pancréatectomie, pancréatine, pancréatique, pancréatisé, pancréatite, pancréato-cholangiographie, pancréozymine
un pancréas : une glande annexée au tube digestif.
un hépatopancréas : un important organe digestif des mollusques et de divers invertébrés, jouant simultanément le rôle du foie et celui du pancréas.
une pancréatectomie : une ablation totale ou partielle du pancréas.
une pancréatine : un produit extrait du pancréas.
elle, il est pancréatique :
est relative, relatif ou propre au pancréas ;
est sécrété(e) par le pancréas.
elle est pancréatisée, il est pancréatisé : a été soumise ou soumis à l'action chimique du pancréas.
une pancréatite : un état inflammatoire du pancréas.
une pancréato-cholangiographie
une pancréozymine : une hormone polypeptidique sécrétée par la muqueuse duodénale provoquant la sécrétion du suc pancréatique.
Le nom (un) pancréas est emprunté au grec π α ́ γ κ ρ ε α ς composé de π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς « tout » et κ ρ ε ́ α ς « chair » (parce qu'il ressemble à un morceau de chair).
pancrustacé
les pancrustacés : la réunion des hexapodes que sont les insectes et des crustacés.
panda, pandamania, pandaphobie
un panda : un mammifère.
la pandamania : la fascination envers les pandas.
une pandaphobie : un rejet de l'adulation envers les pandas.
Le nom (un) panda vient d'un mot népalais de même sens.
pandactyle
un mammifère à sabots pandactyle : dont les pieds ont cinq doigts distincts.
Ce mot est formé avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout », et -dactyle.
pandanus
un pandanus :
un arbre ou arbuste ;
un genre de plantes.
Le latin scientifique moderne pandanus est formé sur le malais pandang de même sens attesté dans un texte anglais en 1777.
pandectes
des pandectes : un recueil qui rassemble toutes les décisions des plus célèbres jurisconsultes romains.
Ce nom est emprunté au latin juridique de basse époque pandectae, lui-même emprunté au grec π α ν δ ε ́ κ τ α ι de même sens, proprement « qui comprend tout », composé de π α ̃ ν neutre de π α ς « tout » (pan-) et de δ ε ́ κ τ η ς dérivé avec le suffixe - τ η ς de δ ε ́ χ ο μ α ι « accueillir ».
pandèmes
des pandèmes : des fêtes grecques pendant lesquelles on servait des repas publics.
Ce nom vient du grec π α ́ ν δ η μ ο ς.
pandémie, pandémique
une pandémie :
une épidémie qui frappe de nombreux pays ou le monde entier ou qui atteint la plupart des individus d’un même pays ;
une maladie transmissible qui s'étend, pour une durée plus ou moins limitée, à une large partie de la population, sur un espace donné, à petite échelle, continentale ou inter-continentale. en savoir plus : Géoconfluences.
Vocabulaire (Thésaurus) autour du thème de la pandémie : Wiktionnaire.
Grippe aviaire et pandémie : Office québécois de la langue française.
Vocabulaire de la pandémie de la grippe A (H1N1): Office québécois de la langue française.
elle, il est pandémique : a les caractères d'une pandémie.
Le nom (une) pandémie est composé de pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout » et du grec δ η μ ο ς « peuple » sur le modèle d'épidémie (à comparer avec le grec π α ν δ η μ ι ́ α « le peuple tout entier »).
Le nom (une) endémie est dérivé du grec ε ́ ν δ η μ ο ς « indigène, originaire d'un pays ».
Le nom (une) épidémie est emprunté au latin médiéval epidemia, epidimia, en grec. ε π ι δ η μ ̓ι ́ α « épidémie ».
pandémoniaque, Pandémonium
elle, il est pandémoniaque :
est propre au Pandémonium ;
est digne d'un pandémonium.
le Pandémonium : la capitale imaginaire des Enfers où les esprits démoniaques se rassemblent autour de Satan.
un pandémonium : un lieu rassemblant un grand nombre de personnes, donnant l'impression de l'enfer ou de damnés.
Ce nom est emprunté à l'anglais pandemonium, d'abord Pandaemonium formé par Milton à partir du grec π α ̃ ν, neutre de π α ς « tout » et δ α ι ́ μ ω ν au sens de « démon», et attesté dans les emplois analogues depuis 1779.
pandestruction
une pandestruction : une destruction totale.
Ce mot est formé avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
pandiculation, pandiculer
une pandiculation : le mouvement du corps qui consiste à étirer les bras vers le haut, à renverser la tête et le tronc en arrière et à étendre les jambes, qui s'accompagne souvent de bâillements et qui se produit au réveil, en cas de fatigue, d'ennui, d'envie de dormir, ainsi que dans certains états pathologiques.
pandiculer : effectuer une pandiculation.
Le nom (une) pandiculation est un dérivé savant du latin d'époque impériale pandiculatum, supin de pandiculari « s'étendre (en bâillant) ; s'allonger » lui-même dérivé de pandere « étendre, déployer ».
pandigital
Un nombre pannumérique ou pandigital est un nombre formé de tous les chiffres, avec ou sans le 0. Il y en a 362 880 sans le 0 et 3 628 800 avec le 0. En savoir plus : DicoNombre de Gérard Villemin.
pandionidé
les pandionidés : la famille de tapaces dont le balbuzard est l'unique représentant.
Ce nom est dérivé du latin scientifique pandion, le nom donné à cet oiseau d'après celui d'un personnage de la mythologie grecque, avec le suffixe -idés.
pandit
un pandit : un titre honorifique donné en Inde à certaines personnalités.
Ce nom est emprunté au sanskrit pandita « homme instruit ».
pandore
1. une pandore : un instrument de musique.
Le nom (une) pandore (1) est emprunté au latin classique pandura « luth à trois cordes», lui-même du grec π α ν δ ο υ ̃ ρ α de même sens.
Le nom (une) mandore (= un instrument de musique) est issu, de même que l'italien mandola (voir : mandoline) et le dériév en ancien provençal mandurar « jouer de la mandore », du latin pandura « luth à trois cordes » (en grec π α ν δ ο υ ́ ρ α ), avec une altération mal expliquée.
2. une, un pandore : une, un gendarme.
Le nom pandore (2) est un emploi comme nom commun de Pandore, le nom d'un gendarme dans la chanson célèbre de Nadaud, Pandore ou les deux gendarmes (1857) ; originaire de Roubaix, Nadaud connaissait le nom hollandais du gendarme : pandoer, issu du hongrois pandur (voir : pandour) à la faveur de la domination autrichienne en Belgique.
pandour
un pandour :
un soldat hongrois qui appartenait à des corps francs ;
un soldat ;
un homme brutal, grossier ;
un pillard.
Ce nom est emprunté au hongrois Pandur, le nom d'un village de Hongrie, au sud de Kalocza, où le premier contingent de ces troupes fut levé au 17ème siècle. Il désigne proprement les soldats des troupes irrégulières de Hongrie, levées surtout en Esclavonie , il a servi, en France, à désigner l'infanterie croate et a pris rapidement des sens figurés.
panduriforme
elle, il est panduriforme : est arrondi(e) à la base et au sommet et échancré de chaque côté, c'est à dire en forme de violon.
pandynamomètre
un pandynamomètre : un appareil au moyen duquel on évalue le travail mécanique d'un moteur.
Ce nom est formé avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout », et dynamomètre.
pané
elle est panée, il est pané : a été couverte ou couvert de chapelure ou de mie de pain pressée avant la cuisson.
une eau panée : dans laquelle on a fait bouillir du pain ou fait tremper du pain grillé.
voir : paner.
panégyre, panégyriarque, panégyrie, panégyrique, panégyriste
un panégyre ou une panégyrie (A) :
un rassemblement du peuple à l'occasion d'une grande fête religieuse ;
le lieu de ce rassemblement.
un panégyriarque : un magistrat spécialisé, chargé de veiller au bon déroulement des panégyries.
une panégyrie (B) : une fête religieuse grecque à l'occasion de laquelle tout le peuple se rassemblait sur un lieu saint.
un panégyrique :
un discours d'apparat prononcé devant le peuple lors des grandes fêtes religieuses ;
un discours solennel, officiel qui met en évidence les mérites d'une personne ;
un éloge enthousiaste et sans restriction.
elle, il est panégyrique :
elle est relative, il est relatif au panégyrique, un discours d'apparat ou un éloge ;
elle est relative, il est relatif aux assemblées générales, fêtes populaires, grands jeux organisés à l'occasion des panégyries grecques, les grandes fêtes religieuses.
une, un panégyriste : une autrice ou un auteur d'un panégyrique.
Le nom (une) panégyrie est emprunté au grec π α ν η ́ γ υ ρ ι ς « assemblée de tout le peuple » composé de π α ̃ ν neutre de π α ς « tout » (pan-) et de α γ υ ρ ι ς « rassemblement, foule » forme éolienne à voyelle initiale longue pour α ̓ γ ο ρ α ́ « place publique », voir : agora.
panel
un panel :
un échantillon de personnes sélectionnées pour les besoins d'une enquête statistique de longue durée ;
une table ronde, une réunion-débat ;
le groupe qui anime une réunion.
un panel commun : [économie et gestion d'entreprise] un échantillon représentatif stable faisant l'objet d'enquêtes périodiques et utilisé à la fois par les producteurs et les distributeurs. En anglais : single panel ; single source. Journal officiel de la République française du 28/07/2001.
un panel élargi : [économie et gestion d'entreprise] un échantillon représentatif stable faisant l'objet d'enquêtes périodiques et composé d'un très grand nombre de consommateurs afin de réaliser des analyses plus fines. En anglais : access panel. Journal officiel de la République française du 28/07/2001.
un panel commun, un panel élargi : Vocabulaire francophone des affaires (Office québécois de la langue française).
Au siècle dernier nous avons également accueilli panel, qui désigne un groupe de personnes sélectionnées pour constituer un échantillon représentatif. C’était le retour sur ses terres de l’ancien français panel, qui, entre autres sens, repris sous la graphie moderne de panneau, avait ceux de « morceau d’étoffe » et de « filet tendu pour prendre le gibier » (d’où l’expression donner ou tomber dans le panneau) ; ce panel, issu du latin vulgaire pannellus, désignait aussi un morceau de parchemin et, par métonymie, le parchemin sur lequel était établie la liste des jurés, puis cette liste ou le jury lui-même, et c’est quand il avait ce sens que l’anglais nous l’a emprunté. En savoir plus : Académie française.
Le nom (un) panel a été emprunté, par l’intermédiaire de l’anglais, à l’ancien français panel « parchemin, rôle » « liste des jurés » puis « le jury lui-même ».
panelé
elle est panelée, il est panelé : est revêtu(e) de panneaux.
Le nom (un) panneau vient du latin populaire pannellus, dérivé de pannus « morceau d'étoffe », voir : pan (1). D'où : panelé.
paner
1. paner : couvrir de chapelure ce que l'on veut faire frire ou griller.
Le verbe paner (1) est dérivé de pain. Voir aussi : pané, une panure.
2. paner ou panner (2) : en argot, rater, manquer l'exécution d'ouvrages, de tableaux dans les ateliers de peinture.
Ce verbe est dérivé de panne (3).
3. paner ou panner (4) quelque chose : en argot, comprendre, piger.
se paner ou se panner quelque chose : en argot, heurter, attraper.
se paner la gueule : se casser la gueule, tomber.
Le verbe paner (3) ou panner (4) pourrait être une extension du sens de « chaparder » de paner ou panner, du provençal pannar/panar « voler », dérivé du latin pannus « morceau ». Les synonymes piger (2) et saisir ont également les sens de « voler » et « comprendre ». Pour l'emploi pronominal, voir : panner (3).
panerée, panèterie, panetier, panetière, paneton, panettone
A. une panerée :
le contenu d'un panier ;
une grande quantité.
un paneton : un petit panier.
Ces noms sont dérivés de panier.
B. une panèterie (anciennement : paneterie) :
un lieu où l'on conserve et distribue le pain dans une communauté, un grand établissement ;
un office royal.
une panetière, un panetier :
celle, celui qui, dans les communautés, les hospices, les collèges, est chargé(e) de la garde et de la distribution du pain ;
une employée, un employé de la panèterie royale.
une panetière :
une panière, une petite armoire à claire-voie, servant à conserver le pain ;
un coffre ou un buffet bas ;
une corbeille ou un sac à pain ;
un sac dans lequel les bergers mettent leur pain et leurs provisions ;
un filet en forme de sac.
_ un panettone : une brioche fourrée de fruits secs et confits.
Ces noms sont dérivés de pain.
paneuropéen
elle est paneuropéenne, il est paneuropéen : regroupe toute l'Europe, tous les Européens.
Ce mot est formé avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
panga
un panga : un poisson.
Pangée
la Pangée : le continent qui s’est disloqué pour donner les continents actuels.
pangène, pangenèse
un pangène : une unité héréditaire qui déterminerait les caractères héréditaires.
une pangenèse : une théorie de Darwin.
Ces noms sont formés avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
pangéométrie
une pangéométrie : une géométrie générale, science de toutes les espèces possibles d'espace.
Ce mot est formé avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
pangermanisme, pangermaniste
un pangermanisme : une doctrine prônant l'union de tous les peuples d'origine germanique.
elle, il est pangermaniste : elle est relative, il est relatif au pangermanisme.
une, un pangermaniste : celle, celui qui adhère au pangermanisme.
Ces mots sont formés avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
pangolin
un pangolin : un mammifère.
Le nom (un) pangolin est emprunté au malais panggolin, proprement « animal qui s'enroule ».
panhellénien, panhellénies, panhellénique, panhellénisme
elle est panhellénienne, il est panhellénien : elle, il concerne toute la Grèce.
des panhellénies : des fêtes et jeux créés par l'empereur Hadrien en l'honneur de Zeus pour réveiller l'esprit national de la Grèce.
elle, il est panhellénique : elle, il concerne tous les Grecs, spécialement dans leur unification et leur hégémonie sur le monde antique.
des jeux panhelléniques
un panhellénisme : une théorie qui cherche à grouper en une seule nation tous les Grecs, continentaux ou insulaires.
Le mot panhellénien est emprunté au grec π α ν ε λ λ η ́ ν ι ο ς « protecteur de toute la Grèce » surnom de Zeus.
panhumain, panhumanisme
elle est panhumaine, il est panhumain : elle, il concerne tous les humains.
un panhumanisme : un humanisme qui concerne tous les hommes.
Ces mots sont formés avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
panic
un panic ou panis : une graminée, une plante.
Ce nom vient du latin panicium, variante de panicum de même sens.
panicaut
un panicaut : une plante.
Le nom (un) panicaut (= une plante) vient de ce mot provençal, du latin des gloses panis calidus, littéralement « pain chaud [parce que les feuilles de cette plante deviennent piquantes et provoquent une sensation de brulure comme un pain chaud sortant du four] », réfection, par étymologie populaire, du latin des gloses panecardus, paniscardus, composé de panis « pain » et cardu(u)s « chardon », littéralement « pain chardon [les jeunes feuilles de cette plante étant appréciées en salade] », lui-même altération de cardopanus.
panicule, paniculé
une panicule : une inflorescence de certaines graminées qui ressemble à un épi.
elle est paniculée, il est paniculé :
est en forme de panicule ;
possède des fleurs en panicule.
une panouille (1) : un épi de maïs.
Le nom (une) panicule est emprunté au latin d'époque impériale panicula de même sens, lui même dérivé de pānus « épi à panicules » (proprement « fil du tisserand »).
panier, panier-repas
un panier :
un ustensile muni d'une anse ou de poignées, servant à contenir, à transporter ;
le contenu d'un panier ;
une caisse d'osier fixée à l'arrière d'une diligence ou d'un coche ;
ce qui a la forme ou l'utilité d'un panier ;
une armature métallique ronde avec un filet pour pratiquer le basket ; un tir réussi ;
les fesses ;
[nucléaire] une structure métallique permettant la manutention de matières radioactives et satisfaisant à des exigences spécifiques de sûreté nucléaire. En anglais : basket. Voir aussi : colis de transport de matières radioactives. Journal officiel de la République française du 22/02/2009.
un panier à salade :
pour secouer la salade, l'égoutter ;
une voiture inconfortable ;
une voiture cellulaire, un car de police.
un panier-repas : ce qui contient la nourriture pour un déplacement.
un panier à panier : [sports / basket-ball] un panier marqué, à l'issue d'une contre-attaque solitaire, par un joueur ayant traversé le terrain dans toute sa longueur après avoir récupéré le ballon lors d'un rebond défensif. En anglais : coast to coast. Journal officiel de la République française du 21/04/2011.
un panier smashé : [sports / basket-ball] un tir réussi par un joueur qui saute et rabat le ballon à l'intérieur du panier d'une forte claque. Un panier smashé est souvent suivi d'un geste démonstratif du joueur qui, avant de toucher le sol, s'agrippe au cerceau et s'y suspend brièvement. En anglais : dunk ; slam dunk. Journal officiel de la République française du 21/04/2011.
Le nom (un) panier vient du latin d'époque impériale pānārĭum « corbeille à pain », dérivé de pānis « pain ». D'où : une panière, une panerée et un paneton.
Le nom (un) fisc (= le trésor du prince, le trésor de l'État ; une administration chargée de déterminer et de faire payer les impôts. est emprunté au latin classique fiscus « panier de jonc ou d'osier ; panier à argent » et « trésor, fisc ; cassette impériale ». D'où : fiscal, fiscalin, fiscalisation, fiscaliser, fiscaliste, fiscalité, défiscalise, défiscalisation.
Le nom (une) manne (2) (= un grand panier d'osier) est emprunté au moyen néerlandais manne « panier », variante de mande, qui avait été emprunté par l'ancien français et qui s'est maintenu en wallon et en picard. D'où : une mannette (2), une petite manne.
Le nom (un) mannequin (2) (= un panier d'osier ; une représentation en pierre d'un panier) est emprunté au moyen néerlandais mannekijn « petit panier », diminutif de manne (2), à comparer avec l'ancien français mandequin emprunté au moyen néerlandais mandekijn.
panière
1. une panière : un grand panier à anses ; son contenu.
voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
Ce nom est la forme féminine de panier.
2. une panière ou panetière : une huche à claire-voie dans laquelle on conserve le pain.
Ce nom est dérivé du radical du latin panis, voir : pain, avec le suffixe -ière (-ier).
panifiable, panificateur, panification, panifier
elle, il est panifiable : dont on peut faire du pain.
une panificatrice, un panificateur : celle, celui qui fait du pain.
une panification : l'ensemble des opérations consistant à transformer la farine en pain.
panifier : transformer de la farine en pain.
Le verbe panifier est dérivé du latin panis « pain ».
panini
un panini : un sandwich.
paniquant, paniquard, panique, paniqué, paniquer
elle est paniquante, il est paniquant : suscite la panique.
une paniquarde, un paniquard : celle, celui qui se laisse facilement gagner par la panique.
elle, il est panique : elle est relative, il est relatif au dieu Pan, est inspiré(e) par les forces invisibles et mystérieuses de la nature.
une peur panique : qui survient de manière subite et violente en troublant l'esprit et le comportement.
une panique : une vive terreur, soudaine et irraisonnée.
une panique bancaire : [finance] un afflux soudain de clients déposants qui se pressent aux guichets des banques pour retirer leurs avoirs. En anglais : banking panic ; bank run. Journal officiel de la République française du 19/11/2008.
paniquer :
être pris de peur, perdre ses moyens, son sang-froid ;
frapper d'un sentiment diffus d'angoisse, de crainte.
elle est paniquée, il est paniqué : cède à la panique.
une paniquée, un paniqué : celle, celui qui s'affole, qui perd ses moyens.
Le nom (une) panique est emprunté au grec π α ν ι κ ο ́ ς « de Pan », employé surtout avec un substantif signifiant « terreur », le dieu Pan passant pour produire les bruits entendus dans les montagnes et les vallées.
panis
un panis ou panic : une graminée, une plante.
Ce nom vient du latin panicium, variante de panicum de même sens.
panisse
une panisse : une préparation à base de bouillie de farine de pois chiches ou de maïs, refroidie et découpée en portions que l’on passe à la friture.
Panisse : un personnage de Pagnol.
voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
Ce nom vient du provençal panisso, de même sens, lui-même dérivé du provençal pan "pain", avec le suffixe -isso.
panislamique, panislamisme
elle, il est panislamique : elle est relative, il est relatif au panislamisme.
un panislamisme : un mouvement qui cherche à unir tous les Musulmans en une seule nation islamique.
Ces mots sont formés avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
panka
un panka ou panca : un éventail manœuvré au moyen d'une poulie et de cordes.
Ce nom est emprunté à l'hindi pankhā « éventail (à l'origine, à main) » par l'intermédiaire de l'anglais punka, punkah, pankah attesté depuis 1625, d'abord au sens de « éventail à main », et depuis 1807 pour désigner l'écran de toile mobile destiné à ventiler une salle.
panlogisme
un panlogisme : une doctrine d'après laquelle tout ce qui est réel est intégralement intelligible.
Ce nom est formé avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
panmastite
une panmastite : un phlegmon diffus affectant toute la glande mammaire.
Ce mot est formé avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
panmathématisme
un panmathématisme : une doctrine d'une mathématique universelle.
Ce nom est formé avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
panmictique, panmixie
elle, il est panmictique : elle est relative, il est relatif à la panmixie.
une panmixie : un ensemble d'accouplements effectués au hasard, avec une chance égale de trouver un partenaire.
Ce nom est formé avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout », et -mixie, du grec μ ι ́ ξ ι ς « mélange », dérivé de μ ι ́ γ ν υ μ ι « mêler, mélanger ».
panmuflisme
un panmuflisme : une muflerie généralisée.
Ce mot est formé avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
panmyélopathie, panmyélophtisie
une panmyélopathie ou panmyélophtisie : une maladie caractérisée par la disparition de tous les éléments de la moelle rouge des os, entrainant une anémie grave.
Ces noms sont formés avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
pannaire
une pannaire : la basane écrue qui recouvre, sur le métier, l'étoffe déjà tissée, pour la garantir, pendant que le tisserand achève sa pièce.
On a lu aussi panaire et panère.
Ce nom est dérivé de pan (1), avec le sufixe -aire.
panne, panné
1. une panne :
une étoffe ;
un tissu.
Le nom (une) panne (1) vient du latin pĭnna « plume ; aile », probable variante de pĕnna, voir : penne, attesté en gallo-roman au sens de « fourrure » qui aurait pu être influencé par le germanique, plus exactement par le francique, puisque ce sens vit en ancien provençal pena « sorte de fourrure » depuis le début du 13ème siècle.
2. une panne :
la graisse sous la peau du porc ;
la graisse qui enrobe le filet et les rognons du porc ;
la graisse apparente chez un être humain.
Le nom (une) panne (2) est un emploi figuré de panne (1), la couche de graisse plus ou moins épaisse adhérant à la couenne, pouvant être comparée à la doublure d'un vêtement.
3. rendre la panne, mettre, rester, se tenir en panne : disposer la voilure de façon à immobiliser le bateau ou à ne le soumettre qu'à l'effet de dérive.
être, mettre, rester, se tenir en panne : s'arrêter dans l'exécution d'un projet en attendant le moment favorable.
une panne :
un arrêt momentané accidentel et subit du fonctionnement d'un mécanisme, d'un moteur, d'un appareil ;
une impossibilité de fonctionner ou de continuer, d'achever une tâche ;
une interruption, une coupure accidentelle ;
un arrêt momentané d'une activité, d'un travail ;
[informatique] un état anormal d'une unité fonctionnelle la mettant dans l'impossibilité d'accomplir une fonction requise. Le terme anglais fault désigne aussi une anomalie, condition anormale diminuant ou supprimant l'aptitude d'une entité fonctionnelle à accomplir une fonction requise. En anglais : fault. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
un rôle insignifiant, sans importance ;
une œuvre insignifiante, de médiocre qualité.
être dans la panne : être dans la misère.
elle est pannée, il est panné :
est pauvre ;
est sans argent, dans la misère.
une panouille : un petit rôle, une figuration.
Le nom (une) panne (3) est le même mot que penne, voir aussi panne (1), l'extrémité de la vergue à antenne, rappelant la pointe d'une plume.
Le verbe dépanner est dérivé de panne. D'où un dépannage, un dépanneur, une dépanneuse.
Le verbe empanner (pour un navire à voile) est dérivé de panne. D'où : un empannage.
4. une panne :
la partie amincie du marteau, opposée à la tête ;
la partie plate et tranchante d'un piolet.
Le nom (une) panne (4) est le même mot que penne, voir aussi panne (1), par analogie de forme.
5. une panne : une bande de nuages au-dessus de l'horizon.
une panne de brume
Le nom (une) panne (5) est probablement le même mot que penne, voir panne (1) par analogie avec la forme d'une plume, ou à rapprocher du provençal moderne pano « nuage léger qui flotte dans les airs », se rattachant au latin pannus « morceau d'étoffe ».
6. une panne : une poutre horizontale reliant les fermes d'un comble.
Le nom (une) panne (6), terme très attesté dans le nord et l'est de la France, est probablement à rattacher comme l'ancien provençal padenal, le gascon padeau, le galicien padea, l'allemand pfette, au bas latin patĕna « crèche, mangeoire », emprunté au grec π α ́ θ ν η v, φ α ́ τ ν η, également attesté au pluriel au sens de « lambris d'un plafond disposé par compartiments » et « râtelier », la transposition de sens s'étant faite à partir de la notion de position horizontale et de longueur des poutres d'une mangeoire, alors que celle de cavité n'aurait joué aucun rôle (par analogie avec l'assemblage de larges barres de bois que forme le râtelier posé sur l'auge).
7. une panne : une tuile.
Dictionnaire des belgicismes :
une latte à pannes : une latte clouée sur les chevrons pour maintenir les tuiles.
une panne de verre : une tuile en verre ; un crâne chauve.
une pannerie : une fabrique de tuiles.
Ce nom est emprunté au néerlandais pan ou à l'ancien flamand pane « tuile », du latin patina « plat creux ». D'abord employé en français pour désigner une tuile faitière en forme de S couché, le mot désigne dans les dictionnaires de Wallonie et du Nord de la France une tuile en général.
8. une panne [Belgique] : une dépression humide dans les dunes.
Ce nom est probablement un emploi par analogie de forme du sens de « poêle à frire » du mot panne en néerlandais, lui-même issu du latin patina « plat creux », pour désigner une dépression. En Belgique le nom de la ville La Panne (en néerlandais De Panne) signifie « la dépression ». Le mot correspondant Pfanne et l'anglais pan connaissent la même acception.
9. une panne [Belgique] : un bassin hygiénique, un bassin de lit.
10. une panne [Belgique] : une poêle à frire.
panneau, panneau-réclame, panneautage, panneauter, panneauteur
A. un panneau :
un élément tissé, tressé ou rembourré ;
une partie d'une construction, d'un ouvrage de menuiserie ou d'un bâtiment constituant une surface limitée par un encadrement ;
une surface plane.
un panneau à copeaux orientés, un panneau massif : Vocabulaire de la construction (Office québécois de la langue française).
un panneau de repli : un système de secours, placé hors de la salle de commande, qui permet à l'équipe de conduite, dans le cas où la salle de commande serait rendue inexploitable, de ramener le réacteur nucléaire à l'arrêt dans un état sûr.
un panneau à message variable ou PMV : [transports et mobilité / transport aérien - transport terrestre] un panneau de signalisation comportant un dispositif télécommandé permettant d'afficher des messages rapidement modifiables. En anglais : variable message sign ; VMS. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
un panneau d'accrochage : [économie et gestion d'entreprise] un présentoir de magasin garni de supports pour accrocher des articles. Les articles en question sont « accrochables » et non « peg-boardables ». En anglais : peg-board. Journal officiel de la République française du 05/06/2014.
un panneau solaire à concentrateur : [spatiologie] En anglais : concentrator solar array. Journal officiel de la République française du 31/12/2005.
un panneau solaire souple : [spatiologie] En anglais : flexible solar array ; solar blanket. Journal officiel de la République française du 31/12/2005.
un panneau-réclame : une surface publicitaire dans un espace public.
un panneautage (1) : un revêtement fait de panneaux ; une création de cloisons ; la technique d'assemblage qui consiste à juxtaposer plusieurs pièces de bois afin de former une pièce plus large. En anglais : edge joining ; edge-to-edge joining ; edge-to-edge jointing. En savoir plus : Vocabulaire de la construction (Office québécois de la langue française)
panneauter (1) : couvrir de panneaux, de châssis vitrés servant à protéger les plantes cultivées sur couche.
une panneauteuse, un panneauteur (1) : une personne qui transmet par panneaux des indications à un pilote en course.
une panneresse : un carreau, une pierre de taille ou une brique ayant une face en parement.
elle est panelée, il est panelé : est revêtu(e) de panneaux.
B. un panneau : un filet vertical utilisé pour la capture du gibier.
tomber dans le panneau : tomber dans le piège.
un panneautage (2) : une chasse au panneau.
panneauter (2) : chasser avec des panneaux.
une panneauteuse, un panneauteur (2) : celle, celui qui braconne avec des panneaux.
Au siècle dernier nous avons également accueilli panel, qui désigne un groupe de personnes sélectionnées pour constituer un échantillon représentatif. C’était le retour sur ses terres de l’ancien français panel, qui, entre autres sens, repris sous la graphie moderne de panneau, avait ceux de « morceau d’étoffe » et de « filet tendu pour prendre le gibier » (d’où l’expression donner ou tomber dans le panneau) ; ce panel, issu du latin vulgaire pannellus, désignait aussi un morceau de parchemin et, par métonymie, le parchemin sur lequel était établie la liste des jurés, puis cette liste ou le jury lui-même, et c’est quand il avait ce sens que l’anglais nous l’a emprunté. En savoir plus : Académie française.
Le nom (un) panneau vient du latin populaire pannellus, dérivé de pannus « morceau d'étoffe », voir : pan (1).
Le verbe épanneler (= dégrossir un bloc de pierre ou de marbre pour le sculpter) est dérivé de l'ancien français pennel, voir : panneau au sens de « patron employé dans la coupe des pierres ».
pan-nègre
elle, il est pan-nègre : elle, il concerne l'ensemble des esclaves noirs.
Ce mot est formé avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
pannequet
un pannequet : une crêpe destinée à être enduite ou fourrée.
Le nom (un) pannequet est une altération de l'anglais pancake « crêpe » attesté depuis le 15ème siècle, composé de pan « poêle, sauteuse » et cake « gâteau ».
panner
1. panner :
creuser une feuille de métal, un objet avec la partie du marteau appelée panne ;
battre régulièrement la tranche d'un talon ou d'une lisse d'une chaussure avec la panne du marteau à rabattre.
Ce verbe est dérivé de panne (4).
2. panner ou paner (2) : en argot, rater, manquer l'exécution d'ouvrages, de tableaux dans les ateliers de peinture.
Ce verbe est dérivé de panne (3).
3. panner : être en panne, tomber en panne.
se panner : tomber en panne.
Ce verbe est dérivé de panne3.
4. panner ou paner (3) quelque chose : en argot, comprendre, piger.
se paner ou se panner quelque chose : en argot, heurter, attraper.
se paner la gueule : se casser la gueule, tomber.
Le verbe paner (3) ou panner (4) pourrait être une extension du sens de « chaparder » de paner ou panner, du provençal pannar/panar « voler », dérivé du latin pannus « morceau ». Les synonymes piger (2) et saisir ont également les sens de « voler » et « comprendre ». Pour l'emploi pronominal, voir : panner (3).
5. panner quelque chose : en argot, l'égarer, le perdre.
panner du temps : perdre du temps.
Ce verbe est probablement dérivé de panne (3).
panneresse
une panneresse : une grande tuile, une pierre ou une brique disposée dans un mur de manière à laisser voir sa longueur et sa hauteur, de manière à montrer son grand côté, sa face la plus longue en parement, par opposition à une boutisse.
une pose en panneresse
Ce nom est dérivé de pan (1), avec le suffixe -eresse provenant du latin -aricius.
pannerie
une pannerie [Belgique] : une fabrique de tuiles.
panneton, pannetonnage
un panneton : une partie d'une clef ou d'une espagnolette.
un pannetonnage : l'opération consistant à attacher les tuiles mécaniques sur le lattis à l'aide d'un fil d'acier galvanisé passé dans des oreilles prévues à cet effet, afin d'éviter leur soulèvement sous la dépression due au vent.
Le nom (un) panneton est une variante de penneton lui-même diminutif de l'ancien français penon « petit étendard » (voir : pennon) en raison d'une certaine analogie de forme.
Le nom (un) pannetonnage est dérivé de panneton, cette opération verrouillant les tuiles, avec le suffixe -age.
pannicule
un pannicule :
la couche sous-cutanée où s'accumule la graisse ;
une excroissance membraneuse qui se forme sur la cornée.
une panniculite : une inflammation du tissu adipeux sous-cutané.
Le nom (un) pannicule est emprunté au latin panniculus (diminutif de pannus, voir : pan 1) « lambeau d'étoffe, chiffon ».
pannote
les pannotes : le sous-ordre d'insectes éphémèroptères regroupant les super-familles des éphémérelloïdes et des cænoïdes, considérés comme les plus primitifs chez les éphémèroptères.
pannumérique
Un nombre pannumérique ou pandigital est un nombre formé de tous les chiffres, avec ou sans le 0. Il y en a 362 880 sans le 0 et 3 628 800 avec le 0. En savoir plus : DicoNombre de Gérard Villemin.
pannus
un pannus : une formation pathologique constituée de tissu inflammatoire et provenant de la synoviale des articulations.
un pannus de la cornée : une infiltration vasculaire de la cornée d'origine inflammatoire.
Le nom (un) pannus vient de ce mot latin signifiant littéralement « morceau d'étoffe, lambeau »., voir : pan (1).
panoïstique
une ovariole panoïstique : en entomologie, qui ne possède pas de cellules nourricières (des trophocytes) entre les ovules. la croissance des ovocytes est alors assurée au moyen de matériaux puisés dans l'hémolymphe soit directement par les ovocytes soit par l'intermédiaire de cellules folliculeuses, par opposition à méroïstique.
panonceau
un panonceau :
un écu d'armoirie qui marquait la juridiction d'un seigneur ;
un écusson ou une plaque métallique fixé(e) à la porte de certains officiers ministériels ;
une plaque donnant une indication sur un lieu ou sur une activité.
Le nom (un) panonceau est un diminutif de l'ancien français pennon « étendard, bannière, drapeau »
panope
un panope : un mollusque.
panophobie
une panophobie ou pantophobie : un état d'anxiété intense et mal définie ne portant sur aucun objet précis.
Ce nom est formé avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout », et phobie.
panophtalmie
une panophtalmie : une inflammation suppuratoire de toutes les parties et tous les tissus de l'œil.
Ce nom est formé avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
panoplie
une panoplie :
une armure complète d'un chevalier au Moyen Âge, avec ou sans les armes ;
un ensemble d'armes de collection ou de trophées ;
un déguisement avec ses accessoires ;
un ensemble d'accessoires, d'objets pour une activité, un métier ;
un assortiment, une gamme d'objets de même nature ;
un ensemble de moyens d'action, d'arguments, de procédés.
une panoplie ou une boîte à outils : [politique - relations internationales] un ensemble de moyens ou de mesures qui permettent de faire face à une situation donnée. En anglais : toolbox. Journal officiel de la République française du 04/03/2012.
Ce nom est emprunté au grec π α ν ο π λ ι ́ α « armure complète d'un hoplite » (de π α ́ ν ο π λ ο ς « armé de toutes pièces », de π α ̃ ν neutre de π α ̃ ς « tout » et ο ́ π λ ο ν « arme ; armement, armure »).
panoptique
un (bâtiment) panoptique : qui est aménagé de telle sorte que d'un point de l'édifice on puisse en surveiller tout l'intérieur.un panoptique : un dispositif spatial qui permet une surveillance continue des individus. En savoir plus : Géoconfluences
Ce mot est formé avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
panorama, panoramique, panoramiquement, panoramiquer, panoramisme
un panorama :
une disposition circulaire d'une représentation permettant d'en voir la totalité ;
une représentation semi-circulaire, ou de grande étendue ;
une vaste peinture représentant un paysage, une bataille ;
un vaste paysage ;
une succession d'images se complétant ;
une étude donnant un tableau complet ; une vue d'ensemble d'un sujet, d'une question.
elle, il est panoramique :
offre les caractères d'un panorama ;
permet de voir de reproduire l'ensemble d'un paysage ;
permet d'avoir une information synthétique.
panoramiquement
un panoramique :
un plan pris en faisant pivoter la caméra sur son axe ;
la méthode, le procédé qui en découle.
panoramiquer : faire un panoramique, prendre un personnage, une scène en panoramique.
un panoramisme : le champ de visibilité dont dispose le conducteur d'une voiture.
un diorama : une grande peinture présentée dans une salle obscure, avec des jeux de lumière.
un géorama : une représentation en relief d'une partie ou de l'ensemble de la surface terrestre.
une orthopantomographie : une radiographie panoramique des arcades dentaires.
Le nom (un) panorama est emprunté à l'anglais panorama, terme créé vers 1789, à partir du gr. π α ν - « tout » et ο ́ ρ α μ α « ce que l'on voit, vue, spectacle », par le peintre R. Barker pour désigner le type de tableau qu'il mit au point en 1787.
panorpe, panorpide, panorpidé, panorpodidés
une panorpe : un genre d'insectes mécoptères.
les panorpidés : la famille d'insectes mécoptères dont la panorpe est le type.
les panorpides : la lignée d'hexapodes (appelés traditionnellement insectes) regroupant les amphiesmenoptères (trichoptères et lépidoptères) et les antliophores (mécoptères, siphonaptères et diptères).
les panorpodidés : une famille d'insectes mécoptères (mouches-scorpions).
Le nom (une) panorpe est emprunté au latin scientifique panorpa, formé du grec π α ̃ ν (de π α ̃ ς « tout », voir : pan-) et de ο ́ ρ π η ξ « aiguillon » parce que le mâle de cette espèce d'insectes est armé à la fois au niveau de la pièce buccale (rostrum corneum « rostre en forme de corne ») et de la queue (cauda chelifera « queue portant une pince »).
panorthodoxe
elle, il est panorthodoxe : vise au rassemblement des Églises orthodoxes.
Ce nom est formé avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
panosse, panosser
une panosse :
un chiffon, un morceau d’étoffe souvent usagée ;
une serpillère.
On lit aussi une panoche, une panousse, une panouche.
panosser :
nettoyer à l'aide d'une panosse ;
passer à la panosse.
Les dérivés créés au 20ème siècle témoignent de la vitalité de ce mot régional qui concurrence les termes standards chiffon, torchon, serpillière. Voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
Le nom (une) panosse est un mot du domaine franco-provençal remontant probablement au bas latin pannucia « haillon, guenille », substantivation au féminin du latin pannuceus «en haillon, rapiécé» (dérivé de pannus « morceau d'étoffe, lambeau ») plutôt que dérivé de pan « morceau de tissu », le suffixe étant dans ce cas difficile à expliquer.
panoufle
une panoufle : un morceau de peau de mouton avec sa laine, servant à garnir le dessus des sabots.
Le nom (une) panoufle est une altération de l'ancien moyen français panufle « haillon », dérivé, à l'aide d'une finale -ufle qui reste inexpliquée, de l'ancien français pane « chiffon (qui sert à mettre un onguent) ».
panouille
1. une panouille : un épi de maïs.
Le nom (une) panouille (1) est emprunté au provençal panouio, panoulho « spathe de maïs ou de millet », en ancien provençal panolha « panicule du roseau », du latin panicula « panicule », voir ce mot.
2. une panouille : une personne maladroite, peu maligne.
Le nom (une) panouille (2) est probablement un mot des domaines franco-provençal et provençal, issu d'un dérivé du latin pannus « pièce d'étoffe » (voir : pan 1) comme le franco-provençal panosse et avec la même évolution sémantique que ce dernier; à rattacher à d'autres termes, voir : CNRTL.
3. une panouille : un petit rôle, une figuration.
Le nom (une) panouille (3) vient probablement de l'argot panne (3) « rôle insignifiant » avec l'influence de panouille (2) pour la finale.
panpsychisme, panpsychiste
un panpsychisme : une doctrine selon laquelle tout ce qui existe vit et possède une âme.
elle, il est panpsychiste :
se rapporte au panpsychisme ;
est partisane ou partisan du panpsychisme.
une, un panpsychiste : une partisane, un partisan du panpsychisme.
Ces mots sont formés avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
pansage, panse, pansé, pansement, panser
1. une panse :
un rumen, la plus vaste des quatre poches gastriques des mammifères ruminants ;
un ventre ;
une partie renflée d'un objet ;
la partie d'une cloche où frappe le battant ;
un voilier ;
un cépage.
elle est bien pansée, il est bien pansé : a bien mangé et bien bu.
panser (1) : nourrir, donner largement à manger.
se panser : manger avec excès, se remplir la panse [Canada].
voir aussi : une pansière, pansu, une pancetta.
Le nom (une) panse vient du latin pantex, panticis « intestins, ventre, abdomen », mot populaire concurrent de venter (ventre).
2. un pansage : un ensemble de soins donnés à certains animaux.
un pansement :
une application de compresses sur une plaie ou sur une autre lésion ;
ce qui permet de couvrir et soigner une plaie, de la protéger des agents infectieux.
un pansement gastrique : une préparation médicamenteuse qui adhère à la muqueuse gastrique.
panser (2) :
soigner en appliquant un traitement, des pansements, des bandages ;
soigner, calmer, soulager ;
pratiquer la toilette d'un animal domestique, en particulier d'un cheval.
une panseuse, un panseur :
une infirmière, un infirmier qui fait des pansements ;
celle, celui qui panse les bêtes.
Le verbe panser (2) est une spécialisation de penser, par l'intermédiaire des expressions comme penser de « prendre soin de, se préoccuper de », penser quelqu'un « prendre soin de » devenu panser à partir du 17ème siècle pour distinguer les sens.
panserbe
elle, il est panserbe : elle, il concerne tous les Serbes.
Ce nom est formé avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
pansexualisme
un pansexualisme : une doctrine selon laquelle tout acte s'explique par une motivation sexuelle subconsciente.
Ce nom est formé avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
pansexualité, pansexuel
une pansexualité : une attirance pour une autre personne, sans considération de son sexe ou de son orientation sexuelle.
elle est pansexuelle, il est pansexuel : une orientation sexuelle englobant les hétérosexuels, les homosexuels, les travestis, les transgenres, etc.
Ce nom est formé avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
pansière
une pansière : au 15ème siècle, la partie inférieure du plastron de la cuirasse allant de la pointe du sternum à la ceinture, ou pièce de même forme, venant renforcer par superposition la partie inférieure du plastron, par opposition à une dossière.
Ce nom est dérivé de panse, avec le suffixe -ière (-ier).
pansinusite
une pansinusite : une inflammation simultanée de la plupart des sinus de la face.
Ce nom est formé avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
panslave, panslavisme, panslaviste
elle, il est panslave : elle, il concerne l'ensemble des Slaves.
un panslavisme : une doctrine qui tend à unir tous les peuples slaves.
elle, il est panslaviste :
elle est relative, il est relatif au panslavisme ;
est partisane, est partisan du panslavisme.
une, un panslaviste : une partisane, un partisan du panslavisme.
Ces mots sont formés avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
panspermie, panspermique, panspermiste
une panspermie :
une théorie selon laquelle la vie est partout présente sur la terre sous la forme de germes ;
une théorie selon laquelle les premiers germes de la vie seraient venus sur la planète, à travers les espaces sidéraux.
elle, il est panspermique : a rapport à la panspermie.
elle, il est panspermiste :
se rapporte à la panspermie ;
est partisane ou partisan de la panspermie.
une, un panspermiste : une partisane, un partisan de la panspermie.
Le nom (une) panspermie est emprunté au grec π α ν σ π ε ρ μ ι ́ α « mélange de toutes sortes de semences ».
pansu
elle est pansue, il est pansu :
a un gros ventre ;
présente un fort renflement.
Ce mot est dérivé de panse.
pantacourt
un pantacourt : un pantalon qui arrive à mi-mollet.
Ce nom est formé avec pantalon et court.
Pantagruel, pantagruélesque, pantagruélique, pantagruéliquement, pantagruéliser, pantagruélisme, pantagruéliste
Pantagruel : un héros de Rabelais.
elle, il est pantagruélique ou pantagruélesque :
elle est relative, il est relatif au personnage de Pantagruel ;
elle est relative, il est relatif à l'œuvre de Rabelais ;
rappelle le personnage de Pantagruel, sa façon de mener joyeuse vie, son épicurisme, son insouciance ;
rappelle l'énorme appétit de Pantagruel ;
est énorme, gigantesque.
pantagruéliquement
pantagruéliser : pratiquer l'art de vivre de Pantagruel.
un pantagruélisme : la philosophie, l'épicurisme de Pantagruel.
une, un pantagruéliste :
une compagne ou un compagnon de Pantagruel ;
une, un adepte du pantagruélisme.
elle, il est pantagruéliste : est adepte du pantagruélisme.
pantalon, Pantalone, pantalonnade, pantalonné, se pantalonner, pantalonnier
Pantalone : un personnage bouffon de la commedia dell'arte.
un pantalon :
une culotte longue descendant jusqu'aux pieds ;
une toile peinte donnant une perspective par une ouverture d'un décor ;
un carénage.
un pantalon-bottes : [pêche et aquaculture - loisirs] un vêtement étanche d'un seul tenant, constitué d'un pantalon montant ou d'une salopette et de bottes. En anglais : chest waders ; waders. Voir aussi : pêche à gué. Journal officiel de la République française du 15/12/2013.
une pantalonnade :
une farce burlesque, faite de plaisanteries grossières et gauloises ;
une attitude, un comportement, un discours ridicule ou hypocrite.
elle est pantalonnée, il est pantalonné : est vêtu(e) d'un pantalon.
se pantalonner : se vêtir d'un pantalon.
une pantalonnière, un pantalonnier : celle qui est spécialisée, celui qui est spécialisé dans la confection des pantalons.
Dans une lettre à Talleyrand, Napoléon, parlant des Italiens, les traite de lâches, de poltrons et de pantalons. Un passage par la commedia dell’arte sera nécessaire pour éclairer l’emploi de ce terme dans cette phrase. Le nom pantalon est emprunté au personnage de Pantaleone, vieillard avare et libidineux vêtu d’un costume dont les chausses tombent sur les pieds et muni d’une volumineuse braguette, symbole d’une virilité d’autant plus exhibée qu’elle appartient à un lointain passé. C’est de ce sens qu’est tiré pantalonnade, en particulier aux sens de « subterfuge ridicule auquel on recourt pour se tirer l’embarras » et de « fausse démonstration de joie, de douleur, etc. ». Dans l’imaginaire courant, le courage se trouve associé à cette virilité concrète comme étant par excellence la qualité de l’homme. Aussi n’est-il pas étonnant que Pantaleone soit une figure de la poltronnerie et de la vantardise. [...] Revenons à l’usage du terme pantalon : il semble qu’il ait perdu le sens de « lâche » quand il en est venu à désigner le vêtement lui-même et non plus celui qui le portait, et a remplacé celui de culotte, en même temps que cette culotte cessait peu à peu d’être portée. En savoir plus : Académie française.
Le nom (un) panty (= une gaine-culotte à jambes ; un collant en nylon) est emprunté à l'anglo-américain panty, plus généralement employé au pluriel panties, diminutif de pants qui est lui-même l'abréviation familière de pantaloons de même origine que pantalon.
un jodhpur ou des jodhpurs : un pantalon d'équitation. Jodhpur : une ville de l'Inde.
un pantacourt : un pantalon qui arrive à mi-mollet.
Le nom (un) pantalon est emprunté à l'italien Pantalone, le nom d'un personnage bouffon de la commedia dell'arte qui était vêtu d'un costume dont les chausses tombaient droites sur les pieds. En italien, ce nom fut d'abord un sobriquet appliqué aux Vénitiens parce que ce prénom était très fréquent à Venise, St Pantaleone étant le patron de la ville.
pante
1. un pante :
un bourgeois, un homme facile à voler ou assassiner ;
un individu niais, facile à duper.
les pantres : le public d'un cirque, les badauds.
L'origine de ce nom est incertaine.
2. des pantes ou filets horizontaux : deux filets avec des ressorts pouvant peuvent être rabattus pour capturer des alouettes attirées avec un appeau.
pantelant, panteler, pantellement
elle est pantelante, il est pantelant :
a une respiration haletante, courte et saccadée ;
est comme à bout de souffle ;
est exténué(e), épuisé(e) ;
est en proie à une émotion vive ;
est suffoqué(e), profondément bouleversé(e) ;
provoque une émotion vive, bouleverse profondément ;
est stupéfaite, abasourdie, pantoise ; est stupéfait, abasourdi, pantois ;
palpite encore, frémit convulsivement après la mort.
panteler :
haleter, avoir une respiration courte et saccadée ;
se faire entendre dans un halètement ;
palpiter, être animé de mouvements convulsifs, frémir.
je pantèle ou pantelle, tu
pantèles ou pantelles, il pantèle ou pantelle, nous pantelons, vous
pantelez, ils pantèlent ou pantellent ;
je pantelais ; je
pantelai ; je pantèlerai ou pantellerai ; je pantèlerais ou
pantellerais ;
j'ai pantelé ; j'avais pantelé ; j'eus pantelé
; j'aurai pantelé ; j'aurais pantelé ;
que je pantèle ou
pantelle, que tu pantèles ou pantelles, qu'il pantèle ou pantelle,
que nous pantelions, que vous panteliez, qu'ils pantèlent ou
pantellent ;
que je pantelasse, qu'il pantelât, que nous
pantelassions ; que j'aie pantelé ; que j'eusse pantelé ;
pantèle
ou pantelle, pantelons, pantelez ; aie pantelé, ayons pantelé, ayez
pantelé ;
(en) pantelant.
un pantellement :
l'action de panteler ; le résultat de cette action ;
un frémissement, une défaillance, sous l'effet d'une émotion.
Le verbe panteler est une réfection de l'ancien français pantoiser (voir : pantois) par substitution du suffixe -eler très usité en français à la finale -oiser qui est rare.
pantène, pantenne, pantaine
1. une pantenne ou pantène, pantaine, pantière : un grand filet tendu verticalement pour prendre les oiseaux volant par troupes.
2. un gréement, des voiles en pantenne ou pantène : en désordre.
des vergues en pantenne ou pantène : hissées obliquement, en signe de deuil.
être en pantenne ou pantène : être dans une situation difficile, dans un état de confusion, de trouble.
Ce nom est emprunté à l'ancien provençal pantena « sorte de nasse » attesté en 1336 et formé du radical de pantière et du suffixe collectif -ena, en provençal panteno « filet que l'on place à l'extrémité des bordigues pour retenir les anguilles ; nasse » à rapprocher du provençal en pantano « en désordre, sens dessus dessous » et comme terme de marine « mal orienté (en parlant du gréement d'un navire) ».
pantet
un pantet ou panet, pannet, panais, pannais : un pan de chemise.
un pantet : une chemise.
panthée
Jupiter panthée, une (divinité) panthée :
qui réunit en soi le pouvoir de toutes les divinités ;
qui est la divinité suprême.
une figure panthée : qui réunit les attributs de plusieurs divinités à la fois.
Le mot panthée est emprunté au grec π α ́ ν θ ε ι ο ς (de π α ν, neutre de π α ς « tout » et de θ ε ι ο ς « commun à tous les dieux » « qui concerne les dieux », dérivé de θ ε ο ́ ς « dieu ».
panthéidé
les panthéidés : une famille d'insectes néoptères endoptérygotes amphiesmenoptères lépidoptères glossates néolépidoptères hétéroneures ditrysiens obtectomera noctuoïdes.
panthéiser, panthéisme, panthéiste, panthéistique
panthéiser :
considérer un sujet d'une manière panthéiste ;
lui faire perdre son caractère personnel, son identité ;
adopter une philosophie, des conceptions panthéistes.
un panthéisme :
une doctrine philosophique ou religieuse qui identifie Dieu et l'univers ;
une attitude d'esprit qui tend à représenter la nature comme un être divin auquel on rend un culte.
elle, il est panthéiste :
est partisane ou partisan du panthéisme ;
se rapporte au panthéisme, le manifeste.
une, un panthéiste : celle qui est partisane, celui qui est partisan du panthéisme.
elle, il est panthéistique :
est de nature panthéiste ;
a le caractère ou certains caractères du panthéisme.
Les mots panthéisme et panthéiste sont formés avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout », et -thé(o)- du grec θ ε ο ́ ς « Dieu, divinité ».
panthéon, panthéonesque, panthéoniser
un panthéon :
un temple antique dédié à l'ensemble des dieux ;
l'ensemble des dieux d'une religion ;
un monument destiné à recevoir les restes des hommes illustres ;
un ensemble de personnages illustres.
elle, il est panthéonesque : elle est relative, il est relatif au Panthéon de Paris.
panthéoniser : mettre au Panthéon de Paris.
Le nom (un) panthéon est emprunté au latin Pantheum « temple consacré à tous les dieux », en grec π α ́ ν θ ε ι ο ν (du neutre de π α ́ ν θ ε ι ο ς « commun à tous les dieux », voir : panthée).
panthère
une panthère :
un mammifère ;
sa fourrure ;
une femme ou un homme à qui on attribue un comportement similaire à celui de cet animal.
Le nom (une) panthère est emprunté au latin panthera « panthère », du grec π α ́ ν θ η ρ « guépard, sorte de panthère ».
Le nom (un) léopard est emprunté au bas latin leopardus.
Le nom (un) guépard est emprunté, par l'intermédiaire de la langue franque de l'Afrique du Nord, à l'italien gattopardo, composé de gatto (chat 1) et de pardo (chat-pard).
Le guépard a longtemps été un animal semi-fabuleux, une de ces bêtes qui sont autant une image qu’un animal, telles qu’on en met sur les armoiries, les blasons. En italien : gattopardo – qui est clairement un composé de gatto ‘chat’ et de pardo (quelque chose comme ‘panthère’), composé comme le français léopard (lion et pardo). Mais on remarque avec curiosité que le gué- de guépard cache très bien le ‘chat’ de gatto. En savoir plus : Les billets de François Jacquesson.
pantière
une pantière ou pantenne, pantène (1) pantaine : un grand filet tendu verticalement pour prendre les oiseaux volant par troupes.
Ce nom vient du latin panthera « tout ce qui se trouve, en une prise, dans le filet (à la chasse aux oiseaux sauvages) », formé du grec π ɑ ̃ ν, neutre de π α ̃ ς « tout » et de θ η ́ ρ α « chasse » dérivé de θ η ́ ρ « bête sauvage ».
pantin
un pantin :
une figurine de carton ou de bois plat et mince, dont les membres articulés sont actionnés au moyen d'un fil ;
une marionnette, une poupée ;
un personnage ridicule, inutile, qu'on ne peut prendre au sérieux.
On a lu une pantine.
Le nom (un) pantin est un dérivé régressif de pantine « écheveau de soie lié ensemble pour être envoyé à la peinture », lui-même dérivé de pan 1 (latin pannus) à l'aide de la finale -ine par analogie avec de nombreux termes servant à désigner des étoffes comme alepine, cambrésine, ratine, avec un développement sémantique comparable à celui de poupée. Un rapprochement avec le nom de lieu Pantin près de Paris du fait de la fabrication de ces jouets à Paris, ne parait pas fondé.
Pantin
Pantin : une ville de France.
pantine, pantiner, pantinure
A. une pantine :
en tissage, une réunion d'un certain nombre d'écheveaux ou de flottes de soie, ou d'écheveaux de fil ou de laine, d'un poids déterminé (variant de 40 à 60 grammes), constituant une subdivision d'une main, soit le quart ;
un morceau de soie déjà manufacturé réemployé.
pantiner : lier ensemble un certain nombre d'écheveaux de soie, de fil ou de laine pour former une pantine, mettre en pantine.
une pantinure : un petit lien que les mouliniers attachent aux pantines.
Le nom (une) pantine est dérivé de pan 1 (voir : pantin). On a également employé dans le même sens la variante pantime, correspondant à l'italien pantimo.
B. On a lu une pantine pour le féminin de pantin, une marionnette, une poupée.
pantocrator
un pantocrator : une représentation du Christ en majesté.
Ce nom est emprunté au grec π α ν τ ο κ ρ α ́ τ ω ρ « tout-puissant » (de κ ρ α τ ε ́ ω « être fort, puissant ; dominer, régner »).
pantogamie
une pantogamie : le mode de procréation dans lequel le mâle et la femelle s'accouplent indistinctement, avec tous les individus de sexe contraire au leur, aussi longtemps que le besoin de la reproduction se fait sentir en eux.
Ce nom est formé avec panto- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout », et -gamie issu du grec γ α ́ μ ο ς « mariage ».
pantographe
un pantographe :
un instrument servant à reproduire un plan, une carte, un dessin, à l'échelle que l'on veut ;
un dispositif articulé porté par une locomotive électrique, destiné à établir le contact avec la caténaire.
Ce nom est formé avec panto- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout », et -graphe.
pantogreffe
une pantogreffe : une machine à greffer.
Ce nom est formé avec panto- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout », et greffe.
pantoire
une pantoire : un pendeur, un fort cordage établi à la tête d'un mât, pendant le long de celui-ci et comportant un croc ou un oeil à son extrémité libre à laquelle on fixe un palan .
Ce nom est dérivé de pente, avec le suffixe -oire.
pantois
elle est pantoise, il est pantois :
est profondément déconcerté(e) par l'effet d'une vive surprise, d'une situation inattendue ;
est pantelante ou pantelant.
Ce mot est un dérivé régressif de l'ancien français pantaisier, pantoisier « palpiter, frémir » « haleter », attesté jusqu'au 16ème siècle, du latin populaire pantasiare « avoir des visions, rêver » (qui a vécu dans l'ancien provençal pantaizar, pantaisar, pantaiar « rêver » et pantais « rêve, inquiétude, trouble »), d'où, par l'intermédiaire du sens « faire un mauvais rêve, un cauchemar », « haleter, être oppressé, suffoqué, hors d'haleine » (à comparer avec le sicilien pantasciari « être oppressé », le calabrais pantasiari « inquiéter, tourmenter », le catalan pantaixar « être oppressé, hors d'haleine sous l'effet de l'émotion », le dialecte de Venise et Vérone pantes' àr de même sens). Le latin est un emprunt, fait à une époque où le φ était encore un -p- aspiré, au grec φ α ν τ α σ ι ω ̃ (de φ α ν τ α σ ι ́ α , voir : fantaisie) « faire naitre une idée, se figurer, imaginer ».
pantomètre
un pantomètre : un instrument d'arpentage servant à mesurer les angles et à mener les perpendiculaires sur le terrain.
Ce nom est formé avec panto- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout », et -mètre (mesurer).
pantomime, pantomimer, pantomimique
une, un pantomime : une, un mime, une actrice ou un acteur qui joue des rôles muets et ne s'exprime que par le geste et la mimique.
une pantomime :
une technique d'expression dramatique sans recours à la parole ;
ce qui, dans le rôle d'un acteur ou d'un chanteur, relève de l'expression par le geste, de la mimique, du comportement scénique ;
une mimique, un ensemble de gestes, de jeux de physionomie qui remplacent ou accompagnent et renforcent le langage parlé ;
un mimodrame, une pièce ou une scène où les acteurs s'expriment par le geste et la mimique, à l'exclusion du langage oral ; ce genre théâtral.
pantomimer : faire de la pantomime, faire des gestes de pantomime.
elle, il est pantomimique : relève de la pantomime, de l'expression par le geste.
Le nom (un) pantomime est emprunté au latin pantomimus « mime, comédien qui s'exprime au moyen de gestes », du grec π α ν τ ο ́ μ ι μ ο ς de même sens.
Pantone, Pantonier, pantonier
Le nuancier Pantone : un système international de références de composition des couleurs directes d'encres d'impression, papiers couleurs, feutres, également appelé Pantonier, est très utilisé en imprimerie car il comporte huit cents tonalités différentes. La gamme de tons Pantone, développée en 1963, est obtenue par le mélange de dix couleurs primaires, contrairement à la quadrichromie qui n'en compte que quatre (cyan, magenta, jaune et noir).
un pantonier : un carnet avec tous les renseignements utiles au "cas où".
pantophobie
une pantophobie ou panophobie : un état d'anxiété intense et mal définie ne portant sur aucun objet précis.
Ce nom est formé avec panto- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout », et -phobie.
pantophthalmidé
les pantophthalmidés : une famille d'insectes diptères brachycères xylophagomorphes.
pantopode
les pantopodes : en entomologie, les pycnogonides.
pantoptère
un poisson osseux pantoptère : qui possède toutes les nageoires à l'exception des ventrales.
Ce mot est formé avec panto- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout », et -ptère.
pantoptose
une pantoptose : une ptose viscérale généralisée.
Ce mot est formé avec panto- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout ».
pantothénique
un acide pantothénique
Ce nom est emprunté à l'anglais pantothenic, lui-même formé sur le grec π α ́ ν τ ο θ ε ν « de toute part », cette vitamine étant présente dans de nombreuses substances.
pantouflage, pantouflard, pantoufle, pantoufler, pantouflier
un pantouflage : le fait de pantoufler.
une pantouflarde, un pantouflard :
celle, celui qui passe sa vie dans ses pantoufles, qui aime le confort et la tranquillité ;
une, un militaire, une, un fonctionnaire issu(e) d'une grande école, qui quitte le service de l'État pour le secteur privé.
elle est pantouflarde, il est pantouflard : est le fait de pantouflards, dénote leur gout du confort et de la tranquillité.
une pantoufle :
une chaussure d'intérieur, de matière souple et légère ;
une situation trouvée dans le secteur privé par un militaire ou un fonctionnaire issu d'une grande école.
une pantoufle de gymnastique : une chaussure de toile pour la gymnastique.
pantoufler : quitter le service de l'État pour entrer dans le secteur privé.
une pantouflière, un pantouflier : celle, celui qui fabrique ou vend des pantoufles.
un pantouflier : un requin marteau.
L'origine du nom (une) pantoufle est obscure, voir : CNRTL.
pantoum
un pantoum : un poème à forme fixe, emprunté à la poésie malaise.
Ce nom vient d'un mot malais de même sens.
pantoute
pantoute : pas du tout, absolument pas. [Canada]
Ce mot est une contraction de pas, en, tout.
pantres
les pantres : le public d'un cirque, les badauds.
voir : pante.
pantropical
la région pantropicale : l'ensemble de la zone tropicale (entre les tropiques du Capricorne et du Cancer).
elle est pantropicale, il est pantropical : est dans toute la zone intertropicale.
elles sont pantropicales, ils sont pantropicaux
Ce mot est formé avec pan- tiré du grec π α ̃ ν, neutre de π α ̃ ς, π α ν τ ο ́ ς « tout », et tropical.
panty
un panty :
une gaine-culotte à jambes ;
un collant en nylon ;
[Belgique] un collant composé d’une culotte et de bas en une seule pièce.
Le nom (un) panty est emprunté à l'anglo-américain panty, plus généralement employé au pluriel panties, diminutif de pants qui est lui-même l'abréviation familière de pantaloons de même origine que pantalon.
panuche
une panuche :
une prostituée ;
une femme à son aise.
panure, panuridé
1. une panure : la mie de pain ou la chapelure dont on saupoudre les viandes ou autres mets qu'on fait cuire sur le gril ou au four.
Ce nom est dérivé de paner, avec le suffixe -ure.
2. les panuridés : la famille d'oiseaux de l'ordre des passériformes ne comptant qu'un genre et une espèce, Panurus biarmicus, la panure à moustaches.
panurge, Panurge, panurgisme
un panurge :
une petite abeille fouisseuse, de la famille des apidés, de l'hémisphère Nord, qui vit par colonies, niche dans le sol et butine surtout dans les chicorées ;
la pièce de harnais d'un cheval de trait, partie accessoire de la bride, retenant la martingale à la têtière de la bride, et qui sert à relever, à soutenir la rêne, la guide.
Panurge : un personnage à l'esprit inventif créé par Rabelais.
des moutons de Panurge : des personnes influençables se laissant mener avec les autres sans réfléchir.
un panurgisme : le comportement de celui qui imite aveuglément ce qu'il voit faire par autrui.
Le nom (un) panurge est emprunté au grec π α ν ο υ ̃ ρ γ ο ς « apte à tout faire », composé de π α ν, neutre de π α ς « tout » et ε ρ γ ο ν « action ». Le nom de Panurge est employé comme nom commun « homme qui se mêle de tout faire » depuis 1549.
panzer
un panzer : un ancien véhicule blindé de l'armée allemande.
Et pourtant Panzer est emprunté de l’ancien français panciere, que le Dictionnaire de l’ancienne langue française de Godefroy définit comme un « habillement d’acier de la partie du corps comprise entre les mamelles et la ceinture ». Le nom féminin panciere est dérivé de panse, lui-même issu du latin populaire pantex, qui désigne les tripes, les intestins, puis le ventre. En passant du français à l’allemand, la panciere est devenue l’armure complète, puis, par un phénomène d’analogie, un char blindé, le Panzer, tous termes appartenant au vocabulaire de la guerre. En savoir plus : Académie française.
Ce nom vient du mot allemand signifiant « cuirasse », puis « char, blindé ».
paon, paon-de-jour, paon-de-mer, paon-de-nuit, paonne, paonneau, paonner
un paon :
un oiseau ;
un homme fat, orgueilleux, prétentieux.
être fier comme un paon
un pigeon-paon : un pigeon blanc avec la queue en éventail.
un paon-de-jour, un paon-de-nuit : des papillons.
un paon-de-mer : un poisson.
une paonne : la femelle du paon.
un paonneau : le petit du paon.
paonner ou pavonner : se pavaner, arborer une allure avantageuse.
Le cri du paon. Les billets de François Jacquesson.
Il en va de même avec les noms communs faon, paon et taon. S’il arrive que les jeunes lecteurs aient quelques doutes, les adultes s’entendent sur la prononciation du nom de ces animaux, semblable à celle de fend, pend et tend. En savoir plus : Académie française.
Voyons maintenant le paon ; son nom est issu du latin pavo, qui imite le cri de cet animal (nous entendons plutôt léo(n), mais la forme leo, leonis désignait déjà le lion). Profitons de ce que nous l’évoquons pour en rappeler la prononciation. Si celle du nom du mâle est bien connue (« pan »), n’oublions pas que celui de la femelle paonne se prononce comme « panne », et celui du petit, paonneau, comme « panneau ». En savoir plus : Académie française.
Le nom (un) paon vient du latin pavo, pavonis « paon ».
paour
elle est paoure : est lourdaude, balourde ; il est paour : est lourdaud, balourd.
une paoure : une lourdaude, une balourde ; un paour : un lourdaud, un balourd.
Le mot paour est emprunté à l'allemand Bauer « paysan » qui a pris en français le sens de « lourdaud, rustre ».
papa
papa : pour s'adresser à son père.
un papa : un père.
à la papa :
avec calme, sans hâte et sans grands efforts ou sans complication ;
d'une familiarité débonnaire.
de papa : désuet, démodé, périmé.
un grand-père ou grand-papa, grand-dabe : le père du père ou de la mère.
un grand-père : un homme âgé.
Ce mot du langage enfantin a des correspondants dans de nombreuses langues : en grec π α ́ π π α ς, en latin pappa, le catalan et l'espagnol papa.
papaïne
une papaïne : l'enzyme provenant du latex de papayer.
Ce nom est dérivé de papaye, avec le suffixe -ine.
papabile, papable, papal, papalin, papamobile
elle, il est papabile ou papable : peut être élue papesse, peut être élu pape.
elle est papale, il est papal :
est pontifical(e), appartient au pape ;
est faite ou fait par le pape.
elles sont papales, ils sont papaux
un papalin :
une ancienne monnaie des États pontificaux ;
un soldat du pape ;
un papiste, un partisan du pape.
elle est papaline, il est papalin : est du parti du pape ou de l'Église catholique romaine.
une papamobile : une voiture blindée utilisée par le pape.
Le mot papal est emprunté au latin médiéval papalis de même sens, dérivé de papa « pape ».
Le mot papalin est emprunté à l'italien papalino, attesté comme adjectif depuis le 17ème siècle, dérivé de papa « pape » (voir ce mot).
papapa
mamama, papapa : grand-mère, grand-père.
voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
paparazzi
un paparazzi : un reporter photographe travaillant pour la presse à sensation ou à scandale et recherchant les clichés qui concernent la vie privée des personnes célèbres, les drames privés ou les catastrophes..
Ce nom est emprunté au pluriel de l'italien paparazzo « reporter photographe » (1961), tiré du nom d'un personnage du roman du Britannique George Gissing (By the Ionian Sea, 1901), une narration d'un voyage en Italie, traduit en italien sous le titre Sulla riva del Ionio édité en 1957 et que le metteur en scène cinématographique Federico Fellini découvrit alors qu'il préparait le scénario de La Dolce vita (1959). Le nom de ce personnage du roman répondait au besoin de Fellini cherchant un nom expressif pour un personnage de photographe dans La Dolce vita, d'où son emploi par extension après la sortie du film. Le patronyme paparazzo a été interprété de différentes manières comme un mot forgé.
paparmane
une paparmane ou pepparmane, papermanne : un peppermint, une menthe anglaise, un produit à base d'extraits de cette menthe. [Canada]
voir : peppermint.
papas
un papas : un prêtre, évêque ou patriarche de l'Église d'Orient.
Ce nom est emprunté au grec byzantin π α π ɑ ̃ ς « prêtre de l'Église grecque », à rattacher au grec classique π α ́ π π α ς « papa ».
papauté
une papauté :
un pontificat, la dignité, la fonction de pape, la durée d'exercice de cette fonction ;
l'ensemble de ceux qui gouvernent en collégialité et sous l'autorité du pape à Rome ;
le pouvoir temporel du pape ;
l'État que constituait le Saint-Siège ;
l'ensemble des papes.
Ce nom est dérivé de pape (1) d'après royauté.
papaver, papavéracée, papavérine
un papaver : un pavot.
des papavéracées : une famille de plantes.
une papavérine : un des alcaloïdes de l'opium.
Le nom (un) papaver vient de ce mot latin désignant le pavot, voir ce mot, repris comme terme générique en 1694 par Tournefort.
papaye, papayer
une papaye : le fruit du papayer.
un papayer : un arbre.
une papaïne : l'enzyme extrait(e) du latex de papayer.
Le nom (une) papaye est emprunté par l'intermédiaire de l'espagnol papaya de même sens, probablement à une langue caraïbe.
pape
1. un pape :
un souverain pontife, le chef de l'Église catholique romaine ;
un pontife, une personnalité considérée comme le chef incontesté d'un mouvement, d'un parti, d'une école littéraire ou philosophique ;
un passereau.
une monnaie-du-pape : une lunaire, une plante.
Le nom (un) pape est emprunté au latin ecclésiastique papa (en grec ecclésiastique π α ́ π α ς, π α ́ π π α ς) « père », titre d'honneur donné aux évêques, puis dès le 6ème siècle. de préférence à l'évêque de Rome auquel il est pratiquement réservé dès le 9ème siècle, attesté dès le 1er siècle au sens de « père nourricier ».
voir aussi : papabile, papable, papal, papalin, papamobile, papauté, papesse, papicole, papimane, Papimanie, papisme, papiste, papisterie, papistique.
2. [Belgique]
une pape :
une bouillie pour enfants ;
une colle de pâte ;
une colle de farine ;
une boue.
une pape au riz : un riz au lait.
mettre la pape en bouche : devoir tout expliquer.
Le nom (une) pape vient du latin pap(p)a, mot expressif dont les enfants désignent la nourriture, attesté dans les autres langues romanes : en italien pappa, en espagnol papa et également en anglais.
Paper, on l’a vu, est issu indirectement du latin pappa, terme expressif du langage enfantin servant à désigner la nourriture ; cela nous amène à nuancer légèrement ce que nous avons écrit plus haut au sujet de pape, quand ce mot désigne l’évêque de Rome. Ces deux noms pape ne sont pas entièrement étrangers l’un à l’autre ; il existe en effet en latin une autre forme pappa, qui est elle aussi un nom familier du langage des enfants, qui signifie « père » et dont est issu le nom pape, « souverain pontife ». En savoir plus : Académie française.
papé
un papé : voir papet (ci-dessous).
papegai
un papegai :
un perroquet ;
une cible faite d'un oiseau de bois peint ou de carton placé au bout d'une perche.
Le nom (un) papegai est probablement emprunté à l'ancien provençal papagay, papagai, lui-même probablement emprunté, peut-être par l'intermédiaire du byzantin π α π α γ α ́ ς à l'arabe babbaġā, variante de babġā de même sens, d'origine incertaine. La finale -gai peut être expliquée par l'influence de l'ancien substantif gai, voir : geai (du latin gajus) ou par l'influence de l'adjectif gai « qui a de la gaieté ». Papegai, au sens 1, a été évincé par perroquet au 14ème siècle, sauf dans certains parlers de l'extrême Nord ou extrême Sud où il s'est maintenu.
papelard, papelardement, papelarder, papelardise
1. elle est papelarde, il est papelard :
est fausse ou faux, est hypocrite, avec une apparence doucereuse et affable ;
témoigne de ce caractère.
papelardement
papelarder :
faire le papelard ;
flatter pour tromper ;
dire quelque chose d'une façon papelarde.
une papelardise : le caractère, la manière d'agir d'une personne papelarde.
L'origine du mot papelard (1) est discutée : CNRTL.
Papare est à l’origine de l’ancien français paper, d’où dérivent papoter et le verbe, aujourd’hui hors d’usage, papeler, « manger », puis « marmonner (des prières) ». C’est de ce dernier qu’est dérivé papelard, désignant un faux dévot dont la foi de façade se manifestait par un constant marmonnement de prières, qui était perçu comme un hypocrite. Le Moyen Âge s’est plu à dénoncer ce type d’individu, en ayant recours à des jeux de mots, fort en vogue à l’époque. [...] Ces formes furent productives puisque, en ancien français, existaient les verbes papelarder, « être hypocrite », et papeter, « babiller », et que les noms papelarderie, papelardie et papelardisme étaient synonymes d’hypocrisie. En savoir plus : Académie française.
2. un papelard :
un papier manuscrit ou imprimé ;
un article rédigé pour un journal.
des papelards : des papiers officiels, des documents d'identité.
Ce nom est issu de papier par substitution des suffixes -el et -ard.
papelonné, papelonner
un écu papelonné ou papillonné : qui est chargé d'écailles figurées par des demi-cercles imbriqués.
elle est papelonnée, il est papelonné : semble couverte ou couvert d'écailles.
papelonner : couvrir d'éléments ressemblant à des écailles.
Le mot papelonné est issu d'une forme ancienne de papillon.
paperasse, paperasser, paperasserie, paperassier
la paperasse ou des paperasses :
un ensemble de papiers écrits ou imprimés, présentant peu d'intérêt et jugés encombrants ;
un ensemble de documents administratifs.
paperasser :
remuer, feuilleter, classer des paperasses ;
produire de la paperasse ;
multiplier les documents administratifs.
une paperasserie :
une accumulation de paperasses ;
un ensemble de paperasses ;
une multiplication abusive de papiers administratifs.
une paperassière, un paperassier : celle, celui qui s'occupe à écrire des paperasses, des documents administratifs.
elle est paperassière, il est paperassier : elle, il s'attache exagérément à la paperasse administrative, la multiplie abusivement.
Le nom (une) paperasse est dérivé de papier, avec le suffixe -as, -asse (-ace).
papérisation, papérisé
une papérisation : une opération effectuée sur un support, (en général un film, en matériau de synthèse), visant à lui donner des propriétés de surfaces les plus proches possibles de celles des papiers.
elle est papérisée, il est papérisé : elle, il a pris les caractères du papier.
Ce mot est dérivé de papier, avec le suffixe -isé selon la forme du participe passé d'un verbe en -iser.
papermanne
une papermanne ou paparmane, pepparmane : un peppermint, une menthe anglaise, un produit à base d'extraits de cette menthe. [Canada]
voir : peppermint (ci-dessous).
paperole, paperolle
une paperole ou paperolle : un petit morceau de papier.
Ce nom, emprunté au béarnais, est dérivé de papier, avec le suffixe -ole, -olle.
papesse
une papesse :
une femme pape ;
une reine d'Angleterre, chef de l'Église anglicane ;
une femme ayant une autorité morale incontestée, à la tête d'un mouvement.
Ce nom est dérivé de pape avec le suffixe -esse.
papet
1. un papet ou pépet, pèpet : une bouillie, une soupe épaisse.
un papet vaudois ou papet de faux poireaux : un plat constitué de pommes de terre et de poireaux très cuits servis avec une saucisse.
un papet :
une bouillie sucrée, un flan ;
une tarte garnie de cet appareil.
une tarte au papet
Ce nom vient du latin papa ou pappa « nourriture (dans le langage des enfants) » ou est un déverbal de l'ancien français paper, du latin papare ou pappare « manger » donnant pape « bouillie », attesté au 12ème siècle et encore présent régionalement sous diverses formes suffixées.
2. un papé ou papet, papète, papette :
un grand-père ;
un vieil homme.
un papé-grand : un arrière-grand-père.
le papet : le tirage du 90 au loto.
voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
Papé/papet, concurrencé par pépé, papy, papi ou encore par pépère ou grand-père, est un emprunt à l’occitan papé, attesté en français du Languedoc depuis 1802, qui couvre une large aire méridionale, où il coexiste parfois avec papette.
Le nom papète / papette est un emprunt à l’occitan papeta (analogique de mameta par inversion affective du genre).
papeterie, papetier
la papeterie :
la fabrication et le commerce du papier ;
les articles de papier ;
les articles de bureau.
une papeterie :
une usine où l'on fabrique le papier ;
un magasin où l'on vend du papier et des articles de bureau ;
une écritoire, un nécessaire à écrire.
Lexique de la papeterie : Wiktionnaire.
une papetière, un papetier :
une fabricante, un fabricant de papier ;
celle, celui qui a un commerce de papeterie, qui vend du papier et des articles de bureau.
elle est papetière, il est papetier : a rapport à la fabrication du papier.
l'industrie papetière
une librairie-papeterie : une librairie où l'on vend également de la papeterie.
une libraire-papetière, un libraire-papetier
Le mot papetier est dérivé de papier, avec le suffixe -(t)ier.
papeux
un aliment papeux [Belgique] : qui est pâteux (particulièrement en parlant du pain).
paphos, paphose
un paphos ou une paphose : un grand canapé à dossier droit et à accotoirs réduits, une variante de l'ottomane, apparu vers 1760.
Ce nom vient de celui de la ville de Paphos à Chypre, consacrée au culte d'Aphrodite.
papi
un papi ou papy, papé, papet (1) : un grand-père.
papicole
des papicoles : des adorateurs d'un pape.
papier, papier-calque, papiers-cartons, papier-filtre, papier-ministre, papier-monnaie, papier-paille, papier-pierre, papier tue-mouche
un papier :
une matière à base de cellulose que l'on étend et sèche pour former une feuille mince ;
une feuille d'étain ou d'aluminium utilisée pour présenter ou emballer divers produits ;
une feuille ou un ensemble de feuilles sur quoi l'on écrit ou reproduit quelque chose ;
une feuille, un morceau de papier ;
une feuille sur laquelle est écrit ou imprimé un texte ;
une pièce ou un document administratif ;
un article rédigé pour un journal ;
Vocabulaire (Thésaurus) autour du thème du papier : Wiktionnaire.
avoir ses papiers (d'identité)
un papier-calque : un calque, un papier translucide.
l'industrie des papiers-cartons : Onisep.
un papier à démaquiller, un papier à stérilisation, un papier ciré, un papier fumigatoire, un papier hygiénique, un papier ingraissable, un papier stérilisé, un papier sulfurisé, un papier tue-mouches, un papier-mouchoir : Office québécois de la langue française.
un papier commercial [Québec] ou billet de trésorerie : un billet à ordre à court terme, non garanti, émis par une entreprise ou un établissement financier et négociable sur le marché monétaire.
un papier électronique : [informatique] un support souple fonctionnant avec une source d’énergie et un microprocesseur, sur lequel peuvent s’afficher des textes ou des images au moyen d'encre électronique. En anglais : electronic paper ; e-paper. Voir aussi : encre électronique. Journal officiel de la République française du 16/09/2014.
un papier-filtre : pour la filtration des liquides.
un papier-ministre : un papier de format spécial.
un papier-monnaie : une monnaie fiduciaire non convertible en métal précieux.
un papier-paille : un papier fabriqué à partir de paille cuite avec de la chaux.
un papier-pierre : un carton très dur.
un papier tue-mouche : un piège adhésif.
une, un gâte-papier :
une gratte-papier, une scribouillarde ; un gratte-papier, un scribouillard ;
une mauvaise écrivaine, un mauvais écrivain.
des gâte-papiers
une, un gratte-papier :
une employée de bureau ou un fonctionnaire chargée de tâches peu importantes ;un employé de bureau ou un fonctionnaire chargé de tâches peu importantes ;
une écrivaine médiocre, un écrivain médiocre.
des gratte-papiers
Doublets également que les formes, savantes : « crypte », « papyrus », « paradis », « lynx », et populaires : « grotte », « papier », « parvis », « once ». Il convient donc de se souvenir qu’il est des mots grecs qui se cachent sous des déguisements latins et il ne faut pas priver de leur origine première des formes qui nous semblent par trop uniquement latines ou uniquement françaises. En savoir plus : Académie française.
Les feuilles de papyrus furent exportées d'Égypte en Europe occidentale jusque vers la fin du 8ème siècle, l'arrivée des Arabes dans la vallée du Nil au 6ème siècle ayant progressivement mis un terme à leur exportation. Il fut dès lors peu à peu remplacé dans les pays occidentaux par le parchemin presque exclusivement en usage encore au 12ème siècle. À cette époque, papyrus commença à désigner le papier de chiffon, d'origine chinoise, fabriqué ensuite par les Arabes (après la prise de Samarkand, 751) qui l'introduisirent vers le début du 11ème siècle en Espagne et de là en Italie du Nord, d'où il se répandit en France où fonctionnent des moulins à papier vers le milieu du 14ème siècle en Champagne et en Lorraine,. En Italie du Nord, le mot se présente sous deux formes : le type paper à l'Ouest, issu par voie demi-savante de paperium (altération de papyrum d'après le suffixe -erium), relevé au 13ème siècle, d'où le français papier ; le type palpei (parpé) au Centre, issu d'une forme en palp-, d'origine discutée, d'où le français paupier, répandu en Lorraine et en Champagne.
voir aussi : un origami (= l'art traditionnel japonais du papier plié), un papelard, la paperasse, paperasser, une paperasserie, paperassier, une papeterie, papetier, un papivore.
Le mot papyracé (= mince et rigide comme une feuille de papier) est une adaptation du latin papyraceus « de papyrus ». Voir aussi : un papyrifère (= une plante dont l'écorce sert ou peut servir à faire du papier), une papyrologie (= une étude des manuscrits sur papyrus), papyrologique, papyrologue.
papilionacé, papilionacée
elle est papilionacée, il est papilionacé : est pourvu(e) de cinq pétales inégaux en forme d'ailes de papillon déployées.
une mouche papilionacée : dont les ailes courtes sont couvertes de poils fins et ras.
une (coquille) papilionacée : dont les valves rappellent par leur forme des ailes de papillon.
des papilionacées : une sous-famille de légumineuses.
Ce mot est emprunté au latin des botanistes papilionaceus de même sens, dérivé savant de papilio, voir : papillon (avec le suffixe -aceus, voir : -acées).
papilionidé, papilionoïde
les papilionidés : une famille d'insectes lépidoptères glossates (rhopalocères) eulépidoptères ditrysiens papilionoïdes.
les papilionoïdes : la super-famille d'insectes lépidoptères glossates, eulépidoptères, ditrysiens, regroupant les familles des lycénidés, nymphalidés, papilionidés, piéridés et riodinidés.
Ce nom est dérivé du latin papilio, papilionis « papillon », avec le suffixe -idés.
papillacé, papillaire, papille, papillé, papillectomie, papilleux, papillifère, papilliforme, papillite, papillomateux, papillomavirus, papillome
un champignon papillacé : qui est pourvu de papilles.
elle, il est papillaire :
présente des papilles ;
est en forme de papille ;
est de la nature d'une papille ;
elle est relative, il est relatif à une papille.
une papille :
une petite éminence conique à la surface du derme, de certaines muqueuses ou de certains organes, qui correspond à une terminaison vasculaire ou nerveuse, et qui a généralement une fonction sensorielle, notamment gustative ou tactile ;
une émergence sur les organes de certains végétaux.
une papille optique : la saillie du nerf optique au centre de la rétine.
en entomologie : une papille alaire, les papilles anales, les papilles rectales.
elle est papillée, il est papillé :
est garni(e) de papilles ;
dont la langue est pourvue de papilles très sensibles.
une papillectomie : une résection du repli duodénal (papille) au niveau duquel se jettent le canal cholédoque et le canal de Wirsung (canal pancréatique).
elle est papilleuse, il est papilleux :
est papillifère, porte des papilles ;
est papillé(e), a l'aspect, la forme d'une papille.
elle, il est papillifère : est papilleuse ou papilleux, porte des papilles.
elle, il est papilliforme : a l'aspect d'une papille.
une papillite :
une inflammation des papilles linguales ;
une inflammation avec œdème de la papille optique.
elle est papillomateuse, il est papillomateux : est formé(e) de papillomes, en a l'aspect, ou s'y rapporte.
un papillomavirus : un genre de virus.
un papillome : une tumeur bénigne, épithélioconjonctive, formée de digitations conjonctivovasculaires revêtues d’un épithélium hyperplasique.
Le nom (une) papille est emprunté au latin papilla « mamelon ; pustule, bouton ».
Le nom (une) papillectomie est composé de papille au sens de « saillie dans le duodénum » et de -ectomie.
Le nom (un) papillome est emprunté à l'allemand Papillome, créé en 1958 par R. Virchow à partir du substantif Papille (en français papille) et du suffixe -om (en français -ome).
papillon, papillonite, papillonnage, papillonnant, papillonné, papillonnement, papillonner, papillonneur
Premier problème du papillon : Les billets de François Jacquesson.
Dessine-moi un papillon. Les billets de François Jacquesson.
un papillon :
le nom usuel des insectes adultes de l'ordre des lépidoptères, aux quatre ailes habituellement couvertes d'écailles fines comme la poussière, et parés de couleurs plus ou moins brillantes et généralement pourvus d'une spiritrompe capable d'aspirer le nectar des fleurs ;
ce qui en a la forme ;
une personne brillante, versatile, inconstante ;
un feuillet inséré dans un ouvrage ;
une feuille jointe à un texte, à un document ;
un avis de contravention posé sur le pare-brise.
un petit papier détachable à bande semi-adhésive. « Post-it », qui est un nom de marque, ne doit pas être employé. En anglais : post-it note ; stick note. Journal officiel de la République française du 18/01/2005.
papillon (nom épithète) : Office québécois de la langue française.
un papillonnage :
un papillonnement, un battement, une agitation, un éparpillement ;
un caractère léger, volage, une absence de profondeur ;
la sortie des papillons des cocons de vers à soie ;
chacun des mouvements latéraux d'une drague effectué par des treuils latéraux.
une papillonite : une dermatose provoquée par les lépidoptères aux écailles modifiées pour devenir urticantes. Voir aussi : érucisme.
elle est papillonnante, il est papillonnant :
papillonne, palpite comme des ailes de papillon ;
a la légèreté du vol d'un papillon, va et vient sans s'arrêter ;
ne se fixe pas, passe d'un sujet à l'autre de façon superficielle ;
est badine, inconstante, volage ; est badin, inconstant, volage.
un écu papillonné ou papelonné : qui est chargé d'écailles figurées par des demi-cercles imbriqués.
un papillonnement :
un papillotement, une agitation rapide, un battement ;
l'action de papillonner, de passer d'un sujet à l'autre, de ne pas savoir se fixer.
papillonner :
palpiter, s'agiter rapidement comme des ailes de papillon ;
aller d'une personne à une autre, d'un objet à un autre, sans s'arrêter, et sans nécessité ;
passer d'un sujet à l'autre sans se concentrer, sans rien approfondir ;
imprimer un mouvement de papillonnage à une drague ;
voler du linge dans les voitures des blanchisseurs.
elle est papillonneuse, il est papillonneur : papillonne, palpite.
une papillonneuse, un papillonneur : celle, celui qui vole du linge dans les voitures de blanchisseurs.
Le nom (un) papillon est une altération expressive (pap- avec répétition du p évoquant le battement des ailes de l'insecte), de pavillon au sens 1, du latin papilionem, accusatif de papilio de même sens (voir : pavillon). Comme terme de sports papillon est probablement un calque de l'anglais butterfly.
Le nom (un) pavillon vient du latin pāpiliōnem (accusatif de pāpilio) au sens de « tente », issu, par comparaison, du sens propre de « papillon », voir ce mot.
Le mot papelonné est issu d'une forme ancienne de papillon, avec le suffixe -é.
Le mot papilionacé est emprunté au latin des botanistes papilionaceus, dérivé savant de papilio, voir : papillon (suffixe -aceus, voir : -acées).
Le nom (un) parpaillot (= un calviniste, un protestant ; un impie, un mécréant) est probablement issu, par substitution de suffixe, de parpaillon « papillon » lui-même issu, avec intercalation d'un -r-, de papillon, peut-être par comparaison de l'infidélité des protestants avec le vol des papillons qui passent de fleur en fleur.
Voir aussi : des farfalles (= des pâtes alimentaires).
papillotage, papillotant, papillote, papillotement, papilloter
un papillotage :
l'action de mettre des papillotes sur la tête ;
un papillotement, le mouvement des yeux, des paupières qui papillotent ;
un effet produit par des points lumineux ou vivement colorés qui papillotent, s'agitent sans cesse ;
un aspect flou, tremblé.
elle est papillotante, il est papillotant :
papillote, clignote des yeux ;
éblouit par une multitude de points lumineux ou par une lumière intermittente ;
accumule les effets surprenants, les expressions brillantes.
une papillote :
un paillon, une paillette d'or ou d'argent brodée sur une étoffe, un vêtement ;
un papillon, un petit morceau de papier tortillé en son milieu ;
ce qui sert à rouler une mèche de cheveux ;
une mèche ainsi frisée, une boucle mince en accroche-cœur ;
un papier d'emballage fantaisie, tortillé ou frangé aux bouts ;
une variété de bonbon ;
un papier pour griller au four ou cuire à l'étouffée certains légumes, poissons, viandes ; un mets ainsi préparé ;
un papier d'ornement dont on entoure le manche d'un gigot ou d'une côtelette.
un papillotement :
l'action de papilloter, de cligner des paupières ;
un éparpillement de points lumineux ou vivement colorés qui papillotent ou s'agitent sans cesse ; l'effet qui en résulte ;
une juxtaposition, un éparpillement d'une multitude de couleurs qui papillotent ;
une surcharge d'expressions brillantes ou d'effets déroutants dans le style d'un écrivain ;
un mouvement incessant de la pensée d'un objet à un autre ;
une oscillation lumineuse.
papilloter :
garnir la tête de papillotes, rouler les cheveux en papillotes pour friser ou onduler ;
mettre un poisson, une viande, en papillote, envelopper d'une papillote ;
avoir un éclat scintillant, des reflets mouvants par une lumière ou des couleurs trop vives ;
éblouir par un flot de paroles ;
manquer de netteté, trembloter.
avoir les yeux qui papillotent :
battre rapidement des paupières, avoir un mouvement oculaire oscillant nerveux et involontaire ;
voir trouble.
Le nom (une) papillote est issu, par substitution de suffixe, de papillon; les paillettes étant comparées aux ailes chatoyantes des papillons.
papimane
une, un papimane :
une habitante, un habitant de la « Papimanie », un pays habité par la cour du pape, imaginé par Rabelais ;
une, un papiste, une partisane, un partisan du pape, de son gouvernement spirituel et temporel.
Ce nom est formé de papi-, du latin papa, en grec π α ́ π α ς , voir pape (1) et de -mane (2).
papin
1. une tarte au papin ou un papin aux pruneaux : une pâte briochée, garnie d’une sorte de crème pâtissière aux pruneaux.
Ce nom est aussi indiqué comme une variante de papet (1).
voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
2. un papin [Belgique] : un cataplasme.
3. un papin [en anglais : german cockroach] : un nom usuel de la phyllodromie, Blattella germanica, une blatte cosmopolite très nuisible dans les entrepôts et les boulangeries. (papin signifie colle de pâte : lorsqu'on écrase la blatte, il sort de son corps une liqueur ressemblant à cette colle).
papion
un papion : un singe de la famille des cercopithèques, par exemple un babouin.
Ce nom est emprunté au latin médiéval papio, papionis.
papisme, papiste, papisterie, papistique
un papisme :
une doctrine des partisans de l'autorité absolue du pape ;
un catholicisme romain.
une, un papiste : une partisane, un partisan de l'autorité absolue du pape.
une papisterie : la catholicité romaine.
elle, il est papistique : elle est relative, il est relatif au papisme, aux papistes.
Ces mots sont dérivés de pape.
papivore
une, un papivore :
une grande lectrice, un grand lecteur ;
une magnate de la presse, un magnat de la presse.
Ce nom est composé de papi- pour papier, et -vore (manger).
papotage, papoter, papoteur, papotier
un papotage :
un bavardage, l'action de papoter ;
des propos légers ;
une conversation creuse et futile.
papoter : parler beaucoup, avec familiarité, légèreté ou frivolité.
une papoteuse, un papoteur : celle, celui qui papote.
une papotière, un papotier : celle, celui qui aime papoter.
Le verbe papoter est dérivé, avec le suffixe -oter, du radical onomatopéique papp- exprimant le mouvement des lèvres, que l'on retrouve dans le verbe latin pappare « manger » (d'où le verbe en ancien français paper, voir : papelard).
papou, Papouasie, Papouasien
1. elle est papoue, il est papou : est de Papouasie. elles sont papoues, ils sont papous, une Papoue, un Papou, des Papoues, des Papous
la Papouasie-Nouvelle-Guinée ou l’État indépendant de Papouasie-Nouvelle-Guinée ; nom des habitants : Papouasienne, Papouasien ou Papouane-Néo-Guinéenne, Papouan-Néo-Guinéen.capitale : Port Moresby ; nom des habitants : Moresbienne, Moresbien.
le papou : une langue.
Le nom de la Papouasie-Nouvelle-Guinée a été créé au XIXe siècle. Le mot Papua vient du malais papuah, décrivant les cheveux frisés des Mélanésiens. Nouvelle-Guinée viendrait de l'explorateur espagnol Íñigo Ortiz de Retes, qui note la ressemblance des habitants à ceux de la côte guinéenne d'Afrique. En savoir plus : Wikipédia.
Le mot papou est emprunté au malais papuwah de même sens, proprement « crépu ».
2. un papou : un oiseau.
des papous
L'origine du nom de cet oiseau est incertaine.
papouille, papouiller
une papouille : un chatouillement, une caresse, un attouchement.
papouiller : faire des papouilles.
Le nom (une) papouille est formé sur la racine expressive papp-, à l'aide peut-être du suffixe de chatouiller ou pouiller, dont il faudrait démêler les rapports avec des mots tels que papoter, en normand « donner un baiser bruyant », papateler en berrichon « pouponner ». Une influence de palper, probablement secondaire, est possible, à comparer avec le dérivé palpouille « pelotage » à Mâcon.
pappataci
une fièvre pappataci ou fièvre à phlébotome, fièvre des trois jours.
La fièvre pappataci vient du nom de Phlebotomus papatasi (un diptère psychodidé), le phlébotome hôte intermédiaire du virus et vecteur de cette fièvre.
pappe, pappus
un pappus ou pappe : une aigrette cotonneuse qui, dans un grand nombre de plantes (chardons, scabieuses, sénéçons), protège les semences, facilitant leur dissémination par le vent.
Ce nom est emprunté au latin pappus, lui-même emprunté au grec de même sens.
paprika
un paprika : un piment hongrois réduit en poudre.
Ce nom vient d'un mot hongrois.
papule, papuleux, papulo-squameux
une papule :
une petite éminence cutanée qui se dessèche sans laisser de cicatrices ;
une protubérance arrondie, molle et liquide, sur le parenchyme de certaines plantes.
elle est papuleuse, il est papuleux :
porte des papules ;
est couverte ou couvert de papules ;
se rapporte aux papules ;
est caractérisé(e) par la présence de papules.
elle est papulo-squameuse, il est papulo-squameux : est caractérisé(e) par des papules et par des squames.
Le nom (une) papule est emprunté au latin papula « pustule, bouton ».
papy
un papy ou papi, papet, papé :
un grand-père ;
un homme âgé.
Le nom (un) papy est soit formé sur le radical du latin pappus « grand-père » qui est à l'origine de formes régionales comme papé dans le Midi et papi dans le Centre et en Lorraine, soit formé sur le radical expressif qui est à l'origine de papa, comme mamie (2) a été influencé par maman, et influencé par l'anglais pappy hypocoristique pour « père », notamment pour la graphie de la finale -y, qui l'emporte sur -i. Le parallélisme avec mamie (2), attesté antérieurement, peut expliquer le succès de cet appellatif.
papy-boom
un papy-boom :
une augmentation du nombre de personnes âgées ;
la génération parvenue à l'âge de la retraite.
Ce nom est composé de papy et de boom « explosion », sur le modèle de baby-boom.
papyracé, papyrifère, papyrographie, papyrologie, papyrologique, papyrologue, papyrus
elle est papyracée, il est papyracé : est mince et rigide comme une feuille de papier.
un papyrifère : une plante dont l'écorce sert ou peut servir à faire du papier.
la papyrographie :
le procédé d'impression lithographique qui utilise, au lieu de la pierre, un support en papier recouvert d'une préparation spéciale ;
la science des textes sur papyrus.
la papyrologie : une étude des manuscrits sur papyrus.
elle, il est papyrologique : elle est relative, il est relatif à la papyrologie.
une, un papyrologue : une, un spécialiste.
un papyrus :
un roseau, une plante ;
une feuille constituée par la superposition de bandes de tiges de cette plante ;
un ensemble de feuilles collées bout à bout ;
un manuscrit dont le support est un papyrus ;
le texte de ce manuscrit.
Doublets également que les formes, savantes : « crypte », « papyrus », « paradis », « lynx », et populaires : « grotte », « papier », « parvis », « once ». Il convient donc de se souvenir qu’il est des mots grecs qui se cachent sous des déguisements latins et il ne faut pas priver de leur origine première des formes qui nous semblent par trop uniquement latines ou uniquement françaises. En savoir plus : Académie française.
Le mot papyracé (= mince et rigide comme une feuille de papier) est une adaptation du latin papyraceus « de papyrus ».
Le nom (une) papyrographie est composé de papyro- tiré du latin papyrus «papier» et de -graphie.
Le nom (un) papyrus est emprunté au latin papyrus « feuille ; écrit », lui-même emprunté au grec π α ́ π υ ρ ο ς terme de botanique.
pâque
la pâque : voir ci-dessous.
paquebot, paquebot-poste
un paquebot : un grand navire de la marine marchande assurant le transport de passagers.
un paquebot-poste : un navire de commerce assurant le service postal.
un mini-paquebot
Rien dans la consonance du mot paquebot n’indique que nous l’avons emprunté à l’anglais packet-boat, où se retrouve d’ailleurs un sens ancien du français paquet, désignant un ensemble de lettres portées par le courrier. Le paquebot, avant qu’il ne soit ce grand navire transportant des passagers sur les mers et les océans, fut d’abord un bateau postal. Exemple d’un processus de francisation qui n’est pas exceptionnel, paquebot montre que les échanges contribuent à enrichir les langues lorsque chacune fait évoluer le mot selon son génie propre. Académie française.
Le nom (un) paquebot est emprunté à l'anglais packet-boat composé de packet « paquet ; plus spécialement : paquet du courrier » et boat « bateau » attesté depuis 1641 et désignant une embarcation effectuant le transport de courrier (appelée aussi post-bark ou post-boat). L'habitude de prendre des passagers à bord de ces bateaux, notamment sur les lignes régulières comme Calais-Douvres, fit que l'appellation est restée attachée aux navires de transport de passagers dont le développement fut particulièrement important à partir du début du 19ème siècle sur les lignes transatlantiques.
Pâques, pâqueret, pâquerette
A. la pâque :
une fête juive ou orthodoxe ;
l'agneau pascal.
Cette forme est utilisée pour désigner la fête de Pâques dans les églises orthodoxes ; elle est vieillie pour désigner cette fête dans l'église catholique.
B. Pâques : une fête chrétienne ; ce jour férié.
un œuf de Pâques, faire ses Pâques
un pâqueret : un cadeau fait aux enfants à Pâques.
une pâquerette : une plante ; sa fleur.
aller aux pâquerettes :
récupérer le ballon au fond de la cage des buts ;
perdre le contrôle de son véhicule.
Les mots Pâque et Pâques viennent du latin chrétien Pascha « la Pâque juive ; l'agneau pascal que les Juifs mangeaient pour célébrer la Pâque ; l'Agneau pascal, Jésus-Christ (Nouveau-testament) ; Pâques, fête chrétienne », emprunté au grec π α ́ σ χ α, de mêmes sens, et celui-ci, par l'intermédiaire de l'araméen pasḥa, à l'hébreu biblique pesaḥ « Pâque ; agneau pascal », dérivé du verbe pasaḣ « passer devant, épargner ». En ancien et moyen français, les fêtes juive et chrétienne étaient désignées indifféremment par Pasque ou Pasques ; c'est seulement après le 15ème siècle que la distinction sémantique a été marquée par la graphie, Pasque désignant la fête juive et Pasques la fête chrétienne.
paquet, paquetage, paquetaille, paquet-cadeau, paqueté, paqueter, paqueteur, paquetier, paqueton, paquet-poste,
un paquet :
un assemblage de plusieurs objets liés et/ou enveloppés ensemble ;
un colis ;
une marchandise conditionnée et prête à la vente ;
un produit de consommation dans son emballage ; la quantité ainsi conditionnée ;
une masse ou une quantité importante ;
un groupe compact d'individus ou d'animaux ;
[télécommunications / techniques] un ensemble de données numériques, constituant un message ou une partie de message, et d'éléments numériques de service, comprenant une adresse, organisés selon une disposition déterminée par le procédé de transmission et acheminés comme un tout. En anglais : packet. Voir aussi : cellule, routeur, service GPRS. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
mettre le paquet :
fournir un gros effort, donner son maximum ;
mettre en œuvre tous les moyens en vue d'obtenir un résultat ;
ne pas lésiner.
un paquet-cadeau : un paquet contenant un cadeau, enveloppé d'un emballage fantaisie.
un paquet-poste : un colis acheminé par la poste.
des pieds-paquets : des tripes de mouton ficelées en petits paquets, servies avec des pieds de mouton (et de porc), voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
Les sens des mots anglais pack et package sont plus variés que ceux du français « paquet ». Ainsi, si pour parler d’un ensemble de mesures gouvernementales ou administratives, l’anglais peut employer le nom package, le français utilisera les mots « ensemble », « série », « lot » ou encore « train », plutôt que « paquet » ; on ne dira donc pas Les États ont prévu un nouveau paquet de sanctions, mais Les États ont prévu un nouveau train, une nouvelle série de sanctions. En savoir plus : Académie française.
un paquetage :
un empaquetage, l'action de mettre en paquet(s) de faire des paquets ; son résultat ;
l'ensemble des ouvriers qui mettent le tabac en paquets ;
l'ensemble des effets et de l'équipement porté par un cheval en campagne militaire ;
la façon réglementaire dont le soldat range ses effets et ses équipements ;
l'ensemble des effets ainsi rangés.
un dépaquetage : l'action de dépaqueter ; le résultat de cette action.
un empaquetage (1) :
l'action d'empaqueter ; le résultat de cette action ;
ce qui sert à empaqueter, un emballage ;
le procédé qui consiste à regrouper dans un fichier unique des scripts nécessaires au déploiement automatisé d'un logiciel ou d'une application dans un système d'exploitation. Office québécois de la langue française.
un empaquetage (2) : l'ensemble des vêtements et effets d'une personne (à comparer avec le paquetage).
une paquetaille : chacune des soies que, dans les districts séricicoles, les paysans petits producteurs filent eux-mêmes avec les cocons provenant de la récolte, et qui sont vendues en paquets.
une soie de paquetaille : un ensemble de petits lots de soie de différents poids et de différents titres que les marchands achètent sur les marchés, pour les assortir ensuite afin de pouvoir les livrer au commerce.
être mal paqueté : être mal habillé.
être paqueté aux as : être ivre. [Canada]
une personne empaquetée : qui est enveloppée de plusieurs vêtements pour lutter contre le froid.
paqueter : empaqueter, mettre en paquet.
paqueter ses petits : faire ses bagages, ses paquets [Canada]
je paquète ou paquette, tu
paquètes ou paquettes, il paquète ou paquette, nous paquetons, vous
paquetez, ils paquètent ou paquettent ;
je paquetais ; je
paquetai ; je paquèterai ou paquetterai ; je paquèterais ou
paquetterais ;
j'ai paqueté ; j'avais paqueté ; j'eus paqueté
; j'aurai paqueté ; j'aurais paqueté ;
que je paquète ou
paquette, que tu paquètes ou paquettes, qu'il paquète ou paquette,
que nous paquetions, que vous paquetiez, qu'ils paquètent ou
paquettent ;
que je paquetasse, qu'il paquetât, que nous
paquetassions ; que j'aie paqueté ; que j'eusse paqueté ;
paquète
ou paquette, paquetons, paquetez ; aie paqueté, ayons paqueté, ayez
paqueté ;
(en) paquetant.
se paqueter : s'enivrer [Canada]
je
me paquète ou me paquette, tu te paquètes ou te paquettes, il se
paquète ou se paquette, nous nous paquetons, vous vous paquetez, ils
se paquètent ou se paquettent ;
je me paquetais ; je me
paquetai ; je me paquèterai ou me paquetterai ; je me paquèterais
ou me paquetterais ;
je me suis paqueté(e) ; je m'étais
paqueté(e) ; je me fus paqueté(e) ; je me serai paqueté(e) ; je me
serais paqueté(e) ;
que je me paquète ou me paquette, que tu
te paquètes ou te paquettes, qu'il se paquète ou se paquette, que
nous nous paquetions, que vous vous paquetiez, qu'ils se paquètent
ou se paquettent ;
que je me paquetasse, qu'il se paquetât,
que nous nous paquetassions ; que je me sois paqueté(e) ; que je me
fusse paqueté(e) ;
paquète-toi ou paquette-toi,
paquetons-nous, paquetez-vous ; sois paqueté(e), soyons paquetées,
soyons paquetés, soyez paqueté(e)(es)(s) ;
(en) se paquetant.
dépaqueter : ouvrir, déballer un paquet.
empaqueter (1) : mettre en paquet, faire un paquet de quelque chose.
empaqueter (2) une personne : l'envelopper de plusieurs vêtements.
s'empaqueter : s'envelopper soigneusement dans un vêtement.
rempaqueter : refaire un paquet qui a été ouvert.
une paqueteuse, un paqueteur : celle, celui qui a la charge de faire des paquets, des colis.
une empaqueteuse : une machine qui sert à empaqueter.
une empaqueteuse, un empaqueteur : une personne chargée de faire les paquets.
une paquetière, un paquetier : une, un typographe qui compose les lignes et les assemble en paquets.
un paqueton : un paquet, un baluchon.
toucher le paqueton ou le paquet : gagner une somme importante.
On entend et lit un pacson ou pacsif, paxif pour un paquet.
Le nom (un) paquet est dérivé du moyen français pacque « ballot (d'étoffe) », emprunté au néerlandais pak.
Le nom (un) pack est emprunté à l'anglais pack « paquet, ballot », emprunté à une forme de bas allemand continental telle que le moyen néerlandais pak d'où est issu le français paquet.
Le verbe pacquer (= emballer le poisson salé, le disposer en couches dans un baril) est dérivé du moyen français pacque (voir : paquet). On trouve plus anciennement l'anglo-normand enpaker « emballer » et le latin médiéval impaccare, dans le domaine anglais, paccare, tous trois probablement dérivés de termes empruntés à l'anglais pack « paquet », to pack « emballer », eux-mêmes empruntés au mot néerlandais qui est à l'origine du moyen français pacque. D'où : un pacquage (= l'action de pacquer le poisson).
La pensée de Pierre de Jade : Entre ceux qui veulent mettre le paquet et ceux qui répètent de ne pas s'emballer, on ne nous fait pas de cadeaux.
pâquis
un pâquis :
un pâturage ;
le lieu où le gibier prend sa nourriture.
Le nom (un) pâquis vient d'un mot dialectal, variante de pâtis, par croisement avec pasquier « pâturage », du latin populaire pascuarium « pâturage ».
par
1. par avion, par Paris, par son fils, par terre, par temps clair, par là.
par : Office québécois de la langue française.
« par moments », mais « trois fois par jour » : Académie française.
En français, le complément d’agent est généralement introduit par la préposition par : La chèvre a été mangée par le loup. Il est, rarement, introduit par de – ainsi, dans Les Confessions, Rousseau écrit : « … Je posais mon livre au pied d’un arbre […] au bout de quinze jours, je le retrouvais pourri ou rongé des fourmis et des limaçons » – et, beaucoup plus rarement encore, par la préposition à, le plus souvent contractée avec un article défini – on lit dans Vagabondages, de Marcel Aymé : « On riait, on riait, on ne voyait pas du tout que le décor était mangé aux mites. » On dira donc un livre écrit par Balzac, un film réalisé par Renoir, un tableau peint par Picasso. En revanche, en l’absence de participes, le nom de l’auteur n’est pas un complément d’agent mais un complément du nom ; il est alors introduit par la préposition de : un livre de Balzac, un film de Renoir, un tableau de Picasso. On se gardera bien de remplacer cette préposition par par, notamment lorsque l’on traduit des textes de l’anglais vers le français et que l’on est tenté d’imiter la structure de l’anglais. On traduit a novel by Faulkner par « un roman de Faulkner ». En savoir plus : Académie française.
La préposition par vient de la préposition latine per.
Les jurons palsambleu ou palsangué, palsanguié, palsanguienne, sont des altérations euphémiques du juron par le sang de Dieu.
Le juron parbleu, devenu une interjection, est une altération euphémique du juron par Dieu.
La conjonction parce que est issue de l’ancien français por ço que « pour ce que ».
voir : par ailleurs, par conséquent, par contre, par-delà ou par delà, par-derrière ou par derrière, par-dessous ou par dessous, par-dessus ou par dessus, un pardessus, par devant ou par devant, par-devers ou par devers, parfois, parmi, parsemer, par terre, un parterre, partout.
L'interjection pardi (ou pardé, pardié, pardienne, pardine) est une altération euphémique de pardieu, un juron (par dieu) puis une interjection.
Le verbe parvenir vient du latin pervenire, composé de per préposition et de venire « venir ». D'où : un parvenu.
2. C'est par trop injuste : c'est vraiment injuste.
par- indique un achèvement total : parachevé, un parachèvement, parachever ; une parfente ; un parfilage, parfiler, un parfileur ; parfin ; parfondre.
par (2) vient du préfixe intensif latin per-.
3. de par le monde :
quelque part ;
dispersé dans le monde.
de par :
par la volonté de ;
du fait de, à cause de.
La locution prépositive de par a encore son sens premier « de la part de », « au nom de », dans des formules figées comme de par le roi, de par la loi, de par la Constitution, de par la justice. Mais, en dehors de ces cas et de la forme de par le monde, il est préférable de ne pas employer cette locution en lieu et place de formes comme par, du fait de, grâce à, étant donné, etc. En savoir plus : Académie française.
voir : part (1).
4. un par : au golf, une estimation du nombre de coups que doit réaliser un joueur professionnel sans handicap sur un trou ou sur le parcours complet.
Ce nom est emprunté à l'anglais correspondant à l'adjectif latin par « égal », attesté au sens de « égalité » depuis le 17ème siècle et dans le domaine du golf depuis 1898.
par-, para-
1. para- est tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ». Il peut exprimer :
l'idée de contigüité, de proximité spatiale ou d'appartenance à un domaine proche ;
l'idée de ressemblance plus ou moins prononcée, souvent trompeuse, de marginalité ou même d'anomalie.
para- entre dans la construction de termes de chimie désignant soit des isomères ou polymères, soit des dérivés benzéniques.
para- entre dans la construction de termes de géologie désignant des roches métamorphiques originellement sédimentaires ; le deuxième élément est un substantif désignant la roche sur laquelle intervient le métamorphisme.
2. para- est tiré de mots empruntés à l'italien (parasol, paravent) ou adaptés de l'italien (parapet), au sens de « protection contre ou de quelque chose ».
3. para-, impératif de parare « préparer » : un parabellum.
4. par- tiré du latin per-, peut indiquer un achèvement total : parachevé, un parachèvement, parachever ; une parfente ; un parfilage, parfiler, un parfileur ; parfin ; parfondre.
voir : CNRTL ; Office québécois de la langue française.
para
1. un para :
une monnaie, dans l'Empire ottoman ;
une unité monétaire divisionnaire turque ou yougoslave.
Ce nom est emprunté au turc para « monnaie, argent ; para », et celui-ci au persan pāra « pièce, morceau ». Du turc, le mot est également passé dans plusieurs langues balkaniques.
2. une, un para : une, un parachutiste militaire.
3. un para : un caoutchouc brut de première qualité.
Ce nom vient de Para, celui de l'État du Brésil où l'on produit ce caoutchouc.
para-agricole
elle, il est para-agricole :
est en marge de l'agriculture ;
est parallèle à l'agriculture.
Ce mot est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de », et agricole.
paraaminophénylsulfamide
un paraaminophénylsulfamide ou para-aminophénylsulfamide : un sulfamide ou sulfanilamide.
para-athlète
une, un paraathlète ou para-athlète : [sports] une parasportive, un parasportif qui pratique l'athlétisme. En anglais : para athlete. Voir aussi : parasport, parasportif. Journal officiel de la République française du 16 décembre 2023.
para-axial
un rayon lumineux para-axial ou paraxial : voisin de l'axe optique.
une image para-axiale ou paraxiale
ils sont para-axiaux ou paraxiaux
para- est tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
parabase
une parabase :
une partie d'une comédie grecque hors de l'action, dans laquelle le coryphée s'adressait directement au public pour lui exposer les intentions ou les opinions de l'auteur ;
une digression dans laquelle un auteur fait connaitre ses opinions personnelles.
Ce nom est emprunté au grec π α ρ α ́ β α σ ι ς « action de franchir ; action de se détourner de, digression ; action de marcher », en particulier « jeu de scène du chœur de la comédie s'avançant vers les spectateurs », puis au sens du français.
parabellum
un parabellum : un pistolet automatique de fort calibre.
Le nom (un) parabellum a été formé en allemand d'après la maxime latine si vis pacem, para bellum « si tu veux la paix, prépare la guerre » (para, impératif de parare « préparer », bellum « guerre »).
parabène
un parabène [en anglais : paraben] : un ester du PHB.
parabiose
une parabiose :
une association d'organismes qui se développent simultanément, mais dont l'un seulement jouit d'une vie qui lui est propre ;
deux espèces d'insectes sociaux différentes partageant les mêmes galeries d'un nid sans que les couvains soient mélangés (voir aussi cleptobiose, lestobiose, plésiobiose et xénobiose) ;
une greffe unissant l'un à l'autre des organismes entiers.
Ce mot est composé de para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de », et -biose « fait de vivre » du grec -β ι ω σ ι ς de β ι ο ́ ω « je vis ».
parabiosphérique
une zone parabiosphérique : toute entité contigüe de la biosphère où des êtres vivants peuvent pénétrer mais où la vie n’est pas possible en permanence.
para- est tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
parabole, parabolique, paraboliquement, paraboliste, paraboloïde
1. une parabole :
un court récit dans lequel se cache un enseignement moral ou religieux ;
un récit symbolique.
parler par paraboles : parler par allusions, en termes ambigus, détournés, obscurs.
elle, il est parabolique (1) :
elle est relative, il est relatif à la parabole, au récit allégorique ;
utilise la parabole.
paraboliquement
une, un paraboliste : une autrice ou un auteur de paraboles.
Le nom (une) parabole (1) est emprunté au latin ecclésiastique parabola, parabole « récit allégorique des livres saints sous lequel se cache un enseignement », en latin classique « comparaison, similitude », emprunté au grec π α ρ α β ο λ η ́ « comparaison », également attesté au sens chrétien dans la traduction grecque du Nouveau Testament. Voir aussi parole.
2. une parabole :
une courbe géométrique ;
une courbe ayant la forme approximative de la parabole géométrique ;
une antenne pour la réception de programmes de télévision.
elle, il est parabolique (2) :
elle est relative, il est relatif à la parabole géométrique ;
a la forme approximative de la parabole géométrique ;
décrit une parabole.
paraboliquement
un (radiateur) parabolique : à miroir parabolique.
une antenne parabolique ou une parabole : pour les programmes retransmis par satellite.
un paraboloïde : une surface géométrique.
Le nom (une) parabole (2) est emprunté au grec π α ρ α β ο λ η ́ « comparaison, rapprochement ; rencontre », également terme de mathématique « parabole », dérivé de π α ρ α β α ́ λ λ ω « jeter quelque chose, jeter le long de, étendre le long de » (π α ρ α ́ « auprès de » et β α ́ λ λ ω « lancer, jeter »).
Voyons pour conclure les deux noms parabole, l’un et l’autre composés à l’aide de para, « à côté », et de ballein. Mais celui qui a trait à la Bible nous est venu par l’intermédiaire du latin, tandis que celui qui ressortit à la géométrie et à la balistique (encore un nom en lien avec ballein) nous vient directement du grec.
Nous nous intéresserons ici à la parabole biblique. Son nom remonte au grec parabolê, « action de lancer à côté », puis « comparaison ». Mais parabole n’est pas la seule forme que le latin parabola nous a laissée : le mot a aussi évolué de manière populaire et a donné un doublet beaucoup plus en usage, « parole ». Enfin, de parabola a été dérivé un verbe parabolare, qui a vite supplanté loqui, plus difficile à conjuguer, et qui est à l’origine de notre verbe « parler ». En savoir plus : Académie française.
parabuée
une parabuée : pour empêcher la condensation de la vapeur d'eau sur le verre.
para- est tiré de mots empruntés à l'italien ou adaptés de l'italien au sens de « protection contre ou de quelque chose ».
paracardiaque
elle, il est paracardiaque : est adjacente ou adjacent au cœur.
para- est tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paracentèse
une paracentèse : une ponction ou ouverture d'une cavité pour évacuer le liquide anormal qui s'y trouve.
Ce nom est emprunté au latin paracentesis, en grec π α ρ α κ ε ́ ν τ η σ ι ς de même sens que le français, de π α ρ α κ ε ν τ ε ́ ω de « piquer sur le côté, faire une ponction ».
paracéphale
un paracéphale : dont la tête, bien qu'atrophiée, a encore une face distincte.
Ce mot est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de » et -céphale, du grec κ ε φ α λ η ́ « tête ».
paracerque
un paracerque : le cerque central chez les insectes possédant trois cerques abdominaux.
paracétamol
un paracétamol : un para-acetylaminophenol, un médicament.
parachevé, parachèvement, parachever
elle est parachevée : est complètement terminée, est parfaite.
il est parachevé : est complètement terminé, est parfait.
un parachèvement :
l'action d'achever complètement quelque chose ; son résultat ;
une réalisation complète ou parfaite.
parachever :
achever complètement de faire quelque chose ;
parfaire, fignoler ;
être ce qui rend complet, parfait.
je parachève, tu parachèves, il parachève, nous
parachevons, vous parachevez, ils parachèvent ;
je parachevais
; je parachevai ; je parachèverai ; je parachèverais ;
j'ai
parachevé ; j'avais parachevé ; j'eus parachevé ; j'aurai
parachevé ; j'aurais parachevé ;
que je parachève, que tu
parachèves, qu'il parachève, que nous parachevions, que vous
paracheviez, qu'ils parachèvent ;
que je parachevasse, qu'il
parachevât, que nous parachevassions ; que j'aie parachevé ; que
j'eusse parachevé ;
parachève, parachevons, parachevez ; aie
parachevé, ayons parachevé, ayez parachevé ;
(en)
parachevant.
Le verbe parachever est composé de par- tiré du latin per-, indiquant un achèvement total, et achever.
parachimie, parachimique
une parachimie : la production et la commercialisation des produits de l'industrie chimique.
elle, il est parachimique : est en marge de la chimie, est parallèle à la chimie.
Ces mots sont formés avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paracholéra
un paracholéra : une maladie dont les symptômes rappellent ceux du choléra.
Ce mot est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
parachor
un parachor : une constante additive dépendant de facteurs atomiques et structuraux de la mole d'une substance qui est le plus souvent indépendante de la température.
Ce nom est composé de par(a)- (1) et de -chor correspondant au grec « espace ».
parachronisme
un parachronisme : une espèce d'anachronisme qui place un évènement plus tard qu'il ne doit être placé.
Ce mot est composé de para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de », et -chronisme, du grec χ ρ ο ́ ν ο ς « temps ».
parachutage, parachutal, parachute, parachuté, parachuter, parachutisme, parachutiste
un parachutage :
l'action, le fait de parachuter quelqu'un ou quelque chose ; son résultat ;
le fait de confier à quelqu'un, une mission, une tâche dans un milieu où il risque d'être mal accepté :
[en anglais : dropshipping] le modèle de commerce dans lequel la vente est faite par un intermédiaire qui ne prend jamais physiquement possession du produit. L'intermédiaire, nommé parachuteur, est en contact avec un fournisseur auprès duquel il peut acheter à prix de gros, mais il ne garde aucun stock, et n'achète la marchandise qu'après avoir trouvé un acheteur. Il la fait alors expédier par livraison directe du fournisseur à l'acheteur. En savoir plus : Office québécois de la langue française.
un parachutage ou un largage [en anglais : airdrop] une opération promotionnelle consistant à distribuer gratuitement des jetons d'une cryptomonnaie, pendant une période définie, dans le but d'en augmenter le nombre de détenteurs ainsi que la visibilité d'un projet en démarrage. En savoir plus : Office québécois de la langue française.
un vol parachutal : qui est freiné par le déploiement de membranes portantes.
des vols parachutaux
un parachute :
un appareil destiné à ralentir la chute de personnes ou d'objets dans l'atmosphère ;
un dispositif de sécurité ; une pièce d'horlogerie.
un parachute doré : [économie et gestion d'entreprise] une importante compensation financière qu'une entreprise s'engage, lors du recrutement d'un dirigeant ou d'un cadre, à verser à celui-ci en cas de licenciement ou de modification significative de son contrat de travail. En anglais : golden parachute. Voir aussi : pont d'or. Journal officiel de la République française du 02/03/2010. Voir aussi le clin d’œil de France Terme : Ponts d'or et parachutes dorés
un parachute extracteur : [spatiologie / mécanique du vol] un parachute auxiliaire servant à stabiliser l'engin spatial puis à en extraire le parachute principal, lors de sa rentrée atmosphérique. En anglais : drogue ; pilot chute. Voir aussi : rentrée atmosphérique. Journal officiel de la République française du 07/10/2012.
elle est parachutée, il est parachuté :
est largué(e) d'un aéronef ;
est nommée ou envoyée de façon inattendue, à un poste ou pour une mission à exercer dans un milieu où elle risque d'être mal acceptée ; est nommé ou envoyé de façon inattendue, à un poste ou pour une mission à exercer dans un milieu où il risque d'être mal accepté.
une parachutée, un parachuté : celle qui est parachutée, celui qui est parachuté, qui est susceptible d'être parachuté(e).
parachuter :
larguer d'un aéronef en vol des hommes ou du matériel attachés à un parachute ;
effectuer un parachutage ;
nommer à un poste ou envoyer pour une mission de façon inattendue.
un parachutisme : la technique et la pratique du saut en parachute.
une, un parachutiste :
celle, celui qui saute en parachute à partir d'un aéronef en vol ;
celle, celui qui pratique le parachutisme ;
une para, une soldate ; un para, un soldat.
para- est tiré de mots empruntés à l'italien ou adaptés de l'italien au sens de « protection contre ou de quelque chose ».
paraclet
le paraclet : le nom donné au Saint-Esprit, troisième personne de la Trinité.
Ce nom est emprunté au latin chrétien paracletus, paraclitus « défenseur, consolateur », appliqué au Saint-Esprit, en grec π α ρ α ́ κ λ η τ ο ς « qu'on appelle à son secours », d'où « avocat, défenseur ; intercesseur » et, dans la version grecque du Nouveau Testament « le Saint-Esprit » (de π α ρ α κ α λ ε ́ ω « appeler auprès de soi »).
paraclimax
un paraclimax : un nouvel état métastable d’une biocœnose dû à une modification anthropique.
paracolibacille
un paracolibacille : un type de bacille.
para- est tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paracommercial, paracommercialisme
elle est paracommerciale, il est paracommercial : est en marge du commerce, est parallèle au commerce.
elles sont paracommerciales, ils sont paracommerciaux
un paracommercialisme : l'exercice d'une activité qui concurrence anormalement une activité commerciale classique, grâce à des conditions d'exploitation comportant des privilèges ou des avantages de fait.
Le mot paracommercial est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paracousie
une paracousie : une anomalie dans la perception des sons.
Ce nom est formé avec par(a)- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de », et -acousie, du grec α ̓ κ ο υ ́ ε ι ν « entendre ».
paracrine
une cellule paracrine : une cellule du système neuroendocrine dont le produit de sécrétion intervient de façon locorégionale sur les cellules de voisinage et non à distance par voie sanguine comme les cellules endocrines habituelles.
une sécrétion paracrine : qualifie une sécrétion interne d’une cellule dont le produit agit sur des cellules voisines, par diffusion ou contiguïté ; qualifie aussi la cellule sécrétrice correspondante.
paracrotte
un paracrotte : pour protéger les vêtements de la boue.
para- est tiré de mots empruntés à l'italien ou adaptés de l'italien au sens de « protection contre ou de quelque chose ».
paradentaire
elle, il est paradentaire : est situé(e) près d'une dent.
para- est tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
parade, parader, paradeur
1. une parade :
un étalage d'un objet, d'une qualité, d'un comportement, pour se faire valoir ;
un rassemblement des troupes qui doivent être passées en revue et le défilé de celles-ci en grande tenue ;
une évolution de cavaliers lors d'un défilé, d'un carrousel ;
une farce bouffonne qui était destinée à amuser le public ;
une exhibition à l'extérieur d'un cirque ou d'une baraque foraine pour attirer le public et l'inciter à entrer ;
un ensemble de rites, de cérémonies qui précèdent l'accouplement d'animaux.
de parade :
qui est destiné à l'ornement, à l'apparat, dans une cérémonie ou dans une circonstance officielle ;
de façade, purement extérieur, conventionnel.
une parade nuptiale : un comportement ritualisé des animaux destiné à séduire un individu du sexe opposé afin de s’accoupler.
parader :
s'exhiber, se faire valoir avec vanité ;
attirer volontairement l'attention sur soi ;
faire la parade militaire ;
défiler, faire des évolutions à pied ou à cheval.
une paradeuse, un paradeur :
celle, celui qui parade, qui aime s'exhiber, qui aime l'ostentation ;
celle, celui qui fait la parade foraine ou la parade hippique.
Le nom (une) parade (1) est dérivé de parer (1), avec le suffixe -ade.
2. une parade :
l'action de parer un coup en arrêtant et en détournant l'arme ou la menace de l'adversaire ;
une riposte à une affirmation ou à une accusation.
Ce nom est dérivé de parer (2), avec le suffixe -ade.
3. une parade : une façon d'arrêter brusquement un cheval.
Ce nom est emprunté à l'espagnol parada de même sens, dérivé de parar « arrêter un cheval court », du latin parare, voir : parer (3).
paradiabète, paradiabétique
un paradiabète : une présence de glucose dans l'urine, liée à un trouble glycorégulateur non diabétique.
elle, il est paradiabétique : elle est relative, il est relatif au paradiabète.
Ces mots sont formés avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paradichlorobenzène
un paradichlorobenzène : une substance cristallisée.
para- est tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paradidyme
un paradidyme : un ensemble de petits corpuscules, reliquats mésonéphrétiques, situés au-dessus de la tête de l’épididyme.
para- est tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paradière
une paradière : un verveux de grande taille dont la poche atteint une dizaine de mètres de longueur, que les pêcheurs de la Méditerranée établissent en pleine eau, et qui forme une enceinte perpendiculaire au rivage composée de filets en nappe continue, partant du fond, maintenus verticalement par des pieux que soutiennent des haubans.
Ce nom est emprunté au provençal paradiero, une variante de paladiero, de même sens, dérivé du provençal palada « palissade », lui-même dérivé du radical du latin palus « pieu » (voir l'étymologie de pieu 1), avec l'influence probable des formes issues du latin parare au sens de « tendre », comme parer.
paradigmatique, paradigme
elle, il est paradigmatique :
appartient à un paradigme ;
concerne ou relève du paradigme.
la paradigmatique : l'ensemble des paradigmes articulés entre eux par des relations disjonctives.
un paradigme:
l'ensemble des formes que peut prendre un mot, un élément grammatical ;
l'ensemble des unités linguistiques d'un certain type apparaissant dans un même contexte ;
une conception épistémologique ;
l'ensemble des croyances, des valeurs et des techniques qui sont communes aux membres d’une communauté scientifique.
Ce nom est emprunté au bas latin paradigma « exemple, comparaison », également terme de grammaire, en grec π α ρ α ́ δ ε ι γ μ α « modèle, exemple » (de π α ρ α δ ε ι ́ κ ν υ μ ι « mettre en regard, en parallèle, montrer », de π α ρ α ́ « auprès de » et de δ ε ι ́ κ ν υ μ ι « montrer »).
paradis, paradisaéidé, paradiser, paradisiaque, paradisier
un paradis :
dans l'Antiquité, un verger, un parc ou un jardin arrosé et planté d'arbres ;
un lieu enchanteur par sa beauté, sa douceur de vivre ;
un endroit rêvé pour les plaisirs qu'il peut offrir ;
un lieu idéal pour quelqu'un, quelque chose ;
un état qui procure le contentement, le bonheur ;
un lieu de séjour où, dans les différentes traditions, les âmes se retrouvent après la mort.
le paradis d'un théâtre : le poulailler, les places les plus élevées et les moins chères d'un théâtre.
un (pommier de) paradis
un oiseau de paradis : un paradisier.
des (plumes de) paradis
paradiser : rendre merveilleux comme un paradis.
elle, il est paradisiaque :
appartient au paradis, est du paradis ;
est céleste, divine, merveilleuse ; est céleste, divin, merveilleux ;
est agréable, satisfait pleinement.
Les paradisaéidés (paradisiers) sont une famille de passereaux de l'ordre des passériformes.
Le nom (un) paradis est emprunté au latin chrétien paradisus (en grec π α ρ α ́ δ ε ι σ ο ς « parc clos où se trouvent des animaux sauvages [en parlant des parcs des rois et des nobles perses] » emprunté à l'iranien, « parc, enclos », « jardin délicieux », employé pour désigner le paradis terrestre, le séjour des justes, le ciel [par opposition à inferi], de là le sens de « lieu de bonheur spirituel ».
Le nom (un) parvis (= une place ou une cour située devant un édifice religieux ; un espace dégagé devant un édifice public) vient du latin chrétien paradisus (voir : paradis) « parc, enclos » qui, d'abord en Italie du Sud, a pris le sens de « place située devant la façade d'une église ».
paradiste
une, un paradiste :
une, un artiste qui jouait des parades devant un théâtre ;
une bonimenteuse, un bonimenteur qui attire le public devant un théâtre forain ou un cirque ;
une amuseuse, une bonimenteuse, une bouffonne ; un amuseur, un bonimenteur, un bouffon.
Ce nom est dérivé de parade, avec le suffixe -iste.
parador
un parador : en Espagne, un hôtel de grand confort ou une auberge confortable et bien aménagée.
Ce mot espagnol signifiant « auberge » est dérivé de parar au sens de « faire halte », proprement « disposer », du latin parare « préparer, arranger », voir : parer (1).
parados
un parados : une masse de terre ou un ouvrage de pieux élevé sur un rempart, une tranchée, pour protéger les défenseurs.
para- est tiré de mots empruntés à l'italien ou adaptés de l'italien au sens de « protection contre ou de quelque chose ».
paradoxal, paradoxalement, paradoxe, paradoxer, paradoxeur, paradoxisme, paradoxiste, paradoxologie
elle est paradoxale, il est paradoxal :
exprime un paradoxe ;
exprime des contradictions dans les termes et de ce fait étonne ou éblouit ;
surprend, est étrange, extraordinaire, incroyable, invraisemblable ;
tient du paradoxe, est contradictoire.
elles sont paradoxales, ils sont paradoxaux
paradoxalement
un paradoxe :
une affirmation surprenante qui contredit les idées reçues, l'opinion courante, les préjugés ;
une proposition qui prend le contrepied des certitudes logiques, de la vraisemblance ;
ce qui a un caractère paradoxal ;
un jeu d'esprit et/ou de mots qui a pour but de choquer, de divertir ;
une antinomie, une complexité contradictoire inhérente à la réalité ;
en savoir plus : Office québécois de la langue française.
le paradoxe de la valeur C : [biologie / biochimie et biologie moléculaire] l'absence de corrélation entre le degré de complexité des organismes d'une part, la taille de leur génome et le nombre de leurs gènes d'autre part. En anglais : C-value paradox. Voir aussi : valeur C. Journal officiel de la République française du 10/06/2012.
paradoxer : faire des paradoxes.
une paradoxeuse, un paradoxeur : une faiseuse, un faiseur de paradoxes.
un paradoxisme : une alliance de mots antithétiques choisis pour exprimer de manière frappante, souvent brillante, une idée, une opinion qui heurte la logique.
un paradoxisme infantile ou une paradoxie : une précocité anormale des fonctions génitales chez l'enfant.
un paradoxisme sénile : une exagération pathologique de l'érotisme chez le vieillard.
une, un paradoxiste : celle, celui qui manie volontiers le paradoxe.
une paradoxologie :
une improvisation bouffonne ;
l'art d'user du paradoxe.
Le nom (un) paradoxe est emprunté au latin paradoxon « chose contraire à l'opinion », neutre substantivé de l'adjectif grec π α ρ α ́ δ ο ξ ο ς « contraire à l'attente ou à l'opinion commune, extraordinaire » (de π α ρ α ́ « à côté (de) » et de δ ο ́ ξ α « opinion »).
paradoxornis, paradoxornithidé
Les paradoxornithidés (alcippes, paradoxornis, rhopophiles et alliés) sont une famille de passereaux de l'ordre des passériformes.
paradoxure
un paradoxure : un petit mammifère carnassier d'Asie proche de la civette, de la famille des viverridés, à museau pointu et longue queue, à pelage gris à brun, qui se défend des prédateurs en sécrétant par ses glandes anales un produit d'odeur très désagréable.
Ce nom vient du latin savant paradoxurus (1821), lui-même composé du grec « étrange, bizarre » et de -ure.
paraépididyme
le paraépididyme de Henlé
para-espèce
des para-espèces : des espèces habitant des territoires adjacents mais non chevauchants.
para- est tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
para-étatique
elle, il est para-étatique : existe ou agit parallèlement aux États, mais sans être dans leur dépendance.
para- est tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
parafacial
le parafacial : chez les insectes diptères, la partie inférieure du front, située le long des yeux composés. Ce sont les genæ les joues.
parafe, parafer, parafeur
un parafe ou paraphe :
une marque faite d'un ou de plusieurs traits de plume, droits ou incurvés ;
une signature schématique, souvent abrégée aux initiales du nom ;
l'apposition par un magistrat d'une formule et de sa signature sur un registre.
parafer ou parapher :
marquer, signer d'un parafe ;
revêtir un registre d'un parafe.
un parafeur ou parapheur : pour classer le courrier en attente de signature.
L’usage fait souvent de paraphe et de signature des synonymes, et ce rapprochement est favorisé par le fait que le mot parapheur désigne une chemise à volets multiples entre lesquels on insère des lettres pour les présenter à la signature de quelque responsable. Mais employer l’un pour l’autre, c’est oublier que le paraphe fut d’abord une marque faite d’un ou plusieurs traits que l’on ajoute à sa signature pour l’orner ou en rendre l’imitation plus difficile, avant d’être la signature simplifiée, souvent réduite aux seules initiales, que l’on porte, avant la signature finale, sur chaque page d’un acte officiel pour l’authentifier ou en marge d’un texte pour en approuver les corrections. En savoir plus : Académie française.
Le nom (un) parafe ou paraphe est, soit emprunté au latin médiéval paraphus, paraffus, issu par altération du latin paragraphus, voir : paragraphe, soit issu par contraction de paragraphe.
paraffinage, paraffine, paraffiné, paraffiner, paraffineux, paraffinique, paraffinome
un paraffinage : l'action de recouvrir d'une pellicule de paraffine ou d'imprégner de paraffine ; son résultat.
un déparaffinage : l'extraction de la paraffine du pétrole.
une paraffine :
une substance constituée d'hydrocarbures supérieurs ;
un des hydrocarbures saturés contenus dans les huiles minérales et les goudrons.
elle est paraffinée, il est paraffiné :
est recouverte, enrobée, enduite de paraffine ; est recouvert, enrobé, enduit de paraffine ;
est additionné(e), imprégné(e) de paraffine ;
contient de la paraffine.
paraffiner :
recouvrir d'une pellicule de paraffine ;
additionner, imprégner de paraffine.
elle est paraffineuse, il est paraffineux : contient de la paraffine.
elle, il est paraffinique :
est à base de paraffine ou en a les propriétés ;
elle est relative, il est relatif aux paraffines ;
appartient à la série des paraffines.
un paraffinome : une tumeur naissant aux dépens des cellules paraganglionnaires qui appartiennent au système neuro-endocrinien diffus.
Le nom (une) paraffine est emprunté à l'allemand Paraffin, mot créé en 1830 par le chimiste Reichenbach d'après le latin parum affinis « qui a peu d'affinité ».
parafiscal, parafiscalité
elle est parafiscale, il est parafiscal : elle est relative, il est relatif à la parafiscalité.
elles sont parafiscales, ils sont parafiscaux
une parafiscalité : des prélèvements obligatoires, affectés à des organismes distincts de l'État ou des collectivités locales, dans un but économique ou social.
Ce mot sont formés avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
parafoudre
un parafoudre :
un paratonnerre ;
un dispositif limiteur de tension destiné à protéger les lignes aériennes ou les antennes.
Le nom paratonnerre, qui date de 1773, est une création de Jacques Barbeu du Bourg, qui fut l’ami de l’inventeur du paratonnerre, Benjamin Franklin, et le traducteur de ses œuvres et d’une partie de sa correspondance. En s’inspirant des travaux de Franklin, Barbeu du Bourg avait d’ailleurs imaginé un parapluie paratonnerre ; ce parapluie était surmonté d’une tige de fer, à laquelle était fixé un long fil métallique traînant jusqu’à terre. C’est à lui que l’on doit l’emploi métonymique, bien ancré dans l’usage, de tonnerre pour « foudre ».
Cela étant, le mot « parafoudre » existe également. Il a d’abord été synonyme de paratonnerre, mais aujourd’hui, il désigne un appareil servant à protéger les installations électriques contre les effets de la foudre ou, par extension, de tout phénomène de surtension électrique.
Courrier des internautes de l'Académie française.
para- est tiré de mots empruntés à l'italien ou adaptés de l'italien au sens de « protection contre ou de quelque chose ».
parafrénésie
une parafrénésie ou paraphrénésie :
un délire que l'on supposait dépendre de l'inflammation du diaphragme ;
une inflammation même de ce muscle.
Ce mot est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
parafrontal
le parafrontal : chez les insectes diptères, la partie du front latérale aux soies frontales.
parage, parageau
1.A. un parage : une qualité, une extraction, une haute naissance.
de haut parage : de grande lignée, de haut rang.
1.B. un parage : un mode de détention particulier d'un fief entre frères.
un parageau : un puiné qui tenait en Anjou, Maine, Touraine et Lodunois un fief en parage.
un fief parageau : un fief tenu en parage.
Ce nom est dérivé de pair (1) avec le suffixe -age.
Le nom (un) parageau est dérivé de parage (1), avec le suffixe -eau.
2. un parage :
un espace de mer où navigue un bateau ;
un espace déterminé de la mer.
des parages :
des contrées de mer ;
des contrées, des régions terrestres ;
le voisinage, les environs d'un lieu.
dans les parages : à proximité.
Ce nom est emprunté soit à l'ancien provençal parage soit à l'ancien gascon paratge « espace déterminé de la mer ; étendue de mer ».
3. un parage :
l'action de parer ; son résultat ;
une préparation de morceaux de viande pour les vendre au détail ;
l'enlèvement de la corne superflue du bord extrême du sabot du cheval ;
un labour des vignes à l'automne.
Ce nom est dérivé de parer (1), avec le suffixe -age.
paragenèse, paragénèse, paragénétique
A. une paragenèse : une modification du développement embryonnaire provoquée artificiellement à des fins expérimentales.
B. une paragenèse ou paragénèse (en géologie).
elle, il est paragénétique : elle est relative, il est relatif à la paragenèse.
Ces mots sont composés de para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paraglosse
A. une paraglosse : un gonflement de la langue.
B. une paraglosse : un appendice externe appartenant aux pièces buccales, placé de chaque côté de la langue d'insectes.
Ces mots sont composés de para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paragnathe
un paragnathe, des paragnathes : des appendices placés entre les mandibules et les maxilles chez certains insectes.
Ce mot est composé de para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de », et -gnathe tiré du grec γ ν α ́ θ ο ς « mâchoire ».
paragneiss
un paragneiss : en géologie, un gneiss ayant subi un métamorphisme.
Ce nom est formé de para- (1) et de gneiss.
paragnosie
une paragnosie : une erreur de perception.
Ce mot est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de » et -gnosie, du grec γ ν ω σ ι ς « connaissance ».
paragoge, paragogé, paragogique
une paragoge ou paragogé : une épithèse, une addition à la finale d'un mot, d'une lettre ou d'une syllabe non étymologique.
elle, il est paragogique : est ajouté(e) à la finale d'un mot.
La paragoge consiste en une addition d'un phonème à la fin d'un mot. Du grec, addition, à côté, et, mettre. Cette figure de diction appartient aux métaplasmes, et elle s'oppose à l'apocope ou troncation de la finale, ainsi qu'à l'élision. Elle peut se traduire graphiquement par l'ajoute d'une lettre ou graphème, c'est le cas en poésie ou dans les cas grammaticaux. Mais elle peut encore ne consister qu'en un phénomène phonétique par le rétablissement oral d'une lettre muette dans la prononciation reçue à une époque et dans un milieu donnés. Les remarques qui suivent prennent comme point de départ la bonne prononciation d'un milieu parisien entre le XVIIe siècle et le XXe siècle, il y a paragoge lorsque l'écart par rapport à une norme antérieure existe mais non par rapport à une prononciation régionale. En savoir plus : site de Dominique Didier.
Le nom (un) paragoge est emprunté au bas latin paragoge « addition d'une syllabe à la fin d'un mot », en grec π α ρ α γ ω γ η ́ « addition à la fin d'un mot d'une lettre, d'une syllabe ». L'ancien sens « évolution par laquelle la milice grecque se formait en colonne » est emprunté au grec π α ρ α γ ω γ η ́ « changement de marche d'une armée ».
paragonia, paragonial
des paragonia ou glandes paragoniales : les glandes débouchant dans le canal éjaculateur de l'appareil génital des mâles chez les insectes.
paragouvernemental
elle est paragouvernementale, il est paragouvernemental : existe ou agit en marge du gouvernement.
elles sont paragouvernementales, ils sont paragouvernementaux
Ce mot est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paragramme, paragrammatique, paragrammatisme
A. un paragramme :
une faute d'orthographe ou faute d'impression due à la substitution d'une lettre ;
une substitution consciente d'une lettre à une autre avec production éventuelle d'un sens nouveau.
un paragrammatisme : le trouble du langage caractérisé par l'incapacité d'employer les mots avec leur sens réel et dans leur ordre normal à l'intérieur des phrases, et par l'usage d'expressions bizarres ou de néoformations verbales issues de racines correctes mais perverties par une flexion ou une composition fautives, sans atteindre l'agrammatisme complet.
B. en sémiotique.
elle, il est paragrammatique : en sémiotique, concerne ou constitue un paragramme.
un paragramme : un ensemble de voyelles ou de syllabes réparties à l'intérieur d'un texte formant une nouvelle séquence.
Au sens B, le nom (un) paragramme est emprunté au grec π α ρ α ́ γ ρ α μ μ α, -α τ ο ς « mot dénaturé par plaisanterie » (par substitution d'une lettre à une autre). Au sens A, il est adapté du bas latin paragramma, paragrammatis « faute de copiste », lui-même du grec.
paragranulome
un paragranulome nodulaire : un lymphome ganglionnaire caractérisé par l’apparition de grandes cellules tumorales de type B au sein de follicules lymphoïdes homogénéisés par une pénétration des lymphocytes du manteau et par une augmentation des lymphocytes T.
paragraphe
un paragraphe :
une section d'un texte en prose, développant un point bien délimité de l'exposé en cours, pouvant comporter plusieurs alinéas et constituant elle-même une subdivision d'un ensemble plus important ;
une subdivision de l'alinéa ou de l'article ;
un alinéa, une section d'un texte en prose compris entre deux renfoncements en début de ligne ;
un signe typographique (§) combiné avec un renfoncement, marquant le début d'un paragraphe.
Ce nom est emprunté au bas latin paragraphus « paragraphe, marque pour distinguer les différentes parties d'un exposé », en grec π α ρ α γ ρ α φ η ́ « annotation marginale ; signe de ponctuation annonçant la fin d'un développement, d'où paragraphe ».
paragrêle
un (appareil) paragrêle : destiné à protéger les cultures contre la grêle.
para- est tiré de mots empruntés à l'italien ou adaptés de l'italien au sens de « protection contre ou de quelque chose ».
paragryllidé
les paragryllidés : une famille d'insectes orthoptères ensifères grylloïdes.
paraguante
une paraguante :
une somme d'argent remise en échange d'un service ;
un pourboire.
Le petit présent fait en reconnaissance de quelque service, que nous appelons aujourd’hui couramment pourboire, était, à l’époque classique, parfois désigné par le mot de paraguante. On le prononce paragouante, puisqu’il viendrait d’une expression espagnole, « dar para guantes », proprement « donner pour acheter des gants », puis « donner un pourboire ». Académie française.
Paraguay, paraguayen
elle est paraguayenne, il est paraguayen : est du Paraguay. un Paraguayenne, un Paraguayen
le Paraguay ou la République du Paraguaycapitale : Assomption ou Asuncion ; nom des habitants : Assomptionnaise, Assomptionnais
L'origine exacte du nom du Paraguay est inconnue, quoiqu'il dérive probablement du nom de la rivière éponyme. L'une des explications les plus courantes est qu'il dérive de « eau des Payagua » (une tribu locale). Une autre lie les mots guarani para (« rivière ») et guai (« couronne »), donc « rivière couronnée ». Une autre encore cite para (« rivière »), gua (« de »), et i (« eau »), signifiant « rivière qui vient de l'eau », se référant à la région marécageuse au nord (aujourd'hui en territoire brésilien). En savoir plus : Wikipédia.
para-hôtelier, para-hôtellerie
elle est para-hôtelière, il est para-hôtelier : elle, il concerne les activités relevant de la para-hôtellerie.
une para-hôtellerie : une location de studios ou d'appartements avec certaines prestations de caractère hôtelier.
Ces mots sont formés avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
par ailleurs
D’ailleurs, au sens propre, signifie « d’un autre endroit, d’autres endroits » : Il en est venu de toute la région, et même d’ailleurs. Au figuré, cette locution a le sens de « du reste, au reste » et s’emploie alors le plus souvent avec une valeur concessive.
Par ailleurs signifie d’abord « par un autre chemin » : Je suis allé à sa rencontre et ne l’ai pas vu ; il a dû passer par ailleurs. Il s’emploie au figuré avec le sens de « d’un autre côté, par un autre moyen ».
en savoir plus : Académie française.
paraison, paraisonner
une paraison :
[matériaux / verre et céramique] une masse calibrée de verre fondu destinée à être mise en forme. En anglais : gob ; parison. Journal officiel de la République française du 25/04/2014.
l'opération par laquelle la quantité de verre fondu cueillie est arrondie sur le marbre après avoir été soufflée ;
une masse de verre soumise à cette opération.
paraisonner :
soumettre à la paraison du verre, des glaces ;
souffler et arrondir sur le marbre du verre fondu cueilli.
Ce nom est dérivé de parer (1) terme de verrier, avec le suffixe -aison ; à comparer avec le dérivé paraisonnier « ouvrier qui fait la paraison » dès 1700.
paraitre, paraître
Depuis les rectifications orthographiques de 1990, il est recommandé d'écrire sans accent circonflexe apparaître, comparaître, disparaître, paraître, réapparaître, reparaître et transparaître, ainsi que les formes conjuguées.
A. paraitre :
devenir visible ;
se présenter à la vue ;
commencer à exister, venir au jour ;
être manifeste, être mis en évidence ;
être publié, mis en vente, être livré au public ;
se montrer ;
commencer à se manifester, à jouer un rôle.
je parais, tu parais, il parait ou paraît, nous
paraissons, vous paraissez, ils paraissent ;
je paraissais ; je
parus ; je paraitrai ou paraîtrai ; je paraitrais ou paraîtrais ;
j'ai paru ; j'avais paru ; j'eus paru ; j'aurai paru ; j'aurais
paru ;
que je paraisse, que tu paraisses, qu’il paraisse, que
nous paraissions, que vous paraissiez, qu’ils paraissent ;
que
je parusse, qu’il parût, que nous parussions ; que j'aie paru ;
que j'eusse paru ;
parais, paraissons, paraissez ; aie paru,
ayons paru, ayez paru ;
(en) paraissant.
B. paraitre :
être visible, être vu ;
se voir ; être manifeste ;
se montrer, prendre part, être présent ;
se faire remarquer, vouloir briller.
C. paraitre :
être vu sous un certain aspect ;
sembler, avoir l'air ;
avoir l'apparence de, passer pour.
il parait que :
il semble que ;
on dit que.
Dictionnaire des belgicismes :
parait : voyez-vous ; n’est-ce pas ; donc ; na.
à ce qu’il parait que : on dit que.
le paraitre : l'apparence.
paraître / apparaître : Office québécois de la langue française.
Paraît-il que : Académie française.
Le verbe paraitre, paraître vient du latin vulgaire parescere, très rarement relevé, verbe inchoatif formé sur parere « apparaitre, se montrer », au mode impersonnel paret « il est patent, il est manifeste ». De parere est issu l'ancien français paroir, encore relevé au 16ème siècle, évincé à cette époque par paraitre. D'où : paru, une parution, reparaitre, une reparution.
Le nom (un) parère (= un acte de notoriété) est emprunté à l'italien parere, substantif de parere « sembler, paraitre ».
Le verbe apparaitre est emprunté au bas latin apparescere, forme inchoative de apparere. D'où : une apparition, un appariteur, une apparitrice, apparemment, apparent, apparoir, réapparaitre, une réapparition.
Le verbe comparaitre est une réfection d'après paraitre de l'ancien français comparoir, lui-même emprunté au latin médiéval juridique comparere (en latin classique « se montrer, apparaître ») avec la désinence d'après l'ancien français paroir issu de parere « apparaitre ». D'où : comparant, comparu, comparution.
Le nom (un) comparse est emprunté à l'italien comparsa, d'abord « apparition », de comparire (en latin vulgaire comparire, en latin classique comparēre, en ancien français comparoir devenu comparaitre.
Le verbe disparaitre est dérivé de paraitre d'après le bas latin disparere « disparaiître », d'où l'ancien français disparoir. D'où : disparition, disparu.
Le verbe transparaitre est dérivé de transparent sur le modèle de paraitre.
Le mot transparent est emprunté au latin médiéval transparens, composé de trans « à travers » et parens, participe présent de parere « apparaitre ».
-phane et -phanie sont tirés du grec - φ α ν η ́ ς, - φ α ν ε ι ́ α de φ α ι ́ ν ω « paraitre »: allophane, angélophanie, antropophanie, cellophane, chlorophane, christophanie, cuprophane, glaucophane, hédyphane, hiérophanie, homophanie, hyalophane, isophane, leucophane, lithophanie, leucophane, théophanie, triphane, tryptophane, vitrauphanie. Voir : CNRTL.
parajapygidé
les parajapygidés : une famille de diploures dicellurates japygoïdes, des insectes de l'hémisphère sud.
parakératose
une parakératose : une altération de la kératinisation normale de l'épiderme.
Ce mot est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
parakinésie
une parakinésie : un défaut de coordination dans les mouvements volontaires.
Ce mot est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de » et -kinésie, du grec κ ι ́ ν η σ ι ς « mouvement ».
paralangage
un paralangage : des moyens auxiliaires de la parole qui ajoutent à la valeur communicative du message parlé et parfois y suppléent.
Ce nom est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paralectotype
des paralectotypes : en entomologie, des spécimens d'une série type restant après la désignation d'un lectotype. Voir aussi syntype.
paralexie
une paralexie : un trouble de la lecture dans lequel le malade substitue des mots vides de sens aux mots du texte.
Ce nom est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de » et -lexie, du grec λ ε ́ ξ ι ς « mot ».
paralimnion
un paralimnion : la partie la plus périphérique de la zone littorale d’un écosystème limnique, comprise entre la rive et la partie la plus profonde atteinte par les plantes aquatiques enracinées.
paralipomènes
des paralipomènes :
deux livres de l'Ancien Testament ;
un supplément placé à la fin d'un livre ;
des compléments littéraires.
Ce nom est emprunté au bas latin Paralipomena « partie de l'Ancien Testament », en grec π α ρ α λ ε ι π ο ́ μ ε ν α « évènements omis au Livre des Rois (le titre d'un livre de l'Ancien Testament) ».
paralipse
une paralipse : une prétérition, une figure de rhétorique.
Ce nom est emprunté au grec π α ρ α ́ λ ε ι ψ ι ς « action de négliger, d'omettre, de passer sous silence, prétérition ».
paralique
elle, il est paralique : elle est relative, il est relatif à un bassin et à ses sédiments situés en bordure d'un rivage marin, et en particulier à un bassin houiller côtier.
un milieu paralique : en géologie, une zone littorale qui est en contact avec la mer par une communication étroite, comme une lagune.
Ce mot a été formé en 1845 par le minéralogiste et géologue allemand Karl Friedrich Naumann sur le grec «situé près de la mer, maritime ».
para-littéraire, paralittérature
elle, il est para-littéraire : elle est relative, il est relatif à des activités annexes à la littérature.
une paralittérature :
l'ensemble des productions textuelles n'étant pas considérées comme de la littérature ;
l'ensemble des textes constituant une production marginale par rapport à la littérature traditionnellement reçue.
Ces mots sont formés avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paraliturgie
une paraliturgie : une célébration religieuse, en marge de la liturgie.
Ce mot est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
parallactique, parallactiquement, parallaxe
A. elle, il est parallactique : elle est relative, il est relatif à la parallaxe, l'angle sous lequel on voit perpendiculairement depuis un point donné, un objet donné.
parallactiquement : selon un angle parallactique.
une mesure parallactique des distances (en utilisant un théodolite).
une parallaxe : l'angle sous lequel on voit perpendiculairement depuis un point donné, un objet donné.
une parallaxe (diurne ou horizontale ; annuelle ou stellaire).
B. une parallaxe : l'incidence du changement de position de l'observateur sur l'observation d'un objet.
une (erreur de) parallaxe
Le mot parallactique vient du grec π α ρ α λ λ α κ τ ι κ ο ́ ς « qui concerne la parallaxe ».
Le nom (une) parallaxe est emprunté au grec π α ρ α ́ λ λ α ξ ι ς « mouvement alternatif, en astronomie ; parallaxe ».
parallèle, parallèlement, parallélépipède, parallélépipédique, parallélipipède, parallélipipédique, parallélisation, paralléliser, paralléliseur, parallélisme, paralléliste, parallélogrammatique, parallélogramme, parallélogrammique
elle, il est parallèle :
est à une distance égale d'une autre ligne ou surface, dans toute son étendue ;
s'effectue simultanément ;
évolue dans la même direction, se développe dans le même sens ou de façon similaire ;
agit, fonctionne à côté d'un organisme, d'une institution de même nature mais officielle ;
s'exerce en marge des dispositions légales, réglementaires ;
est homologue, comparable.
elles ou ils sont parallèles :
ne se rencontrent pas, n'ont aucun point commun ;
se produisent simultanément, sont concomitantes ou concomitants ;
se déroulent dans le même temps.
parallèlement
une (droite ou ligne) parallèle
en parallèle :
en dérivation électrique, en shunt ;
de front, en concomitance.
un parallèle :
un type de cercle en mathématiques, astronomie ou géographie ;
une comparaison entre deux personnages, deux objets, deux idées permettant de mettre en relief leurs similitudes et leurs oppositions ; un point de comparaison.
un parallélépipède : un polyèdre possédant six faces qui sont toutes des parallélogrammes, les faces opposées étant parallèles et égales entre elles.
elle, il est parallélépipédique : a la forme, l'aspect d'un parallélépipède.
On a lu parallélipipède et parallélipipédique.
une parallélisation : l'action de paralléliser des fibres ou des fils.
paralléliser :
rendre parallèles ;
mettre en parallèle.
se paralléliser : devenir parallèles.
elles se parallélisent, ils se parallélisent, elles se sont parallélisées, ils se sont parallélisés,...
un paralléliseur : un appareil servant dans les filatures.
un parallélisme :
la propriété, le caractère de ce qui est parallèle, de l'ensemble de deux choses parallèles ;
le fait d'être parallèle ;
un phénomène de réciprocité ;
une corrélation ;
le fait de mettre en parallèle, un rapprochement que l'on fait entre deux choses ;
une équivalence, une similitude ;
la figure de style qui consiste en une succession de constructions syntaxiques identiques ou semblables, en savoir plus : Office québécois de la langue française.
un parallélisme quantique : [informatique quantique] la propriété selon laquelle des opérations effectuées au moyen de portes quantiques sur un registre de N qubits peuvent s'effectuer simultanément sur 2N valeurs, ce qui accroît considérablement la vitesse de calcul par rapport à des ordinateurs classiques. Le parallélisme quantique exploite les phénomènes de superposition, d'intrication et d'interférence dans le registre quantique. En anglais : quantum parallelism. Voir aussi : interférence quantique, intrication quantique, porte quantique, qubit, registre quantique, superposition quantique. Journal officiel de la République française du 20 décembre 2022.
elle, il est paralléliste : elle est relative, il est relatif à la théorie du parallélisme psychophysique.
elle, il est parallélogrammatique ou parallélogrammique : a la forme d'un parallélogramme.
un parallélogramme : un quadrilatère dont les côtés opposés sont parallèles et égaux.
Le mot parallèle est emprunté au latin parallelus « parallèle » et en astronomie « les parallèles », lui-même emprunté au grec π α ρ α ́ λ λ η λ ο ς « placé en regard, parallèle (lignes, cercles) » ; le sens figuré « qui présente une comparaison suivie » est dû à l'ouvrage de Plutarque β ι ́ ο ι π α ρ α ́ λ λ η λ ο ι « Les Vies parallèles ».
Le nom (un) parallélépipède est emprunté au latin parallelepipedum « parallélépipède », en grec π α ρ α λ λ η λ ε π ι ́ π ε δ ο ν de même sens.
Le nom (un) parallélogramme est emprunté au latin parallelogrammum « parallélogramme », en grec π α ρ α λ λ η λ ο ́ γ ρ α μ μ ο ς.
paralogisme
un paralogisme : une faute involontaire de raisonnement car se fondant sur des prémisses fausses.
Ce nom est emprunté au grec π α ρ α λ ο γ ι σ μ ο ́ ς « faux raisonnement, argumentation captieuse, paralogisme ».
paralogue
un paralogue : un logatome, une syllabe ou une suite de syllabes, appartenant à une langue donnée, ayant ou non une signification, possédant des caractéristiques articulatoires et acoustiques particulières.
Ce nom est composé de para- (1) et de logue, du grec « discours, parole, mot ».
paralpinisme
le paralpinisme
paralume
un paralume : un écran pour dissimuler à la vision directe les sources de lumière.
Ce nom est composé de para- tiré de mots empruntés à l'italien ou adaptés de l'italien au sens de « protection contre ou de quelque chose », et de -lume, de lumière.
paralympien, paralympique
une paralympienne, un paralympien : [sports] une parasportive, un parasportif qui concourt aux Jeux paralympiques. En anglais : paralympian, paralympic athlete. Voir aussi : paraathlète, parasport, parasportif. Journal officiel de la République française du 16 décembre 2023.
elle, il est paralympique : elle est relative, il est relatif aux jeux paralympiques, les compétitions handisports des jeux olympiques.
Pleins feux sur les Paralympiques d'hiver : Office québécois de la langue française.
paralysant, paralysation, paralysé, paralyser, paralyseur, paralysie, paralytique
elle est paralysante, il est paralysant :
entraine la paralysie ;
provoque une immobilisation passagère par l'effet d'une cause émotionnelle ou physique ;
a pour effet d'empêcher le fonctionnement d'un système, d'une organisation ;
rend impossible l'exercice d'une fonction intellectuelle, l'extériorisation d'un sentiment ;
réduit à l'impuissance ;
entrave l'essor, empêche le fonctionnement.
une paralysation : l'action de paralyser une proie par l'action d'un venin.
elle est paralysée, il est paralysé :
est atteinte ou est atteint de paralysie ;
est immobilisé(e) ;
ne fonctionne plus ;
ne peut plus s'extérioriser, est réduite ou réduit à l'impuissance.
une paralysée, un paralysé : une, un hémiplégique ou paralytique, paraplégique.
paralyser :
frapper de paralysie ;
immobiliser une proie ou un objet ;
frapper d'inertie momentanée une personne, une partie de son corps ;
arrêter ou empêcher une activité, un fonctionnement ;
entraver un essor ;
réduire à l'impuissance, rendre incapable d'agir, d'exercer un jugement, d'extérioriser un sentiment.
se paralyser :
être frappé de paralysie ;
ne plus pouvoir bouger ;
devenir incapable d'agir ou de fonctionner.
un animal paralyseur : qui paralyse sa proie par l'action d'un venin.
des insectes hyménoptères paralyseurs : qui paralysent leurs proies au moyen de leur dard afin d'y pondre un œuf. À l'éclosion la larve se nourrira de la proie ainsi paralysée.
une paralysie :
une diminution ou une abolition définitive ou passagère de la motricité ;
une impossibilité de se mouvoir entièrement ou partiellement par l'effet d'une cause physique ou psychique momentanée ;
un arrêt de fonctionnement d'une ville, d'un réseau de communication, d'un système étatique ou économique ;
une impossibilité d'agir, d'exercer une fonction intellectuelle, d'extérioriser un sentiment.
une, un paralytique :
celle qui est atteinte, celui qui est atteint de paralysie ;
celle qui est immobilisée, rendue inactive ou inefficace ; celui qui est immobilisé, rendu inactif ou inefficace.
elle, il est paralytique :
est atteinte ou atteint de paralysie ;
entraine la paralysie ;
est immobilisée, rendue inactive ou inefficace ; est immobilisé, rendu inactif ou inefficace.
Le nom (une) paralysie est emprunté au latin paralysis « paralysie d'un côté du corps », en grec π α ρ α ́ λ υ σ ι ς « action de laisser se relâcher, de laisser aller, d'où relâchement, d'où paralysie ».
Le mot paralytique est emprunté au latin paralyticus « paralytique », en grec π α ρ α λ υ τ ι κ ο ́ ς .
-plégie, emprunté au grec -π λ η γ ι α, de π λ η γ η ́ « coup », désigne des paralysies : bronchoplégie, bronchoplégique, cardioplégie, centroplégique, cycloplégie, cycloplégique, cystoplégie, diaplégie, diplégie, diplégique, ganglioplégie, ganglioplégique, gastroplégie, glossoplégie, hémiplégie, hémiplégique, iridoplégie, laloplégie, laryngoplégie, logoplégie, monoplégie, monoplégique, myoplégie, neuroplégie, neuroplégique, ophtalmoplégie, ophtalmoplégique, palatoplégie, paraplégie, paraplégique, prosoplégie, psychoplégie, psychoplégique, quadriplégie, quadruplégie, stauroplégie, tétraplégie, triplégie, vasoplégie. Voir : CNRTL.
Le nom (une) parésie (= une paralysie légère consistant dans l'affaiblissement de la contractilité) est emprunté au grec π α ́ ρ ε σ ι ς « action de laisser aller, de relâcher », dérivé de π α ρ ι ́ η μ ι « laisser aller ». D'où : parésié, parétique.
paramagnétique, paramagnétisme
elle, il est paramagnétique : s'aimante dans le même sens que le fer mais de façon beaucoup plus faible.
un paramagnétique : un corps, un matériau doué de cette propriété.
un paramagnétisme : la propriété des corps ou des substances paramagnétiques de s'aimanter faiblement dans le sens du champ magnétisant quand ils y sont placés.
Ces mots sont formés avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paramastite
une paramastite : un nom donné à toutes les inflammations développées autour du sein.
para- est tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paramécie
une paramécie : un protozoaire.
Ce nom vient du latin scientifique paramecium, du grec π α ρ α μ η ́ κ η ς « qui s'étend en long, oblong, allongé ».
paramédic, paramédical
C’est assez clair que l’OQLF n’aime pas paramédic. Soit. Or nous constatons que paramédic est largement répandu dans les médias québécois actuels et même sur les ambulances, comme on peut voir sur la photo ci-après. États de langue.
elle est paramédicale, il est paramédical :
se consacre aux soins, au traitement des malades sans faire partie du corps médical ;
elle est relative, il est relatif aux soins, aux traitements des malades, sans appartenir au domaine médical proprement dit.
elles sont paramédicales, ils sont paramédicaux
Ces mots sont formés avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paramère
des paramères : la paire d'appendices du pénis des insectes, insérés sur la phallobase en position latérale, que l'on trouve notamment chez les coléoptères, mais aussi dans d'autres ordres comme les hyménoptères. On lit aussi les lobes latéraux.
paramétabole
un développement paramétabole : en entomologie, un mode de métamorphose post-embryonnaire différent selon le sexe de l'individu. C'est le cas chez les hémiptères coccidés où les femelles ont un développement paurométabole (métamorphose graduelle) alors que les mâles sont holométaboles (métamorphose dite complète avec stade nymphal différencié).
paramétrage, paramètre, paramétrer, paramétrique, paramétrite
un paramétrage : une utilisation de paramètres.
un paramètre (1) :
une variable mathématique susceptible de recevoir une valeur constante pour un cas déterminé ;
une ligne géométrique ;
un élément de base, une caractéristique ou une donnée, variable et entrant dans l'élaboration d'un ensemble qui constitue un tout ;
un élément d'appréciation nécessaire pour juger certains faits et leurs variations.
un paramètre d'étalement (d'un liquide sur un support) : [chimie / chimie physique] la différence entre les énergies de l'unité de surface d'un support solide ou liquide, respectivement avant et après son contact avec un liquide donné, dans des conditions expérimentales déterminées. Cette grandeur physique permet de prévoir si un liquide donné est susceptible de s'étaler à la surface d'un support solide ou liquide. En anglais : spreading parameter. Journal officiel de la République française du 15/06/2003.
un paramètre orbital ou un élément orbital : [spatiologie / mécanique céleste] chacun des paramètres dont l’ensemble permet de déterminer à un instant donné, dans un système de référence spécifié, l’orbite et la position sur cette orbite d’un objet spatial ou d’un corps céleste. En anglais : orbital element. Voir aussi : objet spatial, paramètres orbitaux à deux lignes. Journal officiel de la République française du 25/07/2015.
des paramètres orbitaux à deux lignes ou des éléments orbitaux à deux lignes : [spatiologie / mécanique spatiale] les paramètres orbitaux d’un objet spatial présentés sous la forme normalisée et codée de deux lignes de caractères alphanumériques, précédées d’une ligne identifiant cet objet. En anglais : two-line element ; TLE. Voir aussi : objet spatial, paramètre orbital. Journal officiel de la République française du 25/07/2015.
paramétrer : programmer un appareil en définissant les paramètres.
je paramètre, tu
paramètres, il paramètre, nous paramétrons, vous paramétrez, ils
paramètrent ;
je paramétrais ; je paramétrai ; je
paramètrerai ou paramétrerai ; je paramètrerais ou paramétrerais
;
j'ai paramétré ; j'avais paramétré ; j'eus paramétré ;
j'aurai paramétré ; j'aurais paramétré ;
que je paramètre,
que tu paramètres, qu'il paramètre, que nous paramétrions, que
vous paramétriez, qu'ils paramètrent ;
que je paramétrasse,
qu'il paramétrât, que nous paramétrassions ; que j'aie paramétré
; que j'eusse paramétré ;
paramètre, paramétrons, paramétrez
; aie paramétré, ayons paramétré, ayez paramétré ;
(en)
paramétrant.
elle, il est paramétrique :
contient un ou des paramètres ;
elle est relative, il est relatif à un ou plusieurs paramètres.
Ce mot est composé de para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de », et -mètre (mesure).
un paramètre (2) : une lame de tissu conjonctif traversée par l'uretère et les vaisseaux sanguins de l'utérus et du vagin.
une paramétrite : une inflammation aigüe ou chronique du tissu cellulaire du ligament large de l'utérus.
Ce mot est composé de para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de », et -mètre (matrice).
Paramaribien, Paramaribo
Paramaribo : la capitale du Suriname. Habitants : Paramaribienne, Paramaribien.
paramilitaire
elle, il est paramilitaire :
est organisé(e) et entrainé(e) militairement ;
a pour but de préparer ses membres ou ses adhérents à une lutte armée.
Ce mot est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paraminophénol
un paraminophénol : un dérivé du phénol.
paramnésie, paramnésique
une paramnésie : un trouble de la mémoire consistant en une erreur d'appréciation, avec altération du souvenir.
une, un (malade) paramnésique : qui est atteinte ou atteint de paramnésie.
Ces mots sont formés avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paramorphine
une paramorphine : une thébaïne.
paramorphique, paramorphisme
elle, il est paramorphique : elle, il concerne le paramorphisme.
un paramorphisme :
une modification de la structure cristalline d'une substance sans modification de sa structure chimique ;
une altération morphologique constitutionnelle, congénitale ou acquise.
Ce nom est formé de para- (1) et de morphisme.
paramoteur
un paramoteur : [défense - sports aériens] un aéronef ultraléger motorisé composé d'une voile conçue sur le modèle du parachute et d'un moteur à hélice fixé sur le dos du pilote ; par extension, la pratique consistant à utiliser un tel engin. En anglais : paramotor ; paramotoring [pratique], powered paraglider ; powered paragliding [pratique], PPG. Voir aussi : aéronef ultraléger motorisé. Journal officiel de la République française du 19/12/2010.
paramoustique
un paramoustique : un dispositif pour empêcher la pénétration des moustiques.
para- est tiré de mots empruntés à l'italien ou adaptés de l'italien au sens de « protection contre ou de quelque chose »
paramusie
une paramusie : un trouble de la faculté musicale.
Ce nom est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de », et -musie, du grec μ ο υ σ α « muse ».
paramythie, paramythiidé
Les paramythiidés (oréochare et paramythie) sont une famille de passereaux de l'ordre des passériformes.
parandriné
les parandrinés : la sous-famille de coléoptères de la famille des cérambycidés (longicornes), dont le type est Parandra puncticeps.
paraneige
un paraneige : une construction destinée à pallier les inconvénients dus à d'abondantes chutes de neige.
para- est tiré de mots empruntés à l'italien ou adaptés de l'italien au sens de « protection contre ou de quelque chose »
paranématocère
Une ancienne division des diptères nématocères distinguait ceux dont les antennes sont longues, les eunématocères, de ceux qui ont des antennes courtes, les paranématocères.
paranéoplasique
un trouble paranéoplasique : évoluant parallèlement à un cancer.
elle, il est paranéoplasique : a une relation de causalité avec un cancer.
paranéoptère
les paranéoptères : le super-ordre d'insectes de la section des néoptères regroupant les psocoptères (psoques ou poux des livres), les phthiraptères (ricins, poux), les siphonaptères (puces), les thysanoptères (thrips), et les hémiptères (cigales, cicadelles, psylles, aleurodes, pucerons, cochenilles, nèpes, ranatres, notonectes, punaises, hydromètres).
parange
une, un parange : un parent venant de perdre un enfant.
parangon, parangonnage, parangonner
un parangon :
une comparaison ;
le modèle, le représentant typique ;
une pierre précieuse, une perle, remarquable par sa beauté, sa perfection ;
un caractère typographique.
un parangonnage : un alignement de caractères typographiques de corps différents.
une référenciation ou un parangonnage : une procédure d’évaluation effectuée par rapport à un ou plusieurs modèles reconnus, qui s’inscrit dans une recherche d’excellence.
parangonner :
présenter comme modèle ;
comparer, établir un parallèle ;
aligner des caractères typographiques de corps différents ;
à une évaluation par rapport à un ou plusieurs modèles reconnus, en s’inscrivant dans une recherche d’excellence.
On préférera utiliser les termes parangonnage et parangonner lorsque référenciation et référencer peuvent prêter à confusion, par exemple dans le domaine documentaire.
Le nom (un) parangon est emprunté à l'italien paragone, attesté au sens de « pierre de touche » depuis le fin du 13ème siècle, « modèle » depuis 1516, « comparaison » depuis le début du 16ème siècle, déverbal de paragonare « comparer ; éprouver avec la pierre de touche », du grec π α ρ α κ ο ν α ν « aiguiser ». La forme parangon est emprunté à l'espagnol parangón plutôt qu'à l'italien parangone qui ne semble pas attesté anciennement.
parano, paranoïa, paranoïaque, paranoïde
elle, il est parano ou paranoïaque :
se rapporte à la paranoïa ;
est affectée de caractère paranoïaque ou atteinte de paranoïa ; est affecté de caractère paranoïaque ou atteint de paranoïa.
une, un parano ou paranoïaque :
celle qui est affectée, celui qui est affecté de caractère paranoïaque ;
celle qui est atteinte, celui qui est atteint de paranoïa ;
celle qui est excessivement susceptible, méfiante, suffisante, intolérante et agressive ; celui qui est excessivement susceptible, méfiant, suffisant, intolérant et agressif.
une paranoïa : une psychose chronique développée à partir du caractère paranoïaque, caractérisée par un délire systématisé et cohérent.
elle, il est paranoïde : évoque la paranoïa avec une connotation schizophrénique et une évolution vers la désagrégation mentale, la démence.
une, un paranoïde : celle qui est atteinte, celui qui est atteint d'une affection évoquant la paranoïa.
Le nom (une) paranoïa est emprunté au grec π α ρ α ́ ν ο ι α « trouble de la raison, folie », ce terme a été créé en allemand en 1772 par Vogel.
Le mot paranoïaque est dérivé de paranoïa avec le suffixe -aque qui est le calque d'un suffixe latin d'origine grecque, comme pour insomniaque.
paranormal
elle est paranormale, il est paranormal :
n'est pas absolument normal(e) ;
est en marge de la normale, de la normalité ;
concerne des faits ou des phénomènes psychiques d'apparence extra-normale.
elles sont paranormales, ils sont paranormaux
le paranormal :
le caractère de ce qui n'est pas absolument normal ;
une étude de phénomènes inexpliqués.
Ce mot est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de », et normal.
paranotum
un paranotum : en entomologie, une expansion latérale du pronotum (tergite prothoracique), c'est la région d'origine des ailes.
paranthélie, paranthélique
une paranthélie : en météorologie, un type d'image lumineuse de la famille des halos.
elle, il est paranthélique : elle, il concerne la paranthélie.
Ce nom est composé de par- du grec « à côté, auprès de », de ant- du grec « en face de » et de -hélie du grec « soleil ».
paranthrope
un paranthrope : un hominidé.
paranucléus
un paranucléus : chez certains œufs d'insectes, un noyau résultant d'une fusion des globules polaires, et qui induit la formation du trophamnios (cytoplasme que l'embryon peut absorber, alors qu'il ne peut pas utiliser directement les réserves nutritives de l'œuf).
paranymphe
une, un paranymphe :
en Grèce, celle ou celui qui conduisait le marié ou la mariée à la maison nuptiale le jour de ses noces ;
en France, le seigneur désigné pour conduire une princesse qui se marie ;
une amie, un ami d'une candidate à la licence, qui la guidait puis la complimentait publiquement ; une amie, un ami d'un candidat à la licence, qui le guidait puis le complimentait publiquement.
un paranymphe :
un discours solennel prononcé en cette circonstance ;
un discours d'éloge, de félicitation.
Ce nom est emprunté au latin paranympha « celle qui reconduit les mariés, fille d'honneur » et au latin paranymphus « celui qui reconduit les mariés, garçon d'honneur » en grec π α ρ α ́ ν υ μ φ ο ς.
para-omphalocèle
une para-omphalocèle : une éviscération partielle ou totale de l’anse intestinale primitive par un orifice étroit situé latéralement et à proximité du cordon ombilical, qui est d’apparence normale.
para- est tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
parapatrie
une parapatrie : différentes populations occupant des zones adjacentes avec une zone de chevauchement des aires très étroite, à comparer avec une allopatrie.
para- est tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
parapegme
un parapegme :
une table de cuivre sur laquelle étaient gravées les lois, les ordonnances et les proclamations publiques, et qui étaient affichées à quelque pilier pour y être lues de tout le monde ;
une table astronomique sur laquelle les astronomes syriens et phéniciens gravaient la figure du ciel, le lever et le coucher des astres, et marquaient les saisons de l'année servant de calendrier ;
une table sur laquelle les astrologues traçaient les figures nécessaires à la solution de leurs problèmes.
Ce nom est emprunté au latin parapegma, lui-même emprunté au grec « table astronomique, tableau chronologique, tableau ou abrégé des principes d'une science », de « à côté, auprès de » et « ficher, fixer en enfonçant ».
parapente, parapentiste
un parapente : un planeur pour pratiquer le vol libre.
une, un parapentiste : celle, celui qui pratique le parapente.
le ski-parapente : le sport qui associe la technique et le matériel propres au ski à ceux du parapente et qui consiste à descendre des pentes enneigées en alternant glisse et vol [en anglais : speed riding].
Le nom (un) parapente est composé de para- tiré de mots empruntés à l'italien ou adaptés de l'italien au sens de « protection contre ou de quelque chose », et de pente.
parapet
un parapet :
la partie supérieure d'un rempart ;
un mur à hauteur d'appui, un garde-fou ;
une séparation servant de protection.
À cette liste [rambarde, balustrade, garde-corps, garde-fou], on pourrait ajouter parapet, aujourd’hui synonyme de rambarde, mais qui, comme l’indique son étymologie, protégeait jadis le corps jusqu’à la poitrine dans une ligne de fortifications. Ce mot vient en effet de l’italien parapetto, formé à l’aide du préfixe para- qui indique un système de protection, et de petto, issu du latin pectus, « poitrine », que l’on retrouve dans la locution adverbiale in petto, « dans le secret de son cœur ». Courrier des internautes de l'Académie française.
Ce nom est emprunté à l'italien parapetto de même sens, composé de para- (tiré de parare « protéger », à comparer avec pare- et parer 2) et de petto « poitrine », du latin pectus (à comparer avec pis 2).
parapétrolier
elle est parapétrolière, il est parapétrolier : est lié(e) à l'industrie du pétrole.
para- est tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
parapharmaceutique, parapharmacie
elle, il est parapharmaceutique : elle est relative, il est relatif aux articles destinés à l'hygiène ou aux soins corporels et dont la vente n'est pas réservée aux pharmacies.
une parapharmacie :
l'ensemble des articles destinés à l'hygiène ou aux soins corporels et dont la vente n'est pas réservée aux pharmacies ;
le commerce de ces produits ;
une boutique spécialisée.
para- est tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paraphasie
une paraphasie : un trouble de l'utilisation des mots, une substitution involontaire de phonèmes, de syllabes, de paronymes.
Ce nom est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de », et -phasie, du grec φ α ́ σ ι ς « parole ».
paraphe, parapher, parapheur
un paraphe ou parafe :
une marque faite d'un ou de plusieurs traits de plume, droits ou incurvés ;
une signature schématique, souvent abrégée aux initiales du nom ;
l'apposition par un magistrat d'une formule et de sa signature sur un registre.
parapher ou parafer :
marquer, signer d'un parafe ;
revêtir un registre d'un parafe.
un parapheur ou parafeur : pour classer le courrier en attente de signature.
L’usage fait souvent de paraphe et de signature des synonymes, et ce rapprochement est favorisé par le fait que le mot parapheur désigne une chemise à volets multiples entre lesquels on insère des lettres pour les présenter à la signature de quelque responsable. Mais employer l’un pour l’autre, c’est oublier que le paraphe fut d’abord une marque faite d’un ou plusieurs traits que l’on ajoute à sa signature pour l’orner ou en rendre l’imitation plus difficile, avant d’être la signature simplifiée, souvent réduite aux seules initiales, que l’on porte, avant la signature finale, sur chaque page d’un acte officiel pour l’authentifier ou en marge d’un texte pour en approuver les corrections. En savoir plus : Académie française.
Le nom (un) parafe ou paraphe est, soit emprunté au latin médiéval paraphus, paraffus, issu par altération du latin paragraphus, voir : paragraphe, soit issu par contraction de paragraphe.
paraphémie
une paraphémie : un trouble du langage parlé caractérisé par la confusion des mots.
Ce nom est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de », et -phémie, du grec φ η ́ μ ι « je parle ».
paraphernal, paraphernalité
un bien paraphernal : qui ne faisait pas partie de la dot d'une femme mariée.
des biens paraphernaux
une paraphernalité : la situation juridique des biens paraphernaux sous le régime dotal, caractérisée par l'attribution de leur gestion à la femme, laquelle avait sur eux les mêmes pouvoirs qu'une femme séparée de biens sur ses biens personnels.
Le mot paraphernal vient du latin médiéval paraphernalis de même sens, formé au moyen du suffixe -alis (-al) à partir du grec τ α ́ π α ρ α ́ φ ε ρ ν α « biens particuliers de la femme, en dehors de la dot », composé de π α ρ α - « auprès de, à côté de, en dehors de » (para- 1) et de φ ε ρ ν η ́ « dot ».
paraphilie
une paraphilie : l’ensemble des attirances ou pratiques sexuelles qui diffèrent des actes traditionnellement considérés comme normaux.
para- est tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paraphimosis
un paraphimosis : un étranglement de la base du gland de la verge par le prépuce.
Ce nom est emprunté au grec paraphimôsis, de même sens, lui-même composé de para « à côté de », et phimôsis « rétrécissement (du prépuce) ».
paraphlébite
une paraphlébite ou périphlébite : une inflammation du tissu conjonctif qui entoure une veine ; une phlébite des veines superficielles ou une phlébite variqueuse.
para- est tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paraphone, paraphonie, paraphoniste
1. en musique ancienne.
des intervalles paraphones : qui sont relatifs à la paraphonie.
une paraphonie : chez les anciens Grecs, un intervalle, une consonance de quarte ou de quinte, par opposition à une homophonie et à une antiphonie.
une, un paraphoniste : une, un chantre qui chante dans un intervalle paraphone, dans la quinte ou quarte.
Ce nom est dérivé du grec « son de côté, répercussion d'un son », avec le suffixe -ie.
2. un trouble paraphone : qui est relatif à la paraphonie.
une paraphonie : un trouble de la phonation.
Ce nom est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
3. un revêtement paraphone : qui constitue une isolation phonique.
Ce mot est composé de para- (2) et -phone.
paraphosphorique
un acide paraphosphorique
para- est tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paraphrase, paraphraser, paraphraseur, paraphraste, paraphrastique
une paraphrase :
un développement explicatif d'un texte, qui se révèle superfétatoire, inutile ;
une interprétation, un commentaire malveillant, défavorable ;
une reformulation ;
une imitation ;
un discours, un récit verbeux ou diffus.
paraphraser :
développer par paraphrase ;
reformuler au moyen de développements explicatifs souvent diffus ;
amplifier, développer.
une paraphraseuse, un paraphraseur : celle, celui qui fait des paraphrases, qui fait des développements souvent diffus dans un texte ou un exposé oral.
une, un paraphraste : une autrice ou un auteur de paraphrases, notamment de textes religieux.
elle, il est paraphrastique :
tient ou relève de la paraphrase ;
emploie, engendre ou renferme une paraphrase.
Le nom (une) paraphrase est emprunté au latin paraphrasis et celui-ci au grec π α ρ α ́ φ ρ α σ ι ς, dérivé de π α ρ α φ ρ α ́ ζ « dire la même chose en d'autres termes ; altérer le sens », composé de π α ρ α - (para- 1) et φ ρ α ζ « faire comprendre, expliquer, énoncer » (-phrase).
Le mot paraphrastique est emprunté au grec π α ρ α φ ρ α σ τ ι κ ο ́ ς « de paraphrase, de commentaire, explicatif », dérivé du verbe π α ρ α φ ρ α ́ ζ ω (voir : paraphrase).
paraphrénésie
une paraphrénésie ou parafrénésie :
un délire que l'on supposait dépendre de l'inflammation du diaphragme ;
une inflammation de ce muscle.
Ce mot est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paraphrénie
une paraphrénie : un état mental pathologique.
Ce nom est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de », et -phrénie, du grec φ ρ η ́ ν « esprit ».
paraphrynovéliidé
les paraphrynovéliidés : une famille d'insectes hémiptères hétéroptères gerromorphes hydrométroïdes.
paraphylétique
un groupe paraphylétique : en systématique, qui ne rassemble pas dans un cladogramme, tous les descendants d'une espèce souche. Le groupe biologique paraphylétique est composé par une partie seulement (et pas la totalité) de la descendance d'un ancêtre commun. L'ancêtre commun est alors également celui d'un autre groupe. Ainsi par exemple le groupe dit des "reptiles" forme un groupe paraphylétique de celui des « oiseaux ».
paraphyse
une paraphyse :
un poil stérile, chez les champignons ;
un tube membraneux dans les mousses ou les champignons.
Ce nom est adapté du grec π α ρ α ́ φ υ σ ι ς « rejeton, ramification ».
paraphysique
une paraphysique : une étude des phénomènes physiques réputés paranormaux.
un phénomène paraphysique : réputé paranormal.
Ce mot est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paraplégie, paraplégique
une paraplégie : une paralysie complète ou partielle des membres, notamment des membres inférieurs.
elle, il est paraplégique : a le caractère de la paraplégie.
Le nom (une) paraplégie est emprunté au grec π α ρ α π λ η γ ι ́ α « paralysie partielle ou légère », dérivé en - ι ́ α (-ie) de π α ρ α π λ η ́ ξ, - η ̃ γ ο ς « paralysé», composé de π α ρ α ́- ( para- 1) et de - π λ η ́ ξ (issu de π λ η ́ σ σ ω « frapper, blesser, atteindre ») signifiant « frappé, battu » (-plégie).
parapluie, parapluitier
un parapluie :
un abri portatif formé d'un manche soutenant une étoffe fixée sur des baleines et utilisé pour se protéger de la pluie ;
ce qui en a la forme ;
ce qui protège de la pluie ;
ce qui permet de dégager ses responsabilités, de se prémunir d'ennuis ou de sanctions ;
une protection.
un piège au parapluie japonais : en entomologie, un battage pour collecter les insectes d'une végétation.
un accord parapluie (de protection des données personnelles) : un accord international de coopération pénale qui permet de protéger les données personnelles en encadrant leur exportation et leur exploitation. L’accord parapluie est un élément du bouclier de protection des données personnelles. L’accord parapluie a pour but de prévenir ou de réprimer la commercialisation abusive des données personnelles.
une parapluitière, un parapluitier : celle, celui qui fabrique ou qui vend des parapluies.
Le nom (un) parapluie est formé de para- tiré de mots empruntés à l'italien ou adaptés de l'italien au sens de « protection contre ou de quelque chose », et de pluie, sur le modèle de parasol.
parapode
des parapodes : chez les annélides, de fausses pattes abdominales.
paraponyx
un paraponyx : un genre d'insectes lépidoptères pyraloïdes de la famille des crambidés.
paraprocte
un paraprocte : les parties latérales paires du onzième segment abdominal des insectes situés sur les côtés de l'anus chez les mâles et les femelles chez qui ces plaques sont toutefois plus grosses. On lit aussi les plaques podicales. Le sclérite dorsal du segment XI est appelé épiprocte.
paraprotéine
une paraprotéine : une variété de protéine anormale.
Ce mot est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
parapsidal, parapside
des sillons parapsidaux : chez les insectes hyménoptères, les sillons longitudinaux latéraux du mésoscutum. Ces sillons parapsidaux sont souvent confondus avec les notaules qui individualisent en fait les scapules sublatéraux.
un parapside : une scapule. Chez les hyménoptères, les scapules latéraux correspondent à une région du mésonotum individualisée par des sillons sublatéraux longitudinaux, appelés notaules.
parapsychique
elle, il est parapsychique : est réputée paranormale, est réputé paranormal.
Ce mot est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
parapsychologie, parapsychologique, parapsychologue
une parapsychologie : une étude de phénomènes psychiques paranormaux.
elle, il est parapsychologique : a rapport à la parapsychologie ou en relève.
une, un parapsychologue : une, un spécialiste de parapsychologie.
Ces mots sont formés avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paraptère
un paraptère :
une pièce chitineuse de la base de l'aile, chez divers insectes ;
des plumes des épaules ou des flancs de certains animaux, formant de fausses ailes comme chez quelques paradisiers.
Ce nom est formé de para- (1) et -ptère emprunté au grec -π τ ε ρ ο ς, de π τ ε ρ ο ́ ν « plume d'aile, aile, chose en forme d'aile ».
parapublic
le parapublic : le secteur parapublic, les services similaires à ceux de l'administration, de l'État.
elle est parapublique, il est parapublic :
est en marge du secteur public, est parallèle au secteur public ;
elle est relative, il est relatif à l'économie mixte, reposant sur des capitaux publics et privés.
Ce mot est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
pararthropode
les pararthropodes : les onychophores, les tardigrades et les linguatulides (ou pentastomides). Ces trois groupes ont pour caractéristique de présenter un mélange de caractères annélidiens et arthropodiens. On lit aussi les proarthropodes.
parasange
une parasange : une mesure de distance chez les anciens Perses, chez les Égyptiens et dans une grande partie de l'Asie.
Ce nom est emprunté au grec π α ρ α σ α ́ γ γ η ς, lui-même emprunté à l'ancien persan, à comparer avec le moyen persan frasang et le persan moderne farsang, ferseng.
parascève
une parascève : la veille du sabbat.
Ce nom est emprunté au latin chrétien parasceve « veille du sabbat (dans le Nouveau Testament) ; Vendredi saint », et celui-ci au grec π α ρ α σ κ ε υ η ́ « préparation, préparatifs ; veille du sabbat (dans le Nouveau Testament) », η ̔ μ ε γ α ́ λ η π α ρ α σ κ ε υ η ́ « Vendredi saint », composé de π α ρ α - (para- 1) et de σ κ ε υ η ́ « équipement, vêtement, costume » (le composé fonctionnant comme nom d'action du verbe π α ρ α σ κ ε υ α ́ ζ ω « préparer, pourvoir »).
para-scolaire
elle, il est para-scolaire :
est en liaison avec l'enseignement donné à l'école ;
le complète ;
en savoir plus : Office québécois de la langue française.
Ce mot est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
parasémantique
elle, il est parasémantique : comporte des connotations en marge de la sémantique.
Ce mot est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
parasexualité, parasexuel
une parasexualité :
un mode de reproduction primitive observée chez certaines souches bactériennes ;
l'ensemble des phénomènes psychosociologiques liés à la sexualité.
elle est parasexuelle, il est parasexuel : elle est relative, il est relatif à la parasexualité.
Ces mots sont formés avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
parasismique
elle, il est parasismique : est destiné(e) à protéger des effets d'un séisme.
para- est tiré de mots empruntés à l'italien ou adaptés de l'italien au sens de « protection contre ou de quelque chose »
parasitage, parasitaire, parasite, parasiter, parasite-souche, parasiticide, parasitique, parasitisme, parasitoïde, parasitologie, parasitologique, parasitologiste, parasitologue, parasitose
un parasitage : l'action de parasiter ; son résultat.
elle, il est parasitaire :
elle est relative, il est relatif aux parasites ou concerne les parasites ;
est causé(e) par des parasites ;
vit en parasite, vit et prospère aux dépens des autres ;
est gênante, perturbatrice, nuisible ; est gênant, perturbateur, nuisible.
un parasite :
dans l'Antiquité grecque et romaine, un assistant d'un prêtre ou celui qui recherchait les tables bien servies, payant son écot en empressements, en complaisances, en bassesses ;
un organisme qui vit pendant une partie ou la totalité de son existence aux dépens d'un autre organisme, appelé hôte, dont il retire sa subsistance ou sur lequel il exerce toute autre influence néfaste, sans rien lui donner en échange. Les ectoparasites vivent sur l'hôte tandis que les endoparasites vivent dans le corps de ce dernier. Le parasite peut être sténoxène (un seul hôte ou très peu d'hôtes différents) ou oligoxène (soit plusieurs hôtes, mais en nombre réduit), monoxène (soit un seul et même hôte) ou hétéroxène (soit plusieurs hôtes) ou euryxènes (plusieurs hôtes aussi mais qui peuvent être d'espèces différentes). En fonction de son alimentation, on distingue aussi le parasite monophage, oligophage ou polyphage.
un signal sonore imprévisible se superposant à un message et le perturbant.
les parasites : une subdivision (infra-ordre) des apocrites (les hyménoptères dont le thorax est séparé de l'abdomen par un étranglement) comprenant ceux dont les femelles possèdent une tarière, sorte d'aiguillon ovipositeur adapté au forage ou à la pénétration d'un végétal ou d'un hôte, comme un autre insecte ou une araignée, dans le corps desquels sont déposés les œufs.
une, un parasite : celle, celui qui vit, prospère aux dépens d'une autre personne ou d'un groupe de personnes.
Vocabulaire (Thésaurus) autour du thème du parasite : Wiktionnaire.
elle, il est parasite :
vit en parasite ;
est gênante, perturbatrice ou nuisible ; est gênant, perturbateur ou nuisible ;
est encombrante, superflue ; est encombrant, superflu.
un parasite-souche : un parasite qui constitue une souche biologique.
parasiter :
vivre et prospérer aux dépens d'un être vivant ;
détourner à son profit ;
attaquer, endommager ;
altérer ;
perturber par des bruits parasites la réception d'une émission.
un parasiticide ou une substance parasiticide : qui détruit les parasites.
elle, il est parasitique :
est propre au parasite ;
est engendré(e) par des parasites végétaux ou animaux ;
est superflu(e), inutile.
une parasitique : l'art du parasite, l'art de vivre aux dépens d'autrui.
un parasitisme :
la relation en général trophique entre deux organismes d'espèces différentes, dans laquelle le parasite retirera un bénéfice mais qui, par contre, portera atteinte à l'hôte, par opposition au commensalisme ;
la présence de parasites chez un être vivant ;
l'état d'un organisme parasité, infesté par des parasites ;
le mode d'existence, la condition, l'état, d'un individu qui vit et prospère aux dépens d'autrui ;
le caractère encombrant, perturbateur ou nuisible d'une chose.
en entomologie : un parasitisme facultatif, un parasitisme fongique, un parasitisme obligatoire, un parasitisme permanent, un parasitisme primaire, secondaire ou tertiaire, un parasitisme social (permanent, secondaire, temporaire).
un insecte parasitoïde : qui dépose ses œufs dans d’autres organismes, parasitant uniquement dans ses phases immatures, tuant son hôte en se développant et accédant à la vie libre au stade adulte, par opposition au prédateur qui se développe aux dépens de plusieurs proies.
en entomologie : un parasitoïde hétéronome, un parasitoïde oophage, des parasitoïdes grégaires, des parasitoïdes larvaires, des parasitoïdes ovolarvaires, des parasitoïdes primaires, des parasitoïdes secondaires, des parasitoïdes solitaires, des parasitoïdes tertiaires.
une parasitologie : une étude des parasites et des maladies dont ils sont responsables.
Lexique de la parasitologie : Wiktionnaire.
elle, il est parasitologique : elle est relative, il est relatif à l'étude des parasites.
une, un parasitologiste ou parasitologue : une, un spécialiste en parasitologie.
une parasitose : une maladie et des manifestations pathologiques dues à la présence de parasites dans l'organisme.
zoonose / parasitose : Géoconfluences.
une substance antiparasitaire, un procédé antiparasitaire : qui agit sur les parasites et entraine leur destruction ou l’arrêt de leur développement et de leur multiplication.
un antiparasitaire : une préparation ou un médicament qui détruit les parasites de l'homme ou des animaux.
un (dispositif) antiparasite : qui combat ou prévient la production, la propagation ou la réception des parasites pour améliorer la réception des émissions de radio et de télévision.
antiparasiter : munir d'un antiparasite.
déparasiter : éliminer des parasites radioélectriques, végétaux ou animaux.
un ectoparasite : un parasite externe.
un endoparasite : un parasite interne.
elle, il est épizoïcide : a la propriété de tuer, de détruire les parasites animaux (épizoaires) qui vivent à la surface du corps.
une maladie exo-parasitique : qui est due à un ectoparasite.
Le nom (un) parasite est emprunté au latin parasitus « invité, convive ; (en mauvaise part) parasite, écornifleur, pique-assiette », lui-même emprunté au grec π α ρ α ́ σ ι τ ο ς « qui mange auprès de, avec ; commensal ; citoyen nourri au Prytanée, aux frais de l'État ; prêtre adjoint aux prêtres ordinaires dans certains sacrifices et qui prenait part au repas ; parasite payant son repas de flatteries et de bouffonneries », composé de π α ρ α- (para- 1) et de -σ ι τ ο ς « qui se nourrit » (-site).
parasocial
des espèces parasociales : chez les hyménoptères, les espèces où des femelles fondatrices coopèrent à la construction d'un nid. Ce comportement se situe entre la subsocialité et la semisocialité.
parasol, parasoleil, parasoleur, parasolier
un parasol : un abri portatif de même forme qu'un parapluie, ou un abri pliant, utilisé pour se protéger généralement du soleil.
en parasol : en forme d'ombrelle.
des plantes en parasol : des plantes ombellifères.
une parasoleuse, un parasoleur : en Algérie : celle, celui qui oblige à louer ses parasols, ses chaises et tables en plastique.
un parasoleil ou un pare-soleil : un dispositif protégeant un appareil photographique des rayons du soleil.
un parasolier ou un porte-parasol : celle qui est chargée, celui qui est chargé de tenir le parasol au-dessus de la tête d'un monarque ou d'un grand personnage. un parasolier : celle, celui qui fabrique des parasols. une parasolière
un parasolier : un arbre.
Le nom (un) parasol est emprunté à l'italien parasole signifiant proprement « qui protège (para, de parare, voir : parer 2) du soleil (sole) ».
Le nom (une) ombelle (= un mode d'inflorescence ; un astérisque à huit ou dix rayons, anciennement employé pour distinguer les articles) est emprunté au latin umbella « ombrelle, parasol », diminutif de umbra « ombre, ombrage ». D'où : ombellé, ombelliféracée, ombellifère, ombelliforme, ombellule.
Le nom (une) ombrelle (= un petit parasol ; ce qui en a la forme) est emprunté à l'italien ombrello, ombrella, du latin médiéval umbrella « ombrelle, parasol », issu de umbella (ombelle) avec contamination de umbra.
parasport, parasportif
un parasport : [sports] une discipline sportive pratiquée par des personnes en situation de handicap physique, sensoriel, mental ou psychique ; par extension, l'ensemble des disciplines sportives pratiquées par ces personnes. Les parasports se pratiquent autant en loisir qu'en compétition. Le cécifoot et le rugby en fauteuil roulant sont des exemples de parasports. Les pratiques de handisport et de sport adapté sont des parasports. En anglais : para sport, parasport. Voir aussi : boccia, cécibut, cécifoot, paraathlète, paralympien, parasportif, rugby en fauteuil roulant. Journal officiel de la République française du 16 décembre 2023.
une parasportive, un parasportif : [sports] une personne qui pratique un parasport. On trouve aussi, dans le langage professionnel, le terme « paraathlète », qui n'est pas recommandé dans ce sens. En anglais : para athlete. Voir aussi : paraathlète, parasport. Journal officiel de la République française du 16 décembre 2023.
parastatal
[Belgique]
un (organisme) parastatal : qui est paraétatique.
elle est parastatale est semi-publique ; il est parastatal : est semi-public.
elles sont parastatales, ils sont parastataux
Ce mot est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de » et -statal, du latin status « État ».
parastrachiidé
les parastrachiidés : une famille d'insectes néoptères paranéoptères hémiptères euhémiptères néohémiptères prosorrhynches hétéroptères euhétéroptères néohétéroptères panhétéroptères pentatomomorphes pentatomoïdes, qui comprend maintenant les cydnidés et les dismegistus.
parasympathique, parasympatholytique, parasympathomimétique
elle, il est parasympathique : se rapporte au système parasympathique, la partie constituante du système nerveux neuro-végétatif.
un parasympatholytique : un anticholinergique, une substance qui supprime les effets de l'excitation des fibres parasympathiques post-ganglionnaires.
une substance parasympatholytique
un parasympathomimétique : un cholinergique, une substance qui produit les mêmes effets que l'acétylcholine.
une substance parasympathomimétique
Le mot parasympathique est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de » et sympathique.
parasynthétique
un (mot) parasynthétique : composé par l'addition combinée d'un préfixe et d'un suffixe.
Ce mot est formé à partir du grec π α ρ α σ υ ́ ν θ ε τ ο ς « composé à l'aide d'un mot lui-même composé ou dérivé » (π α ρ α-, para- 1 ; σ υ ́ ν θ ε τ ο ς « composé », adjectif verbal de σ υ ν τ ι ́ θ η μ ι « rassembler, réunir, composer » à comparer avec synthèse, synthétique), avec le suffixe -ique.
parasyphilis, parasyphilitique
une parasyphilis : des manifestations tardives observées chez les sujets atteints de syphilis.
elle, il est parasyphilitique : est entrainé(e) par la syphilis, sans être de nature syphilitique.
Ces mots sont formés avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paratactique, parataxe
des propositions paratactiques : des propositions juxtaposées sans outil de coordination ou de subordination.
une parataxe :
le procédé qui consiste à juxtaposer des propositions ou des phrases entre lesquelles le rapport de subordination ou d'enchaînement est implicite, en savoir plus : Office québécois de la langue française ;
une juxtaposition de mots sans article ni conjonction de liaison.
Ce nom est emprunté au grec π α ρ α ́ τ α ξ ι ς « action de ranger une armée en bataille », dérivé de π α ρ α τ α ́ σ σ ω « mettre en rang à côté les uns des autres » ( π α ρ α-, para- 1; τ α ́ σ σ ω « mettre à une place fixe ou appropriée ; ranger », -taxe), d'où l'adaptation en grammaire, à comparer avec hypotaxe, syntaxe.
parataxonomiste
une, un parataxonomiste : une, un spécialiste formé(e) sur le terrain à l’inventaire et à la collection de la biodiversité et recruté(e) au niveau local.
paratergite
un paratergite : en entomologie, une région marginale latérale du notum (crampton).
paratexte
un paratexte : l'ensemble des éléments textuels d'accompagnement d'une œuvre écrite.
parathormone, parathyréoprive, parathyroïde, parathyroïdectomie, parathyroïdien
une parathormone : une hormone sécrétée par les glandes parathyroïdes.
elle, il est parathyréoprive : elle est due, il est dû à l'absence des glandes parathyroïdes.
un syndrome parathyréoprive : l'ensemble des accidents aigus et chroniques qui surviennent après l'extirpation ou l'atrophie des glandes parathyroïdes et qui peuvent entrainer la mort.
une (glande) parathyroïde : chacune des quatre glandes situées sur la face postérieure des lobes latéraux de la glande thyroïde.
une parathyroïdectomie : l'ablation d'une glande parathyroïde pratiquée dans les cas d'hypertrophie de la glande et dans les affections qui peuvent être rattachées à une exagération de son fonctionnement (hypercalcémie).
elle est parathyroïdienne, il est parathyroïdien : se rapporte aux glandes parathyroïdes.
Ces mots sont formés avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paratonie
une paratonie : une anomalie de la contraction musculaire.
Ce nom est formé avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de », et -tonie, du grec τ ο ́ ν ο ς « tension ».
paratonnerre
un paratonnerre :
un dispositif de protection des bâtiments contre les effets de la foudre ;
ce qui protège et détourne le danger.
Le nom paratonnerre, qui date de 1773, est une création de Jacques Barbeu du Bourg, qui fut l’ami de l’inventeur du paratonnerre, Benjamin Franklin, et le traducteur de ses œuvres et d’une partie de sa correspondance. En s’inspirant des travaux de Franklin, Barbeu du Bourg avait d’ailleurs imaginé un parapluie paratonnerre ; ce parapluie était surmonté d’une tige de fer, à laquelle était fixé un long fil métallique traînant jusqu’à terre. C’est à lui que l’on doit l’emploi métonymique, bien ancré dans l’usage, de tonnerre pour « foudre ».
Cela étant, le mot « parafoudre » existe également. Il a d’abord été synonyme de paratonnerre, mais aujourd’hui, il désigne un appareil servant à protéger les installations électriques contre les effets de la foudre ou, par extension, de tout phénomène de surtension électrique.
Courrier des internautes de l'Académie française.
Ce nom est formé de para- tiré de mots empruntés à l'italien ou adaptés de l'italien au sens de « protection contre ou de quelque chose », et de tonnerre, sur le modèle de parapluie, parasol, paravent.
parâtre
un parâtre :
un beau-père, le second mari ou le père de l'épouse ;
un mauvais père ;
celui ou ce qui est dur, méchant.
Le nom (un) parâtre vient du bas latin patraster « second mari de la mère », dérivé du latin pater « père » au moyen du suffixe à valeur péjorative -aster (âtre). Patraster a supplanté le latin classique vitricus. En raison du sens péjoratif qu'il a pris, l'ancien français et moyen français parastre, au sens de « second mari de la mère », a été supplanté par beau-père (voir aussi marâtre).
une marâtre :
la nouvelle épouse d'un père, une belle-mère ;
une femme qui maltraite les enfants.
elle est marâtre : est cruelle et injuste.
une marâtre : un anneau métallique circulaire sur lequel repose la cuve du haut fourneau.
paratuberculeux, paratuberculose
elle est paratuberculeuse, il est paratuberculeux :
se rapporte à la paratuberculose ;
a des rapports indirects avec la tuberculose.
une paratuberculose : toute affection simulant la tuberculose par sa symptomatologie.
Ces mots sont formés avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paratype
un paratype : un spécimen de la même série que l'holotype et provenant de la même localité. Il permet de compléter la description d'une espèce. En l'absence d'un holotype, tous les spécimens de la série sont appelés syntypes.
paratyphique, paratyphoïde
les (bacilles) paratyphiques : l'ensemble des bactéries du genre Salmonella autres que le bacille typhique.
elle, il est paratyphique : elle, il relève de la paratyphoïde.
une, un paratyphique : celle qui est atteinte, celui qui est atteint de paratyphoïde.
une (fièvre) paratyphoïde : une maladie infectieuse.
Ces mots sont composés avec para- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paravalanche
un paravalanche ou pare-avalanche, pare-avalanches : une construction pour protéger des avalanches.
des paravalanches ou pare-avalanches
Ce nom est formé de par(a)- tiré de mots empruntés à l'italien ou adaptés de l'italien au sens de « protection contre ou de quelque chose », et d'avalanche sur le modèle de parapluie, parasol, paravent.
paravane
[en anglais : paravane] un dispositif de protection individuelle des bâtiments contre les mines sous-marines à orin (à l'exclusion des mines acoustiques ou magnétiques qui les remplacèrent), inventé vers 1915 en Angleterre, constitué par deux brins de dragage fixés à l'étrave du navire et aboutissant chacun à un flotteur divergent, et qui fut utilisé principalement pendant la Première Guerre mondiale.
Le nom anglais paravane, un terme créé vers 1916, est composé de para- correspondant au français para- (2) et de vane « girouette, engin à pales, turbine » pour désigner un engin muni d'ailettes et permettant d'écarter les mines sous-marines.
paravent
un paravent :
un écran à panneaux verticaux articulés se pliant en accordéon ;
un écran disposé devant une cheminée ;
un contrevent ;
un grand volet de bois ;
ce qui sert à protéger, à dissimuler.
Ce nom est emprunté à l'italien paravento, proprement « qui protège (para, de parare, voir : parer 2) du vent (vento) ».
paraverbal
elle est paraverbale, il est paraverbal : elle est relative, il est relatif à un post-langage.
elles sont paraverbales, ils sont paraverbaux
para- est tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de ».
paravertical
des soies paraverticales : chez les diptères, les paires de soies, situées en arrière du vertex, sur le même plan que les soies postocellaires, mais plus latéralement par rapport à ces dernières.
paravue
un paravue : une visière qui protège la vue.
para- est tiré de mots empruntés à l'italien ou adaptés de l'italien au sens de « protection contre ou de quelque chose ».
paraxial
une image paraxiale ou para-axiale, un rayon lumineux paraxial ou para-axial : voisine ou voisin de l'axe optique.
des images paraxiales ou para-axiales, des rayons paraxiaux ou para-axiaux
para- est tiré de mots empruntés à l'italien ou adaptés de l'italien au sens de « protection contre ou de quelque chose ».
parbleu
parbleu ! pardi ! bien sûr !
Le juron parbleu, devenu une interjection, est une altération euphémique du juron par Dieu.
parc, parcage
A. un parc ou parcage (1) :
une clôture légère et transportable pour des ovins ;
l'espace ainsi délimité.
B. un parc ou pacage : une prairie d'élevage, limitée par une clôture fixe.
C. un parc :
une enceinte ;
un enclos ;
un terrain boisé entièrement clos ;
un lieu public dans une ville, une commune, constitué par des espaces verts ;
une zone où l'environnement est protégé ;
un terrain aménagé pour une activité ;
un entrepôt, une aire de stockage ;
un nombre total de véhicules, appareils, installations ou immeubles ;
[Belgique] une planche, un semis.
un parc, un parc de maisons mobiles, un parc de récréation, un parc de stationnement, un parc industriel, un parc public : Office québécois de la langue française.
un parc national / un parc naturel régional : Géoconfluences.
un parc à étages : [aménagement et urbanisme - transports et mobilité / transport routier] En anglais : storey car park. Voir aussi : parc de stationnement. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
un parc à tubes : [pétrole et gaz / forage] un ensemble de chevalets fixes ou mobiles qui sert à ranger horizontalement des tiges de forage et des tubes de cuvelage. En anglais : pipe rack. Voir aussi : tubage. Journal officiel de la République française du 19 janvier 2024.
un parc de sports : un espace délimité comprenant des aires de pratiques sportives diverses. En anglais : sports park. Journal officiel de la République française du 19/12/2010.
un parc (de stationnement) : [aménagement et urbanisme - transports et mobilité / transport routier] Équivalent admis : un parking. En anglais : car park (GB), parking lot (EU). Voir aussi : parc à étages, parc relais. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
un parc éolien ou une ferme éolienne : [environnement - énergie / électricité] un site terrestre ou marin regroupant plusieurs éoliennes qui transforment l'énergie cinétique du vent en énergie électrique. Voir aussi : parc éolien en mer. Journal officiel de la République française du 14 janvier 2023.
un parc éolien en mer : [environnement - énergie / électricité] un parc éolien dont les éoliennes sont supportées par des structures fixées au fond de la mer ou flottantes, et reliées par câble à des sous-stations électriques. Selon la distance ou le nombre d'éoliennes, il peut être nécessaire d'établir une ou plusieurs sous-stations intermédiaires en mer. En anglais : offshore wind farm (OWF). Voir aussi : parc éolien. Journal officiel de la République française du 14 janvier 2023.
un parc relais : [aménagement et urbanisme - transports et mobilité / transport routier] un lieu aménagé à proximité d'un arrêt de transport public, destiné à inciter un automobiliste à garer son véhicule pour emprunter ensuite un moyen de transport en commun. Le terme « parc relais » a été retenu en raison du fait qu'il correspond à l'abréviation d'usage international « P.R. », « PR » ou « P et R ». On trouve également, dans l'usage, le terme « parc de dissuasion ». En anglais : park and ride. Voir aussi : parc de stationnement. Journal officiel de la République française du 22/09/2000. On peut aussi écrire un parc relai.
Vocabulaire (Thésaurus) autour du thème du parc urbain : Wiktionnaire.
« Parqueu » des Princes : Académie française.
un parcage (2) :
l'action de parquer, de faire pâturer du bétail ;
l'action de placer des mollusques dans des bassins ou des enceintes ;
l'action d'agencer des parcs à poissons ;
l'action de garer, de parquer un véhicule sur une aire de stationnement, un parking ;
son résultat.
On a lu aussi un parquage.
Le nom (un) parc vient du bas latin parrĭcus signifiant « enclos » lui-même dérivé du pré-latin parra « perche ».
Le nom (un) parchet (= une parcelle de vigne d'une certaine étendue[Suisse]) est une variante dialectale de parquet.
Le nom (un) parcmètre (ou parcomètre [Canada]) (= un appareil servant à mesurer le temps de stationnement autorisé, moyennant paiement) est composé de parc et de -mètre pour traduire l'anglo-américain parking-meter composé de parking « action de garer, stationnement (d'un véhicule) » (voir : parking) et de meter représentant soit le dérivé de to mete «mesurer» issu du vieil anglais, soit l'élément savant anglais -meter utilisé pour désigner des instruments de mesure et correspondant au français -mètre. D'où : un parcotrain : un parking payant pour les usagers des chemins de fer.
Le nom (un) parking (= un parc de stationnement, un emplacement affecté au stationnement des véhicules automobiles) est emprunté à l'anglais parking, dérivé de to park « mettre dans un parc » d'où, au 20ème siècle, « garer (un véhicule) », du substantif park issu lui-même du français parc. Désignant l'action de parquer, l'anglais parking est attesté depuis le 16ème siècle, mais, en anglo-américain, il désigne un lieu, un espace préservé de la circulation, généralement engazonné ou parfois planté d'arbres, devant les habitations ou au centre d'une rue (sans qu'il s'agisse de l'espace réservé expressément au stationnement des véhicules, pour lequel existent des expressions telles que parking lot, parking place, etc. où parking garde le sens de « action de garer, de stationner ».
Le verbe parquer est dérivé de parc. D'où : un parquement, un parqueur, un parquier.
Le nom (un) parquet est un diminutif de parc. D'où : un parquetage, parqueter, une parqueterie, un parqueteur, un parquetier.
parcellaire, parcellairement, parcellarisation, parcellariser, parcellarité, parcelle, parcellement, parceller, parcellisation, parcelliser
La micelle, le mica et la miette. Académie française.
1. elle, il est parcellaire (1) :
ne comporte que des parcelles, des fragments ;
est faite ou fait d'éléments à l'état de parcelles ;
s'effectue selon une organisation cloisonnée du travail ;
effectue un travail parcellaire ;
elle est relative, il est relatif à un travail parcellaire.
une parcelle (1) : une petite partie, un fragment.
parceller : morceler, diviser en parcelles, en très petites portions.
une parcellisation (1) ou parcellarisation : l'action de parcelliser ; son résultat.
parcelliser ou parcellariser :
diviser en petites parties, fractionner ;
procéder à une division poussée du travail.
2. elle, il est parcellaire :
elle est relative, il est relatif aux parcelles de terre ;
est constitué(e) de parcelles ;
se fait par parcelles.
parcellairement
une (politique de) densification parcellaire ou une densification douce : la politique d’aménagement qui consiste à encourager les propriétaires de terrains bâtis à créer de nouveaux logements grâce à la division de leur parcelle ou à la surélévation de leur maison. La densification parcellaire permet de limiter l’étalement urbain. L’emploi du terme BIMBY (build in my backyard) qui n’a pas d’usage en anglais, est à proscrire.
un parcellaire :
l'ensemble de parcelles d'un terroir, d'une commune ;
la manière dont le sol utilisable a été divisé ;
une configuration cartographique de la division du sol en parcelles, en savoir plus : Géoconfluences.
une parcellarité : le caractère de ce qui est parcellaire.
une parcelle (2) : une pièce de terre d'un seul tenant formant un tout au regard de la propriété, de l'exploitation ou de la culture.
un parcellement : une division d'un domaine ou d'une exploitation agricole en un certain nombre de parcelles.
une parcellisation (2) : l'action de diviser un terroir en parcelles ; son résultat.
se parcelliser : être divisé en parcelles.
elles se parcellisent, ils se parcellisent, elles se sont parcellisées, ils se sont parcellisés,...
Le nom (une) parcelle vient du latin populaire partĭcĕlla, réfection du latin classique partĭcŭla « petite partie, particule », diminutif de pars, partis « part, partie », voir ces mots.
par ce que, parce que
Je comprends par ce que vous me dites que j’aurais dû suivre ses conseils. Je comprends avec ce que vous me dites que j’aurais dû suivre ses conseils.
Par ce que vous m’apprenez, je découvre la vérité. Avec ce que vous m’apprenez, je découvre la vérité.
parce que : car, puisque, comme, c'est que.
parce que ! c'est ainsi !
le parce que : la raison, le motif.
La conjonction parce que est issue de l’ancien français por ço que, « pour ce que ».
Les conjonctions parce que et puisque sont interchangeables dans certains contextes, mais elles ne sont pas synonymes pour autant. Chacune a un sens qui lui est propre. La locution conjonctive parce que répond à un pourquoi. Elle permet d’exprimer une cause, réelle ou logique, en toute objectivité. Elle se distingue ainsi de car, dont la valeur est plus subjective. Notons qu’il ne faut pas confondre parce que et par ce que (en trois mots. qui signifie « par la chose que ». La conjonction puisque, plus subjective que parce que, permet quant à elle d’introduire une explication considérée comme évidente, éventuellement déjà connue des interlocuteurs ou interlocutrices. En savoir plus : Office québécois de la langue française.
parchemin, parcheminage, parchemination, parcheminé, parcheminer, parcheminerie, parchemineux, parcheminier
un parchemin :
une peau d'animal préparée pour servir de support pour l'écriture, le dessin, la peinture ou d'autres usages ;
un texte conservé sur parchemin ou sur papier ;
un document d'archives ;
un titre de noblesse dont un parchemin établit l'authenticité ;
une peau d'âne, un diplôme universitaire ;
l'enveloppe extérieure de certaines graines ;
des membranes végétales qui se trouvent dans plusieurs parties de plantes.
un parcheminage : le fait de se parcheminer, de devenir parchemineux.
une parchemination : une acquisition de certaines propriétés du parchemin.
elle est parcheminée, il est parcheminé :
est transformé(e) en parchemin ;
a la consistance ou, la couleur, l'apparence sèche et la couleur jaune du parchemin.
parcheminer : transformer une peau en parchemin, donner l'apparence du parchemin.
se parcheminer : prendre la couleur, l'apparence du parchemin.
une parcheminerie :
l'art et le commerce du parcheminier ;
un lieu où l'on prépare le parchemin ;
une confection de titres de noblesse.
elle est parchemineuse, il est parchemineux :
a la nature ou l'apparence du parchemin ;
est sèche, sec, pâle ou jaunâtre comme le parchemin.
une parcheminière, un parcheminier : celle, celui qui fabriquait, qui vendait les parchemins.
Le nom (un) parchemin vient du type latin pergamīnus [sous-entendu papyrus ?] masculin correspondant au bas latin pĕrgamēna féminin « parchemin », du grec π ε ρ γ α μ η ν η [sous-entendu δ ι φ θ ε ́ ρ α] « [peau apprêtée] à Pergame », la préparation du parchemin ayant été inventée à Pergame, en Asie Mineure ; le bas latin pĕrgamēna survit dans l'italien pergamena, alors qu'en roman tous les représentants reposent sur pergamenus qui pénètre dans la plus grande partie de la Romania avec le suffixe -īnu, d'où l'espagnol pergamino, le catalan pergamí ; dans le nord de la France, pergamīnus a subi l'influence phonétique de parthica (pellis) « (peau) du pays des Parthes », féminin de Parthicus « des Parthes », du grec π α ρ θ ι κ ο ́ ς, dérivé de π α ́ ρ θ ο ς « Parthe », nom d'un peuple d'Asie ; parthica est devenu parche, parge « basane » en ancien français et dans les dialectes.
parchet
un parchet : une parcelle de vigne d'une certaine étendue. [Suisse]
Le nom (un) parchet est une variante dialectale de parquet.
par-ci
par-ci par-là :
à droite et à gauche, en divers endroits ;
à intervalles irréguliers, mais relativement fréquents.
parcimonie, parcimonieusement, parcimonieux
une parcimonie :
une épargne minutieuse, économie de moyens ;
le fait de limiter, de réduire l'emploi de quelque chose.
avec parcimonie :
avec une économie rigoureuse, en mesurant strictement ;
en petite quantité, chichement ;
avec mesure, réserve, en s'en tenant au minimum.
elle est parcimonieuse, il est parcimonieux :
fait preuve de parcimonie, est économe, est regardante ou regardant ;
s'exprime, s'extériorise au minimum, sans empressement ;
est accordé(e), dispensé(e) en trop petite quantité.
parcimonieusement
Le nom (une) parcimonie est emprunté au latin classique parcimonia, parsimonia « économie, épargne, sobriété (d'un orateur) » dérivé de parsus, participe passé de parcere « épargner, ménager » ; ce nom est rare avant le 18ème siècle.
parclose
une parclose :
un panneau de boiserie ;
un profilé ou une boiserie servant au maintien d'un vitrage ;
l'enceinte d'une stalle d'église qui renferme le siège ;
la partie inférieure d'une banquette ;
une planche mobile d'un bateau qui se place à fond de cale.
voir : à côté de, clore.
parcmètre, parcomètre, parcotrain
un parcmètre ou parcomètre [Canada] : un appareil servant à mesurer le temps de stationnement autorisé, moyennant paiement.
un parcotrain : un parking payant pour les usagers des chemins de fer.
Le nom (un) parcmètre (ou parcomètre [Canada]) est composé de parc et de -mètre pour traduire l'anglo-américain parking-meter composé de parking « action de garer, stationnement (d'un véhicule) » (voir : parking) et de meter représentant soit le dérivé de to mete « mesurer » issu du vieil anglais, soit l'élément savant anglais -meter utilisé pour désigner des instruments de mesure et correspondant au français -mètre. D'où : un parcotrain : un parking payant pour les usagers des chemins de fer.
par conséquent
par conséquent : par une suite logique, par voie de conséquence.
par contre
par contre : Condamnée par Littré d’après une remarque de Voltaire, la locution adverbiale "par contre" a été utilisée par d’excellents auteurs français, de Stendhal à Montherlant, en passant par Anatole France, Henri de Régnier, André Gide, Marcel Proust, Jean Giraudoux, Georges Duhamel, Georges Bernanos, Paul Morand, Antoine de Saint-Exupéry, etc. Elle ne peut donc être considérée comme fautive, mais l’usage s’est établi de la déconseiller, chaque fois que l’emploi d’un autre adverbe est possible. En savoir plus : Académie française.
par contre / en revanche : Office québécois de la langue française ; Parler français.
par-corps
un par-corps : en droit civil, une contrainte par corps.
parcourable, parcoureur, parcourir, parcours, Parcoursup
elle, il est parcourable : peut être parcouru(e).
une parcoureuse, un parcoureur :
celle, celui qui parcourt une distance ;
celle, celui qui, dans une mine, pousse les wagonnets.
parcourir :
se déplacer en suivant une direction plus ou moins déterminée, aller dans une partie, plusieurs parties, toutes les parties ;
traverser de part en part ;
accomplir un trajet déterminé, traverser un espace délimité jusqu'à une destination précise ;
examiner, inspecter pour avoir une vue d'ensemble ou pour repérer quelqu'un dans un ensemble ;
examiner rapidement du regard, lire vite ou sans ordre ;
passer en revue, considérer dans son ensemble ;
gravir les échelons, franchir les degrés, les étapes.
je parcours, tu parcours, il parcourt, nous
parcourons, vous parcourez, ils parcourent ;
je parcourais ; je
parcourus ; je parcourrrai ; je parcourrais ;
j'ai parcouru ;
j'avais parcouru ; j'eus parcouru ; j'aurai parcouru ; j'aurais
parcouru ;
que je parcoure, que tu parcoures, qu’il parcoure,
que nous parcourions, que vous parcouriez, qu’ils parcourent ;
que
je parcourusse, qu’il parcourût, que nous parcourussions ; que
j'aie parcouru ; que j'eusse parcouru ;
parcours, parcourons,
parcourez ; aie parcouru, ayons parcouru, ayez parcouru ;
(en)
parcourant.
un parcours :
l'action de parcourir, de traverser ;
un terrain qui produit du fourrage naturel ;
un déplacement d'un point à un autre ; l'espace correspondant, le chemin, la distance parcourue ;
un programme, une organisation d'activités ;
un itinéraire pour un sport ou un entrainement militaire ;
une distance parcourue.
un parcours de soins : une succession d’étapes par lesquelles l’individu peut se soigner. En savoir plus : Géoconfluences.
un parcours buissonnier : une découverte de la nature et du patrimoine local, organisée pour un petit groupe d'enfants et pendant une courte période.
un parcours instrumental : [télédétection spatiale - spatiologie] une zone du sol, ou sa représentation, explorée par un instrument d'observation au cours d'une prise de vues. Le parcours instrumental se distingue du segment géographique par le fait qu'il se compose de segments de données et d'intersegments de données. En anglais : field walk. Voir aussi : segment géographique. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
un parcours (sur la toile) : [informatique / internet] la succession des pages visitées et des actions effectuées par un internaute, dont l'analyse permet de dégager les habitudes, les centres d'intérêt, les goûts. En anglais : clickstream. Journal officiel de la République française du 27/12/2009.
Parcoursup : une procédure d'orientation scolaire en France.
un long-parcours : un voyage aérien éloignant un membre de l'équipage de plus de trois mille milles marins.
à mi-parcours : à la moitié du parcours.
Le verbe parcourir est une francisation d'après courir du latin classique percurrere de même sens.
Le nom (un) parcours est une francisation d'après cours du bas latin percursus « action de parcourir », de percurrere, voir : parcourir.
pardalie
une pardalie : une pierre précieuse tachetée de plusieurs couleurs, comme une peau de panthère.
Ce nom est emprunté au latin pardalios, pardalii « sorte de pierre précieuse tachetée », lui-même tiré de l'adjectif grec « de panthère ou de léopard ; semblable à une panthère ou à un léopard ».
pardalote, pardalotidé
Les pardalotidés (pardalotes) sont une famille de passereaux de l'ordre des passériformes.
par-delà, par delà
par-delà ou par delà :
plus loin que, en dépassant un obstacle, une limite ;
en passant par-dessus ;
de l'autre côté, plus loin.
par-derrière, par derrière
par-derrière ou par derrière :
par la partie arrière, par le côté postérieur ;
derrière ;
en cachette, sournoisement.
par-dessous, par dessous
par-dessous ou par dessous :
sous ;
en passant sous quelque chose, par le dessous, par la partie inférieure.
par-dessous la jambe : avec mépris, désinvolture.
On lit et entend par-dessus la jambe au lieu de par-dessous la jambe (avec désinvolture, comme au jeu de paume).
par-dessus, par dessus, pardessus
par-dessus ou par dessus :
par le haut, par le dessus de quelque chose ;
par un endroit supérieur ;
au-dessus de, sur ;
dessus, sur la face supérieure ou extérieure.
par-dessus le marché : en plus.
un pardessus : un vêtement qui se porte par dessus les autres vêtements.
On a entendu et lu un pardeuss, pardeusse, pardingue pour un pardessus, un vêtement.
un pardessus : un snow-boat, une chaussure qui se porte par-dessus les autres chaussures.
un pardessus (de viole) : un ancien instrument plus petit que la viole, et qui s'accordait à une octave plus haute.
par devant, par-devant, pardevant
par devant ou par-devant :
devant, sur le devant ;
vers l'avant ;
en présence de.
un pardevant : la feuille du dessus d'une carte à jouer, supportant l'impression des figures ou des points.
par-devers, par devers
par-devers ou par devers : en présence de.
par devers soi : de son côté, quant à soi.
pardi, pardieu, pardé, pardié, pardienne, pardine
pardi :
bien sûr ;
évidemment.
On a entendu et lu pardieu, pardé, pardié, pardienne, pardine pour pardi.
L'interjection pardi est une altération euphémique de pardieu, un juron (par dieu) puis une interjection.
pardon, pardonnable, pardonnant, pardonné, pardonnement, pardonner, pardonneur
A. un pardon :
l'action de ne pas tenir compte d'une faute, d'une offense, de ne pas en tenir rigueur au coupable et de ne pas lui en garder de ressentiment ;
une indulgence.
pardon : excusez-moi.
pardon ! ça alors !
elle, il est pardonnable :
peut être pardonné(e) ;
mérite d'être pardonné(e), à qui l'on doit pardonner.
elle, il est impardonnable :
ne peut pas ou ne doit pas être pardonné(e) ;
est inexcusable.
elle est pardonnante, il est pardonnant : pardonne.
un pardonnement : une aptitude, un penchant à pardonner.
Et pourtant, ne manqueront pas d'objecter les esprits tatillons qui savent que le COI n'est pas censé pouvoir devenir sujet du verbe au passif, ne dit-on pas depuis belle lurette être pardonné en parlant d'une personne ? En savoir plus : Parler français.
pardonner :
ne pas tenir compte d'une faute, d'une offense, ne pas en tenir rigueur au coupable et ne pas lui en garder de ressentiment ;
renoncer à punir ;
être indulgent, excuser, tolérer.
ça ne pardonne pas :
ça a de graves conséquences ;
ça met en évidence tous les défauts.
ne pas se pardonner quelque chose : ne pas se trouver d'excuses.
une pardonneuse, un pardonneur : celle, celui qui pardonne.
B. un pardon :
un pèlerinage religieux, surtout en Bretagne ;
une fête populaire qui a lieu à cette occasion.
une boule de pardon, une épingle de pardon, une part de pardon : un objet de piété ou un souvenir rapporté(e) d'un pardon.
une pardonneuse, un pardonneur : une participante, un participant à un pardon.
voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
C. le Grand Pardon, le jour du Pardon : la fête juive de l'expiation, la plus importante de l'année et que la communauté célèbre en automne dans le jeûne et la prière.
Le nom (un) pardon est un déverbal de pardonner vient du latin tardif perdonare, de même sens, composé de l’élément per-, marquant l’accomplissement, la perfection, et de donare « donner ; faire remise de, pardonner ».
-pare
-pare est issu du latin parus « qui produit », de pario « j'enfante, je produis ».
A. qui met au monde, qui produit, qui se reproduit :
nullipare, unipare, bipare, tripare, quadripare, sextipare, septipare, multipare.
pupipare, secondipare, sexupare, virginipare.
itéropare, nullipare, sémelpare.
sudoripare, ambipare, mannipare, mucipare.
tomipare, fissipare, gemmipare, sporipare.
gemellipare, ovipare, primipare, vivipare.
floripare.
B. qui porte, qui transporte :
séminipare, albuminipare, calcipare, sporipare.
paré
1. un bal paré : auquel on se rend paré, habillé, en toilette de bal.
un navire ou un avion paré : qui est prêt à appareiller.
paré ? prêt à exécuter l'ordre ?
paré ! je suis prêt !
un titre paré : un titre en forme exécutoire.
un pied paré : un pied usé, parce que l'animal a vécu dans un terrain dur et pierreux.
être paré (pour) : être prêt (à).
être paré partout :
être prêt ;
avoir terminé un travail.
paré partout ! (pour indiquer que l'on est prêt à partir).
voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
voir : parer (1).
2. être paré contre un danger, une difficulté :
être en sécurité, à l'abri d'un danger ;
être en mesure d'affronter un danger, une difficulté.
voir : parer (2).
paréage
un paréage ou pariage :
un contrat qui unissait deux parties pour la possession en commun d'une terre ;
cette terre.
Ce nom est un dérivé savant du bas latin pariare « rendre égal, aller de pair », avec le suffixe -age.
pare-
pare- est tiré de parer (2).
voir : CNRTL.
pareau
un pareau : une chaudière employée pour faire fondre la vieille cire.
Ce nom est issu du gaulois parium « marmite » par dérivation du type par, per « chaudron, chaudière » bien représenté dans le domaine provençal et franco-provençal avec le dérivé en ancien provençal pairol et le moyen français perol.
pareaux
des pareaux : de gros cailloux ronds, pesants et percés par le milieu, que les pêcheurs attachent de distance en distance le long d'un filet pour l'arrêter au fond, tandis que le haut flotte au moyen de lièges.
Ce nom est dérivé de parer (1), avec le suffixe -eau.
pare-avalanche
un pare-avalanche ou paravalanche : une construction pour protéger des avalanches.
des paravalanches ou pare-avalanches
voir : parer (2).
pare-balle
un pare-balle : des parois verticales fixées sur armes lourdes.
des pare-balles
un gilet pare-balle ou pare-balles : un vêtement protecteur.
voir : parer (2).
pare-boue
un pare-boue : un garde-boue, une bande de caoutchouc à l'arrière des roues.
des pare-boues
voir : parer (2).
pare-brise, parebrise
un pare-brise ou parebrise : une paroi transparente à l'avant d'un véhicule.
des pare-brises ou parebrises
voir : parer (2).
pare-buffle
un pare-buffle : une barre de protection à l'avant de certains véhicules.
des pare-buffles
voir : parer (2).
pare-choc
un pare-choc : ce qui protège l'avant et l'arrière d'une carrosserie.
des pare-chocs
voir : parer (2).
pare-clou
un pare-clou : une bande de matériau résistant placée à l'intérieur des pneumatiques.
des pare-clous
voir : parer (2).
pare-douche
un pare-douche : un panneau pour éviter les projections d'eau.
des pare-douches
voir : parer (2).
pare-éclat
un pare-éclat : un abri ou un blindage pour se protéger contre les éclats d'obus et de projectiles.
des pare-éclats
voir : parer (2).
parèdre
un parèdre :
une divinité inférieure dont le culte, les fonctions étaient associés à ceux d'un dieu plus important ;
en Grèce, un fonctionnaire municipal, ou un magistrat adjoint à un juge.
Ce nom est emprunté au grec π α ́ ρ ε δ ρ ο ς « assis auprès de » d'où « assesseur dans un tribunal » et « qui siège après, qui occupe la seconde place » d'où « inférieur », en parlant des dieux inférieurs dont les statues étaient dressées à côté de celles des dieux plus puissants.
pare-étincelle
un pare-étincelle :
un garde-feu, un objet métallique formant un écran devant le foyer d'une cheminée ;
une toile métallique sur le haut d'une cheminée.
des pare-étincelles
voir : parer (2).
pare-feu
un pare-feu :
un dispositif ou un appareil destiné à lutter contre la propagation du feu, d'un incendie ;
un obstacle ou une zone destiné(e) à empêcher la propagation des incendies en forêts.
des pare-feux
une porte pare-feu
un coupe-feu ou pare-feu : un matériau, un dispositif ou une disposition d'éléments ayant pour fonction d'empêcher la propagation de flammes ou d'un incendie. En anglais : firebreak ; firestop. En savoir plus : Vocabulaire de la construction (Office québécois de la langue française).
un pare-feu ou une barrière de sécurité : [télécommunications / internet - réseaux] un dispositif informatique qui filtre les flux d'informations entre un réseau interne à un organisme et un réseau externe, en vue de neutraliser les tentatives de pénétration en provenance de l'extérieur et de maîtriser les accès vers l'extérieur. En anglais : firewall. Cette publication annule et remplace celle du terme « barrière de sécurité » au Journal officiel du 16 mars 1999. Journal officiel de la République française du 30 avril 2022.
un pare-feu ou garde-barrière : un outil permettant de protéger un ordinateur connecté à un réseau ou à l’internet. en savoir plus : Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information.
voir : parer (2).
pare-fumée
un pare-fumée : un appareil destiné à canaliser ou à diriger la fumée s'échappant d'une cheminée.
des pare-fumées
voir : parer (2).
parégorique
un (médicament) parégorique : qui calme la douleur.
un élixir parégorique : une préparation à base d'opium, utilisée pour soigner les coliques et les douleurs intestinales.
Ce mot est emprunté au latin tardif paregoricus « qui calme », emprunté au grec π α ρ η γ ο ρ ι κ ο ́ ς « propre à calmer ».
paréidolie
une paréidolie [du grec ancien para-, « à côté de », et eidôlon, diminutif d’eidos, « apparence, forme »] : une assimilation par le cerveau d'informations visuelles ou auditives à quelque chose qui est connu. Ce phénomène consiste, par exemple, à identifier une forme familière dans un paysage, un nuage, de la fumée ou encore une tache d'encre, mais tout aussi bien une voix humaine dans un bruit, ou des paroles (généralement dans sa langue. dans une chanson dont on ne comprend pas les paroles.
pareil, pareille, pareillement
elle est pareille, il est pareil :
présente une identité ou une ressemblance plus ou moins totale ;
est comparable, semblable ;
est inchangé(e).
une pareille, un pareil :
ce qui est identique ou équivalent ;
celle, celui qui est semblable par la condition, le rang social, le caractère, la mentalité.
rendre la pareille : agir envers quelqu'un comme il a agi lui-même.
pareil ou pareillement :
de la même façon ;
aussi, également.
pareillement :
à ce point ;
une réponse de politesse à un souhait, voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
pareil : Office québécois de la langue française ; Parler français.
pareil à : Académie française.
sans pareil : Office québécois de la langue française.
elle est non-pareille ou nonpareille, il est non-pareil ou nonpareil :
n'a pas d'égal(e) ;
est incomparable.
une non-pareille ou nonpareille :
un ruban ;
une dragée.
un non-pareil ou un nonpareil, une non-pareille, une nonpareille :
un oiseau ;
un œillet, une fleur.
Le mot pareil vient du latin pariculus, élargissement du latin classique par « égal ». Voir aussi : pair, paire.
Le verbe appareiller (2) est dérivé de pareil. D'où : appareillé, un appareillement.
Le verbe dépareiller est dérivé de pareil. D'où : dépareillé.
parélie
une parélie ou parhélie : un faux-soleil, une plage plus brillante d'un halo solaire.
Ce nom est emprunté au latin parelion, parhelion, du grec π α ρ η ́ λ ι ο ς « qui est auprès ou vis-à-vis du soleil » substantif au sens de « parhélie », de π α ρ α ́ « auprès » et η ́ λ ι ο ς « soleil ».
parelle
une parelle :
une patience, une plante ;
un lichen, appartenant à l'orseille (orseille d'Auvergne, orseille de France ou orseille de terre), formant une croute blanche ou grise, fortement adhérente aux rochers ;
une matière colorante obtenue avec ce lichen.
L'autre nom de la patience est issu du latin paratella postulé par des formes comme le limousin paradelo ou le catalan paradella et pour lequel la glose latine parada du 10ème siècle semble représenter le substantif issu du participe passé féminin parata du verbe parare « apprêter » par allusion à la cuisson d'une variété de cette plante pour engraisser les porcs, une formation sur le type lapatella issu du latin lapathium désignant le rumex avec une métathèse en palatella puis une dissimilation en paratella étant moins probable. Le nom du lichen est issu, avec une dérivation par le suffixe -el (-al), du latin petra « roche ».
parement, parementer, parementure
un parement :
ce qui orne, pare ;
ce qui sert à orner, à parer ;
une étoffe ;
une garniture, un galon ;
la surface apparente d'un ouvrage, d'un mur, constituée d'un revêtement ;
la partie extérieure et apparente d'un ouvrage de menuiserie ;
la bordure d'un chemin pavé ;
la face supérieure d'un pavé.
parementer : revêtir un mur d'un parement.
une parementure ou parmenture :
la partie d'une veste ou d'un manteau formant revers d'encolure et doublure des bords de devant ;
un morceau de tissu, placé dans l'ouverture des poches.
Le nom (un) parement est dérivé de parer (1) avec le suffixe -ment.
parémiaque
un parémiaque : un dimètre anapestique catalectique utilisé dans la poésie grecque ancienne.
le vers parémiaque
Ce mot est emprunté au latin parœmiacum, lui-même emprunté au grec « proverbial » « vers anapestique, dimètre catalectique », de « proverbe ».
parémiographe, parémiographie, parémiologie, parémiologique, parémiologue
une, un parémiographe :
une éditrice, un éditeur d'un recueil de proverbes ;
une autrice, un auteur d'une étude de parémiologie.
une parémiographie : une étude ou une explication des proverbes d'une langue ou d'une culture.
une parémiologie : une étude des proverbes.
elle, il est parémiologique : elle est relative, il est relatif à la parémiologie.
une, un parémiologue : une, un spécialiste de l'étude des proverbes.
Ces mots sont formés avec parémio- du grec π α ρ ο ι μ ι ́ α « proverbe ».
parenchymateux, parenchymatose, parenchyme
elle est parenchymateuse, il est parenchymateux :
appartient au parenchyme d'un organe, est constitué(e) d'un parenchyme ;
affecte le parenchyme d'un organe ;
elle est relative, il est relatif au parenchyme d'une plante.
une parenchymatose : une dégénérescence granulo-graisseuse d'origine infectieuse qui frappe simultanément plusieurs viscères.
un parenchyme :
le tissu d'un organe ;
un tissu fonctionnel d'un organe glandulaire, formé de cellules douées d'une activité physiologique déterminée ;
un tissu cellulaire spongieux et mou de certaines parties des plantes.
Le nom (un) parenchyme est emprunté au grec π α ρ ε ́ γ χ υ μ α, -α τ ο ς (dérivé de π α ρ ε γ χ ε ́ ω « répandre dans, sur ») « substance des poumons, du foie, des reins et de la rate, formée, selon Erasistrate, par le sang des veines de ces organes », par opposition à σ α ́ ρ ξ « chair musculaire ».
pare-neige
un pare-neige ou paraneige : une construction destinée à pallier les inconvénients dus à d'abondantes chutes de neige.
des pare-neiges ou paraneiges
voir : parer (2).
parénèse, parénétique
une parénèse : une homélie, un sermon, un discours moral, une exhortation à la vertu dans la prédication ordinaire.
elle, il est parénétique : elle est relative, il est relatif à la parénèse.
Le nom (une) parénèse est emprunté au grec π α ρ α ι ́ ν ε σ ι ς « exhortation, encouragement » dérivé de π α ρ α ι ν ε ́ ω « conseiller, exhorter ».
parent, parentage, parentaille, parental, parentales, parentalies, parenté, parentèle
une parente, un parent : celle, celui qui appartient à la même famille.
les parents :
l'ensemble des membres de la famille ;
les ancêtres, les ascendants ;
ceux qui ont donné la vie ;
le père et la mère ;
celles, ceux qui ont la charge d'un enfant.
une mère d'intention, un père d'intention : une personne qui, dans l’intention de devenir mère ou père d’un enfant à sa naissance, conclut un accord avec une femme qui s’engage à porter cet enfant, généralement conçu par insémination artificielle. On parle également de « parents d’intention ». On trouve parfois les termes « mère, père commanditaire » ou « parents commanditaires ».
elle en est parente, il en est parent :
appartient à la même famille, au même genre, à la même espèce ;
en est proche, semblable, analogue.
parents : Office québécois de la langue française.
parent(s) : Parler français.
parent pauvre : Office québécois de la langue française.
des grands-parents : les grands-pères et grands-mères, les aïeux.
un parentage :
un lien de parenté ;
l'ensemble des parents.
un parentage autonomisant [en anglais : free-range parenting] un parentage laissant beaucoup de place à la liberté de l'enfant, dans le but de le rendre plus autonome et de l'encourager à faire confiance à son instinct. En savoir plus : Office québécois de la langue française.
une parentaille : l'ensemble des parents.
elle est parentale, il est parental :
appartient aux parents ; leur est propre ;
concerne le parent d'une, un enfant.
elles sont parentales, ils sont parentaux
elle est homoparentale, il est homoparental : elle est relative, il est relatif à l'homoparentalité.
elles sont homoparentales, ils sont homoparentaux
une homoparentalité : l'exercice des droits parentaux par deux personnes du même sexe vivant en couple.
elle est monoparentale, il est monoparental : où il n'y a qu'un seul parent.
elles sont monoparentales, ils sont monoparentaux
une monoparentalité : la situation d'une famille monoparentale.
une pluriparentalité : la reconnaissance de plus de deux parents pour un enfant.
des parentales ou parentalies : une fête annuelle que célébrait chaque famille romaine en l'honneur de ses ancêtres décédés.
une parenté :
un rapport entre individus établi par la naissance ;
une consanguinité ;
une filiation, un lien unissant des personnes qui descendent d'un ancêtre commun ;
un rapport entre individus établi par un lien d'alliance ;
des caractères communs à des êtres vivants appartenant à la même espèce ;
similitude de conception, de comportement, entre personnes ;
des éléments, des traits communs entre deux choses que l'on compare ;
une ressemblance plus ou moins vague ;
un rapport plus ou moins éloigné entre deux choses.
une parenté spectrale : [télédétection spatiale - spatiologie] une analogie de signatures spectrales que présentent des objets de nature différente au cours d'une même saisie de données radiométriques. La parenté spectrale d'objets est une source d'erreurs en classification. En anglais : spectral affinity. Voir aussi : signature spectrale. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
une parentèle :
une parenté, l'ensemble des parents ;
un lien du sang, une consanguinité.
Le mot parent vient du latin parentem, accusatif de parens « père ou mère », au pluriel parentes « le père et la mère ».
Le nom (une) parenté vient du latin populaire parentatus « parenté », dérivé de parens, parentis « père ou mère ».
Le nom (une) parentèle est emprunté au latin des juristes parentela (dérivé du latin parens, voir : parent) « parenté, alliance ».
parentéral
une substance parentérale : qui s'administre par une voie autre que la voie digestive.
ils sont parentéraux
Ce mot est composé de par(a)- tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de », et du grec ε ́ ν τ ε ρ ο ν « intestin », avec le suffixe -al.
parenthèse, parenthétisation
une parenthèse :
une insertion dans le corps de la phrase principale d'un élément grammatical autonome qui en précise le sens ou introduit une digression ;
un développement accessoire dans un discours, un texte ;
un épisode de l'existence, qui est considéré comme accessoire ou particulier ;
chacun des signes typographiques en forme d'arc de cercle, entre lesquels on place l'élément que l'on veut isoler ; l'encadrement ainsi formé.
une parenthèse thérapeutique : [santé et médecine] une suspension temporaire d'un traitement destinée à en évaluer les éventuels effets indésirables. On trouve aussi, dans le domaine, le terme « fenêtre thérapeutique ». En anglais : drug holiday ; wash out ; washout. Journal officiel de la République française du 24/10/2012.
mettre quelqu'un ou quelque chose entre parenthèses : le négliger, l'exclure, en faire abstraction.
Parenthèses d'alternative : Office québécois de la langue française.
une parenthétisation : une façon de représenter la structure d'une phrase.
Le nom (une) parenthèse est emprunté au latin parenthesis, emprunté au grec π α ρ ε ́ ν θ ε σ ι ς « action d'intercaler ».
pare-nuque
un pare-nuque ou un couvre-nuque : un dispositif de protection contre le soleil.
des pare-nuques ou couvre-nuques
voir : parer (2).
paréo
un paréo :
un vêtement traditionnel tahitien ;
un vêtement de plage.
Ce nom vient d'un mot de Tahiti.
pare-pierre
un pare-pierre : une grille métallique servant à protéger le radiateur, les phares d'une voiture.
des pare-pierres
voir : parer (2).
pare-poussière
un pare-poussière : un cache-poussière, un vêtement qui était porté par-dessus les autres vêtements.
des pare-poussières
voir : parer (2).
parer
1. parer :
orner quelque chose ;
ajouter un élément pour embellir ;
vêtir quelqu'un ;
habiller quelqu'un avec soin, élégance ;
agrémenter son aspect, sa tenue ;
préparer, apprêter pour rendre plus propre à un usage ;
rendre propre à un usage, à la consommation ;
préparer en ôtant les parties inutiles, en donnant meilleure apparence ;
soumettre du verre à la paraison.
se parer :
se vêtir ;
s'habiller avec recherche, élégance ;
mettre des ornements.
déparer : briser l'harmonie, rendre moins agréable.
Le verbe parer (1) vient du latin parare « préparer, apprêter, arranger » d'où également en roman « orner », etc.
voir : une parade (1), parader, un paradeur, un parage (3), une paraison, paré (1), un parement, parementer, une parementure, un pareur, une pareuse, un paroir, une parure, une parurerie, un parurier.
Le verbe préparer est emprunté au latin praeparare « ménager d'avance, apprêter d'avance », dérivé avec le préfixe prae- « devant, en avant », de parare « apprêter, arranger ». D'où : un préparateur, un préparatif, une préparation, préparatoire.
Le nom (un) parador (= en Espagne, un hôtel de grand confort ou une auberge confortable et bien aménagée) vient de ce mot espagnol signifiant « auberge », dérivé de parar au sens de « faire halte », proprement « disposer », du latin parare « préparer, arranger », voir : parer (1).
2. parer :
éviter quelque chose en le détournant, en y opposant quelque chose ;
passer au large ;
défendre quelqu'un d'une attaque ;
garantir quelqu'un contre un inconvénient, une incommodité ;
prévoir ce qui va arriver et s'en protéger, s'en garantir ;
agir de manière à éviter ce qui peut arriver de fâcheux ;
éviter les inconvénients de quelque chose.
parer au plus pressé : s'occuper des choses les plus urgentes.
elle, il est imparable : est impossible à éviter, à parer.
Le verbe parer (2) est emprunté à l'italien parare, attesté au sens de « se défendre (contre les coups), d'abord « préparer, orner, etc. », de même origine que parer (1).
voir : une parade (2), paré (2), un pare-avalanche ou paravalanche, un pare-balle, un pare-boue, un pare-brise ou parebrise, un pare-buffle, un pare-choc, un pare-clou, un pare-douche, un pare-éclat, un pare-étincelle, un pare-feu, un pare-fumée, un pare-neige ou paraneige, un pare-nuque, un pare-pierre, un pare-poussière, un pare-soleil.
3. parer (3) :
pour un cheval, s'arrêter ;
arrêter, retenir un cheval.
une parade (3) : une façon d'arrêter brusquement un cheval.
Le verbe parer (3) est emprunté, d'abord par l'intermédiaire d'un texte italien, à l'espagnol parar « arrêter, s'arrêter », sens issu de celui de « placer, se placer » (ces deux sens étant propres aux langues ibéro-romanes), proprement « préparer, disposer » (parer 1).
parère
un parère : un acte de notoriété.
Le nom (un) parère (= un acte de notoriété) est emprunté à l'italien parere, substantif de parere « sembler, paraitre ».
parergon
un parergon : dans les beaux-arts, un hors-d'œuvre, un élément ajouté à l'ouvrage principal.
On a lu le pluriel parerga.
Ce nom est emprunté au grec « hors-d'œuvre, c'est-à-dire objet accessoire, supplément ».
parésie, parésié
une parésie : une paralysie légère consistant dans l'affaiblissement de la contractilité.
elle est parésiée, il est parésié : est atteinte ou atteint de parésie.
elle, il est parétique : se rapporte à la parésie.
Le nom (une) parésie (= une paralysie légère consistant dans l'affaiblissement de la contractilité) est emprunté au grec π α ́ ρ ε σ ι ς « action de laisser aller, de relâcher », dérivé de π α ρ ι ́ η μ ι « laisser aller ». D'où : parésié, parétique.
pare-soleil
un pare-soleil :
un écran destiné à protéger les yeux des rayons du soleil ;
un accessoire photographique.
des pare-soleils
voir : parer (2).
paresse, paresser, paresseuse, paresseusement, paresseux
une paresse :
une propension à ne rien faire, une répugnance au travail, à l'effort ;
une faiblesse de caractère qui porte à l'inaction, à l'oisiveté ;
un comportement, une attitude qui manifeste cette disposition ;
un manque d'énergie en face d'une activité quelconque ;
un désir passager de ne rien faire ;
une nonchalance, une lenteur ;
une réaction d'un organe anormalement lente ou incomplète.
paresser :
se laisser aller à la paresse ;
refuser ou fuir momentanément l'effort ;
ne rien faire.
elle est paresseuse, il est paresseux :
répugne au travail, à l'effort ;
manifeste habituellement de la paresse physique ou intellectuelle ;
manque d'énergie ;
manifeste de la paresse dans une circonstance particulière ;
est lente, nonchalante ; est lent, nonchalant ;
se manifeste, fonctionne ou réagit avec une lenteur anormale ou de manière incomplète.
paresseusement
une paresseuse, un paresseux : celle, celui qui montre habituellement de la paresse, qui évite et refuse l'effort.
Vocabulaire (Thésaurus) autour du thème du paresseux (personne) : Wiktionnaire.
une paresseuse :
une coiffure ;
un corset.
un paresseux : un aï, un unau, un mammifère.
Vocabulaire (Thésaurus) autour du thème du paresseux (animal) : Wiktionnaire.
Le nom (une) paresse vient du latin pigritia « paresse ; paresse de l'estomac », dérivé de piger « qui répugne à, paresseux, indolent » avec changement du suffixe -itia en -icia et passage de per- en par-.
La pensée de Pierre de Jade : Une lueur de courage chez un paresseux n'est souvent qu'un simple retour de flemme.
paresthésie
une paresthésie :
une anomalie des sensations tactiles, douloureuses, thermiques ou vibratoires ;
des sensations pénibles et variées survenant sans cause apparente.
Ce nom est composé de para- (1) et du grec α ι ́ σ θ η σ ι ς « faculté de percevoir par les sens, sensation » dérivé de α ι ̓ σ θ α ́ ν ο μ α ι « percevoir par les sens ».
paret
un paret : [sports d'hiver - sports de glisse] une petite luge à un seul patin surmonté d’une selle et muni d’un manche vertical fixe servant de poignée ; par extension, la pratique sportive consistant à utiliser un tel engin. « Yooner », qui est un nom de marque, ne doit pas être employé. Voir aussi : ski-selle. Journal officiel de la République française du 20/08/2014.
parétique
elle, il est parétique : se rapporte à la parésie.
pareur, pareuse
une pareuse, un pareur :
celle, celui qui pare, orne, embellit ;
celle, celui qui prépare, donne le dernier apprêt à quelque chose.
une pareuse : une machine servant à parer les draps, les peaux.
voir : parer (1).
par exemple
Dans le discours, l’adverbe composé par exemple permet de joindre des énoncés en montrant la nature du lien logique qui les unit. On lui attribue trois fonctions particulières dans l’articulation d’énoncés. En savoir plus : Office québécois de la langue française.
parfaire, parfaiseur, parfait, parfaitement
parfaire :
compléter un paiement par des éléments d'appoint ;
porter quelque chose à sa plénitude, donner le maximum d'ampleur ;
mener à son terme un processus, un ouvrage déjà commencé ;
perfectionner, donner les dernières finitions, parachever.
je parfais, tu parfais, il parfait, nous
parfaisons, vous parfaites, ils parfont ;
je parfaisais, je
parfis, je parferai ; je parferais ;
j'ai parfait ; j'avais
parfait ; j'eus parfait ; j'aurai parfait ; j'aurais parfait ;
que
je parfasse, que tu parfasses, qu'il parfasse, que nous parfassions,
que vous parfassiez, qu'ils parfassent ;
que je parfisse, qu'il
parfît, que nous parfissions ; que j'aie parfait ; que j'eusse
parfait ;
parfais, parfaisons, parfaites ; aie parfait,
ayons parfait, ayez parfait ;
(en) parfaisant.
pour parfaire le tout : pour atteindre le comble de l'imperfection, de l'absurdité.
On a lu se parfaire pour s'améliorer.
une parfaiseuse, un parfaiseur : une fabricante, un fabricant de peignes pour les étoffes.
elle est parfaite, il est parfait :
a atteint sa plénitude ;
a été poursuivi(e) jusqu'à son terme ;
est parvenu(e) à son achèvement ;
réalise pleinement les propriétés attendues, répond totalement à une norme idéale ;
est pleinement approprié(e) dans la situation considérée ;
correspond exactement à un certain modèle ;
remplit son rôle au mieux ;
présente pleinement les caractères, notamment négatifs, qui lui sont propres ;
est exemplaire.
c'est parfait ! d'accord !
parfait / ultime : Académie française.
On considère les diviseurs d'un nombre, sauf le nombre lui-même (diviseurs propres ou diviseurs stricts). On effectue leur somme; on compare le nombre initial à cette somme … Le nombre n est parfait en cas d'égalité. À un près, le nombre est presque-parfait. En savoir plus : DicoNombre de Gérard Villemin.
parfaitement
elle est imparfaite, il est imparfait :
n'est pas achevé(e) ;
n'est pas complète ou complet ;
est rudimentaire, partielle ou partiel ;
n'atteint pas la perfection, a des défauts.
imparfaitement
une parfaite, un parfait :
celle, celui qui a fait preuve des plus grandes qualités ;
une personne de la plus grande valeur morale.
un parfait :
un entremets glacé ;
une glace faite de crème fraiche avec un seul parfum.
une parfaite (égalité) : un jeu de cartes.
le parfait :
dans certaines langues, en particulier en grec ancien, la catégorie verbale présentant le procès comme entièrement accompli, et l'envisageant dans son résultat actuel ;
l'aoriste, le prétérit, le parfait proprement dit désignant logiquement des évènements passés.
le plus-que-parfait : un temps composé.
l'imparfait : un temps simple de l'indicatif ou du subjonctif.
Le verbe parfaire est emprunté au latin perficere « faire complètement, achever » avec réfection par assimilation à faire.
Le nom (un) parfaiseur est dérivé de parfaire sur le modèle de faire / faiseur.
Le mot parfait vient du latin perfectus, du participe passé de perficere « faire complètement, achever » qui est normalement à l'origine des formes de type parfit, auxquelles se sont ajoutées, sous l'influence de parfaire, les formes de type parfait qui l'ont emporté. Le mot imparfait est une adaptation d'après parfait du latin imperfectus « inachevé, incomplet ; imparfait ».
En conjugaison, le nom (un) parfait représente la traduction du latin perfectum tempus, le nom (un) imparfait est emprunté au bas latin praeteritum imperfectum « prétérit imparfait », en latin médiéval preteritum imperfectum.
Le mot perfectible est un dérivé savant du latin perfectus, perfecta, perfectum, avec le suffixe -ible. D'où : une perfectibilité, une imperfectibilité, imperfectible.
Le nom (une) perfection est emprunté au latin perfectio « achèvement complet, état de ce qui est idéal en qualités et sans défauts ». D'où : perfectif, perfectionné, un perfectionnement, perfectionner, un perfectionnisme, perfectionniste, imperfectif, une imperfection.
parfente
une parfente : une incision pratiquée sur la dépouille d'un animal destinée à l'industrie du cuir.
Ce nom est composé de par du préfixe intensif latin per-, et fente.
parfilage, parfiler, parfileur, parfilure
un parfilage : l'action de parfiler ; son résultat.
parfiler :
défaire fil à fil un tissu précieux pour en récupérer l'or ou l'argent qui recouvre les fils ;
tisser une étoffe ou un galon en entremêlant des fils de matières ou de couleurs différentes ;
décorer une céramique de filets d'or ou d'autres matières ou couleurs.
une parfileuse, un parfileur : celle, celui qui parfile.
une parfilure :
le produit du parfilage des fils d'or ou d'argent ; l'ensemble des fils d'or, d'argent, entremêlés à la soie dans le tissage des étoffes riches ;
l'ensemble de fils, brins de métal précieux, de soie ou de laine d'une étoffe parfilée ;
l'endroit d'un ouvrage où se forment les contours des figures, tant en dedans qu'en dehors, et qui sont exprimés par les points noirs et blancs du dessin.
Le verbe parfiler est composé de par du préfixe intensif latin per-, et filer.
parfois
parfois : quelquefois, de temps en temps.
Ce mot est compose de par (1) et fois.
parfondre
parfondre : faire fondre uniformément ensemble en mêlant des couleurs, des oxydes métalliques colorants, au verre ou à l'émail.
je parfonds, tu parfonds, il
parfond, nous parfondons, vous parfondez, ils parfondent ;
je
parfondais ; je parfondis ; je parfondrai ; je parfondrais ;
j'ai
parfondu ; j'avais parfondu ; j'eus parfondu ; j'aurai parfondu ;
j'aurais parfondu ;
que je parfonde, que tu parfondes, qu’il
parfonde, que nous parfondions, que vous parfondiez, qu’ils
parfondent ;
que je parfondisse, qu’il parfondît, que nous
parfondissions ; que j'aie parfondu ; que j'eusse parfondu ;
parfonds, parfondons, parfondez ; aie parfondu, ayons parfondu,
ayez parfondu ;
(en) parfondant.
Ce verbe est composé de par du préfixe intensif latin per-, et fondre
parfin
parfin : enfin, finalement.
à la parfin :
à la fin dernière ;
enfin, finalement.
Ce mot est composé de par du préfixe intensif latin per-, et de fin.
parfum, parfumé, parfumer, parfumerie, parfumeur
un parfum :
une odeur agréable et pénétrante ;
ce qui laisse un souvenir agréable ;
un rappel d'une évocation touchante ;
une atmosphère délicate qui entoure un être ou une chose ;
ce qui agrémente d'une touche délicate ;
ce qui évoque de façon vague, indéfinissable ;
une substance aromatique agréable à l'odorat ou au gout ; le gout lui-même.
mettre quelqu'un au parfum : l'informer, le renseigner.
Étudier les stéréotypes de genre dans les publicités de parfums à travers le temps. Carnet de recherche de l'INAthèque.
elle est parfumée, il est parfumé :
a un parfum agréable ;
est additionné(e) de parfum.
parfumer :
remplir ou imprégner d'une odeur agréable ;
imprégner de parfum ;
incorporer une substance aromatique agréable au gout.
la parfumerie :
la fabrication et le commerce des parfums, des produits de beauté ou de toilette ;
les produits de cette industrie et de ce commerce.
une parfumerie :
une usine ou un laboratoire où l'on crée et fabrique, commerce où l'on présente et vend ces divers produits ;
un magasin.
Lexique de la parfumerie : Wiktionnaire.
une parfumeuse, un parfumeur :
une domestique préposée, un domestique préposé aux soins de toilette ;
celle, celui qui crée, fabrique ou vend des articles de parfumerie.
Le verbe parfumer, formé à partir du latin fumare (fumer 1) et per « à travers », est probablement emprunté à une langue du Bassin méditerranéen que l'on ne peut pas préciser.
myr(on)- du grec μ υ ρ ο-, de μ υ ́ ρ ο ν « parfum » :
myrophore : chargé, porteur de parfum(s).
une myrosine : une diastase présente dans la graine de moutarde noire.
un myroxyle ou myroxylon : un arbre.
pargasite
une pargasite : une espèce minéralogique, une variété de hornblende.
Ce nom est dérivé de celui de Pargas, une ile de Finlande où l'on trouve cette roche, d'après l'allemand Pargasit.
parhélie, parhélique
une parhélie ou parélie : un faux-soleil, une plage plus brillante d'un halo solaire.
elle, il est parhélique : elle est relative, il est relatif à la parhélie.
un cercle parhélique : un grand cercle blanc parallèle à l'horizon, dont la circonférence passe par le soleil ou la lune, et dont la largeur est la même que celle de l'astre illuminant, et qui est dû à la réfraction de la lumière par les prismes de glace flottant dans l'atmosphère, prismes orientés autrement que ceux qui donnent le halo.
Le nom (une) parhélie est emprunté au latin parelion, parhelion, du grec π α ρ η ́ λ ι ο ς « qui est auprès ou vis-à-vis du soleil » substantif au sens de « parhélie », de π α ρ α ́ « auprès » et η ́ λ ι ο ς « soleil ».
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