connaissable
elle, il est connaissable :
peut être reconnu(e) ;
peut être connu(e).
une inconnaissabilité : une impossibilité de connaitre quelque chose.
elle, il est méconnaissable :
a subi des transformations au point de ne plus pouvoir être reconnu(e) ;
est difficile à reconnaitre, a beaucoup changé.
elle, il est reconnaissable :
peut être reconnu(e), distingué(e) ;
dont il est possible d'établir l'identité.
connaissance
une connaissance :
une reconnaissance ;
l'action, l'acte ou le fait de connaitre quelque chose ;
une action ou un acte consistant à établir une relation avec quelqu'un ;
l'action de connaitre quelqu'un dans sa personnalité ; le résultat de cette action.
L’expression au meilleur de ma connaissance, fréquemment employée au Québec, est calquée sur l’anglais to the best of my knowledge. Le français ne manque pas d’équivalents pour traduire cette locution anglaise : (pour) autant que je sache, d’après ce que j’en (ou je) sais, si je me souviens bien, à ma connaissance, d’après moi, à mon avis… En savoir plus : Office québécois de la langue française.
une méconnaissance :
l'action et le résultat de méconnaitre, d'ignorer quelque chose, de ne pas apprécier quelque chose à sa juste valeur ;
l'action et le résultat de ne pas reconnaitre le mérite, la valeur de quelqu'un, de ne pas apprécier quelqu'un à sa juste valeur.
une non-connaissance : le fait de ne pas connaitre quelque chose.
une non-reconnaissance : le fait de ne pas reconnaitre une situation, un traité, un accord.
une reconnaissance :
l'action de reconnaitre quelqu'un, quelque chose ;
le fait de reconnaitre un bienfait reçu, un service rendu, une obligation morale ;
en savoir plus : CNRTL.
Le nom (une) gnose (1) (= une connaissance suprême des mystères de la religion ; une philosophie contenant toutes les connaissances sacrées ; une connaissance initiatique et ésotérique) est emprunté au grec chrétien γ ν ω ̃ σ ι ς « connaissance supérieure ».
Le nom (une) gnoséologie (= une théorie de la connaissance en général) est formé du rad. du gr. γ ν ω ̃ σ ι ς, -ε ω ς « connaissance » et de -logie tiré du grec -λ ο γ ι ́ α de λ ο ́ γ ο ς « parole, discours ». D'où : gnoséologique : qui concerne la connaissance), gnoséologiquement.
Le nom (une) gnosie (= une faculté permettant de reconnaitre, par l'un des sens, toucher, vue, etc., la forme d'un objet, de se le représenter et d'en saisir la signification) est dérivé du radical du grec γ ν ω ̃ σ ι ς « connaissance ». D'où : gnosique (= qui concerne la gnosie).
Le nom (un) gnosticisme ou une gnose (2) (= une hérésie chrétienne, la doctrine des gnostiques) est emprunté à l'anglais gnosticism dérivé de gnostic.
Le mot gnostique (= qui est relatif à la gnose ou au gnosticisme) est emprunté au grec γ ν ω σ τ ι κ ο ́ ς « qui concerne l'action de connaître » et spécialement ο ι ̔ Γ γ ω σ τ ι κ ο ι ́ « ceux qui savent, les Gnostiques ». D'où : gnostiquement.
Le nom (une) météorognosie (= la partie de la météorologie ayant pour objet l'étude des influences exercées au sein de l'atmosphère par les différents météores) est formé de météoro-, représentant météore et de -gnosie du grec γ ν ω σ ι ς « connaissance ».
Le nom (une) oryctognosie (= la minéralogie) est formé d'orycto- tiré du grec ο ρ υ κ τ ο ́ ς « tiré de la terre, minéral, fossile » et de -gnosie du grec γ ν ω σ ι ς « connaissance ».
Le nom (une) paragnosie (= une erreur de perception) est tiré du préfixe grec π α ρ(α)-, lui-même de la préposition π α ρ α ́ « auprès de, à côté de » et de -gnosie du grec γ ν ω σ ι ς « connaissance ».
connaissant
elle est connaissante, il est connaissant : connait, a des connaissances.
elle est reconnaissante, il est reconnaissant :
éprouve, manifeste, de la reconnaissance ;
dénote, exprime ce sentiment.
connaissement
un connaissement :
un contrat par lequel une compagnie de transports maritimes atteste qu'elle a reçu des marchandises à bord d'un bateau et par lequel elle s'engage à les remettre à leur destination, dans l'état où elle les a reçues, sous réserve de périls ou d'accidents en mer ;
une connaissance.
un connaissement abrégé : [transports et mobilité / transport maritime] une version simplifiée de connaissement qui ne comporte que les conditions particulières et renvoie aux conditions générales du transporteur maritime. En anglais : short form. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
un connaissement complet : [transports et mobilité / transport maritime] un connaissement sur lequel figure, outre les conditions particulières du transport considéré, la totalité des conditions générales de transport de la compagnie. En anglais : long form. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
connaisseuse, connaisseur
une connaisseuse, un connaisseur :
celle, celui qui se connait à, en quelque chose ;
celle, celui qui apprécie les bonnes ou les jolies choses.
connaitre, connaître
connaitre (anciennement : connaître)
reconnaitre, discerner ;
accepter, admettre quelqu'un ou quelque chose comme ayant de l'autorité ;
avoir présente à l'esprit l'idée plus ou moins précise ou complète d'un objet abstrait ou concret, existant ou non ;
être informé de l'existence ou la nature de quelque chose ;
savoir quelque chose le plus souvent dans un domaine particulier, moyennant l'étude systématique et/ ou la pratique, l'expérience ;
être compétent ;
savoir en vivant ou pour avoir vécu, éprouvé, ressenti ou senti quelque chose ;
apprécier et tenir compte de quelque chose dans la pratique ;
être informé de l'existence de quelqu'un ;
connaitre quelqu'un pour l'avoir rencontré et éventuellement entretenir avec lui des relations d'ordre social ;
connaitre et éventuellement apprécier quelqu'un dans sa nature, dans sa personnalité ;
avoir une grande expérience, connaissance ou habitude de quelqu'un et, par extension, des relations humaines.
je connais, tu
connais, il connait ou connaît, nous connaissons, vous connaissez,
ils connaissent ;
je connaissais ; je connus ; je connaitrai ou
connaîtrai ; je connaitrais ou connaîtrais ;
j'ai connu ;
j'avais connu ; j'eus connu ; j'aurai connu ; j'aurais connu ;
que
je connaisse, que tu connaisses, qu’il connaisse, que nous
connaissions, que vous connaissiez, qu’ils connaissent ;
que
je connusse, qu’il connût, que nous connussions ; que j'aie connu
; que j'eusse connu ;
connais, connaissons, connaissez ; aie
connu, ayons connu, ayez connu ;
(en) connaissant.
L’opposition
entre savoir et connaître est souvent ténue. Dans certains
contextes, les deux verbes peuvent d’ailleurs convenir. La
distinction tient parfois moins au sens des mots qu’à certains
emplois. Ainsi, on observe que le verbe savoir a comme complément
une chose, sauf dans certains emplois littéraires comme Je sais un
pays, un peuple qui… Le verbe connaître quant à lui peut avoir
comme complément des personnes et des choses, concrètes ou
abstraites. Bref, on connaît quelqu’un ou quelque chose, on sait
quelque chose.
Sur le plan sémantique, connaître, c’est
avoir la connaissance de l’existence d’une chose, c’est
l’identifier, la tenir pour réelle, tandis que savoir, c’est
avoir une connaissance approfondie d’une chose qui résulte d’un
apprentissage, c’est avoir dans l’esprit un ensemble d’idées
et d’images constituant des connaissances à propos de cet objet de
pensée. Généralement, savoir implique une connaissance plus
approfondie et plus rationnelle que connaître. En savoir plus :
Office québécois de la langue française.
méconnaitre (anciennement : méconnaître) :
ne pas reconnaitre, ne pas identifier ce qui est connu ;
ignorer ;
ne pas reconnaitre la véritable nature d'une chose ;
se méprendre sur ses qualités, son caractère ;
ne pas reconnaitre comme valable ou légitime, refuser d'admettre, d'accepter ;
affecter de ne pas connaitre quelqu'un, refuser de le reconnaitre pour sien ;
ne pas reconnaitre le mérite, la valeur de quelqu'un, ne pas l'apprécier à sa juste valeur.
se méconnaitre (anciennement : se méconnaître) :
se tromper sur soi-même, sur sa nature propre ;
oublier ses origines ou sa condition.
reconnaitre (anciennement : reconnaître) :
identifier ;
découvrir dans une perception présente l'image, la notion ou le nom de quelqu'un ou de quelque chose dont on a déjà eu l'expérience ;
explorer, visiter pour observer la nature, la disposition, la configuration d'un lieu ;
chercher à déterminer la situation de ;
poser que quelqu'un ou quelque chose est tel qu'il est ou qu'il se prétend être).
se reconnaitre (anciennement : se reconnaître) :
reprendre ses esprits ;
retrouver son identité ;
s'avouer être ;
se retrouver, se repérer dans un lieu ;
être reconnu ou reconnaissable.
Le verbe connaitre vient du latin classique cognoscere « apprendre à connaitre, connaitre ; reconnaitre ; connaitre d'une affaire » et « avoir commerce charnel avec ». Voir aussi : connu, inconnu, méconnu, reconnu.
Le nom (une) agnosie est emprunté au grec α ̓ γ ν ω σ ι ́ α « ignorance », par opposition à γ ν ω ̃ σ ι ς.
Le nom (un) agnosticisme est emprunté à l'anglais agnosticism, dérivé de agnostic dérivé de gnostic, formé avec le préfixe a-, sur le modèle du grec α ́ γ ν ω σ τ ο ς « inconnu », ο ̔ Α γ ν ω σ τ ο ς « le dieu inconnu (à Athènes) ».
Le mot cognoscible est emprunté au bas latin cognoscibilis « que l'on peut connaitre ».
Le mot cognitif est emprunté au latin médiéval cognitivus.
Le nom (une) cognition est emprunté au latin classique cognitio « action d'apprendre à connaitre ; connaissance ».
Le mot incognito (= sans se faire connaitre ou reconnaitre ; sans révéler sa véritable identité ; en secret), un incognito (= la situation d'une personne qui cache sa véritable identité, qui s'efforce de ne pas être reconnue) est un mot italien signifiant proprement « inconnu », emprunté au latin incognitus, dérivé de cognitus, participe passé de cognoscere (connaitre).
Le nom (une) métagnomie (= une perception extra-sensorielle, une cryptesthésie) est formé de méta- tiré du grec μ ε τ α « au milieu (de), avec, après » et de -gnomie, du grec γ ν ω ́ μ η « faculté de connaitre, pensée, intelligence ». D'où : métagnomique (= qui concerne la métagnomie, lui appartient) et métagnostique (= qui semble capable de perception extra-sensorielle).
Le mot noble est emprunté au latin nobilis (de noscere « connaitre ») proprement « ce que l'on peut connaitre ».
Le nom (une) notice est emprunté au latin notitia (doublet de notio « notion », dérivé de notum supin de noscere « apprendre à connaitre, connaitre ») « action de connaitre », « connaissance de quelqu'un», « connaissance de quelque chose, notion » et « fait d'être connu, notoriété », qui a pris à basse époque dans la langue juridique et dogmatique le sens de « rôle, registre, liste, document ».
Le verbe notifier est emprunté au latin des juristes notificare « faire connaitre » (de notus « connu », du participe passé de noscere « connaitre », et facere « faire »).
Le nom (une) notion est emprunté au latin notio (dérivé de notum, supin de noscere « apprendre à connaitre, connaitre ») « acte de prendre connaissance, examen (au sens général et technique du droit)» et dans la langue philosophique « idée que se fait l'esprit, conception de l'esprit, signification d'un mot ».
Le mot notoire est emprunté au bas latin des juristes notorius, usité dans notoria (epistula) « lettre d'avis, lettre qui fait connaitre» (de notum supin de noscere « apprendre à connaitre » et « reconnaitre, admettre ».
Le verbe reconnaitre vient du latin recognoscere « retrouver, revoir dans son esprit, rappeler à sa mémoire; passer en revue, inspecter, examiner » à l'époque classique ; « connaitre, comprendre, se rendre compte » « avouer sa faute » transcrit dans la langue chrétienne.
connard, connaud
une
conarde ou connarde, conasse, connasse : une triple idiote, une
imbécile ;
un conard
ou connard, conneau, connaud, conno,
connot : un triple idiot, un
imbécile.
connaturel
elle est connaturelle, il est connaturel : est en accord avec la nature de quelque chose ou de quelqu'un.
Le mot connaturel est emprunté au bas latin connaturalis « de la même nature » « inné ».
conne
un con :
la région du corps féminin où aboutissent l'urètre et la vulve ;
le sexe, les organes génitaux externes de la femme.
Par référence au sexe de la femme pris comme symbole de l'impuissance et de la passivité (CNRTL) :
une conne, un con : une personne idiote, bête.
elle est conne, il est con : est idiote ou idiot, est bête.
c'est con : c'est bête, c'est stupide.
à la con : qui est ridicule, sans valeur.
ne pas faire la conne, ne pas faire le con : être raisonnable.
Le nom (un) con vient du latin classique cunnus en physiologie.
conné
elle est connée : est congénitale ; il est conné : est congénital.
des feuilles connées : des feuilles opposées qui sont soudées par leurs bases.
des nervures connées : chez les lépidoptères, qui prennent naissance au même point et qui apparaissent ainsi soudées par une partie similaire.
Le mot conné est dérivé de né (naitre) avec le préfixe co-.
connectabilité, connectable
une connectabilité : [télécommunications - informatique] l'aptitude d'un équipement à fonctionner dans un réseau donné du fait de ses caractéristiques matérielles et logicielles. En anglais : connectivity. Journal officiel de la République française du 10/10/1998.
elle, il est connectable : peut être connecté(e).
elle, il est interconnectable : peut être interconnecté(e).
connectance
une connectance : le rapport entre le nombre de liaisons existant effectivement entre les organismes et le nombre total de liaisons possibles.
connecté
un objet connecté : un objet qui est capable, outre sa fonction principale, d’envoyer ou de recevoir des informations par l’intermédiaire d’un réseau de télécommunication. La capacité à envoyer ou à recevoir des informations permet, dans certains cas, d’étendre ou de diversifier les fonctions de l’objet. Les objets connectés relèvent par exemple des domaines du transport (véhicule connecté), de la santé (automesure connectée), de l’industrie (outillage connecté), de la domotique (compteur électrique interactif) ou encore de la vie quotidienne (montre connectée).
un téléviseur connecté : un téléviseur permettant, simultanément ou non, de recevoir des programmes de télévision et d’accéder à l’internet. L’accès simultané à l’internet peut être synchronisé ou non avec le programme télévisuel.
Le clin d'œil de France Terme : voiture connectée.
connecter
connecter :
rendre connexe ;
unir, lier des choses entre elles ;
établir une ou plusieurs liaisons entre différents organes ou machines grâce à des conducteurs électriques.
se connecter : se mettre en relation.
elles se sont connectées, elles sont connectées.
elles se sont connecté les appareils, elles ont connecté les appareils, elles se les sont connectés.
Malgré l'indéniable existence en français du verbe connecter (emprunté du latin conectere ou connectere, « unir, relier », composé de cum et de nectere, « enlacer, nouer, lier »), l'action associée s'écrit connexion (avec un x intercalaire, héritage cette fois du latin conexio « lien, enchaînement », formé sur le supin conexum) et non connection comme en anglais. En savoir plus : Parler français.
déconnecter :
enlever le raccord reliant deux appareils ;
rompre la liaison électrique entre deux ou plusieurs éléments conducteurs ;
séparer, désunir, soustraire d'un ensemble environnant, d'un circuit ;
séparer ;
changer d'occupation.
se déconnecter : changer d'occupation, de mode de vie.
interconnecter : réaliser une interconnexion.
Le verbe connecter est emprunté au latin con(n)ectere (proprement « lier ensemble ») « relier, former par liaison ».
connecteur
un connecteur :
un appareil servant à établir des liaisons électriques entre deux ou plusieurs conducteurs ;
un organe d'un central téléphonique assurant la liaison entre deux lignes, entre deux postes ;
un mot permettant d'associer deux phrases simples en une phrase complexe.
[habitat et construction / matériaux de construction] une pièce métallique solidarisant un élément de béton et un élément métallique dans un ouvrage associant l'acier et le béton. En anglais : shear connector ; connector. Journal officiel de la République française du 22/07/2007 ;
[pétrole et gaz / forage] une pièce tubulaire qui permet de raccorder deux éléments de filetage différent, voire de diamètre différent. En anglais : crossover sub. Voir aussi : garniture de forage. Journal officiel de la République française du 19 janvier 2024.
Autrement dit, et de la même façon que pour les niveaux d’analyse, la liste des connecteurs est rapidement extensible, voire quasi infinie : la langue en crée perpétuellement de nouveaux à partir d’autres expressions, et il est difficile de situer exactement la limite de ce qui peut, ou non, être un connecteur. En savoir plus : Questions de langue.
un connecteur logiciel : [télécommunications - informatique / internet] un mécanisme logiciel de communication entre processus informatiques, souvent utilisé entre une application et un réseau. En anglais : socket. Journal officiel de la République française du 01/09/2000.
un connecteur de charpente, un connecteur métallique denté : Vocabulaire de la construction (Office québécois de la langue française).
connectif
elle est connective, il est connectif : sert à relier, à unir.
un terme connectif (en linguistique).
un connectif : un organe qui unit les deux loges des anthères chez certaines plantes.
un tissu connectif : en anatomie, un tissu conjonctif.
connectine
une connectine : une protéine participant au squelette des fibres musculaires.
connectique
une connectique : un ensemble de technologies pour établir des liaisons entre des composants électroniques.
connectivite
une connectivite : une maladie inflammatoire diffuse du tissu conjonctif. Du fait de son imprécision, ce terme est contestable.
connectivité
une connectivité :
les moyens pour se connecter ; la capacité de le faire ;
en géométrie, la qualité de ce qui est connexe.
connectivité, connexité : Géoconfluences.
connement, connerie
connement : bêtement.
une connerie : une bêtise.
voir : con.
connétable, connétablie
un connétable :
un grand officier de la Couronne ;
un commandant en chef des armées royales ;
une fonction remplie au sacre du roi par un maréchal de France ;
un titre donné lors de son avènement par Napoléon 1er.
madame la connétable
une connétablie :
la juridiction du connétable, et plus tard des maréchaux, chargée de juger les crimes et délits des gens de guerre ;
le personnel de la connétablie, les gens de guerre relevant du connétable et ayant des attributions d'ordre judiciaire.
Le nom (un) connétable vient du bas latin comes stabuli littéralement « comte de l'étable » « grand écuyer » puis « chef militaire »
Le nom (un) constable : en Grande-Bretagne et aux États-Unis (= un titre donné aux officiers de paix, puis à leurs agents ; dans la marine impériale allemande, un maitre-canonnier ; dans l'armée impériale autrichienne, un artilleur) vient de l'anglais constable, désignant un officier engagé pour remplir des fonctions de police dans une paroisse ou une municipalité (parish ou petty constable) ou un personnage officiel chargé du maintien de la paix publique dans tout un district (high constable), ce terme étant une spécialisation d'emploi de l'ancien anglais conestable, connestable emprunté à l'ancien français (connétable). D'où : constabulaire (= du constable), un constabulaire (= le gouverneur d'un château).
connexe
elle, il est connexe :
est en relation étroite avec ;
doit être jugé(e) par le même tribunal, en même temps qu'une autre affaire.
un avantage connexe : un profit que l’on tire, dans un domaine particulier, d’une transaction ou d’une négociation portant sur d’autres domaines.
Le mot connexe est emprunté au latin impérial con(n)exus « qui est lié à quelque chose, qui est en rapport étroit avec quelque chose », participe passé de con(n)ectere.
connexine
une connexine ou Cx : [biologie cellulaire - biochimie et biologie moléculaire] la protéine transmembranaire des vertébrés qui, associée à d'autres protéines de la même famille, forme des connexons. La connexine fait partie d'une famille de protéines. En anglais : connexin (Cx). Voir aussi : connexon, famille de protéines. Journal officiel de la République française du 5 janvier 2023.
connexion
une connexion :
une liaison étroite et un enchainement entre certaines choses, certains phénomènes, certaines idées ;
une dépendance relative des organes ;
une liaison électrique entre deux ou plusieurs éléments conducteurs ;
[informatique] une procédure permettant à un utilisateur de se mettre en relation avec un système informatique et, si nécessaire, de se faire reconnaître de celui-ci. En anglais : log in ; log on. Journal officiel de la République française du 10/10/1998.
une
connexion
synaptique
: Vocabulaire de l'intelligence artificielle (Office
québécois de la langue française).
des
connexions : une projection de fibres nerveuses organisées et
regroupées en faisceaux reliant différentes aires corticales.
En 1971, le film américain The French Connection (La Filière française, au Québec) reçut cinq Oscars mais il causa quelques dommages à la langue française. Le premier arriva très vite. On oublia trop souvent que connexion, qui désigne le fait d’être connexe, était emprunté du latin connexio et non dérivé du verbe connecter, et la graphie « connection » se répandit. Le second fut un peu plus long à se faire sentir : ce mot est aujourd’hui employé, particulièrement dans le milieu professionnel, avec le sens de « lien », de « relation », de « contact ». Il s’agit là d’un anglicisme à proscrire et l’on ne dira pas Il a de nombreuses connexions (ni bien sûr connections !) dans le milieu du cinéma, mais Il a de nombreuses relations, de nombreux liens dans le milieu du cinéma. Académie française.
Malgré l'indéniable existence en français du verbe connecter (emprunté du latin conectere ou connectere, « unir, relier », composé de cum et de nectere, « enlacer, nouer, lier »), l'action associée s'écrit connexion (avec un x intercalaire, héritage cette fois du latin conexio, « lien, enchaînement », formé sur le supin conexum) et non connection comme en anglais. En savoir plus : Parler français.
une déconnexion :
l'action de déconnecter ;
une perte de la connexion, d'une liaison ;
une séparation, un changement d'habitudes ;
une rupture provoquée des liaisons entre les différentes fonctions du système nerveux végétatif.
Certains dictionnaires ont attesté la graphie déconnection.
une interconnexion :
une association par connexion simultanée et réciproque de plusieurs circuits ou réseaux ;
une mise en relation informatique.
Le nom (une) connexion est emprunté au latin con(n)exio « lien, enchainement ».
connexionnisme
un connexionnisme : le champ d'études qui s'intéresse à la création de systèmes, comme les réseaux de neurones artificiels, dans lesquels, en s'inspirant du fonctionnement du cerveau, des mécanismes potentiellement complexes sont modélisés en faisant interagir de nombreuses unités simples de traitement interconnectées. On lit aussi un connexionisme. Vocabulaire de l'intelligence artificielle (Office québécois de la langue française).
connexité
une connexité :
l'état ou le caractère de ce qui est connexe ;
une liaison entre deux affaires, qui requiert qu'elles soient jugées ensemble par le même tribunal.
[informatique] la propriété d'un réseau de téléinformatique dans lequel il est toujours possible de relier directement ou indirectement deux équipements quelconques. Le terme « connectivité » est déconseillé. Ce sens de connexité est emprunté aux mathématiques. On dit d'un graphe qu'il est « connexe » s'il existe au moins un chemin entre deux nœuds quelconques. En anglais : connectivity. Journal officiel de la République française du 10/10/1998.
connectivité, connexité : Géoconfluences.
La connexité, plus généralement, renvoie à des mots, des unités ou des mécanismes qui, bien que ne participant pas directement à la cohérence ou à la cohésion du discours, influence la réception du texte et son organisation interne.
Il en va ainsi des conjonctions de coordination qui n’apportent aucune indication sur la progression de l’information, et ne sont pas référentielles, mais articulent les énoncés ou ses membres entre eux ; ou encore de certains adverbes argumentatifs, comme néanmoins ou cependant qui jouent un rôle de premier plan dans la compréhension des énoncés. Ces instruments, en association d’autres, influencent également l’orientation générale du texte, et leur présence peut faire évoluer un texte ou une de ses séquences vers l’argumentation, l’explication, l’injonction, le dialogue, etc.
Néanmoins, si la connexité est un phénomène essentiel, elle est difficile à circonscrire. D’une part, sa définition particulière échappe encore aux linguistes ; d’autre part, les mots ou outils qui participent à la connexité font l’objet de listes mouvantes, et un consensus n’a pas encore été parfaitement établi ici. Enfin, on peut douter même de son rôle dans la constitution du texte. En savoir plus : Questions de langue.
connexivum
un connexivum : chez les insectes hémiptères, les bords membraneux latéraux aplatis de l'abdomen à la jonction des sclérites dorsaux et ventraux.
connexon
un connexon : [biologie cellulaire - biochimie et biologie moléculaire] la structure biomoléculaire composée de six connexines, qui constitue un pore hydrophile dans la membrane des cellules de certains tissus des vertébrés. Un connexon est toujours associé à un autre connexon de la cellule adjacente, les deux connexons formant ainsi une jonction communicante. En anglais : connexon. Voir aussi : connexine, jonction communicante. Journal officiel de la République française du 5 janvier 2023.
connil, conniller, connillière
un connil ou conil, connin, conin : un lapin.
conniller ou coniller :
fuir ou se cacher comme un lapin ;
user de subterfuges.
une connillière ou conillière :
une garenne ;
un clapier ;
un subterfuge, une échappatoire.
En effet, si, au sens propre, le furet (aussi appelé fuiron) est un petit mammifère carnassier, au sens figuré il désigne le membre viril (les textes médiévaux parlent alors parfois de « furet privé ») ; dans les contes et fabliaux, on s’est d’autant plus amusé à jouer sur le double sens de ce mot qu’on l’associait volontiers au nom connin (ou connil) qui désignait à la fois le lapin et le sexe féminin. Et quand on lit dans le fabliau intitulé Du Prestre et de la Dame : « Li connins que li fuirons chace », proprement « les lapins que chasse le furet », ce n’est assurément pas de vènerie qu’il est question. Dans l’imaginaire, ces deux animaux étaient aussi liés à la ruse. L’un doit en user pour capturer ses proies, l’autre, pour échapper à ses prédateurs. Dans son Dictionnaire de l’ancienne langue française, Godefroy glose alors ainsi le verbe conniller, tiré de connil : « Fureter comme un connil, essayer de se dérober par la fuite et par la ruse, chercher une retraite, se tapir craintivement, user de fuites, de subterfuges ». Ce verbe se trouve dans les cinq premières éditions du Dictionnaire de l’Académie française, mais aussi chez Montaigne, qui écrit au livre II des Essais : « Comment, la philosophie qui me doit mettre les armes à la main, pour combattre la fortune, qui me doit roidir le courage pour fouler aux pieds toutes les adversitez humaines, vient-elle à cette mollesse de me faire conniller par ces destours couars & ridicules ? » Et plus loin, au sujet de la mort : « Je cherche à conniller et à me dérober de ce passage. » En savoir plus : Académie française.
Le nom (un) connil ou connin vient du latin cuniculus « lapin ».
connivence, connivent, conniver
une connivence (1) : en sciences naturelles, l'état d'éléments connivents.
elle est connicente, il est connivent (1) : en biologie, se rapproche par le sommet.
des feuilles conniventes, des ailes conniventes, des valvules conniventes
une connivence (2) :
une convergence dans les intentions et/ou dans l'action ;
le fait d'apporter une aide à quelqu'un en feignant d'ignorer et/ou en dissimulant une action généralement coupable ;
une participation secrète ou discrète à une action plus ou moins licite ;
une entente secrète ou tacite entre des personnes, notamment pour préparer une action commune.
être de connivence avec quelqu'un
elle est connivente, il est connivent (2) : est de connivence avec quelqu'un.
conniver : se rendre complice, en feignant de l'ignorer et/ou en le dissimulant, d'un acte répréhensible qu'on peut et doit empêcher.
Le nom (une) connivence est emprunté au bas latin coniventia « indulgence ».
Le mot connivent est emprunté au participe présent du latin conivere.
Le verbe conniver est emprunté au latin classique conivere (proprement « cligner ensemble ») « fermer les yeux » d'où au figuré « laisser faire avec indulgence ».
conno, connot
un conno ou connot : voir : connard (ci-dessus).
connotateur, connotatif, connotation, connoté, connoter
un connotateur (en linguistique)
elle est connotative, il est connotatif :
est dénominative ou dénominatif, implique en même temps que l'objet qu'il désigne, un trait caractéristique de la classe à laquelle l'objet appartient ;
se rapporte à l'élément subjectif d'un terme et varie selon les locuteurs ;
est relative, est relatif à la connotation, par opposition à dénotative ou dénotatif.
une connotation :
la propriété d'un terme de faire connaitre en même temps que son objet certains attributs du sujet ;
l'ensemble des caractères par lesquels un terme renvoie à un ensemble d'êtres ;
la signification affective d'un terme ;
tout ce qu'évoque un mot, une expression, indépendamment de sa signification.
Pour rappel, est appelé dénotation l’« Ensemble des éléments fondamentaux et permanents du sens d’un mot ». Ou, si vous préférez, le « sens stable d’un mot, susceptible d’être utilisé hors discours ». Pour ce qui est de la connotation, c’est le « Sens particulier d’un mot, d’un énoncé qui vient s’ajouter au sens ordinaire selon la situation ou le contexte (i.e. en discours) ». Dénotation (valeur objective, stable du mot, hors discours) s’oppose à connotation (valeur subjective, variable du mot, en discours). En savoir plus : La langue française et ses caprices.
elle est connotée, il est connoté :
a une signification particulière en fonction de la situation ;
se dit d'une suite linguistique qui a des connotations.
connoter :
indiquer, en même temps que l'idée principale, une idée secondaire qui s'y rattache ;
renvoyer aux caractères essentiels d'un ensemble d'êtres désignés par un terme ;
évoquer une signification dépendant du contexte situationnel, en plus d'un sens stable.
Le mot connotatif est emprunté au latin scolastique connotativus « qui comprend, qui inclut », lui-même dérivé de connotare « comprendre, inclure ».
Le nom (une) connotation est emprunté au latin scolastique connotatio « indication seconde, signification seconde ».
Le verbe connoter est emprunté au latin solastique connotare composé de cum et de notare.
Le nom (une) dénotation est emprunté au latin impérial denotatio, denotationis « indication ». Le verbe dénoter est emprunté au latin denotare « désigner, faire connaitre ».
connu
elle est connue, il est connu :
dont on a communication ou connaissance ou sur lequel on est renseigné, informé ;
est bien connu(e), est familière ou familier ;
est apprécié(e), notoire, réputé(e) ;
est commune ou commun, courant(e), répandu(e) ;
a des relations ;
dont la réputation est étendue.
le connu : l'ensemble des choses connues.
elle est inconnue, il est inconnu :
n'est pas connu(e) ou célèbre ;
dont l'existence est ignorée ;
est méconnu(e), inexploré(e) ;
que l'on n'a jamais vu(e) ou éprouvé(e) ;
dont on n'a pas l'expérience.
une inconnue, un inconnu :
celle, celui dont on ignore le nom, l'identité ;
celle, celui qui n'est pas connu(e), pas célèbre ;
celle, celui dont un groupe n'a pas encore fait la connaissance.
l'inconnu :
ce qui n'est pas connu ;
ce dont on n'a pas l'expérience.
une inconnue :
une valeur mathématique à déterminer ;
une donnée qui n'est pas évaluée.
elle est méconnue, il est méconnu :
n'est pas connu(e) ou reconnu(e) ;
est ignoré(e) ;
dont la véritable nature n'est pas reconnue ; dont les qualités, le caractère sont ignorés ;
n'est pas apprécié(e) à sa juste valeur, selon son mérite.
une méconnue, un méconnu :
celle, celui qui n'est pas apprécié(e) à sa juste valeur ;
une incomprise, un incompris.
elle est reconnue, il est reconnu :
est admise pour vraie ; est admis pour vrai ;
est déclarée comme fondée, comme légitime; admise par tous ; est déclaré comme fondé, comme légitime; admis par tous ;
est officiellement ou juridiquement établi(e).
être reconnu pour : avoir la réputation de, passer pour.
conobionte
un (insecte) conobionte : qui habite les cônes et graines des essences de résineux, tels les conifères.
conocéphale, conocéphalidé
A. un conocéphale : un genre d'insectes orthoptères ensifères tettigoniidés de couleur verte, à la tête conique.
les conocéphalidés (conocéphalinés) : une famille d'insectes orthoptères ensifères conocéphalidés.
B. un conocéphale conique [Conocephalum conicum, Conocephalus conicus] ou hépatique à large thalle : une plante de la famille des Conocephalaceae.
conodonte
des conodontes : de petits animaux fossiles agnathes.
conoesucidé
les conoesucidés : une famille d'insectes trichoptères séricostomatoïdes.
conoïde
elle, il est conoïde : est en forme de cône.
une (surface) conoïde
les conoïdes : un taxon de mollusques gastéropodes.
un conoïde : un organite intracellulaire, situé au niveau de l’extrémité antérieure des tachyzoïtes de Toxoplasma gondii.
Le mot conoïde est emprunté au grec κ ω ν ο ε ι δ η ́ ς « qui a la forme d'un cône ».
conopée
un conopée : un voile sur un tabernacle.
Le nom (un) conopée est une adaptation du latin médiéval liturgique conopeum « dais, voile protégeant le saint sacrement », spécialisation de sens du latin classique « pavillon, tenture ».
conophile
un (insecte) conophile : dont le développement s'effectue intégralement au sein des cônes et graines des essences de résineux.
conopidé, conopoïde, conops
les conopidés : une famille d'insectes diptères brachycères cyclorrhaphes schizophores acalyptères conopoïdes.
les conopoïdes : la super-famille d'insectes diptères brachycères cyclorrhaphes schizophores acalyptères représentée par l'unique famille des conopidés.
un conops : un genre d'insectes diptères brachycères (mouches), le type de la famille des conopidés, de couleur rousse, à l'abdomen en massue, dont la larve vit en parasite des hyménoptères.
conopode
un conopode (dénudé) : une plante.
Conopophaga, conopophagidé
les conopophagidés : une famille d'oiseaux (Conopophaga ardesiaca, Conopophaga lineata,...).
conorénal
un syndrome conorénal : une malformation congénitale associant des épiphyses digitales en cône à une néphropathie chronique.
conotoxine
une conotoxine : le venin des cônes.
conoxène
un insecte conoxène : dont le développement s'effectue pour partie hors des cônes et graines des essences de résineux.
conque
une conque :
un mollusque à grande coquille bivalve ;
sa coquille ;
une grande coquille en spirale ;
la cavité de l'oreille externe où prend naissance le conduit auditif ;
une enceinte acoustique rappelant la forme de l'oreille ;
la partie circulaire terminant la grande nef d'une église ;
un autre nom de la pyrale de la vigne (Sparganothis (Tortrix) pilleriana), appelée aussi « phalène de la vigne », « chape de la vigne », « ver à tête noire », ou encore « ver de l'été », et qui appartient à la famille des tortricidés (lépidoptères glossates).
une conque, une conque à nodules, une conque canaliculée : Office québécois de la langue française.
Le nom (une) conque est emprunté au latin concha (emprunté au grec κ ο ́ γ χ η) « coquillage » « coquille ».
conquérant, conquéreur, conquérir
elle est conquérante, il est conquérant :
conquiert, aime conquérir par les armes ;
caractérise celle ou celui qui conquiert, qui aime conquérir ;
tend à conquérir ;
gagne quelque chose, quelqu'un par un déploiement de qualités d'ordre social, moral, intellectuel ou affectif.
une conquérante, un conquérant :
celle, celui qui conquiert ;
celle, celui qui gagne quelque chose, quelqu'un par un déploiement de qualités d'ordre social, moral, intellectuel ou affectif.
un conquéreur : celui qui conquiert.
conquérir :
se rendre maitre par les armes ;
s'assurer la possession de quelque chose, étendre son emprise sur quelque chose ;
gagner ou s'efforcer de gagner quelque chose, quelqu'un par un déploiement de qualités d'ordre social, moral, intellectuel ou affectif.
je conquiers, tu
conquiers, il conquiert, nous conquérons, vous conquérez, ils
conquièrent ;
je conquérais ; je conquis ; je conquerrai ; je
conquerrais ;
j'ai conquis ; j'avais conquis ; j'eus conquis ;
j'aurai conquis ; j'aurais conquis ;
que je conquière, que tu
conquières, qu’il conquière, que nous conquérions, que vous
conquériez, qu’ils conquièrent ;
que je conquisse, qu’il
conquît, que nous conquissions ; que j'aie conquis ; que j'eusse
conquis ;
conquiers, conquérons, conquérez ; aie conquis,
ayons conquis, ayez conquis ;
(en) conquérant.
se conquérir :
prendre possession de soi-même ou s'efforcer de le faire ;
pouvoir être acquis au prix d'un effort.
je me conquiers,
tu te conquiers, il se conquiert, nous nous conquérons, vous vous
conquérez, ils se conquièrent ;
je me conquérais ; je me
conquis ; je me conquerrai ; je me conquerrais ;
je me suis
conquise, je me suis conquis ; je m'étais conquise, je m'étais
conquis ; je me fus conquise, je me fus conquis ; je me serai
conquise, je me serai conquis ; je me serais conquise, je me serais
conquis ;
que je me conquière, que tu te conquières, qu’il
se conquière, que nous nous conquérions, que vous vous conquériez,
qu’ils se conquièrent ;
que je me conquisse, qu’il se
conquît, que nous nous conquissions ; que je me sois conquise, que
je me sois conquis ; que je me fusse conquise, que je me fusse
conquis ;
conquiers-toi, conquérons-nous, conquérez-vous ;
sois conquise, sois conquis, soyons conquises, soyons conquis, soyez
conquise(s), soyez conquis ;
(en) se conquérant.
elles se sont conquises, elles sont conquises.
elles se sont conquis des domaines, elles ont conquis des domaines, elles les ont conquis.
Le verbe conquerre issu du latin conquaerere (réfection d'après quaerere « chercher », du latin classique conquirere « chercher de tous côtés, rassembler ») est devenu conquérir par influence de quérir.
Le verbe acquérir est une réfection de l'ancien français aquerre, du latin vulgaire acquaerere, forme recomposée du latin classique acquīrere « ajouter (à quelque chose), obtenir quelque chose (en plus) » « se procurer ».
Le nom (une) acquisition est emprunté au latin acquisitio « action d'acquérir ».
Le nom (un) acquêt (= une acquisition ; un bien acquis par un ou les époux dans le régime de la communauté légale et qui entre dans la masse commune ; un droit dû au roi et au seigneur) vient du latin vulgaire acquaesitum, du participe passé de acquaerere.
Le verbe enquerre, du latin vulgaire inquaerere, latin classique inquirere « rechercher » est devenu enquérir d'après quérir.
Le nom (une) enquête vient du latin vulgaire inquaesita, du participe passé de inquaerere (enquérir).
Le verbe quérir est issu, par changement de conjugaison, de l'ancien français querre « chercher », du latin quaerere « chercher, demander, faire une enquête ».
Le nom (une) quête (1) vient du participe passé de querre, ancienne forme de quérir, en latin quaesita, de quaesitus, participe passé de quaerere.
Le verbe requérir est une réfection d'après quérir de l'ancien français requerre « prier quelqu'un, adresser une demande à », issu du latin populaire requaerere altération d'après quaerere du latin classique requirere « chercher, réclamer ».
Le nom (une) requête (1) est dérivé de requérir d'après quête.
conquêt, conquête, conquêter, conquêteur
un conquêt : un bien acquis par le travail et non par succession ou donation.
les conquêts : les biens acquis par les époux, soit à l'aide de valeurs mobilières tombées en communauté, soit au moyen d'économies réalisées sur leurs revenus ou sur le produit de leur travail.
une conquête : l'action de conquérir ; le résultat de cette action.
une conquête de position : [économie et gestion d'entreprise] En anglais : winover. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
conquêter : conquérir, partir en quête de quelque chose.
un conquêteur : celui qui conquête.
Le nom (un) conquêt vient du latin vulgaire conquaesitus participe passé de conquaerere. D'où une conquête.
conquis
elle est conquise, il est conquis :
est sous la domination d'une puissance militaire ;
est gagné(e) sur quelque chose ;
est gagné(e) à la suite d'un déploiement de qualités d'ordre social, moral, intellectuel ou affectif.
une conquise, un conquis :
celle, celui qui est sous la domination d'une puissance militaire ;
celle, celui qui est gagné(e) par un déploiement de qualités d'ordre moral.
conquistador
un conquistador :
un conquérant espagnol du Nouveau Monde ;
celui qui conquiert, qui se distingue par des qualités d'ordre social, moral, intellectuel.
Le mot espagnol conquistador est dérivé de conquistar « conquérir », dérivé de conquista « conquête », de l'ancien espagnol conquerir, du latin conquirere (conquérir).
consacrant, consacrer
un (prêtre ou évêque) consacrant, une cérémonie consacrante
elle est consacrée, il est consacré :
a reçu une consécration religieuse ;
est affecté(e) à une fin ou un usage déterminé ;
est confirmé(e) par l'usage, la tradition, les conventions établies, le droit, etc.
consacrer :
revêtir d'un caractère sacré en dédiant à quelque divinité par une action rituelle ;
affecter à une fin déterminée et parfois exclusive ;
rendre digne de respect, conférer un caractère presque sacré ;
conférer la célébrité, rendre durable, sanctionner ;
adopter en conférant une signification particulière qu'on ne peut changer.
se consacrer à :
s'adonner à, se destiner à, s'employer à, se livrer à, se vouer à ;
se réserver à.
elles se sont consacrées, elles sont consacrées.
elles se sont consacré des objectifs, elles ont consacré des objectifs, elles se les sont consacrés.
Le verbe dédicacer signifie « pourvoir d’une dédicace » ou « adresser, offrir avec une dédicace ». On ne doit donc pas donner à ce verbe les sens de « dédier, consacrer », qu’il n’a plus depuis le XVe siècle. C’est malheureusement une faute qui tend à se répandre à cause d’une confusion avec l’anglais to dedicate qui, lui, a conservé les sens de dédier et de consacrer. En savoir plus : Académie française
L'ancien français cunsecrer, consecrer, emprunté au latin consecrare, en latin classique « rendre sacré en dédiant aux dieux ; reconnaitre comme ayant un caractère sacré » passé en latin chrétien au sens de « consacrer le pain, célébrer la messe », est devenu consacrer sous l'influence de sacrer.
Voir aussi : consécrateur, consécration, consécratoire (ci-dessous).
consanguin, consanguinité
elle est consanguine, il est consanguin :
est lié(e) à d'autres individus par une relation de consanguinité ;
est né(e) du même père ;
est né(e) du même ancêtre mâle ;
se dit d’un individu qui, résultant d’un croisement entre apparentés, a une forte probabilité d’être homozygote à un locus donné, le même allèle-ancêtre ayant été transmis par chacun de ses deux parents ;
se dit d’une population qui, formée d’un grand nombre d’individus apparentés, procrée une proportion élevée d’individus homozygotes pour certains locus ;
présente des affinités profondes, originelles avec une personne, une chose.
une consanguine, un consanguin : celle, celui qui est issu(e) du même père.
une consanguinité :
la relation entre les enfants d'un même père ;
la relation de parenté entre descendants d'un ancêtre proche commun ;
toute parenté physique, par le sang ;
au sein d’une population, une conséquence des modes de reproduction sexuée à la faveur desquels les unions entre apparentés sont favorisées ;
une affinité profonde ;
la communauté des descendants d'un même ancêtre.
Le mot consanguin est emprunté au latin consanguineus (dérivé de sanguis « sang »), « qui est né du même père » « parent ».
Le nom (une) consanguinité est emprunté au latin consanguinitas « lien du sang, de parenté » pris souvent au sens large de « communauté d'origine ».
consciemment
consciemment : avec une pleine et claire conscience, de façon consciente.
inconsciemment ; d'une manière inconsciente.
conscience
une conscience :
l'organisation du psychisme qui, en permettant d'avoir connaissance de ses états, de ses actes et de leur valeur morale, permet de se sentir exister, d'être présent à lui-même ;
la connaissance qu'a l'homme de ses états, de ses actes et de leur valeur morale ;
en savoir plus : CNRTL .
perdre conscience :
ne plus être présent à soi-même, perdre la connaissance de son existence du fait de l'endormissement, d'une drogue,...;
s'évanouir.
un homme de conscience : un homme de devoir.
prendre conscience de quelque chose :
acquérir la connaissance claire de quelque chose ;
apercevoir quelque chose avec suffisamment de netteté pour en tenir compte le cas échéant.
une inconscience :
l'état d'une personne qui a perdu connaissance ou qui n'a plus conscience d'elle-même ni du monde ;
une absence de discernement, de sens critique ou moral ;
une ignorance d'un danger, d'une situation.
consciencieusement, consciencieux
consciencieusement :
conformément aux exigences de la conscience morale observées avec scrupule et application ;
de façon consciencieuse ;
conformément aux exigences de la conscience professionnelle observées avec scrupule et application ;
de façon consciencieuse ;
avec application, minutie, soin.
elle est consciencieuse, il est consciencieux :
s'applique à se conformer scrupuleusement aux exigences de la conscience morale ou professionnelle ;
est scrupuleuse ou scrupuleux ;
est appliqué(e), minutieuse ou minutieux ;
est faite ou fait avec conscience, avec application et minutie ;
est le fait de la conscience morale.
une consciencieuse, un consciencieux :
celle qui est scrupuleuse, celui qui est scrupuleux ;
celle qui est appliquée, minutieuse ; celui qui est appliqué, minutieux.
les consciencieux : des sectaires qui rejetaient toute loi en dehors de la voix de leur conscience.
Le nom (une) conscience est emprunté au latin classique conscientia (proprement « connaissance en commun ») « claire connaissance qu'on a au fond de soi-même, sentiment intime, sentiment, conscience » [notion de bien et de mal].
conscient
elle est consciente, il est conscient :
a conscience de son existence et de ce qu'elle est, de ce qu'il est ;
est totalement présente à elle-même, est totalement présent à lui-même, à ses états, à ses actes, à son expérience vécue, et par conséquent est responsable ;
a une connaissance immédiate et directe, plus ou moins complète et claire, de quelque chose ;
a une connaissance claire et réfléchie de quelque chose, saisit quelque chose avec suffisamment de netteté pour en tenir compte le cas échéant ;
dont l'auteur à une conscience claire ;
est faite ou fait de propos délibéré, volontairement, en toute connaissance de cause.
le conscient : l'ensemble des phénomènes psychiques dont le sujet a une conscience claire.
une personne conséconsciente : qui tend à considérer les conséquences à moyen et à long terme de ses actions comme un élément prioritaire lors de la prise d'une décision. Les enjeux environnementaux et sanitaires sont ceux qui sont le plus généralement associés au fait d'être conséconscient. En anglais : future-minded. Office québécois de la langue française.
elle est inconsciente, il est inconscient :
a perdu connaissance ;
est privé(e) momentanément de conscience ;
juge ou agit à la légère, sans réflexion ;
n'a pas conscience d'une situation, ne s'en rend pas compte clairement ;
a lieu sans que le sujet s'en rende compte ou en ait une perception claire.
une inconsciente,
un inconscient : celle, celui qui juge ou agit à la légère,
sans réflexion, sans mesurer la portée de ses paroles ou de ses
actes.
l'inconscient : l'ensemble des phénomènes
physiologiques et neuro-psychiques qui échappent totalement à la
conscience.
elle est
infraconsciente, il est infraconscient
elle
est supra-consciente, il est supra-conscient
conscientisation, conscientiser
une conscientisation :
une prise de conscience ;
une connaissance d'une réalité.
conscientiser :
faire prendre conscience ;
avertir ;
faire revenir à la conscience.
conscientiser des clients : les amener à prendre conscience de certaines difficultés.
Le verbe conscientiser, qui tend à se répandre dans la langue courante, est une transcription du néologisme anglais to conscientize. Si le suffixe -iser est très productif en français pour la formation des verbes (actualiser, carboniser, démocratiser, étatiser, populariser), on constate qu’on ne l’utilise jamais avec des radicaux qui se terminant par-ence. Par ailleurs, les emplois du verbe anglais to conscientize sont mal définis. Il en va de même pour conscientiser et les phrases dans lesquelles on le retrouve sont confuses et maladroites. Il est donc préférable, pour plus de clarté, d’avoir recours à des périphrases utilisant le nom conscience ou à des verbes comme avertir, sensibiliser, etc. En savoir plus : Académie française.
conscriptible, conscription, conscrit
elle, il est conscriptible : peut être appelé(e) par la conscription.
l'âge conscriptible : l'âge auquel quelqu'un peut être appelé par la conscription.
une conscription :
l'inscription et la levée annuelle des jeunes gens astreints au service militaire ;
un système de recrutement d'une armée fondé sur l'appel annuel de jeunes gens ayant atteint l'âge légal du service militaire ;
un appel des jeunes gens pour que le sort désignât ceux qui devaient faire partie de l'armée active.
des pères conscrits :
les membres du Sénat dans la Rome Antique ;
les membres du Parlement français ;
les personnages importants dans la vie politique.
des conscrits : les jeunes gens nés la même année, inscrits sur les rôles de l'armée en vue d'accomplir leur service militaire.
une conscrite, un conscrit :
une soldate, un soldat récemment appelé(e) sous les drapeaux ;
une jeune soldate, un jeune soldat ;
une soldate, un soldat recruté(e) selon le système de la conscription ;
une, un élève de première année dans les écoles militaires, à l'École Normale Supérieure ;
une femme inexpérimentée dans un métier, ou naïve et crédule ; un homme inexpérimenté dans un métier, ou naïf et crédule ;
une personne née la même année qu'une autre, dans un village donné, voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
les conscrits : les grappes de raisin encore vertes au moment de la vendange.
Le nom (une) conscription est un emprunt morphologique au latin conscriptio « rédaction ; mémoire », le sens étant dérivé de conscrit.
Le mot conscrit est emprunté au latin classique Patres conscripti désignant les sénateurs de l'Ancienne Rome et [milites] conscripti, participe passé de conscribere « inscrire sur une liste, enrôler ».
conséconscient
une personne conséconsciente : qui tend à considérer les conséquences à moyen et à long terme de ses actions comme un élément prioritaire lors de la prise d'une décision. Les enjeux environnementaux et sanitaires sont ceux qui sont le plus généralement associés au fait d'être conséconscient. En anglais : future-minded. Office québécois de la langue française.
consécrateur, consécration, consécratoire
une consécratrice, un consécrateur : celle, celui ou ce qui confirme, sanctionne, rend durable quelque chose.
un (prêtre ou évêque) consécrateur
une consécration :
l'action de consacrer par certains rites à la Divinité, à une divinité, un lieu culturel ou non, un objet, une personne ;
un moment de la messe ;
une confirmation, l'action de rendre ou de devenir durable.
elle, il est consécratoire : opère la consécration liturgique.
L'ancien français cunsecrer, consecrer, emprunté au latin consecrare, en latin classique « rendre sacré en dédiant aux dieux ; reconnaitre comme ayant un caractère sacré » passé en latin chrétien au sens de « consacrer le pain, célébrer la messe », est devenu consacrer sous l'influence de sacrer.
Selon les sens, le mot consécrateur est emprunté au latin chrétien consecrator « celui qui consacre » ou dérivé de consacrer.
Le nom (une) consécration est emprunté au latin consecratio, en latin classique « action de consacrer aux dieux, de mettre au rang des dieux », puis passé en latin chrétien « consécration de l'hostie ».
consécutif, consécution, consécutivement
elles sont consécutives, ils sont consécutifs : se suivent immédiatement, sans interruption.
elle est consécutive, il est consécutif : apparait comme le résultat, la conséquence d'une autre chose.
une consécution :
une suite, un enchainement, un apport d'antécédent et de conséquent ;
un rapport de conséquence, de cause à effet.
consécutivement :
de façon consécutive dans l'ordre temporel, spatial ou notionnel ;
de façon consécutive dans l'ordre de la causalité.
Le mot consécutif est dérivé du radical du latin consecutus, participe passé du verbe consequi « venir après, suivre ».
Le nom (une) consécution est emprunté au latin classique consecutio « conséquence ».
conseil, conseillable, conseillance, conseiller, conseilleur
un conseil :
une résolution mûrement pesée, une détermination ;
un avis donné à quelqu'un pour l'aider à diriger sa conduite ;
une personne qui en assiste une autre de ses avis pour la guider dans la conduite de sa vie et/ou de ses affaires ;
un groupe de personnes chargées de donner des avis dans certaines affaires publiques ou privées, et/ou d'administrer et de diriger ;
une assemblée, une réunion statutaire de personnes groupées en assemblée consultative et/ou délibérative ;
une séance tenue par les membres d'un conseil ;
un lieu où se tiennent les réunions d'un conseil.
On emploie le nom
conseil juxtaposé à un nom de profession pour désigner un
spécialiste extérieur à une organisation qui assiste un client
dans la direction de ses affaires. Il a donc le sens de «
conseiller, conseillère ». Si le contexte l’exige, seul le
premier élément prend la marque du féminin; le deuxième, le nom
conseil, est épicène et, de ce fait, s’écrit de la même manière
au féminin et au masculin. Au pluriel, les deux éléments prennent
un s. Par ailleurs, l’usage actuel est de mettre un trait d’union
entre le nom de la profession et conseil.
Les règles sont les
mêmes lorsque conseil est juxtaposé à un nom relatif à un type
d’entreprise, de ressource, de groupe ou d’action. En savoir plus
: Office québécois de la langue française
conseil d'enfants, conseil de jeunes : Dicopart
conseil de développement : Dicopart
conseil de quartier : Dicopart
un conseil architectural : [habitat et construction / architecture] En anglais : architectural advice. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
un conseil d'entreprise : [économie et gestion d'entreprise] l'activité d'une société de conseil consacrée à la stratégie et la gestion d'entreprise. En anglais : advisory ; business consulting ; consultancy ; consulting. Journal officiel de la République française du 28/12/2006.
une, un conseil-partenaire : [économie et gestion d'entreprise] En anglais : sparring-partner. Journal officiel de la République française du 26/03/2004.
elle, il est conseillable : peut être conseillé(e).
une conseillance : un acte éducatif consistant à conseiller ou à renseigner un élève sur toute matière d'ordre personnel, administratif, scolaire ou familial. Office québécois de la langue française.
conseiller :
indiquer à quelqu'un ce qu'il devrait faire ou ne pas faire ;
engager quelqu'un à faire ou à ne pas faire quelque chose, recommander telle ou telle chose ;
proposer, suggérer à quelqu'un des règles, des principes, des solutions pour conduire son action ;
pousser à agir d'une certaine manière, inviter à une certaine action ou à un certain comportement.
déconseiller : dissuader.
méconseiller : mal conseiller.
une conseillère, un conseiller :
celle, celui ou ce qui conseille quelqu'un en vue de sa conduite ;
celle, celui dont la fonction est de servir de guide ou d'assister une ou plusieurs autres personnes dans certains domaines ;
celle, celui qui fait partie d'un conseil constitué.
une conseillère, un conseiller en image : [économie et gestion d'entreprise] une, un spécialiste du façonnage de l'image d'une entreprise, d'une marque ou d'un produit. Les termes « agence de relooking », « relooker » et « relookeur » sont à proscrire. Journal officiel de la République française du 17/06/2012.
une conseillère, un conseiller juridique (en opération) : [défense] une experte militaire, un expert militaire chargé(e) d’informer et de conseiller le commandement d’une force projetée sur les conditions juridiques de l’emploi de cette force et ainsi de garantir la légalité des actions sur le terrain. En anglais : legal adviser ; LEGAD ; legal advisor ; LEGAD. Voir aussi : conseiller pour les affaires politiques, force projetable . Journal officiel de la République française du 11/12/2020.
une conseillère, un conseiller pour les affaires politiques : [défense - relations internationales] une experte, un expert affecté(e) auprès du commandant d’une force projetée pour conseiller ce dernier dans toutes les questions d’ordre politique, tant locales et régionales qu’internationales, en rapport avec sa mission. En anglais : polad ; political advisor. Voir aussi : conseiller juridique en opération. Journal officiel de la République française du 23/09/2015.
une conseillère juridique, un conseiller juridique : Office québécois de la langue française.
une conseillère pédagogique, un conseiller pédagogique : Office québécois de la langue française.
Les mots conseil, conseiller et consultant permettent tous trois de désigner une personne qui assiste une ou plusieurs personnes dans un domaine particulier. Mais ils ne sont pas parfaitement synonymes pour autant. En savoir plus : Office québécois de la langue française
une conseilleuse, un conseilleur :
une conseillère ou un conseiller, celle ou celui qui donne des conseils ;
celle, celui qui donne des conseils hors de propos et qui n'engagent pas, qui a la manie de donner de tels conseils. [Les conseilleurs ne sont pas les payeurs.]
Le nom (un) conseil vient du latin classique consilium « avis, conseil que l'on donne; délibération, plan, projet ; réunion de personnes qui délibèrent, assemblée délibérante ».
Le verbe conseiller vient du latin vulgaire consiliare, en latin classique consiliari « délibérer ; donner un conseil ».
Le nom (un) mandarin est emprunté au partugais mandarim, où le mot s'appliquait aux hauts fonctionnaires de Malaisie, de Chine et d'Annam, lui-même emprunté, avec altération d'après mandar « mander, ordonner » (du latin mandare, voir : mander), au malais mantari « conseiller du roi, ministre », emprunté au sanscrit mantrin « conseiller d'État ».
Le nom (un) méchouar (= au Maroc, une vaste enceinte faisant partie du palais et dans laquelle le souverain réunit le conseil des ministres ou rend la justice en audience publique) est emprunté à l'arabe maghrébin maswar « endroit où le monarque tient son conseil, où il traite avec ses grands les affaires publiques ; salle d'audience; partie d'un palais ; forteresse, citadelle».
Le nom (un) muchir (= un officier de l'armée ottomane investi de la plus haute dignité militaire) est emprunté à l'arabe mus̆īr (participe actif de ašāra « conseiller, donner un avis, commander », quatrième forme de s̆āra « conseiller ») « conseiller, ministre ; commandant d'un corps d'armée, d'une région militaire ; maréchal » ; mot également passé en turc au sens de « maréchal ».
consensuel, consensus
elle est consensuelle, il est consensuel : est faite ou fait par le seul consentement des deux parties engagées.
un réflexe consensuel : qui se produit simultanément dans des organes associés quand l'un d'entre eux seulement est stimulé.
un consensus :
un accord de plusieurs personnes, de plusieurs textes dans un domaine déterminé ;
l'opinion ou le sentiment d'une forte majorité ;
une interdépendance de plusieurs organes dans l'accomplissement des fonctions vitales ;
en savoir plus : Au cœur du français.
consensus / dissensus : Dicopart.
Un consensus scientifique est une vérité établie sur un ensemble de preuves vérifiables, acceptée par la communauté scientifique, valable pour une période donnée en fonction des connaissances de l’humanité à cette période. En savoir plus : Géoconfluences.
Par un étrange paradoxe, une recherche de modernité en matière de langue amène certains d’entre nous à recourir à la syntaxe en usage au Moyen Âge. À cette époque, l’emploi de l’article était beaucoup plus libre et beaucoup plus rare. Nombre d’expressions le prouvent comme faire peur, faire mal, avoir honte, prendre froid, etc. À celles qui ont été consacrées par l’usage, on se gardera d’ajouter d’autres formes de ce type, généralement construites avec un faire passe-partout, et l’on évitera d’employer des tours, malheureusement trop répandus, comme faire consensus ou faire unanimité. Académie française.
Il existe un certain nombre de mots français dans lesquels le digramme -en- se prononce in. C’est cette prononciation que l’on entend, par exemple dans examen, agenda, benzène, pentagone, placenta, et les mots finissant en -ien, comme chien, rien, alsacien. Le nom consensus et l’adjectif qui en dérive, consensuel, entrent dans cette liste. L’analogie avec des mots comme consentir ou sensuel explique sans doute le fait que l’on prononce consensus et, surtout, consensuel comme sang et cent. Cette dernière forme est d’ailleurs aujourd’hui acceptée par l’usage, même si la prononciation comme sein et sain reste de meilleure langue. En savoir plus : Académie française.
Le mot consensuel est dérivé du radical du latin consensus « accord ».
consentant, consentement, consenti, consentir
elle est consentante, il est consentant :
consent, accepte, est favorable à ;
répond favorablement aux désirs d'une, un partenaire ;
exprime une disposition favorable.
un consentement :
l'action de consentir ; le résultat de cette action ;
une autorisation, un accord donné à un acte légal ;
une acceptation totale et réfléchie d'une valeur reconnue comme vraie ou existante ; un acte libre de la pensée par lequel on s'engage entièrement à accepter ou à accomplir quelque chose.
elle est consentie, il est consenti : est accordé(e) ou accepté(e).
consentir :
se prononcer en faveur de l'accomplissement d'un projet, d'un acte, etc. ;
autoriser, permettre.admettre ;
concourir à l'accomplissement d'un acte ;
pour une pièce de bois, un mât. céder sous l'effort)
je consens, tu
consens, il consent, nous consentons, vous consentez, ils consentent
;
je consentais ; je consentis ; je consentirai ; je
consentirais ;
j'ai consenti ; j'avais consenti ; j'eus consenti
; j'aurai consenti ; j'aurais consenti ;
que je consente, que tu
consentes, qu'il consente, que nous consentions, que vous consentiez,
qu'ils consentent ;
que je consentisse, qu'il consentît, que
nous consentissions ; que j'aie consenti ; que j'eusse consenti
;
consens, consentons, consentez ; aie consenti, ayons consenti,
ayez consenti ;
(en) consentant.
Le verbe consentir est emprunté au latin consentire « être d'accord avec ».
conséquemment, conséquence, conséquent
conséquemment :
d'une manière logique, en tirant les conséquences qui s'imposent, avec esprit de suite ;
par conséquent, par voie de conséquence.
inconséquemment : d'une manière qui n'est pas logique.
une conséquence :
une suite logique à un principe ;
la qualité d'une personne qui dans sa conduite se montre conséquente, manifeste un esprit de suite ;
une suite particulièrement importante d'un évènement.
en conséquence : d'une manière logiquement conforme à telle chose.
par voie de conséquence : partant, par suite.
tirer à conséquence : entrainer des suites graves.
sans conséquence :
n'entrainant aucune suite grave ;
qui est dépourvu de caractère, de crédit ou de pouvoir et avec qui on n'a pas à compter.
une inconséquence :
un manque d'esprit de suite, de logique, de réflexion ;
une incohérence, une contradiction, un illogisme.
elle est conséquente, il est conséquent :
suit quelque chose de manière logique,.est cohérente ou cohérent ;
se suit de manière logique ;
reste logique avec soi-même ;
suit quelque chose de façon naturelle ;
résulte matériellement de quelque chose ;
est susceptible de produire de l'effet par sa valeur ou son étendue.
elle est inconséquente, il est inconséquent :
est contraire à la logique, au bon sens ;
est en contradiction avec soi-même ;
n'est pas fidèle à ses convictions, à ses idées.
un conséquent : le second terme d'un rapport, dont le premier est l'antécédent.
par conséquent : par une suite logique, par voie de conséquence.
Ceux qui croient encore que l'emploi de l'adjectif conséquent, soudain auréolé d'un prestige bien plus irrésistible que considérable et important, relèverait de la langue la plus soignée vont devoir assumer les conséquences de leur choix... En savoir plus : Parler français.
Conséquent, comme consécutif, est tiré du latin sequi, « suivre ». Cet adjectif a donc pour sens, lorsqu’il s’applique à une personne, « qui agit avec esprit de suite », et, lorsqu’il s’applique à une chose, « qui est dans la suite logique de ». La locution adjectivale de conséquence signifie « qui aura des suites » et donc « d’importance ». Mais employer conséquent pour « important, considérable » ou encore « gros » est un barbarisme contre lequel Littré mettait déjà en garde. En savoir plus : Académie française.
Le nom (une) conséquence est emprunté au latin classique consequentia « suite, succession » d'où en bas latin « lien d'arguments dans une conclusion » et la locution per consequentiam.
Le mot conséquent est emprunté au latin consequens « ce qui suit (notamment dans le domaine de la logique) » participe présent du latin classique consequi « venir après, suivre (notamment dans le temps et le raisonnement) ».
conservable
elle, il est conservable :
peut être conservé(e), maintenu(e) hors de toute altération physique ou morale ;
est éternelle ou éternel, immuable.
conservataire
une personne conservataire : qui conserve un droit de possession sur quelque chose.
conservateur
une conservatrice, un conservateur :
celle, celui ou ce qui conserve, qui s'efforce de garder dans le même état ou en bon état, qui protège ;
celle, celui dont l'état d'esprit tend à conserver les traditions, l'ordre établi.
un conservateur : un produit qui conserve, qui garde intacts les aliments.
une conservatrice, il est conservateur :
conserve, assure le maintien de quelque chose ou de quelqu'un à l'abri de toute altération physique ou morale ;
fait vivre.
En français,
l’adjectif conservateur
est employé pour qualifier quelqu’un ou quelque chose qui est
attaché à la tradition, à l’ordre établi, et qui s’oppose à
son évolution; on emploie également cet adjectif dans le domaine de
l’alimentation, en parlant d’un produit qui permet la
conservation des aliments.
L’usage du mot anglais conservative
est cependant plus étendu ; c’est d’ailleurs sous son influence
qu’est parfois employé à tort le mot conservateur
dans des expressions telles que des chiffres conservateurs, des
prévisions conservatrices, un style conservateur ou un choix
conservateur. Selon le cas, on emploiera plutôt les adjectifs
prudent, modéré, raisonnable, réaliste, conventionnel, classique,
traditionnel, modeste, discret, etc. En savoir plus : Office
québécois de la langue française.
Le mot conservateur est emprunté au latin conservator, conservatoris (conservator rei publicae, patriae, urbis, imperii, libertatis, etc.), dérivé de conservare (conserver).
conservatif
elle est conservative, il est conservatif : [nucléaire] se dit d'un procédé de calcul ou d'une démarche fondés sur des hypothèses qui majorent les effets des phénomènes pouvant altérer les performances d'un matériau, d'un équipement ou d'une installation et affecter la sûreté nucléaire ou la radioprotection. En anglais : conservative. Voir aussi : cote majorée de sécurité, démarche déterministe de sûreté, radioprotection, sûreté nucléaire. Journal officiel de la République française du 20/02/2011.
conservation
une conservation :
l'action de conserver ; le résultat de cette action ;
une démarche de protection de la nature : Géoconfluences.
une conservation du numéro : [télécommunications / services] la possibilité offerte à un usager de conserver le même numéro d'appel en cas de déplacement géographique, de changement du service souscrit ou de changement d'opérateur. L'expression « portabilité du numéro » est déconseillée. En anglais : number portability. Voir aussi : numéro conservable, transport du numéro. Journal officiel de la République française du 14/06/2003.
une conservation internationale : [finance] l'activité de conservation, pour le compte de clients (banques, sociétés de bourse, maisons de titres, sociétés de gestion, etc.), de l'ensemble de leurs valeurs étrangères détenues sur les places étrangères. Cette activité de conservation s'accompagne notamment du suivi et de l'exécution de toutes les opérations sur titres, dites « OST ». En anglais : global custody. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
une conservation nationale : [finance] l'activité de conservation sur une place donnée, pour le compte de clients étrangers et nationaux (banques, maisons de titres, sociétés de gestion...), de l'ensemble des valeurs de la nationalité de cette place qu'ils détiennent. Cette activité de conservation s'accompagne notamment du suivi et de l'exécution de toutes les opérations sur titres, dites « OST ». En anglais : local custody ; subcustody. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
une cryoconservation : une conservation par le froid.
Le nom (une) conservation est emprunté au latin classique conservatio « action de conserver », dérivé de conservare (conserver).
conservatisme
un conservatisme :
l'état d'esprit d'une personne qui s'oppose au changement dans le domaine de la vie matérielle ou morale ;
l'idéologie d'un parti conservateur.
conservatoire
elle, il est conservatoire :
est destiné(e) à maintenir quelque chose ou quelqu'un dans un même état ;
est destiné(e) à préserver les droits et intérêts de quelqu'un.
un conservatoire :
un lieu où l'on maintient quelque chose hors de toute altération, ce qui permet de conserver ;
un établissement destiné à conserver, sauvegarder certaines valeurs culturelles et à en promouvoir l'enseignement ;
[Belgique] une école supérieure (dans quelques grandes villes) où l’on enseigne la musique, le chant, l’art dramatique et la déclamation.
le Conservatoire du littoral et des rivages lacustres : Géoconfluences
conserve
A. une conserve :
l'action de conserver une substance alimentaire ;
l'état de ce qui est conservé ;
ce qui sert à conserver ;
un procédé pour assurer la conservation des aliments ;
un récipient qui permet de garder intact quelque chose ;
ce qui est conservé.
B. une conserve : un bateau qui fait route avec un autre pour le protéger.
des conserves : des lunettes dont les verres colorés sont destinés à protéger la vue.
de conserve : ensemble, de concert, avec.
conservé, conserver
elle est conservée, il est conservé :
est maintenu(e) en bon état ou dans un certain état ;
est préservé(e) de toute altération ;
est laissée telle quelle, est laissé tel quel dans son état primitif.
conserver :
maintenir hors de toute atteinte destructive ;
s'efforcer de faire durer, de garder en bon état ou dans le même état ;
entreposer ;
confirmer dans un emploi ;
protéger, sauver, guérir, faire vivre ;
entretenir, soigner son état physique, son aspect extérieur ;
avoir encore ;
laisser subsister telle chose dans son état antérieur.
conserver une flotte, un bâtiment : suivre la direction d'un autre bateau sans le perdre de vue.
se conserver :
garder une propriété, une qualité physique ou morale ;
se réserver, garder pour soi ;
être, rester à l'abri de toute altération ;
avoir, garder une position neutre entre deux avis opposés.
elles se sont conservées, elles sont conservées.
elles se sont conservé des souvenirs, elles ont conservé des souvenirs, elles se les sont conservés.
Le verbe conserver est emprunté au latin classique conservare « conserver, maintenir, observer », composé de servare « préserver, garder ».
conserverie
la conserverie :
la fabrication de conserves alimentaires ;
l'ensemble des procédés destinés à conserver des aliments.
une conserverie : une usine de conserves alimentaires.
conserveur
une conserveuse, un conserveur : celle, celui qui travaille à la fabrication de conserves alimentaires.
un conserveur : un pays producteur de conserves.
considérable, considérablement
elle, il est considérable :
doit être considéré(e), dont on doit faire cas ;
mérite d'être pris en considération ;
est grande, importante ; est grand, important.
considérablement : d'une manière considérable.
considérant
elle est considérante : est considérative ; il est considérant : est considératif.
un considérant : une réflexion précise précédant et motivant un décret, un arrêté, une loi, un jugement.
considératif
elle est considérative, il est considératif : considère, réfléchit, est prudente ou prudent.
considération
une considération :
l'action d'examiner avec attention quelque chose ou quelqu'un ;
un fait constaté ;
un élément d'appréciation ou de décision résultant d'un examen attentif ;
une estime, des égards que l'on témoigne à quelqu'un après avoir pu apprécier sa valeur.
En français, le
nom considération
désigne l’action d’examiner attentivement une chose ou une idée,
ou encore un motif que l’on considère pour agir, et finalement
l’importance accordée à quelqu’un. Au pluriel, il s’emploie
pour désigner les réflexions développées sur un sujet donné et
comporte souvent une connotation péjorative.
Sous l’influence
de l’anglais, on a tendance à prêter à ce mot des sens ou des
usages qu’il n’a pas en français. Ainsi, considération
ne signifie pas « facteur à prendre en compte ». Il n’a pas non
plus le sens de « contrepartie », « récompense » ou «
rémunération consentie en échange d’une faveur ou d’un service
». En savoir plus : Office québécois de la langue française.
une déconsidération : le fait de rabaisser ou de ruiner l'estime dans laquelle on tient quelqu'un ou quelque chose.
Le nom (une) considération est emprunté au latin classique consideratio « examen attentif (par les yeux, par l'esprit) » puis « égard, estime (pour quelque chose, quelqu'un) ».
considéré
elle est considérée, il est considéré :
nécessite le respect parce que réfléchi(e), circonspecte ou circonspect ;
est jugé(e) digne de considération.
elle est déconsidérée, il est déconsidéré :
a perdu la considération d'autrui ;
a perdu de son crédit.
elle est inconsidérée, il est inconsidéré :
parle, agit sans considérer suffisamment la réalité, sans examen attentif ;
marque un manque de réflexion ;
n'a pas été suffisamment considéré(e).
considérément
considérément : avec prudence, avec réflexion.
inconsidérément : d'une manière irréfléchie.
considérer
considérer :
regarder avec une grande attention ;
examiner de façon détaillée et critique ;
prendre en considération ;
estimer ;
tenir compte ;
tenir pour.
je considère, tu considères, il considère, nous
considérons, vous considérez, ils considèrent ;
je
considérais ; je considérai ; je considèrerai ou considérerai ;
je considèrerais ou considérerais ;
j'ai considéré ; j'avais
considéré ; j'eus considéré ; j'aurai considéré ; j'aurais
considéré ;
que je considère, que tu considères, qu'il
considère, que nous considérions, que vous considériez, qu'ils
considèrent ;
que je considérasse, qu'il considérât, que
nous considérassions ; que j'aie considéré ; que j'eusse considéré
;
considère, considérons, considérez ; aie considéré, ayons
considéré, ayez considéré ;
(en) considérant.
déconsidérer :
faire perdre à quelqu'un la considération, l'estime qu'on a de lui ;
contribuer à la dévalorisation d'une chose.
se déconsidérer :
perdre la considération d'autrui, se discréditer ;
perdre de sa valeur.
reconsidérer : considérer de nouveau, revenir sur quelque chose, notamment à la suite de faits nouveaux, en vue de modifier son comportement, ses décisions, ses idées, etc.
Le verbe considérer est emprunté au latin classique considerare « examiner attentivement (par les yeux, par la pensée) ».
consignataire, consignateur, consignation, consigne, consigné, consigner
pour un objet, une marchandise.
pour une personne.
1. une, un consignataire :
celle, celui auprès de qui une chose est consignée ;
une négociante, un négociant, une firme commerciale qui reçoit des marchandises en dépôt ou pour en opérer le placement.
une consignatrice, un consignateur : celle, celui qui consigne, qui met en dépôt une somme, une valeur, une marchandise, entre les mains de quelqu'un.
une consignation (1) :
l'action de consigner quelque chose à titre de garantie; ce qui est consigné ;
l'action de consigner une marchandise ;
l'action de facturer provisoirement un emballage, un contenant ;
l'action de mettre par écrit, de consigner.
une déconsignation : l'action de déconsigner.
une consigne (1) :
un service chargé de garder les bagages et colis déposés provisoirement ;
un lieu où ces bagages sont déposés ;
l'action de consigner un emballage ;
une somme remboursable versée pour cet emballage.
elle est consignée, il est consigné (1) :
est mise ou mis en dépôt, en consignation ;
pour un emballage, est remboursable.
consigner (1) :
remettre une somme d'argent en garantie ;
remettre un objet en dépôt ;
exiger le dépôt d'une certaine somme d'argent en facturant provisoirement un objet cédé à titre de prêt à un client ;
mettre par écrit, mentionner, inscrire, noter, spécialement dans une pièce officielle.
déconsigner (1) :
retirer un objet d'un service de garde de bagages, d'une consigne ;
rembourser la somme payée pour un emballage gardé à domicile, lorsque le client rapporte cet emballage ;
libérer d'une obligation d'un dépôt d'argent, d'une consignation.
2. une consignation (2) :
le fait de consigner quelqu'un, de lui interdire un accès ;
l'action de consigner quelqu'un dans un lieu ;
une réclusion, une mise aux arrêts.
une consigne (2) :
une instruction écrite ou verbale donnée à un militaire, un gardien et, par extension, à toute personne, sur ce qu'il doit faire et empêcher de faire ;
une défense de sortir intimée à quelqu'un en guise de punition ;
une peine consistant à ne pas pouvoir franchir certaines limites indiquées.
elle est consignée, il est consigné (2) :
est privé(e) de sortie ;
est retenu(e) en un lieu.
une consignée, un consigné : celle, celui qui est privé(e) de sortie.
la salle des consignés
consigner (2) :
donner l'ordre de ne pas faire quelque chose ;
interdire un accès ou une utilisation ;
frapper d'une interdiction ;
empêcher quelqu'un d'entrer, de passer ; empêcher quelqu'un de sortir, de quitter un lieu ;
punir de consigne.
déconsigner (2) :
affranchir de la consigne ;
annuler l'interdiction d'utiliser quelque chose.
Le verbe consigner est emprunté au latin classique consignare « marquer d'un signe; revêtir d'un sceau; rapporter dans un document avec les caractères de l'authenticité » puis « céder, livrer, faire donation ».
consistance
une consistance :
l'état de ce qui est composé d'un certain nombre d'éléments qui lui donnent son importance relative ;
l'état d'un corps solide dont les parties constituent un tout envisagé du point de vue de son homogénéité, de sa cohérence, de sa compacité, de sa résistance ;
l'aspect, la nature, la matière ;
l'état de ce qui est ferme, fixe ou cohérent ;
le caractère de ce qui, étant cohérent et stable, a du crédit, de la considération, du poids.
une femme, un homme sans consistance : qui manque de cohérence et de stabilité, qui n'est pas digne de considération.
une inconsistance :
un manque de consistance physique, de cohésion :
le caractère irréel, immatériel d'une chose ;
un manque de consistance morale, de fermeté ;
un manque de matière, d'intérêt, de profondeur, de cohérence, de solidité, de stabilité.
consistant
elle est consistante, il est consistant :
a de la consistance ;
présente de l'importance, un caractère de solidité ;
a de la cohérence et de la stabilité ;
sur quoi on peut se fonder.
En français, on
peut employer l'adjectif consistant
pour qualifier des substances; il signifie alors « ferme, épais ».
Cet adjectif peut aussi qualifier un mets ou un repas ; il a alors le
sens de « copieux ». Il peut enfin s'appliquer à des choses
abstraites pour signifier « cohérent, stable, fondé ».
On
doit toutefois éviter d'employer l'adjectif consistant
pour signifier « conséquent » ou « compatible »; ce sont là des
sens propres à l'adjectif anglais consistent.
On doit particulièrement éviter la locution être
consistant avec, qui est
un calque de l'anglais to
be consistent with. On
peut remplacer cette locution par être
compatible avec, être conforme à, être dans la logique de, être
en harmonie avec, bien correspondre à, concorder avec, convenir à.
On doit aussi éviter d'utiliser consistant
pour signifier « régulier, constant, stable », ce sens étant
également réservé à l'anglais consistent.
En savoir plus : Office québécois de la langue française
elle est inconsistante, il est inconsistant : manque de consistance physique ou morale, de cohésion, de fermeté, de profondeur ou de personnalité, de cohérence, de solidité, de stabilité.
consister
consister dans ou consister à :
avoir pour nature un contenu ;
avoir son essence, ses propriétés dans ;
être équivalent à ;
reposer sur ;
avoir pour nature ou pour origine ;
se réduire à, se manifester par.
consister en : être formé, constitué par.
Le verbe consister est emprunté au latin classique consistere « se tenir ensemble », « se maintenir », se tenir de manière solide; se fonder sur ; être composé de, consister dans ».
consistoire, consistorial
un consistoire :
une assemblée des cardinaux de la Curie romaine, élargie parfois à d'autres membres, convoquée et présidée par le pape ;
un conseil de ministres du culte et de fidèles, protestants ou israélites, chargé des intérêts généraux des communautés religieuses d'un territoire ;
une assemblée, une réunion quelconque.
elle est consistoriale, il est consistorial :
ressortit au consistoire romain ;
ressortit à un consistoire israélite ou protestant.
elles sont consistoriales, ils sont consitoriaux
une
consistoriale, un consistorial
: une députée, un député d'un consistoire.
des
consistoriaux
consistorialement : en consistoire.
Le nom (un) consistoire est emprunté au bas latin consistorium « lieu de réunion ».
conso
une conso : une consommation.
la conso : la consommation.
consœur
une consœur, un confrère :
une personne faisant partie d'un corps social, considérée par rapport aux autres membres de ce corps ;
celle, celui qui, par sa nature ou sa condition, se trouve dans une situation commune à d'autres ;
celle, celui qui fait partie de la même corporation professionnelle ou qui exerce la même activité indépendante que d'autres membres de cette corporation.
On notera que
l’usage du féminin consœur
a évolué. Contrairement à ce qui était en usage autrefois,
confrère
ne s’applique généralement, en français contemporain, qu’à
des hommes. Que l’on considère une femme par rapport à un homme
ou à une autre femme, c’est aujourd’hui consœur
qui tend à s’imposer.
En résumé, on appelle collègues les
personnes qui travaillent dans le même bureau ou remplissent la même
fonction, et on appelle confrères et consœurs les personnes qui
exercent la même profession libérale ou indépendante (médecins,
avocats, notaires, architectes, pharmaciens, écrivains,
journalistes, libraires, etc.). En savoir plus : Office québécois
de la langue française.
C'est à tort que l'on fait parfois de collègue et confrère des synonymes dans le monde du travail. Il convient en effet de les distinguer, en soulignant leurs subtiles différences. En savoir plus : Parler français.
elle
est confrériale, il est confrérial
: est relative, est relatif à une confrérie.
elles
sont confrériales, ils sont confrériaux
une confrérie :
une association de laïques fondée sur des principes religieux dans un but charitable ou de piété ;
un ensemble généralement restreint de personnes unies par un lien commun, professionnel, corporatif ou autre.
Le nom (un) confrère est un dérivé régressif de confrérie sur le modèle de frère.
Le nom (une) confrérie vient du latin médiéval confratria « association de laïques se proposant, sous un patronage religieux, un but charitable ou de piété », peut-être continuation du grec φ ρ α τ ρ ι ́ α (voir : phratrie) d'où l'ancien français frérie ; confratria devient confrarie puis confrérie sous l'influence de frère.
consol
le consol : un ancien système de radionavigation.
consolable, consolant, consolateur, consolatif, consolation, consolatoire, consolé, consoler
elle, il est consolable :
qu'on peut consoler ;
qu'on peut rendre plus facile à supporter.
elle, il est inconsolable :
ne peut pas être consolé(e) ;
ne se console pas ;
est désespéré(e), affligé(e).
inconsolablement
elle est consolante, il est consolant : apporte du réconfort.
un consolant : une chose qui soulage.
une consolante :
une boisson ;
une partie de rattrapage, qui offre encore une chance aux perdants du premier tour, dotée d’un prix de consolation, voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
elle est consolatrice, il est consolateur : console, apporte un réconfort.
une consolatrice, un consolateur :
celle, celui qui console, qui apporte un réconfort religieux ou moral ;
celle, celui qui incite à jouer à la consolation ou console, un jeu de hasard.
elle est consolative, il est consolatif :
est de nature à apporter un réconfort moral ;
peut consoler.
une consolation :
l'action de consoler, d'apporter un réconfort ;
le fait d'être consolé, de recevoir un tel réconfort ;
ce qui console, qui apporte un réconfort ;
un jeu de hasard à la fin duquel un bijou est offert au perdant ;
un jeu de hasard organisé au retour des courses pour consoler les perdants.
un écrit, une parole consolatoire : dont la fonction propre est de consoler.
Consolant et consolateur sont courants. Consolateur implique plutôt une idée de consolation ponctuelle, dans un cas particulier, tandis que consolant qualifie ce qui est de nature à consoler, au plan affectif ou non. Consolatif est synonyme de consolant, mais est très peu usité. Consolatoire, également très rare, ne s'applique qu'à des choses. CNRTL
Le nom (une) consolation est emprunté au latin classique consolatio « action de consoler, de soulager ».
console
une console :
une partie saillante de pierre, de métal ou de bois, qui soutient un élément de construction ou de décoration ;
un élément en forme de S fixé à un mur ou à un poteau, destiné à soutenir un isolateur de ligne électrique aérienne ;
la partie supérieure de la harpe, en forme de S ;
une volute supportant le bras d'un siège ou le plateau d'un meuble ;
un petit support pour des objets décoratifs ;
un meuble séparé ou attenant au buffet de l'orgue et qui renferme les différentes commandes de l'instrument ;
un pupitre placé dans une cabine d'enregistrement audio-visuel ;
un périphérique ou un terminal d'un ordinateur ;
un ordinateur spécialisé pour les jeux vidéo.
une console de visualisation : [informatique] En anglais : display unit. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
Le nom (une) console est probablement une forme réduite de consolateur, de même sens en architecture, ces saillies ayant peut-être servi d'appui dans les stalles de chœur.
consolé, consoler
elle est consolée, il est consolé :
a reçu du réconfort, n'est plus affligé(e) ;
est rendu(e) plus facile à supporter.
elle est inconsolée, il est inconsolé :
n'a pas été consolé(e) ;
ne se console pas.
consoler :
apporter un réconfort moral ;
réconforter ;
rendre plus léger, plus facile à supporter ;
alléger.
se consoler :
se procurer un réconfort moral de différentes façons ;
recevoir un tel réconfort, être moins affecté.
elles se sont consolées, elles sont consolées.
elles se sont consolé les enfants, elles ont consolé les enfants, elles se les sont consolés.
Le verbe consoler est emprunté au latin classique consolari « réconforter, consoler ».
consolidable, consolidation, consolider
elle, il est consolidable : peut être consolidé(e).
une consolidation :
l'action de rendre plus ferme, plus solide, plus stable ; le résultat de cette action
savoir plus : CNRTL.
lle est consolidée, il est consolidé :
est devenu(e) plus ferme, plus solide, plus stable ;
dont les éléments sont réunis.
consolider :
rendre plus ferme, plus stable, donner plus de solidité ;
réunir.
Le nom (une) consolidation est emprunté au bas latin consolidatio.
Le verbe consolider est emprunté au latin consolidare proprement « rendre solide ».
Le nom (une) consoude (= une plante) vient du bas latin consolida en botanique, de consolidare « consolider, affermir » en raison des vertus astringentes de la plante.
consommable
elle, il est consommable : peut être consommé(e).
un (produit) consommable : à utiliser.
elle, il est inconsommable :
ne peut pas être consommé(e) ;
est impropre à la consommation alimentaire.
consommaction, consomm’action
une consommaction, ou consomm’action : une défense et une représentation des intérêts des consommateurs.
consommateur, consommateurisme
une consommatrice, un consommateur :
celle, celui qui amène quelque chose à son plein accomplissement, à sa perfection ;
celle, celui qui utilise un bien ou un service pour satisfaire des besoins individuels ou collectifs ;
celle, celui qui prend une consommation dans un café, un restaurant.
consommateur à consommateur en ligne ou CCL : [économie et gestion d'entreprise] se dit des transactions commerciales réalisées entre consommateurs au moyen de l'internet. En anglais : consumer-to-consumer ; C2C ; C-to-C. Journal officiel de la République française du 14/05/2005.
une consommatrice cible, un consommateur cible : [économie et gestion d'entreprise] une cliente potentielle visée par un message commercial, un client potentiel visé par un message commercial. En anglais : target consumer. Journal officiel de la République française du 30/01/2005.
une consommatrice finale, un consommateur final : une consommatrice, un consommateur qui utilise un bien ou un service pour son usage personnel en vue de satisfaire directement un besoin.
une consommatrice intermédiaire, un consommateur intermédiaire : une consommatrice, un consommateur qui utilise un bien ou un service dans le cadre d’une activité de production.
un consommateurisme : une action de défense des consommateurs, qui s'est substituée aux États-Unis aux organisations de consommateurs.
En théologie, le mot consommateur est emprunté au latin chrétien consummator de même sens. Pour les sens actuels, il est dérivé de consommer, avec le suffixe -(at)eur.
Le nom (un) consommateurisme est dérivé de consommateur pour traduire l'anglais consumerism, voir : consumérisme.
consommation
une consommation :
l'action d'amener quelque chose à son terme ; le fait de parvenir à son terme ;
l'action d'amener une chose à perdre sa valeur économique par l'usage qu'on en fait pour la satisfaction de besoins personnels ou collectifs ;
une destruction de biens ou produits alimentaires pour la nutrition des hommes ou des animaux ;
une utilisation de matières premières ou énergétiques.
La consommation est le moteur de la croissance, elle conditionne l’activité économique mais est particulièrement sensible au « moral des ménages » et à leur sentiment de confiance ou non dans l’avenir. Beaucoup de biens consommés sont détruits après usage même si on essaye de recycler de plus en plus une partie des déchets consommés. En savoir plus : Dico de l'éco.
la consommation du mariage : l'union charnelle des époux qui, selon le droit canon, rend le mariage indissoluble.
une autoconsommation collective
une déconsommation : une diminution volontaire ou non, par désintérêt, nécessité ou inadéquation, des achats par les particuliers.
une non-consommation : le fait de ne pas avoir été consommé ou de ne pas consommer, dépenser.
consommatique
la consommatique : l'ensemble des études et des recherches qui sont menées dans le domaine de la consommation.
Ce nom est dérivé de consommation par la substitution du suffixe -ique à -ion, sous la forme -atique évoquant mathématique ou de informatique.
consommatoire
elle, il est consommatoire : assouvit un besoin, satisfait les exigences d'un instinct.
consommé, consommer
elle est consommée, il est consommé :
est accompli(e), parfaitement achevé(e) ;
est parfaite, est parfait en son genre :
[Belgique] est vermoulu(e).
un consommé : un bouillon de viande ou de poisson, généralement enrichi de légumes et d'aromates, concentré à la suite d'une longue cuisson.
consommer :
amener une chose à son terme ;
amener une chose à perdre sa valeur économique par l'usage qu'on en fait pour la satisfaction de besoins individuels ou collectifs ;
prendre une consommation dans un débit de boissons, un restaurant ;
demander, exiger quelque chose pour une fabrication, une préparation ;
utiliser, absorber quelque chose pour un fonctionnement.
se consommer [Belgique] : se consumer sans flamme, charbonner.
Le verbe consommer est emprunté au latin consummare (de cum et summa « somme ») littéralement « faire la somme de » d'où en latin classique « accomplir, achever, porter à sa perfection », avec une confusion dès le latin chrétien entre consumere (consumer) et consummare devenu synonyme de perdere, destruere, le glissement étant facile du sens de « achever, mener à son accomplissement, sa fin » à « détruire », notamment dans le domaine de la parousie où sont annoncés l'achèvement des temps et la fin du monde. CNRTL
Voir aussi un consumérisme (= une tendance pour les consommateurs à se réunir pour défendre leurs intérêts) et consumériste.
consomptibilité, consomptible, consomptif, consomption
une consomptibilité : la qualité d'un bien qui n'est plus intact après utilisation.
elle, il est consomptible : est détruite ou détruit, consommé(e) par le premier usage que l'on en fait.
un (caustique) consomptif : qui est employé pour détruire les excroissances de chair.
une maladie consomptive : qui s'accompagne de consomption, de dépérissement.
elle est consomptive, il est consomptif : est atteinte ou atteint de consomption.
une consomption :
l'action de se consumer, le fait d'être détruit par le feu ;
un anéantissement, une destruction ;
un affaiblissement et un amaigrissement progressifs accompagnant certaines maladies graves et prolongées, notamment la tuberculose.
Le mot consomptible est emprunté au bas latin consumptibilis « qui peut être détruit ».
Le mot consomptif est un dérivé savant du radical du participe passé consumptus, de consumere « détruire » (voir : consumer).
Le nom (une) consomption est emprunté au latin classique consumptio « action d'employer, d'épuiser ».
consonance, consonant, consonantique, consonantisme, consoner, consonnance, consonnant, consonne, consonner
une consonance ou consonnance :
un accord phonique de mots ;
l'allure phonique générale d'un mot, d'un nom ;
la valeur d'un mot, d'un nom, y compris le sens ;
une affinité de deux ou de plusieurs sons ;
une résonance ; un accord.
elle est consonante ou consonnante, il est consonant ou consonnant : en musique, forme un accord admis.
un accord consonant ou consonnant
elle, il est consonantique : est caractéristique des consonnes, est relative, est relatif aux consonnes, est constitué(e) de consonnes, etc.
un graphème monoconsonantique
un consonantisme : le système des consonnes.
consoner ou consonner : en musique, former un accord admis.
une consonne : une articulation phonique caractérisée, par opposition aux voyelles, par le fait de ne pouvoir être le seul constituant ou le seul type de constituant d'un mot.
doubles consonnes : Au cœur du français.
Le nom (une) consonance ou consonnance est emprunté au latin consonantia.
Le mot consonantique est peut-être emprunté à l'allemand konsonantisch, formé sur Konsonant « consonne », lui-même emprunté au latin consonans (voir : consonne).
Le verbe consoner ou consonner est emprunté au latin consonare, en latin classique « produire un son ensemble » d'où, à l'époque impériale, « rendre un son concordant ».
Le nom (une) consonne, qui a remplacé (un) consonant et (une) consonante, est emprunté au latin impérial des grammairiens consona (littera), de consonus, consona proprement « dont le son se joint à celui de la voyelle ».
consort, consortage, consorté
des consorts : des plaideurs qui ont un intérêt commun dans un procès.
et consorts :
et les gens de même espèce ;
et compagnie.
et tout consort [Rwanda] :
et tout le reste ;
et les autres choses ;
et caetera.
un prince consort, une reine consort : l'époux non couronné ou l'épouse non couronnée d'un souverain régnant.
un consort :
un terrain vague sur les confins de deux pays ;
un membre d'un consortage [Suisse].
un consortage : une association de propriétaires ou d'usagers qui se regroupent pour exploiter en commun une ressource, un alpage, un bisse, etc. [Suisse]
des pêcheurs consortés : hivernant ensemble en Amérique du Nord.
Le mot consort est emprunté au latin consors, consortis ayant déjà en latin classique le sens de « celui qui possède conjointement quelque chose avec quelqu'un, celui ou ceux qui possèdent en commun ». Le mot anglais consort (queen-consort) est emprunté au moyen français consort, consorte.
consortial, consortium
elle
est consortiale, il est consortial
: est d'un consortium.
elles sont
consortiales, ils sont consortiaux
un consortium :
un groupement d'entreprises juridiquement indépendantes, réunissant sous une direction unique des moyens financiers ou matériels, en vue d'exécuter en commun des opérations déterminées ;
un groupe de compagnies indépendantes qui unissent leurs forces pour exploiter un champ pétrolier ou gazier destiné à être commercialisé, l’une des compagnies intervenant généralement comme opérateur, voir : Géoconfluences ;
une association de plantes de natures différentes vivant en symbiose.
Le terme de botanique représente un emploi en latin scientifique du latin impérial consortium « communauté, société ». Le terme d'économie politique est généralement considéré comme emprunté à l'anglais commercial consortium mais pourrait être emprunté à l'allemand de même sens Konsortium.
consoude
une consoude : une plante.
Le nom (une) consoude vient du bas latin consolida en botanique, de consolidare « consolider, affermir » en raison des vertus astringentes de la plante.
conspect
au conspect de : en architecture, aux regards, à la vue de.
Le mot conspect est emprunté au latin classique conspectus « action de voir, vue » « présence ».
Le mot circonspect (= qui fait preuve de prudence et n'agit qu'après réflexion ; marque de la prudence, de la circonspection) est emprunté au latin impérial circumspectus « circonspect, prudent », de circumspicere « regarder autour de soi; examiner avec soin, avec circonspection ».D'où : circonspectement (= d'une manière circonspecte), circonspectissime (= qui est extrêmement circonspect), circumspectif (= qui regarde tout autour).
Le nom (une) circonspection (= une retenue prudente que l'on observe dans ses paroles ou ses actions) est emprunté au latin classique circumspectio « action de regarder autour ; attention prudente », également dérivé de circumspicere.
conspécifique
elle, il est conspécifique : est de la même espèce.
conspirant, conspirateur, conspiratif, conspiration, conspirer
elle est conspirante, il est conspirant : contribue au même effet.
des puissances, des forces conspirantes, des mouvements conspirants : qui agissent suivant la même direction, qui concourent à produire le même effet.
une conspiratrice, un conspirateur :
celle, celui qui prépare secrètement le renversement du pouvoir établi ou de ses représentants ;
celle, celui qui fait partie d'une entente secrète.
elle est conspiratrice ou conspirative, il est conspirateur ou conspiratif :
conspire ;
est d'une conspiration.
une conspiration :
un accord secret entre plusieurs personnes en vue de renverser le pouvoir établi ou ses représentants ;
un groupe qui conspire ;
une entente secrète entre plusieurs personnes ou choses personnifiées ;
une série d'actions secrètes entreprises au profit de quelqu'un ou quelque chose ;
une réunion, une action commune, hostile ou non, de forces conjuguées en vue d'un même effet.
la conspiration du silence : une entente secrète ou tacite entre plusieurs personnes pour étouffer un fait, les opinions ou les droits de quelqu'un.
conspirer :
préparer secrètement un acte violent et préjudiciable ;
agir en secret, avec une ou plusieurs personnes pour préparer le renversement du pouvoir établi et de ses représentants ;
œuvrer en secret pour ou contre quelqu'un ou quelque chose ;
agir en complicité et en secret avec quelqu'un contre quelqu'un ou quelque chose ;
concourir par une action d'ensemble, hostile ou non, à un même effet.
Le nom (une) conspiration est emprunté au latin classique conspiratio « accord » « complot ».
Le verbe conspirer est emprunté au latin classique conspirare « s'accorder » « se liguer, comploter ».
conspuer
elle est conspuée, il est conspué : est publiquement bafoué(e).
une conspuée, un conspué : celle qui est conspuée, celui qui est conspué.
conspuer :
exprimer bruyamment et publiquement, généralement en groupe, de l'hostilité envers quelqu'un ;
exprimer publiquement et fortement du mépris et de l'hostilité envers .
Le verbe conspuer est emprunté au latin classique conspuere « salir de crachats » « mépriser ».
constable, constabulaire
un constable :
en Grande-Bretagne et aux États-Unis, un titre donné aux officiers de paix, puis à leurs agents ;
dans la marine impériale allemande, un maitre-canonnier ;
dans l'armée impériale autrichienne, un artilleur.
elle, il est constabulaire : est du constable.
un constabulaire : le gouverneur d'un château.
Le nom (un) constable vient de l'anglais constable, désignant un officier engagé pour remplir des fonctions de police dans une paroisse ou une municipalité (parish ou petty constable) ou un personnage officiel chargé du maintien de la paix publique dans tout un district (high constable), ce terme étant une spécialisation d'emploi de l'ancien anglais conestable, connestable emprunté à l'ancien français (connétable).
Constance, Constant
Constance, Constant : des prénoms.
constamment, constance, constant, constantan, constante
constamment :
d'une manière constante ;
avec persévérance ;
avec fermeté, opiniâtreté ;
continuellement, sans marquer ni variation ni interruption.
inconstamment
une constance :
une fermeté de caractère, une force morale permettant de supporter les épreuves ;
une persévérance dans la conduite d'une entreprise, ou dans une attitude déterminée ;
une fidélité en amour, en amitié ;
le caractère d'un fait, d'une action, qui dure ou se reproduit ;
une persistance, une stabilité.
une constance fleurale : le fait pour un insecte, et plus particulièrement une espèce butineuse d'exploiter une ressource existante aussi longtemps que cette dernière fournira du nectar ou du pollen.
une inconstance :
un changement trop facile d'opinion, de décision, de sentiment ou de comportement ;
une frivolité amoureuse ;
une incertitude, une instabilité.
elle est constante, il est constant :
demeure ferme, inébranlable au milieu des épreuves ;
garde une ligne de conduite suivie ;
est persévérante ou persévérant dans l'accomplissement d'une action ;
ne change pas dans ses idées, ses sentiments ;
est fidèle en amour ;
présente un caractère de permanence, de continuité ou de stabilité.
elle est inconstante, il est inconstant :
manque de constance ;
n'est pas fidèle en amour ;
varie, change d'état ou de forme, n'a pas de durée fixe.
un constantan : un alliage de cuivre et de nickel dont la résistance électrique est pratiquement indépendante de la température.
une constante :
une quantité dont la valeur reste toujours la même ;
un élément invariable, utilisé le plus souvent comme point de repère ;
une valeur fixe qui se différencie ainsi d’une variable ;
en savoir plus : CNRTL.
une constante de temps d'un réacteur : [nucléaire / fission] la durée nécessaire, après une variation de réactivité, pour que la densité de neutrons dans le cœur d'un réacteur varie du facteur e lorsqu'elle augmente ou diminue de façon exponentielle. e désigne la constante de Neper (e = 2,718...). On trouve aussi l'expression « période d'un réacteur », qui n'est pas recommandée. En anglais : reactor time constant. Journal officiel de la République française du 22/02/2009.
Le nom (une) constance est emprunté au latin classique constantia « permanence, continuité ; fermeté de caractère ».
Le mot constant est emprunté au latin classique constans « ferme, qui ne se laisse pas ébranler ; inaltérable » participe présent de constare.
Constantin, constantinien, Constantinople
elle est constantinienne, il est constantinien : est relative, est relatif à l'empereur romain Constantin 1er le Grand.
Constantinople : le nom donné à Byzance, devenue Istanbul.
constat, constatable, constateur, constatatif, constatif, constatation, constater, constateur
un (procès-verbal de) constat : un procès-verbal établi par un huissier pour constater un fait pouvant être utile à une partie.
un constat : un acte dressé par une personne ayant autorité en la matière pour attester un fait.
un constat amiable : un constat européen d'accident. Voir : Office québécois de la langue française.
elle, il est constatable : peut être constaté(e).
elle, il est inconstatable : ne peut pas être constaté(e).
une constatrice, un constateur : une personne qui fait des constats de quelque chose.
un constateur : en colombophilie, un appareil enregistreur de l'heure d'arrivée des pigeons-voyageurs.
elle est constatative, il est constatatif : a valeur de constatation.
elle est constative, il est constatif : en parlant d'une phrase, d'un énoncé, est constatatif, est de l'ordre du constat, rapporte un fait, par opposition à performatif, prescriptif, etc.
une constatation :
l'action de constater, d'attester par un acte officiel, d'aboutir à une preuve après examen ;
le résultat de cette action ;
le fait constaté.
constater :
attester par un acte officiel ;
servir de preuve à ;
établir après examen l'existence ou l'authenticité d'un fait ;
s'assurer, au moyen d'observations scientifiques, de la réalité d'un fait ;
prendre connaissance de quelque chose, se rendre compte de l'existence d'un fait.
un constateur : celui qui est chargé de constater.
Le nom (un) constat vient du mot latin constat « il est certain que », forme de constare, littéralement « se tenir solidement, être d'aplomb ». Voir aussi : conster (ci-dessous).
Le verbe constater est formé sur le latin constat.
Le mot constatif, en linguistique, est emprunté à l'anglais constative qui traduit l'allemand konstatierend de la grammaire grecque de K. Brugmann (1900) à propos d'un emploi aspectuel de l'aoriste puis employé par le philosophe J.-L. Austin au sujet de l'énonciation.
constellation, consteller
une constellation :
un groupe d'étoiles formant une figure plus ou moins précise dont il tire généralement son nom ;
un ensemble de choses abstraites ayant entre elles une certaine relation ;
une réunion de phénomènes divers exerçant ensemble une certaine influence.
une constellation de satellites : [spatiologie / véhicules spatiaux] un ensemble de satellites remplissant des fonctions identiques, répartis de façon à assurer, en permanence, une mission commune. Une constellation peut être constituée de nombreux satellites à défilement en orbite basse ou moyenne, pour assurer par exemple des missions de télécommunication ou de radionavigation. En anglais : satellite constellation. Voir aussi : grappe de satellites, lancement en grappe, mégaconstellation de satellites. Journal officiel de la République française du 18/04/2001.
une mégaconstellation (de satellites) : une constellation formée de centaines, voire de milliers de satellites. En anglais : megaconstellation.
elle est constellée, il est constellé :
est couverte, couvert ou rempli(e) de constellations ;
est parsemé(e) de choses brillantes ou sans éclat particulier ;
a été faite ou fait sous l'influence d'une constellation.
consteller : couvrir de constellations.
se consteller : être couvert de constellations.
Le nom (une) constellation est emprunté au bas latin constellatio « position respective des astres (objet d'étude des astrologues) ».
conster
conster : exister, être.
il conste que : il est constant que, est certain que, est établi que.
il conste : il résulte. [Belgique]
Le verbe conster est emprunté au latin constare proprement « se tenir par la réunion de ses éléments constitutifs » d'où « être, exister », correspondant au mode impersonnel constat « il est établi, reconnu ».
voir constat (ci-dessus).
consternant, consternation, consterné, consterner
elle est consternante, il est consternant :
jette dans un état d'accablement impuissant et de découragement ;
provoque la tristesse et le découragement.
une consternation :
un abattement physique et moral faisant suite à une épreuve pénible ;
un état d'accablement impuissant causé par un évènement terrifiant qu'on a peine à comprendre ;
un état de tristesse et de grand découragement provoqué par une mauvaise nouvelle ou un spectacle affligeant.
elle est consternée, il est consterné :
est bouleversé(e), jeté(e) à bas, piétiné(e) ;
est accablé(e) et épouvanté(e) ;
est découragé(e) par un évènement qui provoque la désapprobation et la tristesse.
consterner :
jeter à terre ;
jeter brusquement dans un état de stupeur et de découragement ;
attrister et dérouter l'esprit qui ne parvient pas à comprendre.
se consterner :
s'étonner, s'affoler ;
devenir stupéfié et découragé.
Le nom (une) consternation est emprunté au latin classique consternatio « bouleversement, affolement » et « sédition, mutinerie ».
Le verbe consterner est emprunté au latin classique consternare « épouvanter, bouleverser, effaroucher » composé de sternare, forme intensive de sternere « abattre, terrasser » d'où consterner « abattre (par exemple un ennemi) ».
constipant, constipation, constipé, constiper
elle est constipante, il est constipant : rend constipé.
un constipant : un produit pharmaceutique qui rend constipé.
une constipation :
une difficulté ou un retard à l’évacuation des matières fécales qui deviennent dures après un séjour plus ou moins prolongé dans le gros intestin ;
une maladie des abeilles au printemps.
elle est constipée, il est constipé :
ne va pas spontanément à la selle ;
dont les matières fécales ne s'évacuent pas normalement ;
présente les mêmes caractères qu'une personne constipée ;
produit difficilement et/ou peu.
une constipée :
celle qui est constipée ; celle qui est sujette à la
constipation.
un constipé : celui qui est constipé ;
celui qui est sujet à la constipation.
constiper : rendre constipé.
Le nom (une) constipation est emprunté au latin constipatio attesté à l'époque classique au sens de « resserrement, concentration [par exemple de l'armée] » d'où le sens médical.
Le verbe constiper est emprunté au latin constipare qui à l'époque classique signifie « presser, serrer, entasser » d'où les emplois dans le domaine médical.
constituant
elle est constituante, il est constituant :
entre effectivement, avec d'autres éléments essentiels, dans la constitution d'un tout, d'une chose complexe ;
fait partie intégrante d'un tout ;
forme l'essence, la base, la nature propre d'une chose ;
fonde, a le pouvoir de fonder.
un constituant :
un corps simple entrant dans la formation d'un corps composé ;
une substance entrant dans la composition d'un mélange ;
un morphème ou un syntagme faisant partie d'une structure plus large.
une constituante, un constituant : une personne qui constitue une fiducie en y transférant tout ou partie de son patrimoine en faveur de quelqu'un. Office québécois de la langue française.
une (unité) constituante : un établissement d'enseignement ou de recherche intégré à un réseau d'établissements assimilés ayant un siège social commun où sont établies les grandes orientations. Office québécois de la langue française.
un constituant : un député, un membre d'une Assemblée constituante.
l'Assemblée constituante ou la Constituante :
les États généraux de 1789 devenus Assemblée nationale quand ils votèrent la Constitution de 1791 ;
cette période de la Révolution française.
Selon les emplois, le nom (un) constituant vient du participe présent de constituer ou est emprunté à l'anglais constituent de même sens.
constitué, constituer
être bien ou mal constitué : avoir une bonne ou une mauvaise constitution physique.
des autorités constituées, des corps constitués : des personnes officielles établies et reconnues par les lois, la Constitution du pays, et qui exercent une autorité civile ou militaire.
constituer :
placer, établir quelqu'un dans un état, une situation ;
établir dans les formes légales ou réglementaires quelqu'un ou quelque chose ;
créer conformément à la loi, donner un statut légal et une organisation de base ;
former un tout en rassemblant des éléments suivant une loi d'organisation ;
devenir, être, se révéler un élément d'un tout ;
être la base de, le fondement de quelque chose.
se constituer prisonnier, se constituer partie civile dans un procès criminel, se constituer juge dans sa propre cause : le devenir volontairement.
elles se sont constituées, elles sont constituées.
elles se sont constitué des placements, elles ont constitué des placements, elles se les sont constitués.
Les verbes constituer et instituer sont parfois confondus puisqu’ils ont une prononciation proche et qu'ils comportent tous les deux le sens d’« établir, fonder », qui leur vient de leur origine latine commune statuere. En savoir plus : Office québécois de la langue française.
Le verbe constituer est emprunté au latin classique constituere (proprement « placer debout ») « établir quelqu'un dans une situation légale » « instituer quelque chose » « organiser, fonder » et attesté à la forme passive au sens de « être bien constitué, avoir une bonne constitution physique » « être composé de ».
Le verbe instituer est emprunté au latin instituere « placer dans » « établir » « fonder » « organiser (un état) ».
Le verbe destituer est emprunté au latin classique destituere au figuré « abandonner, supprimer ».
Le verbe substituer est emprunté au latin substituere « mettre sous, mettre à la place, substituer (un héritier) », formé de sub- et de statuere « établir, poser », dérivé de status « position ».
constituteur, constitutif
un constituteur : celui qui fonde.
une force constitutrice
elle est constitutive, il est constitutif :
fonde, établit légalement un droit ;
avec d'autres éléments, entre dans la composition d'un tout, d'une chose complexe ;
constitue la base, le fondement d'une chose.
constitution, constitutionaliser, constitutionalisme, constitutionaliste, constitutionnaliser, constitutionnalisme, constitutionnaliste, constitutionnalité
une constitution :
l'action de constituer, d'établir légalement, par acte authentique ;
l'action de former un tout ;
un ensemble d'éléments formant un tout homogène ;
en savoir plus : CNRTL.
une constitution (d'une entité moléculaire) : [chimie / stéréochimie] le terme conventionnellement utilisé pour décrire la nature et les modes d'union des atomes formant une entité moléculaire, en incluant la multiplicité des liaisons mais sans indications sur leur disposition dans l'espace. En anglais : constitution. Voir aussi : configuration, conformation. Journal officiel de la République française du 18/04/2001.
constitutionnaliser ou constitutionaliser :
rendre constitutionnel, conforme à la Constitution ;
élever à la hauteur d'une institution, faire passer dans les pratiques habituelles d'une société ;
doter d'une constitution politique, d'un régime constitutionnel.
un constitutionnalisme ou constitutionalisme :
une doctrine fondée sur la constitution psychophysiologique de l'homme ;
une doctrine des partisans d'un gouvernement constitutionnel, appliquant rigoureusement la Constitution.
une, un constitutionnaliste ou constitutionaliste : une partisane, un partisan du constitutionnalisme.
une constitutionnalité : le caractère de ce qui est constitutionnel, conforme à la constitution politique d'un pays.
une inconstitutionnalité : le caractère de ce qui est inconstitutionnel.
Le nom (une) constitution est emprunté au latin classique constitutio « état, situation, disposition générale ; disposition légale, institution, décret » [constitutio mundi « création du monde » en latin chrétien] dérivé du supin constitutum de constituere (constituer).
constitutionnel, constitutionnellement
elle est constitutionnelle, il est constitutionnel :
est inhérente ou inhérent(e) à la constitution de l'air, de l'atmosphère ;
est inhérente ou inhérent à la constitution psychophysiologique ou mentale d'une personne ;
concerne la Constitution d'un pays ;
est conforme à la Constitution en vigueur ;
est régi(e) par une Constitution ;
est favorable à un gouvernement constitutionnel ;
a adhéré à la Constitution civile du clergé en prêtant serment à la Nation.
une constitutionnelle, un constitutionnel :
une partisane, un partisan du gouvernement constitutionnel ;
celle, celui qui a été assermenté(e).
elle est anticonstitutionnelle, il est anticonstitutionnel :
est hostile à la constitution politique d'un pays ;
s'y oppose.
elle est inconstitutionnelle, il est inconstitutionnel :
n'est pas conforme à la constitution d'un État ;
s'y oppose.
constitutionnellement :
de manière constitutionnelle, inhérente à la constitution physique et mentale de l'homme ;
de manière constitutionnelle, conforme à la constitution politique d'un pays.
anticonstitutionnellement
inconstitutionnellement
constitutivement
constitutivement : essentiellement, intrinsèquement.
constricteur, constrictor, constrictif, constriction, constrictor
elle est constrictrice, il est constricteur : produit une constriction.
un (muscle) constricteur : un muscle dont la contraction exerce une constriction sur un organe, produit un resserrement d'un canal ou d'un orifice organique.
une substance bronchoconstrictrice, un (agent) bronchoconstricteur : qui est capable de contracter les bronches.
une action vasoconstrictrice, un (effet ou agent) vasoconstricteur : qui provoque la réduction du calibre d’un vaisseau par action sur les fibres présentes dans leur paroi.
elle est constrictive, il est constrictif :
est relative, est relatif à la constriction ;
est propre à produire une constriction .
une (consonne) constrictive ou consonne fricative : une consonne dont l’émission est caractérisée par un bruit de frottement, qui résulte d’un resserrement du canal vocal.
une constriction :
l'action d'exercer une pression circulaire sur ou autour d'une région quelconque du corps ; le résultat de cette action ;
le fait pour une région du corps de se resserrer; son résultat ;
la réduction du volume normal d'un organe, de la longueur d'un tissu ;
un rétrécissement ou une étroitesse anormale d'un conduit ou d'un orifice organique ;
une sensation subjective ressentie comme l'effet d'une compression.
[nucléaire / fission] dans un générateur de vapeur, le phénomène d'étranglement des tubes au niveau des orifices de passage dans les plaques entretoises, résultant d'une corrosion accélérée du métal de ces plaques. En anglais : denting. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
une bronchoconstriction : un rétrécissement du calibre bronchique par contraction des muscles lisses bronchiques empêchant un écoulement gazeux normal.
une vasoconstriction : une diminution de calibre brutale ou progressive d’un vaisseau par contraction des éléments musculaires présents dans sa paroi.
un (boa) constrictor ou boa constricteur : un grand serpent qui étouffe sa proie dans ses anneaux.
Le mot constricteur est dérivé du radical de constrictus, participe passé de constringere « resserrer ».
Le mot constrictif est emprunté au bas latin constrictivus « qui a la propriété de resserrer ».
Le nom (une) constriction est emprunté au bas latin constrictio « action de resserrer ».
constringent
elle est constringente, il est constringent : opère une constriction, resserre circulairement.
Le mot constringent est emprunté au latin constringens participe présent du latin classique constringere littéralement « lier ensemble » d'où « resserrer ».
constructeur
une constructrice, un constructeur :
celle, celui qui construit quelque chose ;
celle, celui qui construit des édifices, des ouvrages d'art ;
celle, celui qui réalise un mécanisme complexe et fonctionnel.
une idée constructrice, un génie constructeur
elle est reconstructrice, il est reconstructeur : reconstruit.
une reconstructrice, un reconstructeur : une personne qui reconstruit.
Le nom (un) constructeur est emprunté au bas latin constructor « celui qui construit ».
constructibilité, constructible
une constructibilité : la qualité de ce qui est constructible.
elle, il est constructible :
est apte à recevoir une construction ;
que l'on peut construire ;
peut être construite ou construit.
un terrain inconstructible : pour lequel aucun permis de construire ne peut être délivré.
constructif
elle est constructive, il est constructif :
est propre à construire, à réaliser quelque chose ;
est capable d'élaborer quelque chose.
construction
une construction :
l'action de construire quelque chose ; le résultat de l'action ;
en savoir plus : CNRTL.
une construction, une construction à poteaux et à poutres, une construction durable, une construction incombustible, une construction massive en bois, une construction modulaire, une construction résistant au feu : Vocabulaire de la construction (Office québécois de la langue française).
une construction de l'État : [politique - relations internationales] une mise en place de structures étatiques dans un pays qui n'en possédait pas jusqu'alors. En anglais : nation-building ; state-building. Voir aussi : reconstruction de l'État. Journal officiel de la République française du 19/01/2010.
une construction génique : [biologie / biochimie et biologie moléculaire] une molécule d'ADN élaborée par recombinaison in vitro en vue de son transfert et de son expression dans une cellule ou dans un organisme. En anglais : genetic construct. Journal officiel de la République française du 06/07/2008.
une construction parasismique : [habitat et construction] En anglais : earthquake-proof construction ; earthquakeproof construction ; earthquake-resistant construction. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
une déconstruction :
un démontage sélectif ;
une analyse critique ;
une décomposition analytique ;
l'ensemble des opérations administratives et techniques conduisant dans un délai donné, par une suite programmée de démantèlements successifs, à l'élimination totale d'une installation nucléaire et à la complète réhabilitation du site.
une culture de la déconstruction ou culture de l'éveil : [sciences humaines] le mouvement d'idées apparu aux États-Unis au début du XXIe siècle, qui appelle à une prise de conscience des injustices structurelles s'exerçant au détriment de certaines catégories de la population et sur lesquelles sont selon lui fondées les sociétés occidentales, et qui s'attache à les analyser et à les faire disparaitre. On trouve aussi le terme « wokisme », qui est à proscrire. En anglais : woke culture. Journal officiel de la République française du 14 février 2024.
une reconstruction :
l'action de reconstruire un édifice, un ouvrage d'art, un ensemble complexe et fonctionnel détruit ou inutilisable ;
le résultat de cette action ;
une remise en état, une restauration de la société, de l'économie, de la politique ;
une reconstitution par l'esprit ou l'imagination ;
une nouvelle façon de se représenter quelque chose.
Le nom (une) construction est emprunté au latin classique constructio « structure », « action de construire; assemblage (de matériaux) » et « disposition des mots dans la phrase; construction syntaxique ».
constructivisme, constructiviste
le constructivisme: un mouvement artistique artistique et architectural d'avant-garde, d'origine russe apparu en 1914, se préoccupant de l'esthétique de l'assemblement des plans et des lignes, en savoir plus : La Toupie
elle, il est constructiviste :
est relative, est relatif au constructivisme ;
y appartient ; s'y rattache.
Ces mots sont dérivés de constructif.
constructivité
une constructivité : une faculté qui, selon les phrénologues, pousse l'homme et, par extension, les animaux, à construire, à bâtir.
construire
construire :
réaliser un édifice, un ouvrage d'art selon un plan déterminé ;
assembler des éléments pour exécuter un mécanisme capable de fonctionner ;
réaliser quelque chose de cohérent à partir de certains éléments ;
tracer une figure aux contours nets et selon des règles strictes ;
agencer, disposer les mots dans un certain ordre pour en faire un ensemble signifiant ;
composer ;
organiser ;
élaborer.
je construis, tu
construis, il construit, nous construisons, vous construisez, ils
construisent ;
je construisais ; je construisis ; je construirai
; je construirais ;
j'ai construit ; j'avais construit ; j'eus
construit ; j'aurai construit ; j'aurais construit ;
que je
construise, que tu construises, qu’il construise, que nous
construisions, que vous construisiez, qu’ils construisent ;
que
je construisisse, qu’il construisît, que nous construisissions ;
que j'aie construit, que j'eusse construit ;
construis,
construisons, construisez ; aie construit, ayons construit, ayez
construit ;
(en) construisant.
se construire :
s'employer, s'agencer ;
être réalisé, élaboré.
je
me construis, tu te construis, il se construit, nous nous
construisons, vous vous construisez, ils se construisent ;
je me
construisais ; je me construisis ; je me construirai ; je me
construirais ;
je me suis construite, je me suis construit ; je
m'étais construite, je m'étais construit ; je me fus construite, je
me fus construit ; je me serai construite, je me serai construit ; je
me serais construite, je me serais construit ;
que
je me construise, que tu te construises, qu’il se construise, que
nous nous construisions, que vous vous construisiez, qu’ils se
construisent ;
que je me construisisse, qu’il se construisît,
que nous nous construisissions ; que je me sois construite, que je me
sois construit ; que je me fusse construite, que je me fusse
construit ;
construis-toi, construisons-nous, construisez-vous
; sois construite, sois construit, soyons construites, soyons
construits, soyez construite(s),
soyez construit(s)
;
(en) se construisant.
elles se sont construites, elles sont construites.
elles se sont construit des projets, elles ont construit des projets, elles se les sont construits.
Le verbe
construire peut signifier « bâtir, assembler pour former un tout,
en suivant généralement un plan ». En ce sens, on l’utilise
principalement pour parler de la construction d’immeubles,
d’infrastructures, etc. Construire est aussi employé pour
signifier « faire un objet complexe en assemblant différentes
parties selon un plan », comme des navires, des automobiles, de la
machinerie. Enfin, construire s’emploie également avec des
compléments plus abstraits.
Le verbe fabriquer, quant à lui,
s’emploie dans le sens de « réaliser un objet en transformant une
ou des matières premières par un travail manuel ou artisanal ».
Dans le domaine industriel, fabriquer signifie aussi « produire, à
partir de diverses matières et par des procédés mécaniques, des
objets destinés à être livrés en grande quantité dans le
commerce ». En savoir plus : Office québécois de la langue
française.
déconstruire :
réaliser une déconstruction, un démontage sélectif ;
critiquer par l'analyse, décomposer.
se déconstruire : perdre sa structure.
construire de nouveau un édifice, un ouvrage d'art ;
soumettre une œuvre à un nouveau plan, assembler des éléments de manière différente pour refaire un ensemble ;
remettre en état de fonctionnement, réorganiser ;
reconstituer par l'esprit, par l'imagination ;
donner une forme nouvelle à quelque chose.
Le verbe construire est emprunté au latin classique construere proprement « entasser par couches », « bâtir, édifier ».
Le verbe instruire est emprunté au latin instruere « assembler dans, dresser; munir, outiller », sens qui subsiste dans l'ancien français estruire « construire ».
Le nom (une) obstruction (= l'action d'obstruer ; son résultat ; un obstacle qui rend difficile ou impossible le passage dans une voie quelconque ; un ralentissement ou un arrêt du libre cours d'une activité humain ; une manœuvre visant à entraver un débat, le vote d'une loi) est emprunté au latin obstructio, au figuré en latin classique « voile, dissimulation », au propre en bas latin « action d'enfermer », dérivé de obstruere (obstruer). D'où : obstructif, un obstructionnisme, une, un obstructionniste.
Le verbe obstruer (= entraver la circulation de certaines matières dans un conduit organique ; interposer un obstacle qui rend difficile ou impossible le passage ; ralentir, arrêter le libre cours d'une activité humaine) est emprunté au latin classique obstruere « construire (un mur, etc.) devant quelque chose » « fermer, boucher ». D'où : obstruant, obstrué.
consubstantialisme, consubstantialiste, consubstantialité, consubstantiation, consubstantiel
un consubstantialisme : une doctrine relative à la consubstantialité.
une, un consubstantialiste : une partisane, un partisan de la doctrine de la consubstantialité)
elle, il est consubstantialiste : est partisane ou partisan de cette doctrine.
une consubstantialité (en théologie)
une consubstantiation :
une théorie soutenue par les anciens théologiens luthériens et relative à une modalité de la présence eucharistique qui exclut la transsubstantiation ;
une union intime)
elle est consubstantielle, il est consubstantiel :
en théologie, est de même substance ;
est naturellement uni(e) ou intégré(e) à)
consubstantiellement : d'une manière consubstantielle.
Le nom (une) consubstantialité est emprunté au latin chrétien consubstantialitas « consubstantialité (du Fils avec le Père) ».
Le nom (une) consubstantiation vient du latin du 16ème siècle, consubstantiatio mot créé par les Luthériens à partir de cum et substantia (substance) ; consubstantiatio étant attesté au 6ème siècle au sens de « mélange des substances divine et humaine dans le Christ ».
Le mot consubstantiel est emprunté au latin chrétien consubstantialis « de même nature, de même substance », notamment en parlant du Fils par rapport au Père et du Christ par rapport à l'humanité.
consul, consulaire, consulat
un consul :
un magistrat élu par le peuple pour un an, qui exerçait, sous la République romaine, le pouvoir suprême avec un collègue, puis perdit peu à peu ses attributions pour ne garder qu'un titre honorifique sous l'Empire ;
un chef de gouvernement de la République française sous le régime de la Constitution de l'An VIII, qui partageait le pouvoir exécutif avec deux autres personnes ;
un magistrat municipal dans certaines villes du sud de la France, du Moyen Âge à la Révolution ;
un juge choisi parmi les marchands pour régler des différends d'ordre commercial.
une consule, un consul : une agente, un agent nommé(e) par un gouvernement dans une ville étrangère pour s'occuper d'affaires commerciales et remplir à l'égard des ressortissants de son pays différentes fonctions.
elle, il est consulaire :
est relative, est relatif à une consule, à un consul ;
est propre à une consule, à un consul.
consulairement : à la façon d'un consul.
un consulat :
la charge de consul ; cette forme de gouvernement, sa durée ;
la fonction, la carrière de consul représentant un gouvernement à l'étranger ;
l'administration, l'ensemble des services correspondants ;
le lieu où réside le consul, où se trouvent ses bureaux.
Le nom (un) consul est emprunté au latin classique consul « magistrat romain », attesté en latin médiéval au sens de « conseiller du roi » « comte » « chef élu d'une colonie marchande » « magistrat élu d'une municipalité (notamment en Italie) ».
Le mot consulaire est emprunté au latin consularis, en latin classique « relatif au consul romain » et au Moyen Âge « relatif à un comte, à un consul (de ville) ».
Le nom (un) consulat est emprunté au latin classique consulatus « charge, dignité du consul romain », attesté en latin médiéval au sens de « charge d'un magistrat municipal (dans les villes du midi de la France et d'Italie) ».
consultabilité, consultable, consultant, consultatif, consultation, consulte, consulter, consulteur
une consultabilité : le caractère de ce qui peut être consulté facilement.
elle, il est consultable :
peut être consulté(e) ;
qu'il est bon de consulter.
une consultante, un consultant :
celle, celui qui donne des consultations médicales ou juridiques, des avis relatifs à une activité ;
celle, celui qui consulte, qui demande avis et conseil dans une consultation.
une avocate consultante, un avocat consultant : qui donne des conseils sur un cas litigieux, mais ne plaide pas.
une médecin consultante, un médecin consultant : qui est appelé(e) par le médecin traitant pour examiner un cas difficile ou diagnostiquer une maladie grave.
une sage-femme consultante, un sage-homme ou maïeuticien consultant : qui donne des consultations aux femmes enceintes, mais ne pratique pas l'accouchement.
une consultante financière, un consultant financier : [finance] En anglais : financial consultant. Journal officiel de la République française du 18/03/2011.
une consultante, un consultant pour l'internet : [économie et gestion d'entreprise] une, un spécialiste qui aide les entreprises à développer ou à diversifier leurs activités en ligne. En anglais : e-business consultant. Journal officiel de la République française du 26/10/2006.
Les mots conseil, conseiller et consultant permettent tous trois de désigner une personne qui assiste une ou plusieurs personnes dans un domaine particulier. Mais ils ne sont pas parfaitement synonymes pour autant. En savoir plus : Office québécois de la langue française
elle est consultative, il est consultatif : a pouvoir et qualité d'émettre des avis, mais non de décider ni de voter dans une délibération.
avoir voix consultative : avoir le droit de donner son avis mais non de voter.
à titre consultatif : pour avoir un avis, un renseignement.
une consultation : l'action de consulter ; son résultat, voir CNRTL.
une téléconsultation : une consultation médicale à distance, quel que soit le moyen de transmission utilisé. En anglais : teleconsultation.
A. une consulte :
une visite médicale, une consultation ;
une ordonnance médicale ;
voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
B. une consulte :
dans certains cantons suisses, en Italie et en Espagne, une assemblée judiciaire, une cour de justice ;
en Corse, une grande assemblée réunie pour s'occuper d'un problème d'ordre général.
la Consulte sacrée : une assemblée formant le Conseil du pape, sa cour de justice.
consulter :
délibérer avec soi-même, en âme et conscience, réfléchir, peser le pour et le contre avant de prendre une décision ;
délibérer avec d'autres, pour prendre une décision commune ;
pour un médecin ou un avocat, donner des consultations ; recevoir les clients dans son cabinet ;
s'adresser à une personne compétente pour lui demander un avis, un conseil ;
s'adresser à une personne qui fait profession de donner des conseils ;
aller voir un médecin ;
interroger pour connaitre les secrets de l'avenir, de la réussite, etc. ;
examiner, regarder quelque chose pour y chercher un renseignement, une information, une explication.
se consulter :
s'interroger, délibérer en soi-même, réfléchir avant de prendre une décision ;
s'entretenir, échanger mutuellement ses points de vue avant de prendre une décision commune.
un consulteur : un conseiller, celui qui donne des consultations, que l'on consulte.
Le nom (une) consultation est emprunté au latin classique consultatio « action de délibérer » et « question posée à quelqu'un », dérivé de consultare (consulter).
Le nom (une) consulte (B) est emprunté à l'italien (Sacra) consulta, déverbal de consultare (consulter).
Le verbe consulter est emprunté au latin classique consultare « délibérer » « consulter, interroger », fréquentatif de consulere de même sens.
consumation, consumer
elle est consumante, il est consumant :
consume, détruit progressivement et complètement ;
use une personne progressivement, est cause de son dépérissement physique et/ou de son accablement moral.
une consumation : l'action de consumer quelque chose, de détruire quelque chose comme par le feu, progressivement et complètement.
consumer :
user, détruire progressivement une chose par altération ou anéantissement de sa substance ;
user progressivement une personne, épuiser ses forces ou son énergie, lui faire perdre sa santé.
consumer ses biens, sa fortune : les dépenser, les dissiper sans discernement, inutilement.
consumer son temps, sa vie : employer son temps à des choses futiles et sans intérêt.
se consumer : être détruit par le feu.
se consumer d'amour, de chagrin, se consumer en efforts.
elles se sont consumées, elles sont consumées.
elles se sont consumé leurs biens, elles ont consumé leurs biens, elles se les sont consumés.
Le verbe consumer est emprunté au latin classique consumere (de sumere « prendre, saisir ») « absorber entièrement, faire disparaitre, détruire » en particulier « détruire en absorbant [de la nourriture] ».
Le mot consomptible (= détruit, consommé par le premier usage que l'on en fait) est emprunté au bas latin consumptibilis « qui peut être détruit ».
Le mot consomptif est un dérivé savant du radical du participe passé consumptus, de consumere « détruire ».
Le nom (une) consomption (= l'action de se consumer, le fait d'être détruit par le feu ; un anéantissement, une destruction ; un affaiblissement et un amaigrissement progressifs accompagnant certaines maladies graves et prolongées, notamment la tuberculose) est emprunté au latin classique consumptio « action d'employer, d'épuiser ».
consumérisme, consumériste
un consumérisme :
une défense des intérêts du consommateur organisée au sein de divers mouvements, un pouvoir d'achat plus fort, en vue d'obtenir une meilleure qualité des produits du marché par un meilleur rapport-qualité-prix ;
une doctrine économique et commerciale professée par les mouvements de consommateurs et reflétant un modèle de vie bourgeois au sein d'une société régie par la consommation, l'obsession du confort.
elle, il est consumériste :
est relative, est relatif au consumérisme ;
en est partisane ou partisan.
une, un consumériste : une partisane, un partisan du consumérisme
Le nom anglo-américain consumerism a d’abord désigné un mouvement visant à défendre les droits et les intérêts des consommateurs, mais ce sens s’est peu-à-peu effacé et consumerism est aujourd’hui surtout compris comme le goût de la consommation ou comme un mode de vie basé sur la consommation. Cette hésitation touche aussi l’anglicisme consumérisme. En témoignent les éditions successives d’un de nos éminents confrères lexicographes. On trouve dans celle de 2014 uniquement le sens « défense des consommateurs », alors que celle de l’année suivante ajoute celui de « société de consommation ». On préfèrera donc s’abstenir d’employer cette forme qui n’est pas loin de dire une chose et son contraire, et de s’en tenir aux mots et locutions françaises exprimant, et depuis longtemps, ces idées. Académie française.
Le nom (un) consumérisme est emprunté à l'anglo-américain consumerism, dérivé de consumer « consommateur », attesté depuis 1944 comme le terme désignant la défense de l'intérêt des consommateurs et depuis 1960 comme le nom d'une doctrine économique.
consure
un consure : le train arrière d'un fardier (il supporte la plus grande partie de la charge).
contact, contacter, contacteur, contacthérapie, contactologie, contactologiste, contactologue, contact-son
un contact :
l'action, le fait d'un corps qui en touche un autre ;
la sensation correspondante ;
une relation avec l'entourage ;
en psychiatrie, une relation qui s’établit entre deux personnes ;
en pathologie infectieuse, un mode de transmission d’une maladie ;
en savoir plus : CNRTL.
[défense / opérations] en opérations navales, une unité ennemie ou non identifiée dont la présence a été décelée. Ce terme est souvent suivi d'un substantif en apposition. Exemples : contact radar, contact sonar. Le contact peut être tenu de manière « souple » (en anglais : shadowing) ou « serrée » (en anglais : marking). Voir aussi : marquage. Journal officiel de la République française du 10/02/2005.
un facteur contact : un facteur impliqué dans l’initiation de l’activation de la voie de la coagulation dite voie intrinsèque.
le full-contact : la boxe américaine.
un manocontact : un capteur fermant un contact électrique à partir d'un certain seuil de pression.
un microcontact : un interrupteur électrique.
un sujet-contact : une personne en contact avec un sujet contagieux, malade ou porteur apparemment sain ou avec un agent infectieux transmissible.
Le nom contact, dans la langue courante, signifie principalement « état de deux corps qui se touchent ». Par extension de sens et sous l’influence de l’anglais, ce nom en est venu à désigner aussi, depuis le XIXe siècle, une relation entre des personnes ou des groupes. En savoir plus : Office québécois de la langue française
contacter :
toucher un autre corps ;
entrer en contact, en relation avec quelqu'un.
Le nom contact désigne la relation, la liaison qui s’établit entre deux personnes. On entre en contact avec quelqu’un, on prend contact avec lui. Par métonymie contact peut désigner la personne avec qui il convient d’entrer en relation : voici l’adresse de votre contact à Istanbul. Mais on se gardera bien de faire de contact un synonyme d’entretien ou de discussion. L’usage de son dérivé contacter, « entrer en liaison avec une personne ou une organisation », est plus restreint et ce terme doit être réservé au langage du commerce international, du renseignement ou de la clandestinité. En savoir plus : Académie française.
Le verbe
contacter, fréquent dans la langue courante et particulièrement
répandu dans la langue des affaires, signifie « entrer en relation,
prendre contact, communiquer avec (quelqu’un) ». Bien que cet
emprunt à l’anglais to
contact ait longtemps été
jugé défavorablement, il n’est plus condamné aujourd’hui (sauf
exception). Par ailleurs, sur le plan morphosémantique, le verbe est
bien construit et ne pose pas de problème d’intégration au
système de la langue française. Il est donc acceptable.
Notons
toutefois qu’il existe en français d’autres verbes que l’on
peut employer à la place de contacter, selon le contexte : joindre,
communiquer avec, s’adresser à, parler à, écrire à, appeler,
téléphoner, rencontrer, etc. Il existe aussi des locutions verbales
qui, quoique plus longues, peuvent s’avérer utiles dans certains
cas : prendre contact avec, entrer en contact avec, établir un
contact avec, entrer en relation avec, entrer en rapport avec, se
mettre en rapport avec, établir une liaison avec, etc. En savoir
plus : Office québécois de la langue française.
un contacteur : un dispositif.
une contacthérapie : une radiothérapie de contact.
la contactologie : la discipline médicale consacrée à l’étude et à l’adaptation des lentilles de contact.
une, un contactologue ou contactologiste : une, un ophtalmologiste qui adapte les lentilles de contact.
un contact-son (d'une caméra).
Le nom (un) contact est emprunté au latin classique contactus « contact, attouchement ».
contadin
elle est contadine, il est contadin : est caractéristique du paysan.
une contadine, un contadin : une habitante, un habitant de la campagne, une paysanne ou un paysan.
Le mot contadin est emprunté à l'italien contadino « paysan » « de la campagne », dérivé de contado « campagne autour d'une ville », proprement « comté ».
contage, contagieux, contagion, contagionnement, contagionner, contagionnisme, contagionniste, contagiosité
un contage : tout mode de transmission d’une infection.
contagieusement : de manière contagieuse.
elle est contagieuse, il est contagieux :
se communique par contagion ;
favorise, transmet la maladie ;
se transmet par la fréquentation intense, par la force d'entrainement de l'exemple ;
se communique d'une personne à l'autre par imitation ;
est capable d'exercer une réelle influence, bonne ou mauvaise.
une contagieuse, un contagieux : celle qui est atteinte, celui qui est atteint d'une maladie contagieuse.
une contagion :
une transmission d'une maladie d'une personne à une autre ;
une transmission par mimétisme, d'une réaction, d'un comportement ;
une transmission de toute chose bonne ou mauvaise par fréquentation, influence, imitation.
une hérédo-contagion : une transmission présumée héréditaire de germes morbides au fœtus provenant de l'ovule ou du spermatozoïde.
elle est contagionnante, il est contagionnant : est à l'origine de la contagion.
un contagionnement : l'action de contagionner.
contagionner :
infecter par contagion ;
faire acquérir par contagion une attitude, une idée, un sentiment, un état.
un contagionnisme : une doctrine médicale selon laquelle toute maladie infectieuse se transmet par contagion externe.
une, un contagionniste : une partisane, un partisan du contagionnisme.
des préjugés contagionnistes
une contagiosité : le caractère de ce qui est contagieux.
Le nom (un) contage est emprunté au latin classique contagium synonyme de contagio « contact, contagion, contamination » « influence pernicieuse », composé à partir de cum et de la racine de tangere « toucher ».
Le mot contagieux est emprunté au bas latin contagiosus « contagieux ».
Le nom (une) contagion est emprunté au latin classique contagio (composé à partir de cum et de la racine de tangere « toucher ») « contact, contagion, contamination » « influence pernicieuse ».
container, containerisable, containérisation, containériser
container, containerisable, containérisation, containériser : voir conteneur, conteneurisable, conteneurisation, conteneuriser (ci-dessous).
contaminable, contaminateur, contamination, contaminé, contaminer
elle, il est contaminable : peut être contaminé(e).
elle est contaminatrice, il est contaminateur : transmet une maladie.
un mariage super-contaminateur (d'un virus)
une contaminatrice, un contaminateur : celle, celui ou ce qui transmet une maladie.
une contamination :
une altération des caractéristiques propres à une chose ;
une interpénétration de deux influences ;
une infection due à la propagation d'un principe nuisible ; une radioactivité induite par une source radioactive au voisinage de celle-ci ;
une mise en contact du corps avec une source radioactive ;
une corruption.
une contamination (radioactive) : [nucléaire] une présence indésirable, à un niveau significatif, de substances radioactives à la surface ou à l'intérieur d'un milieu quelconque. En anglais : radioactive contamination ; contamination. Voir aussi : décontamination radioactive. Journal officiel de la République française du 18/06/2004.
une décontamination : une opération, au résultat momentané permettant d’éliminer, de tuer ou d’inhiber les micro-organismes indésirables ainsi qu’une contamination radioactive.
elle est contaminée, il est contaminé :
est souillé(e), altéré(e) dans sa pureté ;
est infecté(e) ;
est rendue radioactive, est rendu radioactif.
contaminer :
changer la nature de quelque chose ;
dénaturer ;
altérer la qualité, la pureté par la modification ou la perte de cette qualité ;
altérer l'état physique, rendre malade ou propre à propager la maladie ;
transmettre une maladie à quelqu'un.
se contaminer :
interférer en réagissant l'un sur l'autre ;
transmettre une maladie à quelqu'un.
elles se sont contaminées, elles sont contaminées.
elles se sont contaminé leurs proches, elles ont contaminé leurs proches, elles se les sont contaminés.
décontaminer : éliminer ou atténuer les effets d'une contamination par des micro-organismes, des produits chimiques ou des substances radioactives.
Le nom (une) contamination est emprunté au latin chrétien contaminatio « contact impur, souillure ».
Le verbe contaminer est emprunté au latin classique contaminare « souiller par contact » « dépraver, corrompre ».
Contarinia
Contarinia : un genre d'insectes diptères nématocères bibionomorphes de la famille des cécidomyiidés, dont les diverses espèces européennes sont nuisibles au froment, aux poires, à la vigne et au cresson.
conte
faire le conte de : rapporter à quelqu'un un fait réel, le raconter.
un conte :
un récit d'aventures imaginaires destiné à distraire, à instruire en amusant ;
un récit, des propos invraisemblables auxquels il n'est pas raisonnable de croire.
voir : conter (ci-dessous).
contemnement, contemner
un contemnement : un mépris, l'action, le fait de contemner.
contemner : mépriser, exprimer son mépris.
Le verbe contemner est emprunté au latin classique contemnere « tenir pour négligeable, mépriser ».
voir aussi : contempteur, contemptible, contemption (ci-dessous).
contemplateur, contemplatif, contemplation, contempler
une contemplatrice, un contemplateur : celle, celui qui contemple.
elle est contemplative, il est contemplatif :
est encline ou enclin à la contemplation ;
est consacré(e), se livre exclusivement à la contemplation religieuse.
une contemplation :
un regard ou une considération assidue qui met en œuvre les sens visuel et auditif ou l'intelligence et concerne un objet souvent digne d'admiration ;
une considération portant sur Dieu ou les choses divines, qui requiert l'amour et achève la méditation discursive, l'état de l'âme absorbée en Dieu.
contemplativement : d'une manière contemplative.
contempler :
considérer avec une assiduité qui engage les sens visuel et auditif) ou l'intelligence un objet qui est ou peut être digne d'admiration ;
en savoir plus : Au cœur du français.
Le nom (une) contemplation est emprunté au latin classique contemplatio « action de considérer attentivement, par les yeux et par la pensée ».
Le verbe contempler est emprunté au latin classique contemplari « regarder attentivement; considérer par la pensée ».
contemporain, contemporanéité
elle est contemporaine, il est contemporain :
existe en totalité ou en partie pendant la même période ;
appartient au temps actuel, par rapport au moment envisagé dans le contexte ;
est caractéristique du temps actuel ;
se situe après l'époque dite moderne, après 1789.
une contemporaine, un contemporain :
celle, celui qui est né(e) à la même époque, qui a le même âge qu'une autre personne ;
celle, celui qui appartient à la même époque.
des contemporaines, des contemporains :
des personnes partageant la même vie ;
un ensemble de personnes vivant à la même époque.
une mécontemporaine, un mécontemporain : celle qui n'est pas contemporaine, celui qui n'est pas contemporain, qui n'est pas de son époque.
contemporainement : à la même époque, dans le même temps.
une contemporanéité :
l'état actuel, par rapport au moment du contexte, envisagé sous le rapport de ce qui le caractérise ;
ce qui caractérise l'époque contemporaine ; une simultanéité d'existence ou de présence)
Le mot contemporain est emprunté au bas latin contemporaneus (de cum et tempus, temporis « période, moment où quelque chose se produit ; temps considéré dans la durée; période particulière en référence à l'histoire, la vie d'une personne... ; moment propice pour quelque chose; circonstances, conditions particulières »).
contempteur, contemptible, contemption
elle est contemptrice, il est contempteur : méprise, dénigre ; exprime le mépris.
une contemptrice, un contempteur :
celle, celui qui méprise, qui critique violemment et avec mépris ;
celle, celui qui ne tient aucun compte de ;
celle, celui qui dédaigne habituellement.
elle, il est contemptible : mérite le mépris, est méprisable.
une contemption : un mépris.
Le mot contempteur est emprunté au latin classique contemptor (de contemnere, voir : contemner) « qui dédaigne, qui méprise ».
Le nom (une) contemption est emprunté au latin classique contemptio « mépris ».
contenance, contenant
A. une contenance :
ce qui peut être contenu dans les limites d'un contenant, un contenu virtuel ;
une étendue réelle contenue dans certaines limites spatiales.
B. une contenance :
une attitude extérieure exprimant une manière d'être voulue, précise, propre à une personne qui se surveille devant autrui ;
une attitude extérieure qui correspond à une manière d'être étudiée, artificielle, pour en imposer.
elle est contenante, il est contenant : renferme dans sa capacité ou son volume.
un contenant :
ce qui renferme dans sa masse plusieurs substances ;
ce qui renferme quelque chose dans son volume ou sa capacité ;
l'enveloppe apparente, extérieure, visible d'une chose.
La pensée de Pierre de Jade : Faire bonne contenance quand on est débordé, c'est compliqué.
La pensée de Pierre de Jade : Pas facile de garder bonne contenance quand on en a ras-le-bol.
contendant
elle est contendante, il est contendant : est en litige, en concurrence avec quelqu'un.
des parties contendantes, des princes contendants
une contendante, un contendant : celle, celui qui est en litige, en concurrence avec quelqu'un.
Le mot contendant vient du participe présent de contendre « combattre, lutter », emprunté au latin classique contendere, littéralement « tendre avec force » d'où « s'efforcer de » et « rivaliser, lutter ».
conteneur, conteneurisable, conteneurisation, conteneuriser
un conteneur :
un récipient de dimensions variables utilisé pour le conditionnement et le transport des marchandises ;
une caisse de forte capacité et de dimensions normalisées, destinée à faciliter les opérations de manutention ;
un fut métallique cylindrique, destiné à être parachuté ;
un réceptacle en plomb, destiné à recevoir des matières radioactives ;
un pot de plastique dans lequel les plantes sont élevées et livrées par le pépiniériste ;
en chambre froide, la partie du dispositif d'injection dans laquelle est versé le métal liquide soumis ensuite à l'action du piston d'injection ;
[transports et mobilité] En anglais : container. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
un conteneur complet ou CC : [transports et mobilité / transport maritime] un conteneur remis, prêt à l'embarquement, par un chargeur unique. En anglais : full container load ; FCL. Journal officiel de la République française du 20/06/2003.
un conteneur d'entreposage : [nucléaire / déchets] un récipient destiné à contenir des matières radioactives en vue de leur dépôt temporaire dans une installation spécifique. En anglais : interim storage container ; storage container ; intermediate storage container ; storage container. Voir aussi : bloc d'entreposage, entreposage de déchets radioactifs. Journal officiel de la République française du 22/02/2009.
un conteneur de stockage : [nucléaire / déchets] un récipient complémentaire dans lequel peuvent être disposés un ou plusieurs colis de déchets radioactifs en vue de leur stockage dans une installation spécifique. En anglais : disposal container. Voir aussi : colis de déchets radioactifs, stockage de déchets radioactifs. Journal officiel de la République française du 22/02/2009.
un conteneur de transport : [transports et mobilité] En anglais : freight container. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
un conteneur frigorifique ou conteneur réfrigéré : [transports et mobilité / transport maritime] un conteneur équipé d’un dispositif de régulation de la température, qui est principalement destiné au transport de denrées alimentaires périssables. Un conteneur frigorifique nécessite la présence d’une alimentation électrique. En anglais : reefer ; refrigerated container. Journal officiel de la République française du 21/12/2013.
un conteneur pour palettes : [transports et mobilité / transport maritime] un conteneur dont les dimensions et l’aménagement permettent le transport sans perte de place de palettes normalisées. En anglais : palletwide container. Journal officiel de la République française du 21/12/2013.
un conteneur souple ou un grand récipient pour vrac souple, GRVS : [habitat et construction - transports et mobilité] En anglais : big bag ; flexible intermediate bulk container ; FIBC. Voir aussi : conteneur souple pour déchets radioactifs. Journal officiel de la République française du 02/04/2019.
un conteneur souple (pour déchets radioactifs) ou un grand récipient pour vrac souple, GRVS : [nucléaire / déchets] un conteneur souple de grande capacité en textile renforcé, équipé de dispositifs de fermeture et de préhension, destiné à recevoir en vrac des déchets radioactifs de très faible activité. Le conteneur souple pour déchets radioactifs permet de conditionner, de transporter et de stocker en l’état les gravats et les terres issus notamment du démantèlement et de l’assainissement des installations nucléaires. En anglais : big bag of radioactive waste ; flexible intermediate bulk container of radioactive waste. Voir aussi : assainissement radioactif, colis de déchets radioactifs, conditionnement de déchets radioactifs, conteneur souple, démantèlement. Journal officiel de la République française du 02/04/2019.
elle, il est conteneurisable : peut être conteneurisé(e).
une conteneurisation : le fait de transporter, de mettre en conteneurs une marchandise.
conteneuriser une marchandise : la placer en conteneurs pour être transportée.
conteneur, conteneurisation : Géoconfluences.
On a lu aussi : un container, containerisable, une containérisation, containériser.
Le mot anglais container, dérivé de to contain « contenir » adaptation de l'ancien français contenir, a été francisé sous la forme conteneur.
contenir
contenir :
tenir dans certaines limites ;
enfermer dans son espace et sa capacité ;
renfermer une quantité précise dans son espace ou dans son volume ;
avoir, tenir telle chose dans sa nature, être composé de ;
renfermer dans certaines limites pour empêcher de s'étendre ;
faire face à quelqu'un ou à quelque chose pour s'en rendre maitre ;
réprimer ses sentiments et leurs manifestations extérieures ;
calmer l'indignation de quelqu'un ;
maintenir dans le devoir et l'obéissance.
je
contiens, tu contiens, il contient, nous contenons, vous contenez,
ils contiennent ;
je contenais ; je contins ; je contiendrai ;
je contiendrais ;
j'ai contenu ; j'avais contenu ; j'eus
contenu ; j'aurai contenu ; j'aurais contenu ;
que je contienne,
que tu contiennes, qu’il contienne, que nous contenions, que vous
conteniez, qu’ils contiennent ;
que je continsse, qu’il
contînt, que nous continssions ; que j'aie contenu ; que j'eusse
contenu ;
contiens, contenons, contenez ; aie contenu, ayons
contenu, ayez contenu ;
(en) contenant.
se contenir :
dominer ses instincts ou ses passions ;
avoir un maintien réservé, garder une certaine retenue dans son attitude ;
se maintenir l'un l'autre.
je
me contiens, tu te contiens, il se contient, nous nous contenons,
vous vous contenez, ils se contiennent ;
je me contenais ; je
me contins ; je me contiendrai ; je me contiendrais ;
je me
suis contenu(e) ; je m'étais contenu(e) ; je me fus contenu(e) ; je
me serai contenu(e) ; je me serais contenu(e) ;
que je me
contienne, que tu te contiennes, qu’il se contienne, que nous nous
contenions, que vous vous conteniez, qu’ils se contiennent ;
que
je me continsse, qu’il se
contînt, que nous nous
continssions ; que je me sois contenu(e) ; que je me fusse contenu(e)
;
contiens-toi, contenons-nous, contenez-vous ; sois
contenu(e), soyons contenues, soyons contenus, soyez
contenu(e)(es)(s) ;
(en) se contenant.
elles se sont contenues, elles sont contenues.
elles se sont contenu les excès, elles ont contenu les excès, elles se les sont contenus.
Le verbe contenir est emprunté au latin classique continere (de cum et tenere « tenir ») « maintenir uni ; embrasser, renfermer en soi » et « réprimer, refréner ».
content, contentable, contentement, contenter
elle est contente, il est content :
a le cœur et l'esprit satisfaits ;
dont les désirs sont comblés ;
ne souhaite plus rien ;
éprouve un sentiment de plaisir intérieur, de calme plénitude causée par la satisfaction d'un besoin, d'un désir ou d'une aspiration ;
est satisfaite ou satisfait ;
éprouve du plaisir, de la joie ;
est rendue heureuse ou rendu heureux par un évènement agréable précis.
elle est malcontente, il est malcontent :
n'est pas aussi satisfaite qu'elle pourrait l'être, n'est pas aussi satisfait qu'il pourrait l'être ;
est morose ;
dénote le mécontentement.
les malcontents : les membres d'un ancien parti politique.
à la malcontent : à la manière des malcontents.
elle est mécontente, il est mécontent :
n'est pas satisfaite, n'est pas satisfait de quelque chose ou de quelqu'un ;
en éprouve du désagrément ;
n'est pas contente ou content ;
a des raisons de se plaindre ;
manifeste l'absence de satisfaction.
une mécontente, un mécontent : celle, celui qui n'est pas content(e), que rien ne satisfait, qui marque de la mauvaise humeur.
son content :
ce qui satisfait complètement un besoin ;
ce qui comble un désir à satiété.
dormir son content, avoir son content de
elle, il est contentable : que l'on peut contenter.
un contentement :
l'action de contenter un besoin, un désir ;
l'état d'une personne contentée, le sentiment intérieur, profond et durable de celui qui a ses désirs comblés ;
un sentiment de plaisir, de joie, causé par un événement agréable.
un mécontentement :
l'état d'une personne mécontente ;
un sentiment pénible provoqué par l'impression de subir une frustration ;
un sentiment d'insatisfaction.
contenter :
rendre quelqu'un content en lui procurant ce qu'il désire ou ce qui lui fait plaisir ;
assouvir, apaiser en satisfaisant.
se contenter de :
être satisfait d'une chose, limiter ses désirs à une chose, trouver qu'une chose suffit ;
se limiter à, ne faire que ;
se faire plaisir en comblant ses propres désirs.
elles se sont contentées, elles sont contentées.
elles se sont contenté leurs désirs, elles ont contenté leurs désirs, elles se les sont contentés.
mécontenter :
rendre quelqu'un mécontent en allant à l'encontre de ses désirs, de ses intérêts, en le privant de ce qui lui procure du plaisir ;
donner à quelqu'un des sujets de mécontentement.
Le mot content est emprunté au latin classique contentus « satisfait », de continere « renfermer en soi, contenir ».
contentieux
contentieusement :
avec débat, dispute ;
avec contention.
elle est contentieuse, il est contentieux :
aime les litiges, les disputes ;
est sujette ou sujet à querelle, à débat, à procès ;
a rapport à un service du contentieux, est traité(e) par un service du contentieux.
un contentieux :
un différend pouvant faire l'objet d'une querelle, d'un litige ou d'un procès ;
l'ensemble des affaires litigieuses, en débat ou en procès dans une entreprise ou une administration.
Le mot contentieux est emprunté au latin impérial contentiosus « pour une personne, un caractère : chicaneur, prompt à la lutte » et « pour un discours, une action : processif, de discussion ».
contentif, contention
elle est contentive, il est contentif : sert à maintenir en place.
A. une contention :
une forte tension ;
un effort ;
un débat, une querelle, une situation contentieuse ;
la chaleur, la véhémence d'une dispute ;
une tension, un effort, une application en vue de comprendre, de faire quelque chose.
elle est contentionnée, il est contentionné : est produite ou produit par une contention, une tension.
B. une contention :
le maintien en place des fragments d'un os fracturé ou d'une articulation luxée ;
l'immobilisation d'un individu considéré comme dangereux ou d'un animal.
des bas de contention, des chaussettes de contention
Le mot contentif est dérivé du radical du latin contentum supin de continere (voir : contenir).
Le nom (une) contention est emprunté au latin classique contentio « tension, effort, lutte, conflit, rivalité ».
contenu
elle est contenue, il est contenu :
est tenu(e) dans certaines limites ;
est enfermé(e) dans un volume ou dans un espace ;
entre dans la composition de ;
est réprimé(e) intérieurement ;
reste modéré(e) et froide ou froid dans l'expression.
un contenu :
ce qui tient réellement dans un volume, dans un espace ;
la signification profonde d'un texte.
un contenu de marque ou contenu promotionnel : [communication - économie et gestion d'entreprise] un ensemble de messages d'apparence éditoriale qui sont produits directement ou commandés à un tiers par une marque ou par une organisation à des fins de communication. Un contenu de marque est diffusé par la marque elle-même ou par un tiers ayant participé ou non à sa création. Le publireportage est un exemple de contenu de marque. En anglais : brand content. Voir aussi : journalisme de marque, publireportage. Journal officiel de la République française du 14 février 2024.
un contenu instantané : un contenu, publié sur un site Web, dont la brièveté permet aux internautes d'en prendre connaissance rapidement. Les contenus instantanés, puisque brefs et se voulant percutants, sont un moyen de saisir l'attention des internautes, très sollicitée par la quantité exponentielle de contenus offerts sur le Web. Les courts articles, les infographies, les vidéos brèves, les photos, les astuces, les anecdotes sont des exemples de contenus instantanés potentiels. En anglais : snackable content ; snack content. Office québécois de la langue française.
un contenu téléchargeable additionnel, CTA ou une extension téléchargeable : [audiovisuel / jeu vidéo] une extension d'un jeu vidéo qu'un joueur peut télécharger, gratuitement ou non, pour enrichir son expérience. Les contenus téléchargeables additionnels ne sont pas toujours disponibles dès la sortie du jeu. En anglais : downloadable content (DLC), downloaded content (DLC). Voir aussi : expérience de l'utilisateur. Journal officiel de la République française du 29 mai 2022.
un contenu en ligne, un contenu interactif : Vocabulaire de l’enseignement à distance et du télétravail (Office québécois de la langue française).
un contenu en (dioxyde de) carbone : [environnement - énergie] une évaluation de la quantité de dioxyde de carbone contenue dans les émissions de gaz à effet de serre associées à un produit, à un procédé ou à une activité humaine pendant une durée déterminée. Le contenu en carbone est établi par unité de produit ou d’activité, par exemple par kilomètre parcouru, ou encore par kilowattheure ou par tonne d’acier produits. La mesure du contenu en carbone contribue à établir le bilan d’émissions de gaz à effet de serre. On trouve aussi le terme « contenu carbone ». En anglais : carbon content. Voir aussi : bilan d'émissions de gaz à effet de serre, décarbonation, empreinte en gaz à effet de serre, équivalent en dioxyde de carbone, à faible émission de gaz à effet de serre, intensité des émissions de gaz à effet de serre. Journal officiel de la République française du 24/09/2019.
Le mot contenu vient du participe passé de contenir.
conter
faire le conte de : rapporter à quelqu'un un fait réel, le raconter.
un conte :
un récit d'aventures imaginaires destiné à distraire, à instruire en amusant ;
un récit, des propos invraisemblables auxquels il n'est pas raisonnable de croire.
conter :
raconter, faire le récit détaillé d'un fait ;
dire des choses fausses ou de pure invention pour abuser autrui.
en avoir long à conter : avoir beaucoup de choses à dire.
en conter à quelqu'un : tenter de l'abuser.
s'en laisser conter : se laisser tromper ou séduire.
conter fleurette : faire la cour, tenir des propos galants.
Fleurette, diminutif de fleur, a donné naissance au XVIIe siècle à l’expression conter fleurette. On conte fleurette à une femme, on lui tient des propos aimables, galants, badins. Cette expression, restée vivante, conserve son charme, qui explique peut-être qu’on ait parfois voulu, par attirance pour la métaphore, écrire « fleureter », le verbe flirter, formé au XIXe siècle en français à partir de l’anglais flirt. Académie française.
Le verbe conter est emprunté au latin classique computare (compter), attesté en latin médiéval au sens de « narrer », le développement sémantique s'étant fait à partir de « compter, énumérer ». Voir aussi : conte, conteur.
Le verbe raconter est dérivé de conter.
contestabilité, contestable
une contestabilité : le caractère de ce qui est contestable.
elle, il est contestable : peut être contesté(e), mise, mis en doute ou en question.
contestablement : d'une manière contestable.
une incontestabilité : le caractère de ce qui est incontestable.
elle, il est incontestable :
ne fait l'objet d'aucune contestation ;
ne peut pas être mise ou mis en doute ou en question ;
est évidente, flagrante, indéniable ; est évident, flagrant, indéniable.
incontestablement : d'une manière incontestable.
contestant, contestantisme
elle est contestante, il est contestant :
conteste, discute ;
conteste en justice.
une contestante, un contestant :
celle, celui qui conteste ;
une plaideuse, un plaideur.
un contestantisme : l'action de contester érigée en théorie.
contestataire, contestateur, contestation
elle, il est contestataire : se livre systématiquement à un examen critique des institutions, de l'idéologie et refuse de s'intégrer dans les cadres sociaux existants.
une, un contestataire : celle, celui qui conteste les institutions, l'idéologie et refuse de s'intégrer dans les cadres sociaux existants.
elle est contestatrice, il est contestateur : conteste.
une contestatrice, un contestateur ou contesteur : celle, celui qui conteste.
une contestation :
l'action de ne pas admettre quelque chose, de mettre en cause, de contester ;
une controverse, une discussion entre des personnes sur un point litigieux ;
une querelle résultant de prétentions rivales ;
le fait de remettre en cause les idées reçues, les institutions, l'ordre social, de critiquer systématiquement l'ordre établi.
Le nom (une) contestation est emprunté, probablement par l'intermédiaire de l'ancien provençal, au bas latin juridique litis contestatio « ouverture d'un procès [par appel des témoins] ».
conteste
une conteste : un débat, une discussion, une dispute.
On a lu aussi un conteste.
sans conteste :
sans être sujet à contradiction ;
sans que personne y contredise.
hors de conteste : sans contradiction.
contesté, contester
elle est contestée, il est contesté :
sur quoi on discute ;
dont on doute ;
à quoi on s'oppose.
elle est incontestée, il est incontesté :
n'est pas mise ou mis en doute, en question ;
est admise ou admis par tous.
un contesté :
celui qui fait l'objet d'une contestation ;
un territoire sur lequel deux ou plusieurs puissances invoquent des droits.
contester :
mettre en discussion, en doute, refuser de reconnaitre ;
discuter en contredisant, en mettant en doute ;
critiquer systématiquement les institutions, les idées reçues et refuser l'ordre social établi.
Le verbe contester est emprunté, probablement par l'intermédiaire de l'ancien provençal au latin classique contestari, proprement « prendre à témoin », puis « commencer un débat judiciaire ».
voir aussi : testament, tester,...
conteur
une conteuse, un conteur :
celle, celui qui conte quelque chose ;
celle, celui qui a l'habitude de conter ;
une autrice, un auteur qui compose des contes ;
celle, celui qui invente des histoires pour abuser autrui.
On a lu aussi un contier.
La pensée de Pierre de Jade : Par souci d'économie, le conteur ne passera qu'aux heures creuses.
contexte, contextualisation, contextualiser, contextuel, contexture
un contexte :
le texte d'un acte public ou sous seing privé ;
une rédaction ininterrompue ;
l'ensemble d'un texte, par rapport à l'un de ses éléments ;
un ensemble de circonstances liées, une situation où un phénomène apparait, où un évènement se produit.
hors du contexte
un
macrocontexte : l'environnement d'un mot au niveau de la
phrase, du paragraphe ou du discours.
un microcontexte
(en linguistique).
une contextualisation : une mise en relation avec les circonstances.
contextualiser : replacer dans la situation globale ou l'ensemble du texte.
elle est contextuelle, il est contextuel : est relative, est relatif au contexte.
une contexture :
une structure ;
l'organisation des éléments formant un tout complexe ;
l'ensemble des relations organisées entre les éléments significatifs.
Le nom (un) contexte est emprunté au latin classique contextus « assemblage, réunion » (de contexere « assembler, rattacher », également attesté au sens de « contexture d'un discours ».
Le nom (une) contexture est un dérivé savant de contexte d'après texture.
contier
On a lu un contier pour un conteur.
contigu, contigüité, contiguïté
elle est contigüe (anciennement : contiguë), il est contigu :
touche à quelque chose ;
est voisine ou voisin de quelque chose d'analogue sans qu'il y ait d'intervalle ;
en savoir plus : CNRTL.
une contigüité (anciennement : une contiguïté) :
l'état, la position de ce qui est contigu ;
un rapport, une relation de contigüité.
Le mot contigu est emprunté au latin contiguus, contigua.
Le nom (une) contigüité est emprunté au bas latin contiguitas.
continence, continent
une continence :
un état d'abstention des plaisirs charnels ;
une abstinence sexuelle érigée en vertu ;
le fait de s'abstenir d'une activité ;
un état ou une période d'inactivité, une abstention dans le domaine de la création.
elle est continente, il est continent :
s'abstient, totalement ou partiellement, de rapports sexuels ;
pratique, observe la vertu de continence ;
observe une certaine retenue.
un sphincter continent : qui fonctionne normalement.
une cause continente, une fièvre continente : qui continue d'agir et prolonge son effet pendant toute la durée du symptôme ou de la maladie)
une continente, un continent (1) : celle, celui qui pratique la vertu de continence.
une incontinence :
un manque de retenue dans le langage, dans les plaisirs des sens ;
une évacuation involontaire d'urine ou de matière fécale.
elle est incontinente, il est incontinent :
abuse des plaisirs sexuels, vit dans la débauche ;
manque de modération, de retenue ;
ne contrôle pas l'évacuation d'urine ou de matière fécale.
une incontinente, un incontinent : celle qui est atteinte, celui qui est atteint d’incontinence fécale ou urinaire.
Le mot continent est emprunté au latin continens (participe présent de continere au sens de « réprimer, refréner ») attesté en latin classique au sens de « sobre, tempérant ».
continent, continental, continentaliser, continentalisme, continentalité
un continent :
une vaste étendue de terre qu'on peut parcourir sans traverser de mer ;
une grande aire géographique ;
une partie étendue du monde ;
un grand espace ;
un vaste ensemble ;
une étendue immense et continue.
un continent de plastique ou un vortex océanique de déchets : [environnement - sciences de la Terre / océanographie] une étendue très vaste de déchets flottants, majoritairement en matière plastique, qui, sous l'effet de courants marins, s'accumulent dans certains espaces océaniques. Les microplastiques sont les composants majoritaires des continents de plastique. On trouve aussi les termes « soupe de plastique » et « soupe plastique », qui sont déconseillés. En anglais : garbage patch, plastic soup. Voir aussi : microplastique. Journal officiel de la République française du 16 juillet 2021.
elle est continentale, il est continental :
a trait à un continent ;
se passe sur le continent ;
vit sur le continent européen par opposition à un habitant de Grande-Bretagne, à une, un insulaire.
elles sont continentales, ils sont continentaux
une continentale,
un continental : une habitante, un habitant de l'Europe
continentale.
des continentales, des continentaux
un océan épicontinental : qui recouvre la plate-forme continentale.
un climat hypercontinental : caractérisé par un long hiver très froid et sec et par un été chaud et peu pluvieux.
elle est intercontinentale, il est intercontinental : concerne deux ou plusieurs continents ; les met en relation.
elle est intracontinentale, il est intracontinental : est continental, à l'intérieur d'un continent.
continentaliser : rendre conforme aux habitudes du continent, notamment du continent européen pour les iles britanniques.
se continentaliser : adopter le système, les mœurs du continent européen.
un continentalisme : une volonté et un sentiment identitaire à l’échelle du découpage continental, en savoir plus : Géoconfluences.
une continentalité : le caractère de ce qui est continental.
Le nom (un) continent est emprunté au latin continens [terra] (participe présent de continere « maintenir relié »), employé en latin classique au sens de « terre ferme ».
contingence, contingent, contingentaire, contingentement, contingenter
une contingence : la manière d'être d'une réalité susceptible de ne pas être.
des contingences :
des évènements imprévisibles tributaires de circonstances fortuites ;
des faits d'importance mineure.
un angle de contingence (en mathématiques).
un coefficient de contingence, un tableau de contingence (pour les statistiques).
plan de contingence : Au cœur du français.
une non-contingence : le fait de ne pas être contingent, de ne pas éventuellement se produire.
elle est contingente, il est contingent :
échoit, revient à quelqu'un ;
est susceptible d'être ou de ne pas être, de se produire ou de ne pas se produire ;
est d'importance secondaire, subsidiaire.
un contingent :
la part qu'une personne, une collectivité doit donner ou recevoir dans un ensemble commun, dans une œuvre commune ;
la quantité maximale d'une marchandise, exploitée ou importée par un pays donné au cours d'une période donnée ;
un nombre de soldats recrutés ;
l'ensemble des jeunes gens appelés à une même date sous les drapeaux pour effectuer leur service militaire.
[tourisme] une capacité d'hébergement ou de transport attribuée par un prestataire à un tiers. Le terme « allotement » ne doit pas être employé. En anglais : allotment. Journal officiel de la République française du 22/09/2000 ;
en savoir plus : Office québécois de la langue française.
le contingent : ce qui peut être ou ne pas être, se produire ou ne pas se produire.
elle, il est contingentaire : concerne le contingentement des marchandises importées ou destinées à l'exportation.
un contingentement :
l'action de contingenter, le fait d'être contingenté ; le résultat de cette action ;
une limitation de la production d'une entreprise ou d'un pays membre pratiquée par un cartel :
en savoir plus : Office québécois de la langue française.
contingenter :
limiter par une mesure administrative la quantité d'un produit qui pourra être importée, exportée ou distribuée durant une période donnée ;
en savoir plus : Office québécois de la langue française.
Le nom (une) contingence est emprunté au bas latin contingentia terme de philosophie « ce qui peut être ou ne pas être, hasard », de contingere « arriver par hasard ».
Le mot contingent est emprunté au latin impérial contingens participe présent du latin contingere (proprement « toucher, atteindre ») « arriver par hasard » « échoir en partage » ; contingens ayant été utilisé spécialement en bas latin comme terme de philosophie au sens de « ce qui peut être ou ne pas être » (en grec τ ο ̀ ε ̓ ν δ ε χ ο ́ μ ε ν ο ν).
continu
elle est continue, il est continu :
n'est pas interrompu(e) ;
dure sans interruption ou presque ;
se répète à de brefs intervalles.
elle est discontinue, il est discontinu :
présente des interruptions ;
se produit à intervalles irréguliers ;
dont les variations de qualité, d'intensité sont brusques et/ ou importantes ;
fonctionne par intervalles.
en continu :
sans interruption ;
régulièrement.
Curieusement, les spécialistes ne s'accordent pas sur la nature de continu dans la locution adverbiale en continu : Parler français.
le continu : ce qui n'est pas interrompu.
à la continue : à la longue.
Le mot continu est emprunté au latin continuus « sans interruption ».
Le mot discontinu est emprunté au latin médiéval discontinuus.
continuateur, continuation
une continuatrice, un continuateur :
celle, celui qui donne une suite à l'œuvre, à l'activité de quelqu'un ;
celle, celui qui agit de la même façon que quelqu'un.
une continuation :
le fait de continuer ;
ce qui constitue la suite de quelque chose ;
une succession ininterrompue.
une discontinuation : le fait d'être interrompu.
Le nom (une) continuation est emprunté au latin classique continuatio « succession ininterrompue dans l'espace et dans le temps. »
Le nom (une) discontinuation est emprunté au latin médiéval discontinuatio formé comme antonyme de continuato.
continuel, continuellement
elle est continuelle, il est continuel :
dure sans interruption ou presque ;
se répète à de brefs intervalles)
continuellement : d'une manière continuelle.
Le mot continuel est un dérivé savant du radical du latin continuus.
continuer
continuer :
assurer la suite d'une opération unique et continue ou d'une série continue d'opérations distinctes ;
donner une suite, une nouvelle existence ;
faire ou constituer, accomplir, éprouver la suite d'une opération unique et continue ou d'une série continue d'opérations distinctes ;
avoir une suite.
continuer à, continuer de. Si nos spécialistes ne s'accordent pas sur la formulation de cette différence sémantique, voici néanmoins les tendances qu'il est possible de dégager : Parler français.
discontinuer : s'arrêter ou ne pas être régulier.
discontinuer quelque chose :
interrompre une suite ;
ne plus le faire, ne plus le répéter ;
ne plus l'accomplir ou l'éprouver.
ne pas discontinuer :
ne pas cesser ;
être régulier.
sans discontinuer
C'est sous
l'influence de l'anglais discontinued
que la forme adjectivale discontinué
est utilisée pour qualifier un article, un produit qui n'est plus
fabriqué ou offert sur le marché. Ce calque, qui ne comble aucune
lacune lexicale en français, est à remplacer, selon le contexte,
par des locutions déjà dans l'usage, telles que fin
de série, ou par des
formulations plus explicites.
On remarque par ailleurs que le
verbe discontinuer, employé transitivement au sens d’«
interrompre » une activité, un ouvrage, etc., est vieilli.
Toutefois, l'emploi intransitif du verbe est courant,
particulièrement sous la forme sans discontinuer, au sens de « sans
arrêt ». En savoir plus : Office québécois de la langue
française.
Le verbe continuer est emprunté au latin classique continuare « prolonger dans l'espace, joindre de manière à former un tout sans interruption » « faire succéder dans le temps sans interruption; poursuivre ce qui est entrepris ».
Le verbe discontinuer est emprunté au latin médiéval discontinuare « interrompre »
continuisme, continuiste
un continuisme : le fait d'accorder une grande importance à la continuité.
elle, il est continuiste : accorde une grande importance à la continuité.
un discontinuisme : le fait d'accorder une grande importance à la discontinuité.
une (personne) discontinuiste, un discontinuiste : une personne qui accorde une grande importance à la discontinuité.
continuité
une continuité :
le fait de ne pas être interrompu ;
le fait de durer sans interruption ou presque ;
le fait de se répéter à de brefs intervalles.
Solution de
continuité
Pour ne pas être employée fautivement, cette
locution doit être rapportée au sens étymologique du mot solution
: séparation des parties, destruction, désagrégation, sens qu’a
pris aujourd’hui le mot dissolution.
Une solution de
continuité est donc une rupture, une interruption de ce qui doit
être continu. Une cassure, une fissure, une lacune est une solution
de continuité dans quelque corps.
Dire, figurément, Il
y a dans son raisonnement, dans cette politique, une solution de
continuité signifie
qu’on y cherche en vain la continuité, la cohérence, la
permanence souhaitées. Académie française _ En savoir plus :
Office québécois de la langue française.
une discontinuité :
le fait d'être discontinu ;
le fait d'être interrompu ;
le fait de varier.
Les discontinuités : Géoconfluences.
continument, continûment
continument (anciennement : continûment) : d'une manière continue.
continuo
un continuo : une basse continue, une ligne mélodique accompagnant l'exécution musicale, jouée par un violoncelle, une viole de gambe, une contrebasse et caractéristique de la musique européenne à l'époque baroque.
Ce nom est l'abréviation de l'italien basso continuo « basse continue ».
continuum
un continuum :
un espace qui n'est pas interrompu ;
une gradation continue des valeurs prises par un facteur écologique entre deux bornes extrêmes ;
un ensemble constitué d’éléments offrant une continuité fonctionnelle, disposés de telle façon qu’une espèce, ou un groupe d’espèces ayant les mêmes exigences, peut passer de l’un à l’autre sans rencontrer d’obstacles.
un continuum espace-temps
contiser
contiser : faire de petites incisions dans un morceau de viande ou de poisson pour y introduire du lard, de la truffe, etc.
contondant, contondre
un instrument contondant : qui meurtrit, blesse par le choc, sans couper, ni percer, mais en produisant des contusions.
elle est contondante, il est contondant : blesse sans couper.
Vous êtes-vous
déjà demandé en lisant votre journal ce que pouvait bien être un
« objet contondant »? Non pas par curiosité morbide mais pour
satisfaire une saine curiosité lexicale.
L’adjectif
contondant se dit d’une arme ou d’un objet dont quelqu’un se
sert pour asséner un ou des coups qui provoqueront des contusions
sur le corps de la victime, une contusion étant une lésion produite
sur la peau sans que celle-ci ne soit coupée ni percée. Contondant
dérive du verbe contondre, aujourd’hui disparu, qui signifiait «
blesser par des coups, sans entamer la peau ». Il a été remplacé
dans l’usage moderne par contusionner. Une massue, un marteau, un
bâton de baseball ou une grosse pierre sont des exemples d’objets
contondants ;
une matraque ou un coup-de-poing américain sont des armes
contondantes. Office québécois de la langue française.
contondre :
frapper, donner des coups ;
blesser par des coups, sans entamer la peau.
je
contonds, tu contonds, il contond, nous contondons, vous contondez,
ils contondent ;
je contondais ; je contondis ; je contondrai ;
je contondrais ;
j'ai contondu ; j'avais contondu ; j'eus
contondu ; j'aurai contondu ; j'aurais contondu ;
que je
contonde, que tu contondes, qu’il contonde, que nous contondions,
que vous contondiez, qu’ils contondent ;
que je contondisse,
qu’il contondît, que nous contondissions ; que j'aie contondu ;
que j'eusse contondu ;
contonds, contondons, contondez ; aie
contondu, ayons contondu, ayez contondu ;
(en) contondant.
Le verbe contondre est emprunté au latin classique contundere (supin contusum) « écraser, broyer, meurtrir ». Voir aussi : contus, contusion,...
Contophora
Contophora : le taxon qui groupe les protistes, les champignons et les plantes.
contorniate
une, un contorniate : un médaillon romain en bronze, de grand module, enchâssé dans un cercle de composition différente lui servant de contour, représentant sur la face, la tête d'un homme célèbre Grec ou Romain, et sur le revers, des jeux scéniques ou de cirques, que l'on utilisait sans doute comme tessère ou récompense dans les jeux publics.
Ce nom est emprunté à l'italien contorniato, une variante du participe passé contornato de contornare « entourer » employé depuis le 17ème siècle comme terme de numismatique.
contorsion, contorsionner, contorsionnisme, contorsionniste
une contorsion :
un mouvement désarticulé et violent, qui tord les membres et les muscles ;
une crispation exagérée du visage sous l'effet de la joie, de la douleur ;
une agitation, un tourment de l'esprit ;
une expression maniérée et tortueuse ;
une absence de naturel.
elle est contorsionnée, il est contorsionné : est affecté(e) de contorsions.
contorsionner : tordre les membres et les muscles en tous sens.
se contorsionner ou se contorser : faire des contorsions.
un contorsionnisme : le fait de se livrer systématiquement à des contorsions.
une, un contorsionniste :
celle, celui qui fait des contorsions ;
une, un acrobate qui accomplit des gestes de dislocation devant un public.
Le nom (une) contorsion est emprunté au latin classique contortio de même sens.
contour, contournable, contournage, contourné, contournement, contourner
un contour :
l'ensemble des lignes ou des surfaces qui bordent et délimitent extérieurement un objet, un corps, une figure, une construction ;
en savoir plus : CNRTL.
Un contour découpé est un objet plat à faces parallèles ou sub-parallèles, généralement de petite taille, de section très mince, dont le contour épouse la silhouette d'un animal ou d'une de ses parties : Joconde, le portail des collections des musées de France.
elle, il est contournable :
peut se contourner ;
peut être contourné(e).
elle, il est incontournable :
ne peut pas être contourné(e), évité(e) ;
dont il faut tenir compte.
les incontournables : ce qu'il est préconisé d'acheter pour paraitre à la mode.
un contournage :
l'action de donner des contours recherchés ou forcés ; le résultat de cette action ;
l'opération par laquelle une machine-outil confère de manière continue à une pièce une forme ou un contour curviligne déterminés.
elle est contournée, il est contourné :
est évité(e) en suivant le contour ou par un autre moyen ;
est conçu(e), travaillé(e), dessiné(e) avec des contours, des formes compliquées, présentant de nombreuses courbes ;
présente ou prend naturellement une forme compliquée ;
fait de nombreux détours ;
est inutilement compliqué(e) ;
est déformé(e), tourmenté(e).
un contournement :
l'action de contourner une chose, un objet, une figure ;
la manière dont une chose est contournée ;
la forme contournée ;
en savoir plus : Office québécois de la langue française.
contourner :
donner forme à quelque chose en traçant ou en réalisant les contours ;
usiner une pièce en suivant un profil déterminé ;
suivre les contours de ;
faire le tour de ;
éviter un obstacle matériel en suivant ses contours ;
éviter de respecter en employant des moyens détournés ;
donner à quelque chose une forme compliquée, en courbant en plusieurs sens, en déformant.
se contourner :
être contourné ;
présenter une forme compliquée, généralement courbe ;
faire de nombreuses courbes ;
donner à son corps, à une partie du corps une apparence courbe ;
prendre une telle apparence.
Le verbe contourner vient du latin vulgaire contornare, composé de cum et de tornare (tourner).
contra
un contra : un guérillero au Nicaragua.
contracepteur, contraceptif, contraception
elle est contraceptrice, il est contracepteur : pratique la contraception.
elle est contraceptive, il est contraceptif : se dit d’un procédé qui cherche à éviter la grossesse malgré la fécondité naturelle d’un couple sexuellement actif tout en permettant ultérieurement des grossesses normales.
On a lu aussi contraceptuel.
un contraceptif : un objet ou un produit dont l'utilisation permet d'avoir des rapports sexuels sans qu'il y ait fécondation.
une contraception : une interruption temporaire et réversible de la fécondité naturelle d’un couple.
Le mot contraceptif est emprunté à l'anglais contraceptive, formé du préfixe contra- (contre) et de -ceptive de conceptive « conceptif ».
Le mot anglais contraception est formé du préfixe contra- (contre) et de -ception de conception.
Contracoecum
Contracoecum : un genre de nématodes, de vers ronds, de parasites internes.
contractant
elle est contractante, il est contractant : contracte, est partie au contrat.
une contractante, un contractant : celle, celui qui est concerné(e) par un acte juridique, par un contrat.
contracte, contracté, contracter
une contraction, une tension.
un contrat.
1. une déclinaison contracte, un verbe contracte : où il y a contraction.
elle est contractée, il est contracté :
est crispé(e), durci(e), tendu(e) et traduit l'émotion ou quelque sentiment intérieur ;
a subi une contraction grammaticale.
elle est décontractée, il est décontracté :
cesse d'être contracté(e) ;
est détendu(e) complètement au physique comme au moral ;
est libre de toute tension ou appréhension, etc. ;
dont l'allure exprime sureté, confiance en soi, etc.
contracter (1) :
réduire de volume ;
resserrer par rapprochement des parties ;
crisper les traits du visage ;
rendre la voix rauque ou plus faible ;
faire subir une contraction grammaticale.
se contracter : diminuer de volume.
décontracter :
faire cesser une contraction physiologique ;
faire cesser un état de tension, d'anxiété.
se décontracter :
relâcher complètement ses muscles, souvent par une action volontaire ;
faire cesser, souvent par une action volontaire, une tension intellectuelle, psychique, nerveuse, etc. ;
se détendre.
Le verbe contracter (1) est un dérivé savant du latin contractus, participe passé du latin classique contrahere proprement « tirer ensemble » d'où « resserrer, réduire ».
2. contracter :
conclure une convention par laquelle on s'engage vis-à-vis de quelqu'un s'engager dans un lien pour des raisons morales ou sentimentales ;
prendre, acquérir par contact les propriétés de quelque chose ;
par répétition fréquente d'un même acte, prendre une manière d'être, souvent fâcheuse ;
emprunter une telle manière d'être par imitation, volontaire ou non.
Le verbe contracter (2) est un dérivé savant du latin contractus participe passé du latin classique contrahere proprement « tirer ensemble, rassembler » d'où « établir des rapports étroits, se lier par contrat, conclure un accord ».
Le nom (un) contrat est emprunté au bas latin juridique contractus « convention, pacte, contrat », de contrahere (contracter) « prendre engagement »).
contracteur, contractibilité, contractible, contractif, contractile, contractilité, contraction, contractionnel
un réflexe contracteur de l’anus
une contractibilité : la qualité de ce qui est contractible.
elle, il est contractible : a la possibilité de se contracter.
elle est contractive, il est contractif : favorise, permet la contraction.
elle, il est contractile : en parlant d'un tissu vivant, peut se contracter, qui peut être contracté, est susceptible de contraction(s).
des protéines contractiles : les protéines dont les déformations sont responsables des mouvements cellulaires ou musculaires : l’actine et la myosine.
une contractilité : la propriété que possèdent certains tissus vivants de se contracter et de se détendre alternativement ou de changer de forme.
une acontractilité vésicale : une absence de mise en action des fibres musculaires lisses de la vessie et donc de modification de la pression intra-vésicale au moment de la miction.
une hypercontractilité vésicale : une augmentation pathologique de la force des contractions vésicales.
une hypocontractilité vésicale : une insuffisance de mise en tension des fibres musculaires lisses de la vessie et donc de l’augmentation de la pression intravésicale au moment de la miction.
une contraction :
une diminution de volume d'un corps, par rapprochement des molécules ;
une diminution de tension ou de volume, de longueur, due à l'action d'un agent ;
une tension, une crispation des traits du visage, de la voix, trahissant ou reflétant une émotion, la souffrance ou l'intensité des sentiments ;
une répression, une modération de tout élan intérieur ;
un repliement sur soi-même ;
une phase économique ;
une réunion de deux voyelles ou de deux syllabes en une seule.
un processus contractionnel
une décontraction :
l'état de relâchement d'un muscle succédant à sa contraction ;
l'état de ce qui est moins serré, de ce qui impose moins de contrainte ;
l'état de détente du corps tout entier ;
l'aisance, le naturel qui sont le fait d'une personne détendue.
Le mot contractif est un dérivé savant du latin contractus, contracta, contractum, le participe passé du latin contrahere (voir l'étymologie de contracter), avec le suffixe -if, -ive.
Le nom (une) contraction est emprunté au latin classique contractio « action de contracter; état de ce qui est contracté » notamment en parlant des muscles, et au figuré « trouble, angoisse ».
contractualisation, contractualiser, contractuel
une contractualisation : la reconnaissance d'un statut au moyen d'un contrat.
contractualiser : attribuer un statut défini par contrat.
elle est contractuelle, il est contractuel :
se rapporte à un contrat ;
est stipulé(e) sous la forme d'un contrat.
une (agente)
contractuelle : une agente non fonctionnaire d'un service public
auquel elle est liée par contrat.
un (agent) contractuel
: un agent non fonctionnaire d'un service public auquel il est lié
par contrat.
contractuellement : de manière contractuelle.
Le mot contractuel est dérivé du latin contractus.
contracture, contracturer
une contracture :
un rétrécissement de la partie supérieure du fut d'une colonne ;
une contraction prolongée et pathologique, d'un ou plusieurs muscles dont le mouvement se trouve alors limité ou nul.
contracturer :
opérer une contracture architecturale ;
déterminer, provoquer une contracture.
Le nom (une) contracture est emprunté au latin contractura, terme d'architecture, terme de pathologie en bas latin.
contracyclique
un coussin contracyclique : les réserves imposées aux banques par les autorités financières pour faire face à une crise.
contradicteur, contradiction, contradictoire
un contradicteur : celui qui contredit, souvent oralement, une opinion, une affirmation.
avoir l'esprit contradicteur ou de contradiction : se mettre systématiquement dans ses actions et dans ses paroles en opposition avec ce que fait ou dit autrui.
une contradiction :
l'action de s'opposer à soi-même ou d'opposer quelqu'un à lui-même en agissant dans un sens que contredisent ses pensées, ses paroles ou ses actes antérieurs ;
une opposition que l'on manifeste contre quelqu'un en contredisant ce qu'il dit ou ce qu'il pense ;
une opposition résultant de l'union de choses incompatibles.
une non-contradiction : une absence de contradiction.
elle, il est contradictoire :
est en contradiction ;
où des opinions différentes peuvent s'affronter ;
où les parties antagonistes ont pu s'exprimer ;
contient une contradiction intrinsèque par l'union d'éléments incompatibles.
contradictoirement :
d'une manière contradictoire ;
en présence des deux parties antagonistes.
Le mot contradicteur est emprunté au bas latin contradictor « celui qui contredit » fréquemment employé dans le domaine juridique.
Le mot contradictoire est emprunté au bas latin contradictorius « pour un écrit : qui contredit [d'un écrit] » et contradictoriae (oppositiones) « propositions contradictoires ».
Le verbe contredire est emprunté au latin classique contradicere « parler contre (quelqu'un, quelque chose), s'opposer à ».
contragestif, contragestion
elle est contragestive, il est contragestif : se dit de tout procédé, appareil ou substance destiné(e) à empêcher la nidation dans l’utérus d’un œuf fécondé.
un contragestif : ce qui empêche l'implantation de l'embryon.
une contragestion : une méthode évitant la grossesse après la fécondation mais avant le retard de règles.
contraignable, contraignant, contraindre, contraint, contrainte
elle, il est contraignable : peut être contrainte ou contraint par voie de droit.
elle est contraignante, il est contraignant : contraint, oblige quelqu'un à agir contre son gré.
contraindre :
serrer, presser, mettre à l'étroit ;
obliger, force quelqu'un à agir contre sa volonté ;
obliger quelqu'un par voie de droit ;
mettre quelqu'un dans la nécessité d'agir malgré soit ;
faire volontairement un effort sur soi pour empêcher un sentiment de se manifester ou pour en diminuer l'intensité.
je
contrains, tu contrains, il contraint, nous contraignons, vous
contraignez, ils contraignent ;
je contraignais ; je
contraignis ; je contraindrai ; je contraindrais ;
j'ai
contraint ; j'avais contraint ; j'eus contraint ; j'aurai contraint ;
j'aurais contraint ;
que je contraigne, que tu contraignes,
qu’il contraigne, que nous contraignions, que vous contraigniez,
qu’ils contraignent ;
que je contraignisse, qu’il
contraignît, que nous contraignissions ; que j'aie contraint ; que
j'eusse contraint ;
contrains, contraignons, contraignez ; aie
contraint, ayons contraint, ayez contraint ;
(en) contraignant.
se contraindre : faire volontairement un effort sur soi pour adopter une attitude ou accomplir une action.
je
me contrains, tu te contrains, il se contraint, nous nous
contraignons, vous vous contraignez, ils se contraignent ;
je me
contraignais ; je me contraignis ; je me contraindrai ; je me
contraindrais ;
je me suis contrainte, je me suis contraint ; je
m'étais contrainte, je m'étais contraint ; je me fus contrainte, je
me fus contraint ; je me serai contrainte, je me serai contraint ; je
me serais contrainte, je me serais contraint ;
que je me
contraigne, que tu te contraignes, qu’il se contraigne, que nous
nous contraignions, que vous vous contraigniez, qu’ils se
contraignent ;
que je me contraignisse, qu’il se contraignît,
que nous nous contraignissions ; que je me sois contrainte, que je me
sois contraint ; que je me fusse contrainte, que je me fusse
contraint ;
contrains-toi, contraignons-nous, contraignez-vous ;
sois contrainte, sois contraint, soyons contraintes, soyons
contraints, soyez contrainte(s), soyez contraint(s) ;
(en) se
contraignant.
elle est contrainte, il est contraint :
est serré(e), mise ou mis à l'étroit ;
est forcé(e) d'admettre quelque chose ;
que l'on a obligé(e) à agir d'une certaine manière ;
est gêné(e), mal à l'aise, ne peut pas manifester ses sentiments ;
manque de naturel.
une contrainte :
la gêne d'être trop serré dans ses habits, dans ses souliers, et généralement de tout ce qui met trop à l'étroit ;
une violence physique ou morale exercée contre une personne afin de l'obliger à agir contre sa volonté ;
un état de gêne ou d'asservissement qui résulte de cette violence ;
un état de domination exercé par les circonstances sur une personne en la mettant dans la nécessité d'agir malgré soi ;
un acte de poursuite décerné par le receveur des contributions contre un redevable ;
une grandeur vectorielle caractérisant l'intensité des forces de contact agissant sur un élément de surface ;
un effort accompli volontairement sur soi pour modifier un sentiment, un comportement.
Le verbe contraindre vient du latin classique constringere « lier ensemble; enchainer, contenir, réprimer ».
Le nom (une) contrainte vient du participe passé de contraindre.
Le verbe étreindre (= serrer fortement avec ses mains ou ses bras ; entourer de la main, de ses bras ou de son corps, en serrant fortement ; enlacer fortement ; oppresser) vient du latin classique stringere « étreindre, serrer, resserrer ». D'où une étreinte : un serrement entre les bras ou en entourant de son corps ; une pression, une contrainte ; une oppression).
contraire
elle, il est contraire :
présente l'opposition la plus extrême, la plus radicale ;
est de direction opposée ;
agit à l'encontre des intérêts d'une autre personne ;
est hostile, défavorable ;
présente un caractère néfaste, nuisible à quelqu'un ou à quelque chose.
un contraire :
ce qui s'oppose par le plus grand écart possible à une chose située sur le même plan ;
un mot qui s'oppose totalement par le sens à une autre unité sémantique ;
une personne qu'une nature, un tempérament, des gouts très différents opposent totalement à quelqu'un d'autre.
contrairement :
en sens contraire ;
en opposition, en désaccord avec quelqu'un, avec quelque chose.
Dictionnaire des belgicismes :
être contraire : être hostile, peu accommodant.
être contraire : être fait par erreur ; ne pas convenir.
que du contraire, bien du contraire : au contraire, tout au contraire, bien au contraire.
Le mot contraire est emprunté au latin classique contrarius « qui est en face de; du côté opposé » d'où « opposé à » « ennemi, hostile » « qui est en contradiction avec ».
contralatéral
elle est contralatérale, il est contralatéral :
intéresse le côté opposé ;
est situé(e) du côté opposé.
elles sont contralatérales, ils sont contralatéraux
On lit aussi controlatéral.
un réflexe controlatéral, un réflexe contralatéral d'extension, une hémiplégie controlatérale
Le contraire de contralatéral est ipsilatéral.
Ce mot est composé de contre (d'après le latin contra et sa variante contro, à comparer à controverse) et de latéral.
contralto
un contralto : la voix de femme ou d'enfant la plus grave.
une, un contralto : une personne possédant cette voix.
Le mot italien contralto est composé de contro « contre » et alto « haut », à ciomparer avec haute-contre.
contralizé
un contralizé ou contre-alizé : un courant aérien de composante d'ouest qui souffle parfois en altitude au-dessus de l'alizé, dans diverses régions subtropicales de chaque hémisphère.
des contralizés ou contre-alizés
contrapétiste
une, un contrapétiste : celle, celui qui invente et/ou utilise des contrepèteries.
contraphobique
un objet ou une personne contraphobique : qui permet au sujet porteur d’une névrose phobique de se réassurer devant une situation phobogène et d’affronter celle-ci.
contrapontique,contrapuntique, contrapontiste, contrapuntiste
elle, il est contrapontique ou contrapuntique, contrepointique, contre-pointique : en musique , est relative, est relatif à l'art du contrepoint, en suit les règles.
une, un contrapontiste ou contrapuntiste, contrepointiste, contre-pointiste : une musicienne, un musicien qui connait l'art du contrepoint et qui compose en suivant ses règles.
contrapuntiquement : en suivant les règles du contrepoint.
contraposé, contraposition
A. une côte contraposée : dont le recul a révélé, sous les formations meubles déblayées par la mer, une structure résistante masquée à l'origine de l'évolution littorale.
une contraposition : l'ensemble des phénomènes naturels qui aboutissent à l'édification d'un littoral contraposé.
B. une (proposition) contraposée : une proposition obtenue par contraposition.
une contraposition : l'opération qui consiste à remplacer l'attribut et le prédicat d'une proposition par leurs contradictoires respectifs, puis à opérer une conversion parfaite.
contrariance, contrariant, contrarié, contrarier, contrariété, contrario
une contrariance :
l'action de contrarier, de se contrarier ;
une opposition totale et systématique ;
un dépit, une aigreur.
elle est contrariante, il est contrariant :
gêne, entrave le déroulement, la réalisation d'une action ;
est ennuyeuse, gênante, ou ennuyeux, gênant ;
s'oppose d'une manière constante et délibérée aux paroles et aux actions d'autrui.
elle est contrariée, il est contrarié :
est soumise ou soumis à une contrainte, à une opposition ;
est fâché(e), désappointé(e) par un sort contraire à ses souhaits ;
est disposé(e) alternativement.
contrarier :
faire obstacle, s'opposer à ;
provoquer du dépit, du mécontentement chez quelqu'un en s'opposant à la réalisation de ses vœux ;
faire alterner des lignes, des formes, des couleurs.
une contrariété :
une opposition radicale ;
une opposition entre une chose et le désir d'une personne ;
un obstacle qui empêche la réalisation d'une action, qui entrave les projets de quelqu'un ;
un ennui, un dépit qu'une personne ressent de n'être pas exaucée dans ses vœux, dans ses souhaits.
un esprit de contrariété : une tendance à prendre systématiquement le contre-pied des opinions ou des sentiments d'autrui.
un raisonnement à contrario (anciennement : a contrario) : dont l'hypothèse et donc la conclusion sont inverses d'un raisonnement similaire.
à contrario (anciennement : a contrario) : avec cette autre situation ou conclusion.
Le verbe contrarier est emprunté au bas latin contrariare « contredire, s'opposer par la parole ».
contrarotatif
des hélices contrarotatives, des engrenages contrarotatifs : qui tournent en sens contraire l'un de l'autre.
contraste, contraster, contrastif
elle est contrastante, il est contrastant :
contraste ;
présente un contraste ou plusieurs contrastes.
un contraste :
une opposition entre deux ou plusieurs choses, mise en évidence et soulignée par leur rapprochement, leur mise en relation ;
une opposition entre personnes ;
en savoir plus : CNRTL ; Office québécois de la langue française.
elle est contrastée, il est contrasté :
présente un contraste ou plusieurs ;
est mise ou mis en contraste.
contraster :
être en opposition, en contraste ;
s'opposer ;
mettre en opposition, en contraste ;
introduire des oppositions, des contrastes.
contraster une photographie : accentuer l'opposition entre parties claires et parties foncées.
une fonction contrastive (d'un élément phonique, de l'accent) : une fonction qui marque le contraste, la différence entre deux unités de la chaine parlée.
la (linguistique, grammaire, phonologie) contrastive : qui repose sur la comparaison et l'étude systématique des divergences entre deux ou plusieurs langues.
Le nom (un) contraste est emprunté à l'italien contrasto, déverbal de contrastare (contraster).
Le verbe contraster est une réfection, sous l'influence de l'italien contrastare (« contredire, contester » « s'opposer à »), de l'ancien français contrester « résister », du bas latin contra stare « s'opposer à ».
Le mot contrastif est emprunté à l'anglais contrastive, dérivé de contrast correspondant au français contraste et plus spécialement employé au 20ème siècle par les linguistes américains.
contrat
un contrat :
un accord de volonté entre deux ou plusieurs personnes et faisant naitre des obligations entre elles ;
un acte écrit constatant le contrat et destiné à en faire la preuve ;
un accord de volonté tacite entre deux ou plusieurs personnes.
un contrat à terme d'instrument financier ou CATIF : [finance] un engagement ferme, moyennant dépôt de garantie, d'acheter ou de vendre à une date fixée, à un prix convenu, une certaine quantité d'un instrument financier. Le terme « contrat » désigne l'unité de transaction. Les contrats sont normalisés afin d'assurer la fongibilité, permettant ainsi l'établissement d'un véritable marché. En anglais : financial futures. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
un contrat à terme de fret maritime : [finance - transports et mobilité / transport maritime] un contrat par lequel une partie s’engage fermement, moyennant un dépôt de garantie, à acheter ou à vendre une certaine capacité de fret maritime, à une date fixée et à un prix convenu. Les contrats à terme de fret maritime s’échangent sur un marché financier spécifique. En anglais : forward freight agreement ; FFA. Journal officiel de la République française du 21/12/2013.
un contrat à terme de taux ou CTT : [finance] un contrat ayant pour objet de fixer à l'avance le taux d'intérêt d'un emprunt ou d'un prêt futurs et se dénouant par le versement d'une différence entre ce taux et le taux du marché. Le paiement de la différence est effectué en bloc (dans ce cas, le contrat est désigné en anglais par le terme forward rate agreement) ou de façon fractionnée (on parle alors en anglais de future rate agreement). En anglais : forward rate agreement ; FRA ; future rate agreement ; FRA. Voir aussi : marché à terme, marché de contrats à terme, taux d'intérêt à terme. Journal officiel de la République française du 19/11/2008.
un contrat d'assurance titrisé ou CAT : [assurance - finance] un titre émis par une structure de titrisation et adossé à un portefeuille de contrats d’assurance. Lorsque le contrat d’assurance titrisé couvre des risques naturels extrêmes, on parle d’« obligation-catastrophe ». En anglais : insurance linked securities ; ILS. Voir aussi : obligation-catastrophe, structure de titrisation, technique d'atténuation des risques. Journal officiel de la République française du 21/09/2017.
un contrat d'assurance vie universelle ou une vie universelle : [assurance] un contrat d'assurance vie dans lequel le souscripteur peut, dans certaines limites, modifier à sa guise l'importance relative de l'épargne et des garanties en cas de décès. En anglais : universal futures. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
un contrat (financier) d'échange : [finance] un contrat financier par lequel deux parties s’engagent, pour une période déterminée, à échanger régulièrement deux flux, tels que le rendement d’une action contre un taux d’intérêt, ou tels qu’un taux d’intérêt dans une devise donnée contre un taux d’intérêt dans une autre devise. En anglais : swap. Voir aussi : branche d'un contrat d'échange, contrat d'échange de taux d'intérêt variables, contrat d'échange sur actions, échange financier. Journal officiel de la République française du 21/09/2017.
un (contrat d') échange de taux d'intérêt variables : [finance] un contrat d’échange par lequel les parties s’engagent à échanger des taux d’intérêt variables indexés sur deux références différentes. Les références peuvent se distinguer par la durée des taux d’intérêt ou encore par la devise et la nature de l’émetteur (entreprise, banque, Trésor, etc.). En anglais : basis swap. Voir aussi : contrat d'échange, échange de taux d'intérêt. Journal officiel de la République française du 21/09/2017.
un contrat d'échange sur actions : [finance] un contrat d’échange par lequel les parties s’engagent à échanger un taux d’intérêt contre le rendement d’une action. Le contrat d’échange sur actions permet à un investisseur d’obtenir le rendement d’un panier d’actions sans détenir ces actions elles - mêmes. Dans certains cas, les parties échangent les rendements de deux actions différentes. En anglais : equity swap. Voir aussi : contrat d'échange, échange de taux d'intérêt. Journal officiel de la République française du 21/09/2017.
un contrat d'endossement : [communication / publicité] un contrat par lequel une personnalité médiatique, notamment un artiste ou un sportif, s'engage à assurer la promotion d'une marque à titre exclusif. En anglais : endorsement agreement. Journal officiel de la République française du 16/10/2011.
un contrat de compensation à l'exportation ou une compensation à l'export : [économie et gestion d'entreprise] un contrat par lequel une entreprise exportatrice accorde une contrepartie financière, industrielle ou commerciale à un pays importateur ou à une entreprise de ce pays. Le contrat de compensation à l’exportation peut porter, par exemple, sur un octroi de crédit, un transfert de technologie ou de compétences, une sous-traitance ou une mutualisation des réseaux commerciaux. En anglais : offset ; offset agreement ; offset contract. Journal officiel de la République française du 21/01/2021.
un contrat de partage de production ou CPP : [économie du pétrole et du gaz] un contrat passé entre le propriétaire et l’exploitant d’un champ pétrolifère ou gazier, en vertu duquel une proportion déterminée de la production est accordée à l’exploitant à titre de rémunération. En anglais : production sharing agreement ; PSA. Journal officiel de la République française du 03/04/2014.
un contrat journalier : [économie du pétrole et du gaz] un contrat de fourniture de gaz proposé le matin pour la journée dans le cadre d'une bourse d'échange. En anglais : within-day contract. Voir aussi : contrat pour le lendemain. Journal officiel de la République française du 12/02/2012.
un contrat pour le lendemain : [économie du pétrole et du gaz] un contrat de fourniture de gaz proposé le jour pour le lendemain dans le cadre d'une bourse d'échange. En anglais : day-ahead contract. Voir aussi : contrat journalier. Journal officiel de la République française du 12/02/2012.
un contrat sur différence : [finance] un contrat de gré à gré prévoyant l’encaissement ou le décaissement de la différence entre la valeur d’un actif sous-jacent au moment de sa vente et sa valeur au moment de l’établissement du contrat. En anglais : contract for difference ; CFD. Voir aussi : actif sous-jacent, dérivé de crédit. Journal officiel de la République française du 22/07/2015.
un contrat collectif de rentes : Office québécois de la langue française.
un contrat de franchisage : Office québécois de la langue française.
un contrat individuel de rentes : Office québécois de la langue française.
Le nom (un) contrat est emprunté au bas latin juridique contractus « convention, pacte, contrat », de contrahere (contracter) « prendre engagement »).
contravention, contraventionnaliser, contraventionnel
une contravention :
l'action de contrevenir à quelque chose ;
une infraction punie par les tribunaux correctionnels, mais pour laquelle on ne cherche qu'à constater le fait, sans tenir compte des intentions de l'accusé ;
une infraction punie par les tribunaux de simple police ;
une infraction commise par un automobiliste, le constat, l'amende et le document correspondants.
contraventionnaliser un débat [Belgique] : dans le langage des tribunaux, le faire passer au rang inférieur d’une simple contravention.
elle est contraventionnelle, il est contraventionnel :
a le caractère d'une contravention ;
relève d'une contravention.
Le nom (une) contravention est dérivé du radical du supin du latin juridique contra-venire « agir contre (quelque chose) », voir : contrevenir.
contraversif
un mouvement contraversif : un concept issu des modèles neurophysiologiques développés dans le domaine de l’adaptation des comportements moteurs par des mécanismes réflexes.
contravis
un contravis : un avis contraire à un avis précédent.
contre
contre :
avec un contact étroit ou un choc au terme d'un déplacement ;
en sens inverse d'un mouvement ;
face à ;
en opposition avec ;
contrairement à ;
en échange de, avec un rapport de.
le pour et le contre : l'ensemble des raisons, des arguments favorables ou défavorables.
un contre :
au bridge, une annonce que l'équipe ou le joueur qui a pris le jeu ne réalisera pas son contrat ;
en escrime, une parade ;
en boxe, un coup porté au moment où l'adversaire attaque ;
pour d'autres sports, une opposition faite à un tir de balle, une contre-attaque.
[sports / volley-ball] En anglais : block. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
Condamnée par Littré d’après une remarque de Voltaire, la locution adverbiale "par contre" a été utilisée par d’excellents auteurs français, de Stendhal à Montherlant, en passant par Anatole France, Henri de Régnier, André Gide, Marcel Proust, Jean Giraudoux, Georges Duhamel, Georges Bernanos, Paul Morand, Antoine de Saint-Exupéry, etc. Elle ne peut donc être considérée comme fautive, mais l’usage s’est établi de la déconseiller, chaque fois que l’emploi d’un autre adverbe est possible. Académie française.
Ah ! que d'encre versée au sujet de la prétendue impropriété de la locution adverbiale par contre, utilisée pour marquer l'opposition à un énoncé antérieur. En savoir plus : Parler français.
contrer :
s'opposer activement à quelqu'un, à quelque chose ;
agir contre.
une basse-contre :
une voix d'homme plus grave que la voix de basse-taille ;
un chanteur.
une haute-contre :
un contralto, une voix masculine montant plus haut que la voix de ténor ;
la partie de chant ainsi interprétée ;
un chanteur.
Le mot contre vient du latin contra « en face de, vis-à-vis », « au contraire de », « en sens contraire de »« par opposition à ».
contre-
L’élément
contre-
vient du latin contra,
qui signifie « par opposition » ou « près de ». Il ajoute l’idée
d’opposition, de direction opposée, de contradiction ou de
proximité à l’élément auquel il est associé.
Il n’y a
pas d’unanimité dans les dictionnaires sur l’emploi du trait
d’union dans les mots formés avec contre-. Les propositions de
rectifications de l’orthographe conseillent toutefois la soudure
des deux éléments. Les mots composés avec contre- s’écrivent
généralement sans trait d’union, à l’exception de ceux dont le
second élément commence par une voyelle ou un h muet. La soudure
est toutefois permise pour certains de ces mots lorsqu’il y a
ellipse du e, par exemple contralto, contravis, contrescarpe,
contrordre. Les mots récemment formés et les créations
occasionnelles s’écrivent avec un trait d’union même si le
second élément commence par une consonne. En savoir plus : Office
québécois de la langue française.
voir : CNRTL.
Depuis les rectifications orthographiques de 1990, il est recommandé d'écrire le pluriel et le singulier des noms composés [préposition-nom] ou [verbe-nom] en accordant le nom avec le déterminant.
contre-abside
une
contre-abside
: une abside terminant une église à l'opposé de l'abside
principale.
des contre-absides
contre-accent
un
contre-accent
: un accent succédant immédiatement à un autre.
des
contre-accents
contre-admission
une contre-admission, des contre-admissions
contre-aiguille
une contre-aiguille, des contre-aiguilles
contre-alizé
un contralizé ou contre-alizé : un courant aérien de composante d'ouest qui souffle parfois en altitude au-dessus de l'alizé, dans diverses régions subtropicales de chaque hémisphère.
des contralizés ou contre-alizés
contre-allée
une
contre-allée
: une allée latérale, parallèle à une allée principale ou à une
avenue.
des contre-allées
contre-amiral
une contre-amirale, un contre-amiral :
une officière générale, un officier général de la marine de guerre subordonné(e) à l'amiral(e) et à la vice-amirale ou au vice-amiral ;
le navire ainsi commandé.
des contre-amirales, des contre-amiraux
contre-angoisse
une contre-angoisse, des contre-angoisses
contre-annonce
une
contre-annonce : une annonce rectificative.
des
contre-annonces
contre-appel
un
contre-appel
: une nouvelle vérification.
des contre-appels
contre-approches
des contre-approches : des travaux de fortification.
contre-arc
un
contre-arc
: une courbure que prend la coque d'un navire.
des
contre-arcs
contre-assignation
une contre-assignation, des contre-assignations
contre-assurance
une
contre-assurance
: une assurance accessoire souscrite pour compléter une assurance
principale ou pour en assurer l'exécution.
des
contre-assurances
contre-attache
une contre-attache, des contre-attaches
contre-attaque, contre-attaquer
une contre-attaque :
des travaux que des assiégés exécutent en opposition aux tranchées ou lignes d'attaque de l'assiégeant ;
une riposte offensive à une attaque adverse.
des contre-attaques
une contre-attaque oratoire : [communication] un procédé rhétorique qui, dans un débat ou une discussion, vise à déstabiliser l’interlocuteur et à éviter de lui répondre en abordant un autre sujet censé le mettre dans l’embarras. En anglais : whataboutery ; whataboutism. Journal officiel de la République française du 03/05/2019.
contre-attaquer : mener une contre-attaque, riposter.
contrebalancement, contrebalancer
un contrebalancement : l'action de contrebalancer.
contrebalancer :
faire équilibre à un poids ;
égaler, neutraliser par une action de sens contraire.
je
contrebalance, tu contrebalances, il contrebalance, nous
contrebalançons, vous contrebalancez, ils contrebalancent ;
je
contrebalançais ; je contrebalançai ; je contrebalancerai ; je
contrebalancerais ;
j'ai contrebalancé ; j'avais contrebalancé
; j'eus contrebalancé ; j'aurai contrebalancé ; j'aurais
contrebalancé ;
que je contrebalance, que tu contrebalances,
qu'il contrebalance, que nous contrebalancions, que vous
contrebalanciez, qu'ils contrebalancent ;
que je
contrebalançasse, qu'il contrebalançât, que nous
contrebalançassions ; que j'aie contrebalancé ; que j'eusse
contrebalancé ;
contrebalance, contrebalançons, contrebalancez
; aie contrebalancé, ayons contrebalancé, ayez contrebalancé
;
(en) contrebalançant.
s'en contrebalancer : s'en contrefiche, s'en contrefoutre.
je
me contrebalance, tu te contrebalances, il se contrebalance, nous
nous contrebalançons, vous vous contrebalancez, ils se
contrebalancent ;
je me contrebalançais ; je me contrebalançai
; je me contrebalancerai ; je me contrebalancerais ;
je me suis
contrebalancé(e) ; je m'étais contrebalancé(e) ; je me fus
contrebalancé(e) ; je me serai contrebalancé(e) ; je me serais
contrebalancé(e) ;
que je me contrebalance, que tu te
contrebalances, qu'il se contrebalance, que nous nous
contrebalancions, que vous vous contrebalanciez, qu'ils se
contrebalancent ;
que je me contrebalançasse, qu'il se
contrebalançât, que nous nous contrebalançassions ; que je me sois
contrebalancé(e) ; que je me fusse contrebalancé(e)
;
contrebalance-toi, contrebalançons-nous, contrebalancez-vous
; sois contrebalancé(e), soyons contrebalancées, soyons
contrebalancés, soyez contrebalancé(e)(es)(s) ;
(en) se
contrebalançant.
elles se sont contrebalancées, elles sont contrebalancées.
elles se sont contrebalancé les effets, elles ont contrebalancé les effets, elles se les sont contrebalancés.
contrebande, contrebander, contrebandier
une contrebande :
un commerce frauduleux pratiqué en infraction aux lois d'un pays ;
une introduction dans un pays de produits prohibés, sans acquitter les droits d'entrée ;
une marchandise qui donne lieu à ce trafic ;
une activité secrète et illicite.
contrebander : faire de la contrebande.
une contrebandière, un contrebandier : celle, celui qui se livre à la contrebande.
un (bateau, navire) contrebandier
elle est contrebandière, il est contrebandier : est relative, est relatif à la contrebande, aux contrebandiers.
la contrebuche : la contrebande.
Le nom (une) contrebande est emprunté à l'italien contrabbando (di contrabando « sans payer de tribut » « action illicite »), composé de contra (contre) et bando (ban).
contre-banquet
un contre-banquet, des contre-banquets
un contrebas / je contrebats, tu contrebats, il contrebat (contrebattre).
contrebas
un
contrebas
: une partie située à un niveau inférieur.
des
contrebas
en contrebas : à un niveau inférieur.
L’usage remplace d’autant plus facilement, à l’intérieur d’un mot, le trait d’union par la soudure que ce mot est fréquent. Contrebas, qui existe de manière autonome, est plus fréquent que contre-haut, qui ne se rencontre que dans la locution en contre-haut. De plus, le fait que le second élément commence par un h ne favorise pas non plus la soudure : il est en effet assez inhabituel de rencontrer un h en milieu de mot s’il n’appartient pas à un groupe de type ch-, th-, etc. Courrier des internautes de l'Académie française.
Le nom (un) contrebas est composé de contre et de bas.
contrebasse, contrebassiste
une contrebasse :
un instrument de musique ;
une, un contrebassiste.
un tuba contrebasse, une clarinette contrebasse : qui est plus grave que la basse.
en contrebasse : avec un timbre grave qui rappelle celui de l'instrument à cordes.
Mot ressemblant : une basse-contre : une voix d'homme plus grave que la voix de basse-taille ; un chanteur.
une, un contrebassiste : celle, celui qui joue de la contrebasse.
Le nom (une) contrebasse est emprunté à l'italien contrabbasso « voix la plus basse de l'échelle musicale » « gros instrument à cordes de la famille des violons », composé de contra (contre) et de basso (basse).
une octabasse ou octobasse : un instrument à cordes gigantesque, qui donne l'octave au-dessous de la contrebasse.
une, un octobassiste : une joueuse, un joueur d'octobasse.
contrebasson
un
contrebasson
ou contre-basson
: un instrument de musique.
des
contrebassons ou contre-bassons
contrebatterie, contrebattre
une
contrebatterie ou contre-batterie : un tir d'artillerie
qui a pour but de neutraliser un tir d'artillerie adverse.
des
contrebatteries ou contre-batteries
contrebattre :
répondre par un tir d'artillerie à une attaque d'artillerie ;
combattre les effets d'une action, d'un phénomène, etc.
je
contrebats, tu contrebats, il contrebat, nous contrebattons, vous
contrebattez, ils contrebattent ;
je contrebattais ; je
contrebattis ; je contrebattrai, je contrebattrais ;
j'ai
contrebattu ; j'avais contrebattu ; j'eus contrebattu ; j'aurai
contrebattu ; j'aurais contrebattu ;
que je contrebatte, que tu
contrebattes, qu'il contrebatte, que nous contrebattions, que vous
contrebattiez, qu'ils contrebattent ;
que je contrebattisse,
qu'il contrebattît, que nous contrebattissions ; que j'aie
contrebattu ; que j'eusse contrebattu ;
contrebats,
contrebattons, contrebattez ; aie contrebattu, ayons contrebattu,
ayez contrebattu ;
(en) contrebattant.
contre-batteur
un contre-batteur : un dispositif fixe qui sert d'enveloppe au batteur sur une portion de sa circonférence et sert à séparer le grain de la paille battue.
des contre-batteurs
à contre-biais, à contre-bon sens
à contre-biais : à contresens, dans un sens contraire au sens normal.
à contre-bon sens
à contrebord
aller à contrebord : aller en sens contraire, par rapport au déplacement d'un navire.
contre-bouter
contre-bouter : voir contrebuter (ci-dessous).
contre-braquage, contre-braquer
un
contre-braquage
: une technique d'inclinaison de la moto ou du scooter, par le
guidon.
des contre-braquages
contre-braquer : braquer les roues avant d'un véhicule dans le sens contraire.
contre-bras
un contre-bras, des contre-bras
contre-Brumaire
un contre-Brumaire
contrebuche
la contrebuche : la contrebande.
contrebutement, contrebuter
un contrebutement :
l'action de contrebuter ;
un dispositif qui le permet.
contrebuter ou contre-bouter : arc-bouter, étayer, soutenir avec des pièces de bois ou des contreforts.
contre-câble
un contre-câble, des contre-câbles
contre-cache
un
contre-cache
: l'inverse symétrique du cache.
des
contre-caches
contre-calque, contre-calquer
un contre-calque :
une reproduction inversée par rapport à l'original ;
une reproduction, une imitation.
des contre-calques
contre-calquer : calquer, décalquer.
contre-campagne
une contre-campagne, des contre-campagnes
contrecarre, contrecarrer
une, un contrecarre :
l'action de contrecarrer ;
une obstruction.
contrecarrer : s'opposer au déroulement d'une action en suscitant des obstacles.
Le nom (une, un) contrecarre est composé de contre- et de carre au sens de « objet carré (plus facile à ranger avec d'autres que l'objet rond) ».
un contre-champ
un contre-champ :
une prise de vue effectuée d'un point symétriquement inverse d'une autre prise de vue ;
le plan ainsi filmé et monté en alternance avec le plan initial.
des contre-champs
contrechant
un
contrechant
ou contre-chant
: une mélodie secondaire qui accompagne en contrepoint le chant
principal.
des contre-chants ou
contrechants
en contre-chant : en contrepoint, simultanément, avec une idée d'opposition et de complémentarité.
contre-charme
un contre-charme, des contre-charmes
contrechâssis
un
contrechâssis
: un châssis, un vitrage qu'on ajoute à un autre châssis, un autre
vitrage pour renforcer la protection contre le soleil ou le froid.
des contrechâssis
contrechoc
un contrechoc
ou contre-choc : un choc en retour.
des contrechocs ou
contre-chocs
contre-chouan
un contre-chouan, des contre-chouans
L'usage de contre avec un nom désignant une personne est rare.
à contre-clarté
à contre-clarté
contre-clavette
une contre-clavette, des contre-clavettes
contreclef
une
contreclef
: un claveau
placé de chaque côté d'une clef de voute
ou d'un arc. .
des contreclefs
contrecœur
1. à contrecœur ou à contre-cœur : d'une façon contraire aux désirs du cœur, aux dispositions intérieures de l'individu.
2. un contrecœur ou contre-cœur :
le mur du fond de la cheminée ;
une plaque de cheminée ;
une paroi latérale ou les parois latérales de la cheminée.
des contrecœurs ou contre-cœurs
Le nom (un) contrecœur est composé de contre- et de cœur « partie centrale de quelque chose ».
contrecollage, contrecollé, contrecoller
un contrecollage :
une superposition de feuilles de papier enduites de colle, pressées puis séchées ;
une superposition de carton, de polyéthylène sur papier, etc. formant un matériau dit complexe.
un bois contrecollé
contrecoller : coller des matériaux (papier, bois, tissus) en feuille les uns contre les autres.
à contre-corps
à contre-corps
contrecoup
un contrecoup :
une répercussion d'un coup, d'un choc ;
un effet second, une conséquence ;
un contremaitre.
des contrecoups
contre-courant
un
contre-courant :
un courant qui est en sens contraire du courant principal d'une
rivière, d'un fleuve, etc..
des
contre-courants
à contre-courant : dans le sens opposé au courant ou à la tendance générale.
une investisseuse à contre-courant, un investisseur à contre-courant : une investisseuse, un investisseur dont la stratégie de placement, fondée sur l'analyse technique, consiste à investir délibérément à l'opposé de la tendance du marché. L'investisseuse ou l'investisseur à contre-courant se tient à l'affût des indicateurs du marché et prend une position à l'opposé de la tendance lorsqu'un titre donné est survendu ou suracheté. Office québécois de la langue française.
contrecourbe
une contrecourbe ou contre-courbe :
une courbe de sens contraire à une autre courbe ;
une courbe suivant immédiatement une autre courbe, les centres des deux courbes étant de part et d'autre de la voie de chemin de fer.
des contrecourbes ou contre-courbes
contre-cours
un
contre-cours
: une étude en commun, excluant l'enseignement professoral.
des
contre-cours
contre-croisade
une contre-croisade, des contre-croisades
contre-culture
une contre-culture :
l'ensemble des manifestations socio-culturelles en réaction contre les valeurs traditionnellement admises dans la culture dominante ;
des manifestations culturelles hostiles ou étrangères à la culture dominante.
des contre-cultures
contredanse, contredanser
une contredanse ou contre-danse :
une danse, une musique ;
une contravention.
des contredanses ou contre-danses
contredanser : exécuter une contredanse.
Le nom (une) contredanse est une altération d'après contre- (les partenaires se faisant fréquemment vis-à-vis), de l'anglais country-dance littéralement « danse de la campagne ». La contredanse ayant donné naissance à de nouvelles danses, ce terme a été à son tour emprunté par l'anglais contre-dance.
contre-dégagement
un contre-dégagement : en escrime, un dégagement qui ramène la pointe dans la ligne où elle se trouvait au départ par suite du changement de position adverse.
des contre-dégagements
contre-dénonciation
une
contre-dénonciation
: un acte adressé à un tiers saisi.
des
contre-dénonciations
contre-digue
une
contre-digue
: un ouvrage destiné à consolider la digue principale.
des
contre-digues
contre-diplomatie
une contre-diplomatie, des contre-diplomaties
contredire, contredisant
contredire :
opposer à une affirmation une opinion contraire ;
s'opposer à, aller à l'encontre de.
je contredis, tu
contredis, il contredit, nous contredisons, vous contredisez, ils
contredisent ;
je contredisais ; je contredis, vous redîtes,
ils contredirent ; je contredirai ; je contredirais ;
j'ai
contredit ; j'avais contredit ; j'eus contredit ; j'aurai contredit ;
j'aurais contredit ;
que je contredise, que tu contredises,
qu’il contredise, que nous contredisions, que vous contredisiez,
qu’ils contredisent ;
que je contredisse, qu’il contredît,
que nous contredissions ; que j'aie contredit ; que j'eusse contredit
;
contredis, contredisons, contredites ; aie contredit, ayons
contredit, ayez contredit ;
(en) contredisant.
se contredire :
soutenir successivement des opinions opposées ;
s'opposer verbalement.
je
me contredis, tu te contredis, il se contredit, nous nous
contredisons, vous vous contredisez, ils se contredisent ;
je me
contredisais ; je me contredis ; je me contredirai ; je me
contredirais ;
je me suis contredite, je me suis contredit ; je
m'étais contredite, je m'étais contredit ; je me fus contredite, je
me fus contredit ; je me serai contredite, je me serai contredit ; je
me serais contredite, je me serais contredit ;
que je me
contredise, que tu te contredises, qu’il se contredise, que nous
nous contredisions, que vous vous contredisiez, qu’ils se
contredisent ;
que je me contredisse, qu’il se contredît,
que nous nous contredissions ; que je me sois contredite, que je me
sois contredit ; que je me fusse contredite, que je me fusse
contredit ;
contredis-toi, contredisons-nous, contredisez-vous
; sois contredite, sois contredit, soyons contredites, soyons
contredits, soyez contredite(s), soyez contredit(s) ;
(en) se
contredisant.
elles se sont contredites, elles sont contredites.
elles se sont contredit les alibis, elles ont contredit les alibis, elles se les sont contredits.
vous dites, vous redites mais vous contredisez, dédisez, interdisez, médisez, prédisez.
Des verbes comme contredire, interdire ou prédire sont rarement employés à l'impératif et c'est la forme en -disez qui l'a emporté.
elle est contredisante, il est contredisant :
se plait à contredire ;
fournit des contredits.
Le verbe contredire est emprunté au latin classique contradicere « parler contre (quelqu'un, quelque chose), s'opposer à ».
Le mot contradicteur est emprunté au bas latin contradictor « celui qui contredit » fréquemment employé dans le domaine juridique. Le mot contradictoire est emprunté au bas latin contradictorius « pour un écrit : qui contredit [d'un écrit] » et contradictoriae (oppositiones) « propositions contradictoires ».
contre-disposer
contre-disposer :
neutraliser l'action de disposer à quelque chose ;
détourner de.
contredit
elle est contredite, il est contredit : est contesté(e) par des arguments contraires.
un contredit : une déclaration que l'on oppose à une affirmation.
sans contredit : d'une manière indiscutable, certaine.
des contredits : des arguments qu'une des parties oppose à ceux de la partie adverse.
Ce mot vient du participe passé de contredire.
contre-don
un contre-don : un don (au moins d'égale valeur) qui fait obligatoirement suite à un premier don, dans les sociétés régies par ces règles de l'échange (des personnes, des biens, des services).
des contre-dons
contre-douille
une contre-douille, des contre-douilles
contrée
une contrée : une terre, un pays présentant une réelle unité géographique, économique, humaine ou politique.
Le nom (une) contrée vient du latin vulgaire contrata (régio) « pays situé en face de (celui qui regarde) », dérivé de contra (contre).
contre-écartelé
un écu contre-écartelé : en héraldique, un écu déjà écartelé qui est divisé en quatre quartiers.
un contre-écartelé : un écartelé placé sur un des quartiers d'un écu déjà écartelé.
Ce mot vient du participe passé de contre-écarteler.
contre-échange
en contre-échange : en échange, en contrepartie.
contre-éclisse
une
contre-éclisse
: une petite pièce de bois renforçant à l'intérieur les éclisses
du violon.
des contre-éclisses
contre-écrou
un
contre-écrou
: un écrou vissé sur l'écrou principal pour l'empêcher de se
desserrer.
des contre-écrous
contre-éducation
une contre-éducation :
l'action d'éduquer en contrariant une habitude, un réflexe ;
une éducation en dehors du système officiel d'enseignement ou en réaction contre lui.
des contre-éducations
contre-effet
un contre-effet
: un effet contraire ou secondaire.
des contre-effets
contre-électromotrice
une force contre-électromotrice, des forces contre-électromotrices
contre-emploi
un contre-emploi
: un rôle ne correspondant pas aux particularités, aux habitudes,
au tempérament.
des contre-emplois
jouer à contre-emploi
contre-empreinte
une contre-empreinte :
une reproduction en relief d'un fossile qui a pour origine l'infiltration d'une substance dans l'empreinte en creux ;
une image, une reproduction.
des contre-empreintes
contre-énergie
une contre-énergie
contre-enquête
une
contre-enquête : une enquête ayant pour but d'attaquer ou de
vérifier les résultats d'une enquête précédente.
des
contre-enquêtes
contre-ennui
un contre-ennui, des contre-ennuis
contre-épaulette
une
contre-épaulette
: une épaulette sans frange portée sur leur deuxième épaule par
les officiers n'ayant qu'une épaulette.
des
contre-épaulettes
contre-épreuve
une contre-épreuve :
une reproduction par contact direct, donc avec inversion des traits ;
ce qui est la réplique symétriquement inverse d'une autre chose ;
une image, une imitation, mais avec des traits moraux négatifs ;
une reproduction ;
un contrôle consistant à effectuer dans un ordre inverse les phases d'une opération quelconque ;
une épreuve, un essai contradictoire.
des contre-épreuves
contre-espalier
un
contre-espalier : une rangée d'arbres taillés en espalier et
parallèle à un espalier.
des contre-espaliers
contre-espion, contre-espionnage
une
contre-espionne, un contre-espion : un agent dont la mission
est de détecter et combattre les espions.
des
contre-espionnes, des contre-espions
un contre-espionnage : un service de sécurité chargé de combattre les services de renseignements ennemis.
contre-essai
un contre-essai
: un second essai.
des contre-essais
contre-étrave
une contre-étrave : sur un navire, une pièce de bois doublant et renforçant intérieurement l'étrave.
des contre-étraves
contre-examen
un contre-examen, des contre-examens
contre-exemple
un contre-exemple
: un exemple qui contredit un énoncé ou une loi.
des
contre-exemples
contre-expertise
une
contre-expertise : une expertise destinée à contrôler les
conclusions d’une expertise précédente.
des
contre-expertises
contre-exposition
une contre-exposition : en musique, une partie de la fugue classique, séparée de l'exposition par un divertissement, et dans laquelle les entrées et réponses du sujet se font entendre dans un ordre différent.
des contre-expositions
contre-extension
une
contre-extension
: une immobilisation de la partie supérieure d'un membre.
des
contre-extensions
contre-face
une
contre-face
: la surface immobile qui ferme la partie opposée à la face de la
meule de moulin qui broie le grain.
des
contre-faces
contrefaçon
une contrefaçon :
la reproduction frauduleuse d'une œuvre ou d'une monnaie ; son résultat ;
une imitation caricaturale.
une contrefaçon (de mouvement) d'opinion : [communication] un procédé de manipulation de l'information qui, à l'aide de moyens tels que de faux sondages, de fausses identités, de faux commentaires sur la toile et dans les réseaux sociaux, souvent amplifiés par des techniques algorithmiques, fait croire à l'existence d'un mouvement d'opinion. En anglais : astroturfing. Journal officiel de la République française du 9 juillet 2021.
On a lu aussi une contrefaction.
contrefactuel
elle est contrefactuelle, il est contrefactuel : tend à définir ce que serait devenu(e) une population ou un site en l’absence d’un projet ou d’une politique.
contrefacteur, contrefaire, contrefait
une contrefactrice, un contrefacteur : celle, celui qui fait une contrefaçon.
contrefaire :
imiter, avec l'intention de dénigrer ou de tromper ;
reproduire avec une intention frauduleuse.
je contrefais, tu
contrefais, il contrefait, nous contrefaisons, vous contrefaites, ils
contrefont ;
je contrefaisais ; je contrefis ; je contreferai ;
je contreferais ;
j'ai contrefait ; j'avais contrefait ; j'eus
contrefait ; j'aurai contrefait ; j'aurais contrefait ;
que je
contrefasse, que tu contrefasses, qu'il contrefasse, que nous
contrefassions, que vous contrefassiez, qu'ils contrefassent ;
que
je contrefisse, qu'il contrefît, que nous contrefissions ; que j'aie
contrefait ; que j'eusse contrefait ;
contrefais,
contrefaisons, contrefaites ; aie contrefait, ayons contrefait, ayez
contrefait ;
(en) contrefaisant.
elle est contrefaite, il est contrefait :
est imité(e) avec une intention frauduleuse ;
est mal faite ou est mal fait, est difforme.
Le verbe contrefaire vient du bas latin contra facere « reproduire en imitant » (contre, faire).
contre-fascé
elle est contre-fascée, il est contre fascé : en héraldique, qui présente des demi-fasces d'émaux alternés, lorsque parti(e) d'un trait.
elles sont contre-fascées, ils sont contre-fascés
contrefer
un
contrefer
ou contre-fer
: une pièce métallique qui sert à maintenir et régler le fer d'un
rabot, d'une varlope.
des
contrefers ou contre-fers
contre-fenêtre
une
contre-fenêtre
: une seconde fenêtre, souvent amovible, ajoutée à une fenêtre.
des contre-fenêtres
à contre-fenêtre
contre-feu
un contre-feu
: un feu allumé en avant d'un incendie pour en empêcher la
propagation.
des contre-feux
contrefiche
une
contrefiche
ou contre-fiche
: une pièce placée obliquement sous une charge ou contre un mur
pour l'étayer.
des contrefiches
ou contre-fiches
Le nom (une) contrefiche est formé de contre- et de fiche « pointe ».
se contrefiche, se contreficher
se contrefiche ou se contreficher, se contrefoutre : se désintéresser totalement de quelque chose, être totalement indifférent.
Ces verbes sont formés avec contre- qui a une valeur itérative, intensive.
à contrefil.
à contre-fil ou à contrefil : dans le sens contraire du fil, du sens normal.
contre-filet
un
contre-filet
: un morceau de viande de bœuf.
des
contre-filets
contreflèche
une contreflèche : [habitat et construction] la courbure donnée à une poutre lors de sa fabrication, en vue de compenser la déformation due à la charge qu'elle devra porter. En anglais : camber. Journal officiel de la République française du 22/07/2007.
contre-flux
un contre-flux, des contre-flux
contre-foc
un contre-foc, des contre-focs
contre-folie
une contre-folie, des contre-folies
contre-force
une
contre-force
: une force qui annihile une autre force.
des
contre-forces
contreforme
une
contreforme
: une seconde forme qui permet l'impression d'une couleur différente
sur un papier déjà imprimé.
des
contreformes
contrefort
un contrefort :
un pilier de maçonnerie servant à consolider un mur ;
une petite chaine de montagne longeant une chaine principale ;
une pièce qui renforce la tige, l'arrière, de la chaussure et maintient le talon.
des contreforts
une image en contrefort : en radiologie osseuse, en cas de soufflure de la corticale d’un os long : une image dense, triangulaire "en coin" à la limite des parties normale et soufflée.
se contrefoutre
se contrefoutre ou se contrefiche, se contreficher : se désintéresser totalement de quelque chose, être totalement indifférent.
je me contrefous, tu te
contrefous, il se contrefout, nous nous contrefoutons, vous vous
contrefoutez, ils se contrefoutent ;
je me contrefoutais ; je me
contrefoutis ; je me contrefoutrai ; je me contrefoutrais ;
je
me suis contrefoutu(e) ; je m'étais contrefoutu(e) ; je me fus
contrefoutu(e) ; je me serai contrefoutu(e) ; je me serais
contrefoutu(e) ;
que je me contrefoute, que tu te contrefoutes,
qu'il se contrefoute, que nous nous contrefoutions, que vous vous
contrefoutiez, qu'ils se contrefoutent ;
que je me
contrefoutisse, qu'il se contrefoutît, que nous nous
contrefoutissions ; que je me sois contrefoutu(e) ; que je me fusse
contrefoutu(e) ;
contrefous-toi, contrefoutons-nous,
contrefoutez-vous ; sois contrefoutu(e), soyons contrefoutues, soyons
contrefoutus, soyez contrefoutu(e)(es)(s) ;
(en) se
contrefoutant.
Ces verbes sont formés avec contre- qui a une valeur itérative, intensive.
contre-France
une contre-France
contre-fugue
une
contre-fugue
: une fugue qui développe un thème mélodique en le renversant.
des contre-fugues
contre-fuite
une contre-fuite, des contre-fuites
contre-garantie
une contre-garantie, des contre-garanties
contre-garde
une
contre-garde
: une pièce de fortification servant d'enveloppe à un bastion, à
une demi-lune ou à quelque autre ouvrage.
des
contre-gardes
contre-gout, contre-goût
un contre-gout, des contre-gouts (anciennement : contre-goût, contre-goûts).
contre-gouvernement
un contre-gouvernement :
un gouvernement fictif mis en place par un parti ;
une influence occulte d'une faction organisée pour paralyser l'action du gouvernement légal.
des contre-gouvernements
à contre-gré
à contre-gré : à contre-cœur, contre son gré, contre son sentiment.
contre-grève
une contre-grève, des contre-grèves
contreguérilla
une
contreguérilla
: une tactique militaire s'inspirant des techniques de la guérilla
pour la combattre.
des
contreguérillas
contre-guet
un
contre-guet
: un guet qui a pour but de surveiller un autre guet.
des
contre-guets
contregyrer
contregyrer : [spatiologie] mettre un dispositif en rotation dans le sens inverse de celui du corps qui le supporte, et autour du même axe, de façon à assurer à ce dispositif une orientation donnée. En anglais : despin. Voir aussi : dégyrer, gyrer, surgyrer. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
contre-hacher, contre-hachure
contre-hacher : croiser les hachures d'un dessin par d'autres hachures.
une contre-hachure : une hachure qui croise les premières hachures d'un dessin.
en contre-haut
en contre-haut : dans une position haute par rapport à ce qui est en contrebas.
L’usage remplace d’autant plus facilement, à l’intérieur d’un mot, le trait d’union par la soudure que ce mot est fréquent. Contrebas, qui existe de manière autonome, est plus fréquent que contre-haut, qui ne se rencontre que dans la locution en contre-haut. De plus, le fait que le second élément commence par un h ne favorise pas non plus la soudure : il est en effet assez inhabituel de rencontrer un h en milieu de mot s’il n’appartient pas à un groupe de type ch-, th-, etc. Courrier des internautes de l'Académie française.
à contre-hélice
à contre-hélice
contre-hermine, contre-herminé
une
contre-hermine
: en héraldique, une fourrure dont les couleurs et métaux sont
inversés par rapport à l’hermine et qui est constituée d’un
champ de sable semé de mouchetures d’argent.
des
contre-hermines
un écu contre-herminé : dont l'émail est la contre-hermine.
contre-heurtoir
un
contre-heurtoir
: une pièce de métal contre laquelle vient frapper le heurtoir.
des contre-heurtoirs
contre-houle
une contre-houle, des contre-houles
contre-humaniste
une, un contre-humaniste
contre-immunoélectrophorèse
une
contre-immunoélectrophorèse
: une technique rapide d’électrophorèse appliquée à la méthode
de double diffusion en plaque d’Ouchterlony.
des
contre-immunoélectrophorèses
contre-incision
une contre-incision : en chirurgie, une contre-ouverture, une seconde incision pratiquée à distance de l'incision principale d'une cavité naturelle ou pathologique pour faciliter l'écoulement des liquides et permettre la mise en place d'un drain
des contre-incisions
On a lu aussi une contrincision.
contre-indication, contre-indiqué, contre-indiquer
une contre-indication :
une circonstance particulière qui empêche l'application du traitement médical ordinairement prévu ;
une circonstance susceptible de faire renoncer, provisoirement ou définitivement, à un acte diagnostique ou thérapeutique ;
une circonstance s'opposant à une solution envisagée.
des contre-indications
On lit aussi une contrindication.
elle est contre-indiquée, il est contre-indiqué : ne doit pas être appliqué(e) ou utilisé(e) en raison des circonstances.
contre-indiquer : donner une contre-indication.
contre-interrogatoire
un
contre-interrogatoire : un interrogatoire mené par la partie
adverse.
des contre-interrogatoires
contre-intrigue
une contre-intrigue, des contre-intrigues
contre-issant
un animal contre-issant : en héraldique, qui est adossé à un autre animal issant.
des animaux contre-isssants
contre-jour
un contre-jour :
un éclairage tel que la lumière frappe les objets du côté opposé à la direction dans laquelle on regarde ;
une photographie réalisée face à la source de lumière.
des contre-jours
à contre-jour : dans une position telle que la source de lumière est située derrière l'objet ou la personne que l'on regarde.
contre-lame
une contre-lame :
une lame en renforçant une autre ;
une lame de sens contraire à un mouvement de l'eau.
contre-la-montre
une course contre
la montre, une épreuve contre la montre, ou un contre-la-montre
: une épreuve le plus souvent cycliste dans laquelle les coureurs
sont chronométrés après un départ individuel.
des
contre-la-montre
contre-latte
une
contre-latte
: une latte de fort calibre posée parallèlement aux chevrons d'un
toit, pour soutenir et maintenir les lattes.
des
contre-lattes
contre-lettre
une
contre-lettre
: un acte secret par lequel on déroge en tout ou en partie à ce qui
est stipulé dans un premier acte apparent.
des
contre-lettres
à contre-lumière
à contre-lumière
à contre-lune
à contre-lune
contremaitre, contremaître
une, un contremaitre (anciennement : contremaître) :
autrefois, le troisième officier marinier de manœuvre, qui est au-dessous du maitre et du second maitre d'équipage ;
une personne qualifiée qui dirige le travail d'un groupe d'ouvriers sur un chantier, dans un atelier.
On a lu aussi une contremaitresse (anciennement : contremaîtresse).
contremander
contremander : décommander.
contre-manifestant, contre-manifestation, contre-manifester
une contre-manifestante, un contre-manifestant : celle, celui qui participe à une contre-manifestation.
une contre-manifestation : une manifestation qui s'oppose à une autre.
contre-manifester : manifester pour montrer son désaccord avec une autre manifestation.
contre-manœuvre
une contre-manœuvre :
une manœuvre stratégique subite, totalement opposée à la précédente, exécutée en temps de guerre pour neutraliser une manœuvre de l'armée ennemie ;
en psychanalyse, l'ensemble des forces psychiques conscientes du sujet tendant à s'opposer aux efforts pour mettre à jour les complexes ou les sentiments refoulés.
contremarche
une contremarche :
pour une armée, une marche dans une direction contraire à celle qui a été suivie initialement ;
la hauteur de chaque marche d'escalier.
des contremarches
contre-marée
une
contre-marée
: une marée dont la direction est opposée à celle de la marée
ordinaire.
des contre-marées
contremarque, contremarquer
une contremarque :
une seconde marque apposée sur une marchandise ou sur des objets d'or ou d'argent ;
une marque commerciale apposée sur des articles qu'un commerçant ne veut pas vendre sous le couvert de sa marque habituelle ;
un billet remis à un spectateur qui quitte momentanément un lieu de spectacle ;
un signe gravé ou frappé sur une monnaie ou une médaille, pour modifier sa valeur, l'affecter à un autre usage ou lui donner cours dans un autre pays.
contremarquer : mettre une seconde marque.
contre-mêlée
une contre-mêlée spontanée ou contre-mêlée ouverte : [sports / rugby] la phase de jeu consécutive à une mêlée spontanée, permettant à l'équipe qui défend de récupérer le ballon par une action de poussée au-dessus de celui-ci. L'emploi du terme « contre-ruck », dérivé de l'anglais, est à proscrire. En anglais : counter ruck, counter-ruck, counter-rucking. Voir aussi : mêlée spontanée. Journal officiel de la République française du 14 février 2024.
contre-mesure
une contre-mesure : une mesure, une disposition, pour neutraliser ou prévenir une action, un évènement périlleux en cours ou en prévision.
une contre-mesure (de sécurité informatique) ou une parade : une mesure de sécurité informatique défensive prenant la forme d'une technique, d'un dispositif, d'une procédure, et dont le but est de s'opposer à un effet, de contrer une attaque précise susceptible de porter atteinte aux biens informatiques. Le terme mesure de sécurité informatique est un générique ; son acception est large et inclut donc la notion de contre-mesure de sécurité informatique, qui évoque une action prise en réaction à une attaque. Ce dernier terme nous vient de la science militaire, désignant les techniques et dispositifs destinés à neutraliser les opérations de l'ennemi. Office québécois de la langue française.
à contre-mesure : en musique : en marquant la mesure à contretemps.
contremine, contreminer
une contremine ou contre-mine :
un ouvrage souterrain fait pour découvrir ou neutraliser une mine ;
des manœuvres.
des contremines ou contre-mines
contreminer ou contre-miner : établir une contremine.
contre-mission
une
contre-mission
: une mission religieuse ou politique destinée à annuler ou à
corriger les effets d'une mission antérieure.
des
contre-missions
à contre-mont
à contre-mont :
en remontant une pente, en allant vers le haut ;
en remontant la rivière.
labourer à mont et à contremont
contre-morale
une contre-morale :
un système moral contraire au système reçu ;
une seconde morale, contredisant celle qui a d'abord été tirée d'un récit.
des contre-morales
contre-mot
un
contre-mot
: un mot par lequel on doit répondre au mot d'ordre ou mot de passe.
des contre-mots
contre-moulage, contre-moule, contre-mouler
un contre-moulage :
une contrefaçon d'un moulage ;
en imprimerie, l'opération consistant à prendre l'empreinte d'un cliché ou d'un galvano.
un contre-moule :
ce qui recouvre un moule pour le renforcer, protéger et servir à défaut de celui-ci ;
un carton épais destiné à recevoir en creux ou en relief l'empreinte des dessins à représenter.
des contre-moulages, des contre-moules
contre-mouler ou contremouler :
faire le contre-moulage d'un objet, d'une sculpture ;
faire le contre-moulage d'une matière ; mouler en profil, en relief et en creux l'empreinte d'une matière.
pour un matelas, une literie à lattes modifiables : épouser le profil, les contours du corps du dormeur afin de favoriser un meilleur sommeil ou repos.
à contremousson
à contremousson
contre-mur, contre-murer
un contre-mur :
un petit mur bâti le long d'un autre mur pour le renforcer, le protéger ;
un mur que construisaient les assiégés devant les murailles.
des contre-murs
contre-murer : consolider par un contre-mur.
contre-nature
contre nature : qui est contre la nature, qui n'est pas naturel.
le ou la contre-nature : un état qui est le contraire de l'état de nature.
contre-nef
une
contre-nef
: une nef située contre la nef principale et lui servant pour ainsi
dire d'appui.
des contre-nefs
contre-note
une contre-note : une note administrative rédigée dans un sens opposé à la précédente.
des contre-notes
contrenutation
une
contrenutation
: un mouvement du sacrum basculant par rapport au reste du bassin
grâce à une laxité particulière des ligaments de l’articulation
sacro-iliaque provoquée par la grossesse.
des
contrenutations
contre-offensive
une
contre-offensive : une offensive en réplique à une offensive
de la partie adverse.
des contre-offensives
contre-offre
une contre-offre : un contrat qui présente une proposition des conditions auxquelles une personne s'engage à vendre ou à acheter une propriété immobilière, en réponse à une offre d'achat ou à une autre contre-offre. En anglais : counteroffer ; counter offer. Office québécois de la langue française.
contre-opposition
une contre-opposition :
une opposition qu'on oppose à une autre ;
une minorité de l'opposition qui se détache et vote à part.
des contre-oppositions
contre-ouverture
une contre-ouverture : en chirurgie, une contre-incision.
des contre-ouvertures
contre-pal, contre-palé
un
contre-pal
: sur un écu, un pal divisé en deux parties.
des
contre-pals
un écu contre-palé : où chaque moitié des pals s'oppose à une moitié d'émail différent.
contrepartie
la contrepartie : juridiquement, la partie adverse.
une contrepartie :
ce qui, dans un arrangement, un accord, est donné en échange d'autre chose ;
un effet second, une conséquence négative d'un premier fait ;
ce qui fait équilibre à une première chose, ce qui contrebalance ;
une réplique, une riposte.
contre-pas, contrepas
un
contre-pas
: un demi-pas pour rattraper le pas cadencé.
des
contre-pas
un contrepas : en ski, un pas servant à amorcer un virage vers l'aval, consistant à soulever un ski et, au moment de le poser, à soulever l'autre ski pour le rapprocher du premier dans la direction à prendre.
contrepassation, contrepasser
une contrepassation ou contre-passation : une annulation d'une écriture comptable par une écriture contraire.
contrepasser ou contre-passer :
croiser quelqu'un qui vient en sens inverse ;
passer outre à une chose, la quitter au profit d'autre chose ;
passer une somme, une valeur des livres d'un négociant, d'une société sur les livres d'un autre négociant, d'une autre société ;
endosser une lettre de change à l'ordre de celui de qui on la tient.
contre-patrouille
une contre-patrouille, des contre-patrouilles
contre-pente
une contre-pente :
un versant opposé à un premier versant ;
un versant d'un mouvement de terrain caché à la vue de l'ennemi ;
une interruption brusque de la pente d'un chemin dans le sens de la montée ;
une irrégularité de terrain qui empêche les eaux de s'écouler.
des contre-pentes
à contre-pente : dans le sens contraire de l'inclinaison de la pente.
contre-performance
une
contre-performance : une mauvaise performance, un résultat
anormalement médiocre.
des contre-performances
contrepeser
contrepeser : faire équilibre à.
je contrepèse, tu
contrepèses, il contrepèse, nous contrepesons, vous contrepesez,
ils contrepèsent ;
je contrepesais ; je contrepesai ; je
contrepèserai ; je contrepèserais ;
j'ai contrepesé ; j'avais
contrepesé ; j'eus contrepesé ; j'aurai contrepesé ; j'aurais
contrepesé ;
que je contrepèse, que tu contrepèses, qu'il
contrepèse, que nous contrepesions, que vous contrepesiez, qu'ils
contrepèsent ;
que je contrepesasse, qu'il contrepesât, que
nous contrepesassions ; que j'aie contrepesé ; que j'eusse
contrepesé ;
contrepèse, contrepesons, contrepesez ; aie
contrepesé, ayons contrepesé, ayez contrepesé ;
(en)
contrepesant.
contrepet, contrepèterie
le contrepet : l'art de d'inventer des contrepèteries ou de les résoudre.
une contrepèterie : une permutation de sons, lettres ou syllabes dans un énoncé de manière à obtenir un autre énoncé de sens cocasse et souvent obscène, en savoir plus : Office québécois de la langue française.
une, un contrapétiste : celle, celui qui invente et/ou utilise des contrepèteries.
Le nom (une) contrepèterie est dérivé du moyen français contrepeter « équivoquer », d'où le sens de « imiter, contrefaire », ce verbe étant composé de contre- et de péter.
contrepièce
une contrepièce : un élément d'un mécanisme fonctionnant en sens contraire d'un élément donné ou situé symétriquement par rapport à un élément donné.
contre-pied
un contre-pied :
la direction contraire de celle indiquée par les empreintes de la bête ;
le sens contraire du pas, de l'équilibre de la marche.
des contre-pieds
prendre à contre-pied ou prendre le contre-pied de quelque chose : penser ou agir contre une opinion reçue, répandue.
contreplacage, contreplaqué, contreplaquer
un contreplacage :
le procédé de fabrication du contreplaqué qui consiste à appliquer des feuilles de placage à contrefil de part et d'autre d'un panneau ;
un ouvrage obtenu par ce procédé.
un (bois) contreplaqué :
des couches de bois disposées à contrefil et collées sous pression ;
ce matériau.
un (panneau de) contreplaqué : un panneau constitué de placages collés perpendiculairement les uns aux autres, sous pression, à l'aide d'un adhésif. En anglais : plywood ; plywood board ; plywood sheet ; plywood panel. En savoir plus : Vocabulaire de la construction (Office québécois de la langue française)
elle est contreplaquée, il est contreplaqué :
est plaqué(e) sur ;
est surajouté(e).
contreplaquer : procéder à un contreplacage.
contreplat
un
contreplat
: un revers du plat
des
contreplats
contre-platine
une
contre-platine
ou porte-vis
: une pièce de métal généralement en forme de S sur laquelle
porte la tête des vis qui servent à fixer la platine d'une arme à
feu.
des contre-platines ou
porte-vis
contreplongée
une contreplongée ou contre-plongée : une prise de vues par une caméra située en dessous du sujet ou du décor, par opposition à la plongée.
à contre-pluie
à contre-pluie
contrepoids
un contrepoids :
un poids ou une force faisant équilibre à un autre poids ou à une autre force ;
un dispositif de mesure à plongeur et à contrepoids ;
ce qui équilibre ou neutralise une force.
des contrepoids
à contre-poil
à contre-poil : à rebrousse-poil, dans le sens contraire à celui dans lequel le poil est couché.
mettre à contre-poil : mettre de mauvaise humeur, irriter.
contrepoint, contre-pointe, contre-pointer, contrepointique, contrepointiste
un contrepoint :
une technique de composition suivant laquelle on développe simultanément plusieurs lignes mélodiques ;
une composition musicale ainsi écrite ;
dans une œuvre littéraire :, le second thème qui se développe parallèlement au premier ;
une réplique, un parallèle.
en contrepoint : parallèlement, en même temps.
contre-pointer (1) : faire un développement contrapuntique d'un thème, d'une phrase musicale.
elle, il est contrepointique ou contre-pointique, contrapontique ou contrapuntique : en musique, est relative, est relatif à l'art du contrepoint, en suit les règles.
une, un contrepointiste ou contre-pointiste, contrapontiste, contrapuntiste : une musicienne, un musicien qui connait l'art du contrepoint et qui compose en suivant ses règles.
contrapuntiquement : en suivant les règles du contrepoint.
Le nom (un) contrepoint est composé de contre- et de point (les notes de musique étant à l'origine figurées par des points), à comparer avec le latin médiéval contrapunctus.
une contre-pointe (1) :
un mouvement au sabre où l'on frappe à la fois de la pointe et du tranchant ;
l'extrémité tranchante du dos d'un sabre ;
la prise de pied qui consiste à effectuer une traction sur une prise à l'aide de la partie supérieure de la pointe du chausson d'escalade. En savoir plus : Vitrine linguistique de l'Office québécois de la langue française.
une contre-pointe (2) : une pointe fixe à l'extrémité de la poupée mobile d'un tour qui sert à maintenir la pièce à usiner.
contre-pointer (2) :
pointer une batterie d'artillerie contre une autre ;
opposer une batterie à une autre.
Le verbe contre-pointer (2) est composé de contre- et de pointer.
contre-pointer (3) : en couture, piquer des deux côtés avec du fil ou de la soie.
Le verbe contre-pointer (3) est dérivé de contrepointe, variante de courtepointe.
contrepoison
un contrepoison
: un antidote, une substance, un remède qui neutralise les effets
d'un poison.
des contrepoisons
contre-police
une
contre-police
: une police secrète qui surveille la police.
des
contre-polices
contre-porte
une contre-porte :
une seconde porte renforçant une porte dans une place forte ;
une seconde porte, ordinairement rembourrée, qu'on place devant la porte ordinaire pour se garantir du vent ou du froid.
des contre-portes
contreposeur
une contreposeuse, un contreposeur : une ouvrière ou un ouvrier qui aide la poseuse ou le poseur de pierres.
contre-poussée
une contre-poussée
contre-pouvoir
un contre-pouvoir
: un pouvoir qui s'organise contre une autorité et son influence.
des contre-pouvoirs
contre-prédication
une contre-prédication, des contre-prédications
contre-préparation
une
contre-préparation
: une intervention de l'artillerie amie pour neutraliser les tirs
d'artillerie de l'ennemi préparant son offensive.
des
contre-préparations
contrepression
une
contrepression
ou contre-pression
: une pression de sens contraire à une autre pression.
des
contrepressions ou contre-pressions
contre-prestation
une
contre-prestation
: des biens offerts en échange de biens reçus.
des
contre-prestations
contre-procès
un contre-procès, des contre-procès
contre-productif
elle est contre-productive, il est contre-productif : produit le contraire de ce qui était attendu.
contreprojet
un contreprojet
ou contre-projet : un projet que l'on oppose à un projet
précédent, sur une même question.
des contreprojets ou
contre-projets
contre-propagande
une
contre-propagande : une réaction à une action de propagande.
des contre-propagandes
contreproposition
une
contreproposition ou contre-proposition : une
proposition faite en réponse à une première proposition, sur le
même sujet, mais avec un contenu différent.
des
contrepropositions ou contre-propositions
contre-publicité
une contre-publicité :
une publicité qui a un effet contraire à l'effet souhaité ;
une publicité en opposition à une autre.
des contre-publicités
contrepulsion
une contrepulsion aortique : un procédé thérapeutique d’assistance circulatoire destiné à améliorer l’état circulatoire dans certaines défaillances myocardiques sévères résistant aux moyens pharmacologiques.
contre-quille
une contre-quille : une pièce de bois renforçant intérieurement la quille d'un navire en bois.
des contre-quilles
contrer
contrer :
s'opposer activement à quelqu'un, à quelque chose ;
agir contre.
Le verbe contrer est dérivé de contre.
contre-rail
un contre-rail :
la portion de rail placée à l'intérieur de la voie, parallèlement au rail principal ;
un rail en creux.
des contre-rails
contre-rapport
un contre-rapport : [politique - relations internationales] En anglais : shadow report. Voir aussi : contre-rapporteur. Journal officiel de la République française du 16/01/2015.
une contre-rapporteuse ou contre-rapporteure, un contre-rapporteur : [politique - relations internationales] une personne désignée par un groupe ou un organisme pour suivre un dossier et présenter ses propres conclusions après avoir pris connaissance du rapport officiel. En anglais : shadow rapporteur. Voir aussi : contre-rapport. Journal officiel de la République française du 16/01/2015.
contreréaction
une contreréaction ou contre-réaction :
la partie de l'énergie d'un amplificateur qui est renvoyée en opposition de phase sur le circuit d'entrée ;
une action de contrôle en retour, une rétroaction.
des contreréactions ou contre-réactions
une contre-réaction (de réactivité) : [nucléaire / fission] une augmentation ou une diminution de la réactivité du cœur d’un réacteur, qui est due à la variation de certains paramètres de fonctionnement tels que la puissance, la température, la pression ou le taux de vide du caloporteur. En anglais : reactivity feedback. Voir aussi : caloporteur, réactivité. Journal officiel de la République française du 21/12/2013.
contre-rectification
une contre-rectification, des contre-rectifications
contreréfraction
une contreréfraction, des contreréfractions
Contre-Réforme, contre-réformiste
la Contre-Réforme : la Réforme catholique en réaction à la Réforme protestante du 16ème siècle.
elle, il est contre-réformiste : est opposé(e) à la Réforme.
contre-rejet
un
contre-rejet
: un procédé de versification.
des
contre-rejets
contre-religion
une contre-religion, des contre-religions
contre-réplique
une contre-réplique, des contre-répliques
contre-réponse
une contre-réponse, des contre-réponses
contre-requête
une contre-requête, des contre-requêtes
contre-révolution, contre-révolutionnaire
une
contre-révolution : un mouvement politique et social
s'opposant à une révolution.
des contre-révolutions
elle, il est
contre-révolutionnaire : est propre à, relève de la
contre-révolution.
elles ou ils sont contre-révolutionnaires
une, un contre-révolutionnaire : une partisane, un partisan de la contre-révolution.
contreriposte
une
contreriposte
: en escrime : une riposte exécutée après avoir paré une riposte
de l'adversaire.
des
contreripostes
contre-rezzou
un contre-rezzou, des contre-rezzous
contre-rivure
une
contre-rivure
: une petite plaque d'acier mise entre le bois et la tête du rivet.
des contre-rivures
contrerotation
une contrerotation oculaire : un mouvement oculaire de torsion provoqué par la rotation lente de la tête autour d’un axe sagittal.
contre-rythme
un contre-rythme, des contre-rythmes
contre-saison
à contre-saison : hors de saison.
une
contre-saison
: une culture faite hors de saison.
des
contre-saisons
contre-sangle, contre-sanglon :
une
contre-sangle
: une courroie percée de trous, qui sert à arrêter la boucle de la
sangle.
des contre-sangles
un
contre-sanglon
: une courroie fixée sur l'arçon de la selle et servant à fixer la
sangle.
des contre-sanglons
contrescarpe
une contrescarpe : la paroi extérieure du fossé d'une fortification, surmontée du chemin couvert et du glacis.
Le nom (une) escarpe : la paroi située du côté de la place) est emprunté à l'italien scarpa « talus de rempart », probablement issu par métaphore de scarpa « chaussure »
contre-sceau, contre-scel, ou contre-sceller
un
contre-sceau
ou contre-scel
: un sceau complémentaire, de dimension plus petite, apposé au
revers du sceau.
des contre-sceaux
ou contre-scels
contre-sceller : mettre le contre-scel.
contresens
un contresens :
la direction, le sens inverse d'une première direction, du sens "normal" ;
une interprétation contraire au sens véritable d'un texte ;
ce qui est contraire au bon sens, à la raison.
des contresens
On confond
parfois le nom contresens,
ou la locution à
contresens, et
l’expression (en) sens
inverse, qui partagent
tous l’idée de « direction contraire ».
Le nom contresens
est formé de l’élément contre-, qui exprime l’opposition, et
du nom sens « signification ». Contresens signifie d’abord «
interprétation contraire à la signification réelle », en parlant
d’un mot, d’une phrase ou d’un texte. Au figuré, il peut
signifier « ce qui est erroné, opposé à la logique, au bon sens
». Contresens possède aussi la signification concrète de «
direction contraire à la direction normale ou recommandée », avec
l’idée particulière de « mauvais sens ». Quant à la locution
adverbiale à contresens,
elle signifie « avec une signification contraire à la signification
véritable » et « dans une direction contraire à la direction
normale ou recommandée ».
Quant à l’expression sens
inverse, on l’emploie
pour désigner la direction opposée ou contraire, c’est-à-dire
l’autre sens. Il n’y a pas dans ce cas l’idée de « mauvais
sens ». En savoir plus : Office québécois de la langue française.
contre-sep
un
contre-sep
: la pièce d'une charrue fixée à la base du sep et soutenant le
talon. Il stabilise la charrue et diminue l'usure du sep.
des
contre-seps
contreseing, contresignataire, contresigner
un contreseing :
la signature de celui qui contresigne ;
le droit de contresigner ;
la signature apposée par celui qui exerce ce droit.
des contreseings
avoir le contreseing : avoir l'autorisation de signer à la place de celui qui contresigne.
une, un contresignataire : celle, celui qui contresigne un acte.
contresigner :
signer un acte, pour en attester la validité en vertu des fonctions que l'on exerce, après que celui dont cet acte émane a lui-même signé ;
signer, par délégation de l'autorité qui a le pouvoir de contresigner, les correspondances pour qu'elles aient la franchise postale ;
apposer sa signature pour authentifier ou garantir l'acte signé d'une première personne ;
ratifier, approuver.
contre-société
une
contre-société
: une collectivité en marge de la société ou qui refuse les règles
de la société dans laquelle elle vit.
des
contre-sociétés
à contre-soleil
à contre-soleil
contre-stimulant
un
contre-stimulant
ou contro-stimulant
: un médicament, une médication qui abaisse la stimulation,
l'excitation.
des
contre-stimulants ou contro-stimulants
contresujet
un
contresujet
ou contre-sujet
: en musique, un second sujet ou thème, dans une fugue.
des
contresujets ou contre-sujets
contre-taille
une
contre-taille
: une taille exécutée sur la planche par le graveur, en sens
inverse de tailles qu'il y a déjà faites.
des
contre-tailles
à contre-tangage
à contre-tangage
contretemps
un contretemps :
pour la danse, un pas sauté exécuté sur une jambe, l'autre restant levée ;
en musique, un procédé rythmique qui rompt une accentuation régulière lorsqu'un son, commencé sur un temps faible, est interrompu sur le temps fort qui suit ;
un évènement soudain, inattendu, qui vient compromettre la réalisation d'un dessein, d'un projet.
des contretemps
à contretemps : à un moment inopportun, mal à propos.
jouer, chanter, danser à contretemps : en décalage par rapport au temps, à la mesure.
contre-ténor
un contre-ténor :
la voix du ténor quand il chante en voix de tête dans son registre le plus élevé ;
ce chanteur.
des contre-ténors
Ce nom est le calque de l'anglais counter-tenor (d'abord counter tenuer, counter tenur, issu du moyen français contre-teneur, italianisé sous les formes contra-tenor, contraténore, contratenor) et tombé en désuétude au profit de haute-contre.
contre-terrasse
une
contre-terrasse
: une terrasse située au-dessus d'une autre terrasse.
des
contre-terrasses
contre-terreur, contre-terrorisme, contre-terroriste
une contre-terreur :
un état d'âme ou d'esprit opposé à la terreur ;
un climat de non-violence.
des contre-terreurs
un
contre-terrorisme
: un ensemble d'actions et de moyens pour riposter au terrorisme.
des contre-terrorismes
elle, il est contre-terroriste :
est relative, est relatif au contre-terrorisme ;
y prend part.
contre-tige
une contre-tige, des contre-tiges
contre-timbre
un
contre-timbre
: une empreinte
apposée sur un papier timbré pour signaler une modification de la
valeur du premier timbre.
des
contre-timbres
contre-tirer
contre-tirer : reproduire en décalquant.
contre-tonique
la (syllabe) contre-tonique : la syllabe précédant la tonique à deux syllabes de distance et qui portait en latin vulgaire un accent secondaire.
un (accent) contre-tonique : un accent tonique secondaire dans un mot ou un groupe de mots.
contre-torpilleur
un
contre-torpilleur
: un navire de guerre.
des
contre-torpilleurs
à contre-torrent
à contre-torrent
contre-traduction
une contre-traduction, des contre-traductions
contretranscrit
un contretranscrit : un transcrit réalisé à partir d’une même origine mais en direction opposée à celle d’un autre transcrit. Les contretranscrits sont utilisés dans la régulation de la réplication de certains plasmides.
contre-transférentiel, contre-transfert
elle est contre-transférentielle, il est contre-transférentiel : est en relation avec le contre-transfert.
un
contre-transfert
: en psychanalyse,
l'ensemble des manifestations, conscientes et inconscientes, de
l’analyste en réaction au transfert de l’analysant.
des
contre-transferts
contretypage, contretype, contretyper
un contretypage : l'action de contretyper.
un contretype :
une reproduction obtenue à partir du type ;
un fac-similé d'un phototype négatif ou positif ;
une forme correspondante, une corrélation.
contretyper :
faire un contretype ;
établir une copie.
contre-univers
un contre-univers, des contre-univers
contre-ut
un
contre-ut
: une note plus élevée d'une octave que l'ut supérieur du registre
normal.
des contre-ut
contre-vair, contre-vairé
un
contre-vair
: en
héraldique, une fourrure constituée par des cloches d'azur et
d'argent réunies par deux à l'inverse du vair où elles sont
alternées.
des contre-vairs
une pièce contre-vairée, un écu contre-vairé : dont l'émail est le contrevair.
contre-valeur
une contre-valeur :
une valeur donnée en échange d'une autre ;
une valeur morale qui en équilibre une autre.
des contre-valeurs
contrevallation
une contrevallation : un fossé et un retranchement que font les assiégeants autour d'une place pour empêcher les sorties, par opposition à une circumvallation.
une circonvallation : une ligne de défense matérialisée par une tranchée avec palissades ou parapets, établie par l'assiégeant d'une place pour se protéger contre les attaques extérieures et couper à la place assiégée toute communication.
à contre-vapeur
à contre-vapeur
contrevenance, contrevenant, contrevenir
une contrevenance : une infraction.
une contrevenante, un contrevenant : celle, celui qui se rend coupable d'une infraction à un règlement.
contrevenir :
agir contre les prescriptions d'un règlement ;
agir contre, aller contre une obligation morale.
je contreviens,
tu contreviens, il contrevient, nous contrevenons, vous contrevenez,
ils contreviennent ;
je contrevenais ; je contrevins ; je
contreviendrai ; je contreviendrais ;
j'ai contrevenu ; j'avais
contrevenu ; j'eus contrevenu ; j'aurai contrevenu ; j'aurais
contrevenu ;
que je contrevienne, que tu contreviennes, qu’il
contrevienne, que nous contrevenions, que vous contreveniez, qu’ils
contreviennent ;
que je contrevinsse, qu’il contrevînt, que
nous contrevinssions ; que j'aie contrevenu ; que j'eusse contrevenu
;
contreviens, contrevenons, contrevenez ; aie contrevenu,
ayons contrevenu, ayez contrevenu ;
(en) contrevenant.
Le verbe contrevenir est emprunté au latin juridique contra-venire « agir contre (quelque chose) ».
Le nom (une) contravention (= l'action de contrevenir à quelque chose ; une infraction punie par les tribunaux correctionnels, mais pour laquelle on ne cherche qu'à constater le fait, sans tenir compte des intentions de l'accusé ; une infraction punie par les tribunaux de simple police ; une infraction commise par un automobiliste, le constat, l'amende et le document correspondants) est dérivé du radical du supin du latin juridique contra-venire « agir contre (quelque chose) ». D'où contraventionnel (= qui a le caractère d'une contravention ; qui relève d'une contravention.
contrevent, contreventement, contreventer
un contrevent (1) :
un volet de bois placé à l'extérieur d'une fenêtre pour la protéger des intempéries ;
un écran protecteur contre le vent ;
dans un haut fourneau, la paroi du creuset opposée à la tuyère, la plaque de fonte qui forme ou recouvre cette paroi ;
un assemblage de pièces de bois destiné à éviter la déformation et le renversement des fermes d'une charpente.
un contreventement : [habitat et construction] un élément de structure assurant la résistance d'une construction à des forces qui s'exercent horizontalement et sont dues notamment au vent, aux chocs et aux secousses sismiques. On utilise aussi le terme « contreventement » pour désigner l'action qui permet d'assurer cette résistance. En anglais : bracing. Journal officiel de la République française du 22/07/2007.
contreventer : renforcer une charpente au moyen d'un contrevent.
un contrevent (2) : un vent contraire.
à contrevent :
dans le sens contraire du vent ;
à l'abri du vent.
contre-vérification
une contre-vérification, des contre-vérifications
contrevérité
une contrevérité
: une affirmation fausse, contraire à la vérité.
des
contrevérités
contre-violence
une contre-violence, des contre-violences
contre-visite
une contre-visite
: une seconde visite effectuée dans un but de contrôle.
des
contre-visites
contre-vœux
des contre-vœux
à contre-voie
à contre-voie :
dans le sens contraire du déplacement normal d'un train, sur une voie donnée ;
du côté de la voie opposé au quai.
contre-volonté
une contre-volonté : en psychanalyse, un geste, une réponse effectué(e) en opposition avec ce que le sujet désire, considéré(e) comme hystérique et lié(e) à des motivations inconscientes.
des contre-volontés
contrevue
une contrevue, des contrevues
contrextension
une
contrextension
: une force opposée à celle de l’extension pour éviter un
déplacement dans le sens de la traction, cette force étant
ordinairement dirigée vers la racine du membre lors de la réduction
d’une fracture ou d’une luxation.
des
contrextensions
contribule
une, un contribule : une, un membre de la même tribu.
Le nom (un) contribule est probablement emprunté au latin chrétien contribulis « qui appartient au même peuple ».
contribuable, contribuant, contribuer, contributaire, contributeur, contributif, contribution, contributoire, contributoirement
une, un contribuable : celui qui contribue aux charges publiques en payant des impôts.
une contribuante, un contribuant : celle, celui qui contribue.
contribuer :
aider, participer à la réalisation d'un projet, d'une entreprise ;
avoir une part dans la production d'un résultat, d'un état ;
payer sa part d'une dépense, d'une charge commune.
une, un contributaire : celle, celui qui paie sa part d'une dépense, d'un impôt.
elle, il est contributaire : est relative, est relatif à une contribution.
une contributrice, un contributeur : celle, celui qui contribue, qui apporte quelque chose, qui prend part à une réalisation.
elle est contributive, il est contributif : concerne les contributions et le paiement de celles-ci.
une contribution : une part apportée à une œuvre commune ; une somme que toute personne doit payer, dans le cadre de la législation, à l'État, pour participer aux charges publiques.
une portion contributoire : qui se rapporte à la contribution.
contributoirement : par contribution.
Le verbe contribuer est emprunté au latin impérial contribuere « apporter sa part ».
Le nom (une) contribution est emprunté au latin juridique contributio « action de contribuer à une dépense commune », formé sur le supin contributum de contribuere (contribuer).
contrincision
une contrincision : une première incision ayant été faite sur un tissu mou pour la réalisation d’un acte médical, une incision supplémentaire pour un meilleur abord, pour l’introduction d’un nouvel appareil ou d’un drain, pour diminuer une tension tissulaire et faciliter la réparation de la première incision, etc.
contrindication
une contrindication : une contre-indication.
contrister
elle est contristée, il est contristé : est affligé(e), rendu(e) triste.
contrister : causer une grande tristesse, rendre profondément triste.
se contrister :
se désoler spirituellement comme s'il s'agissait d'un péché ;
devenir contrit.
Le verbe contrister est emprunté au latin classique contristare.
contrit, contrition
elle est contrite, il est contrit :
est accablé(e) à l'idée d'avoir péché ;
regrette la faute commise ;
exprime l'accablement.
une contrite, un contrit : celle qui est accablée, celui qui est accablé par le sentiment de ses péchés.
une contrition :
un repentir sincère d'avoir commis un péché et une volonté de ne plus en commettre ;
un remords.
Le mot contrit est emprunté au bas latin contritus, participe passé du latin classique conterere, proprement « broyer » et au figuré « détruire, user, consumer ».
Le nom (une) contrition est emprunté au bas latin contritio, dérivé de conterere.
controlatéral
elle est contralatérale, il est contralatéral :
intéresse le côté opposé ;
est situé(e) du côté opposé.
elles sont contralatérales, ils sont contralatéraux
On lit aussi controlatéral.
un réflexe controlatéral, un réflexe contralatéral d'extension, une hémiplégie controlatérale
Le contraire de contralatéral est ipsilatéral.
Ce mot est composé de contre (d'après le latin contra et sa variante contro, à comparer à controverse) et de latéral.
contrôlabilité, contrôlable, contrôle, contrôle-commande, contrôler, contrôleur
une contrôlabilité : le caractère de ce qui est contrôlable.
elle, il est contrôlable : peut être contrôlé(e).
elle, il est incontrôlable : ne peut pas être contrôlé(e), vérifié(e), maitrisé(e).
un contrôle :
une vérification ;
en savoir plus : CNRTL ; Au cœur du français.
En anglais : check-out ; control ; inspection. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
[défense / ingénierie des systèmes] une surveillance ou une vérification de l'état d'un système, généralement par la lecture de valeurs de paramètres ou la consultation d'indicateurs. En anglais : checking ; check-out. Voir aussi : commande. Journal officiel de la République française du 02/02/2008.
un contrôle a posteriori ou contrôle ex post : [finance] une vérification de la validité d'une méthode de calcul des risques à partir de données antérieures. En anglais : back testing. Journal officiel de la République française du 30/01/2005.
un contrôle coercitif : une surveillance constante de son conjoint ou ex-conjoint, par exemple avec un micro caché ou un GPS.
un contrôle-commande : [nucléaire] l'ensemble des systèmes qui, dans une installation nucléaire, effectuent automatiquement les mesures, assurent la régulation et la protection ; par extension, les fonctions remplies par ces systèmes. En anglais : instrumentation and control system ; I&C system. Voir aussi : système de commande principal. Journal officiel de la République française du 21/09/2005.
un (système de) contrôle de vigilance : [automobile] un dispositif embarqué qui, au moyen de capteurs, analyse le comportement du conducteur afin de détecter une éventuelle baisse de sa vigilance et de l’en avertir. Les capteurs utilisés peuvent être des caméras qui analysent les mouvements des yeux et de la tête du conducteur. Il existe également des systèmes d’analyse de la rotation du volant qui permettent d’apprécier l’état de vigilance du conducteur. Le terme « Attention assist », qui est un nom de marque déposée, ne doit pas être utilisé. En anglais : driver alert ; driver alert system ; driver monitoring ; driver monitoring system. Voir aussi : oculométrie. Journal officiel de la République française du 28/03/2018.
un contrôle d'un réacteur : [nucléaire / fission] l'ensemble des opérations ayant pour but de connaître l'état de fonctionnement d'un réacteur et d'en permettre la commande. En anglais : control. Voir aussi : commande d'un réacteur, conduite d'un réacteur. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
un contrôle en cis : [biologie / génie génétique] une régulation de l'expression génétique par les séquences d'ADN au voisinage d'un gène situé sur le même chromosome. En anglais : cis control. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
un contrôle en trans : [biologie / génie génétique] une régulation de l'expression génétique qui s'exerce par l'intermédiaire d'un facteur diffusible. En anglais : trans control. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
un contrôle en vol : [aéronautique - transports et mobilité / transport aérien] une vérification en vol, par un avion spécialement équipé, du bon fonctionnement des systèmes de navigation au sol ou par satellite. On trouve aussi le terme « calibration ». En anglais : flight inspection. Journal officiel de la République française du 10/06/2007.
un contrôle masqué : [économie et gestion d'entreprise] une opération par laquelle le superviseur d'un centre d'appels évalue la qualité du service en se faisant passer pour un client. L'expression trash test, empruntée de l'anglais, est à proscrire. Journal officiel de la République française du 18/03/2011.
un contrôle opérationnel : [défense / opérations] En anglais : operational control. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
un contrôle privé ou CP : [transports et mobilité / transport maritime] une opération d'initiative privée par laquelle un affréteur s'assure qu'un navire pétrolier, gazier ou chimiquier proposé à l'affrètement satisfait aux normes officielles et aux exigences définies par la profession en matière de sécurité et de protection de l'environnement. En anglais : vetting Journal officiel de la République française du 06/06/2009.
un contrôle thermique : [spatiologie / véhicules aérospatiaux] l'ensemble des techniques passives et actives permettant de maintenir les différentes parties d'un engin spatial dans des gammes spécifiées de température. Dans le cas de techniques actives, on utilise aussi le terme « régulation thermique ». En anglais : thermal control. Voir aussi : régulation thermique par rotation. Journal officiel de la République française du 18/04/2001.
un rétro-contrôle : un mécanisme ou un mode de régulation.
elle est contrôlée, il est contrôlé :
est sous contrôle ;
a été vérifié(e).
elle est incontrôlée, il est incontrôlé :
n'est pas contrôlé(e), maitrisé(e) ;
échappe au contrôle de l'autorité.
contrôler :
vérifier quelque chose afin d'examiner si les conditions demandées sont remplies : CNRTL ;
maitriser volontairement son corps, ses sentiments, ses instincts ;
exercer une domination morale, matérielle ou politique sur une région, un pays ;
diriger une entreprise, une compagnie; exercer sur elle une domination matérielle ;
régler.
se contrôler : rester maitre de soi.
elles se sont contrôlées, elles sont contrôlées.
elles se sont contrôlé les bilans, elles ont contrôlé les bilans, elles se les sont contrôlés.
une contrôleuse, un contrôleur :
celle, celui qui est chargé(e) d'exercer un contrôle, une vérification.
En anglais : tester. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
une contrôleuse de gestion, un contrôleur de gestion : [économie et gestion d'entreprise] En anglais : financial controller. Journal officiel de la République française du 26/03/2004.
une contrôleuse naturelle
du VIH ou contrôleuse naturelle du virus de l'immunodéficience
humaine : [santé et médecine - biologie / virologie] une patiente
porteuse du virus de l’immunodéficience humaine depuis plusieurs
années, qui n’a jamais reçu de traitement antiviral et chez qui
la charge virale demeure extrêmement faible.
un contrôleur
naturel du VIH ou contrôleur naturel du virus de
l'immunodéficience humaine : un patient porteur du virus de
l’immunodéficience humaine depuis plusieurs années, qui n’a
jamais reçu de traitement antiviral et chez qui la charge virale
demeure extrêmement faible. En anglais : HIV controller ; HIC. Voir
aussi : contrôleur post - traitement du VIH. Journal officiel de la
République française du 04/03/2017.
une contrôleuse
post-traitement du VIH ou contrôleuse post-traitement du virus de
l'immunodéficience humaine : [santé et médecine - biologie /
virologie] une patiente porteuse du virus de l’immunodéficience
humaine chez qui la charge virale demeure extrêmement faible, même
longtemps après un traitement antiviral.
un contrôleur
post-traitement du VIH ou contrôleur post-traitement du virus
de l'immunodéficience humaine : un patient porteur du virus de
l’immunodéficience humaine chez qui la charge virale demeure
extrêmement faible, même longtemps après un traitement antiviral.
En anglais : post-treatment controller ; PTC. Voir aussi :
contrôleur naturel du VIH. Journal officiel de la République
française du 16/05/2019.
un contrôleur : un appareil.
un contrôleur d'entrée et de sortie ou contrôleur d'entrée-sortie, contrôleur d'extension : [électronique] le circuit d'un ordinateur qui organise et régule les échanges entre le processeur et les périphériques d'entrée et de sortie. En anglais : input / output controller hub ; ICH ; I / o controller hub ; ICH ; platform controller hub ; PCH ; southbridge. Voir aussi : contrôleur de mémoire. Journal officiel de la République française du 21/04/2011.
un contrôleur de jeu
un contrôleur de mémoire : [électronique] le circuit d'un ordinateur qui organise et régule les échanges entre le processeur et les mémoires vives. En anglais : integrated memory controller ; IMC ; memory controller hub ; MCH ; northbridge. Voir aussi : contrôleur d'entrée et de sortie . Journal officiel de la République française du 21/04/2011.
Voyons maintenant quelques-uns de leurs parents étymologiques. Au nombre de ceux-ci on trouve rond, issu du latin rotundus, « en forme de roue », et tous ses dérivés, mais aussi rôle, issu de rotulus, « petite roue ». À l’origine, le rôle était un support sur lequel on écrivait, et que l’on roulait (une autre forme due indirectement à rota) quand on l’avait lu. Ce rôle pouvait servir de livre de comptes. Pour vérifier sa bonne tenue, on le comparait à un autre, appelé contre rôle, à l’origine du nom contrôle. En savoir plus : Académie française.
Le nom contrôle est un dérivé de rôle, lui-même emprunté au latin médiéval rollus, désignant un morceau de parchemin qu’on conservait roulé sur lui-même. Le premier sens de rôle est celui de « liste inscrite sur un rouleau de papier ». Pour vérifier que ce qui était porté sur cette première liste était exact, on en établissait une deuxième, appelée « contre rôle », qui, par haplologie, a ensuite donné contrôle. On s’efforcera de garder à contrôle son sens originel de « vérification » et on évitera de lui donner, sous l’influence de l’anglais control, le sens de « maîtrise, conduite ou commandement ». Il en va naturellement de même pour contrôler qui signifie « vérifier » et non « se rendre maître de ». La confusion entre ces sens peut engendrer bien des malentendus. Ainsi dans Le Babélien, Étiemble écrit : « Je me suis laissé dire, à propos des sens de control, que si les Anglais ont bombardé Mers-el-Kébir en 1940, c’est par suite d’une méprise sur les sens différents du verbe anglais to control et du français contrôler. » Même si les conséquences de ces impropriétés ne sont, Dieu merci, pas toujours aussi dramatiques, on s’efforcera de ne pas donner à ces termes des sens qui ne sont pas les leurs. Est-il besoin de préciser que la locution anglaise under control est à proscrire en français ? En savoir plus : Académie française
contrordre
un contrordre :
un ordre qui annule un ordre précédent ;
une annulation d'une disposition précédemment arrêtée.
contro-stimulant
un contro-stimulant ou contre-stimulant : un médicament, une médication qui abaisse la stimulation, l'excitation.
controuver
elle
est controuvée : est inventée, est mensongère.
il
est controuvé
: est inventé, mensonger.
controuver : affirmer des faits entièrement erronés.
se controuver : se révéler inventé par erreur, démenti, infirmé.
Le verbe controuver est probablement formé sur le même radical que trouver.
controversable, controverse, controverser, controverseur, controversiste
elle, il est controversable : peut être controversé(e).
une controverse :
une discussion argumentée, une contestation sur une opinion, un problème, un phénomène ou un fait ;
l'ensemble des éléments divergents ou contradictoires du débat ;
en savoir plus : Dicopart.
elle est controversée, il est controversé : est l'objet d'une controverse.
controverser : discuter, contester.
il est controverseur : il pratique la controverse.
une, un controversiste :
celle, celui qui sait débattre avec habileté ;
une théologienne, un théologien.
Le nom (une) controverse est emprunté au latin classique controversia.
contumace, contumax
une contumace :
l'état de celui qui, accusé d'un crime, ne comparait pas ou s'est échappé avant que le verdict soit prononcé ;
un refus de se constituer prisonnier avant une comparution en cour d'assises.
un (accusé) contumace ou contumax : qui est condamné par contumace, sans être présent.
Le nom (une) contumace est emprunté au latin classique contumacia « opiniâtreté, orgueil », puis en latin juridique « absence de l'audience ».
Le mot contumace ou contumax est emprunté au latin classique contumax « opiniâtre, fier » et en latin juridique « qui a refusé de comparaitre en justice ».
contumélie, contumélieusement
une contumélie :
une parole ou une action atteignant une personne dans son amour-propre, sa dignité ;
une offense très grave.
contumélieusement : d'une manière injurieuse, méprisante.
Le nom (une) contumélie est emprunté au latin classique contumelia de même sens.
contus, contusif, contusiforme, contusion, contusionné, contusionner
être contuse de coups, être contus de coups
elle est contusive, il est contusif :
produit une contusion ;
est produit(e) par une contusion ;
semble provenir d'une contusion.
elle, il est contusiforme : a l'aspect d'une contusion.
une contusion :
l'action de contondre, de broyer une plante, une substance médicamenteuse à l'aide d'un pilon ;
une meurtrissure causée sur le corps par le choc d'un objet contondant, sans déchirure de la peau ;
une impression de coup reçu, de douleur.
elle est contusionnée, il est contusionné :
a été meurtri(e) par une contusion ;
est affecté(e) d'une souffrance morale évoquant la douleur d'une contusion.
une contusionnée, un contusionné : celle, celui qui est meurtri(e) par des contusions.
contusionner : faire des contusions.
Le mot contus vient du latin contusus, à rapprocher du participe passé du verbe contondre emprunté au latin classique contundere (supin contusum) « écraser, broyer, meurtrir ».
Le nom (une) contusion est emprunté au latin classique contusio « action d'écraser, de meurtrir », issu de contundere.
conurbation
une conurbation :
un vaste ensemble urbain, polarisé sur un noyau principal et réalisé par le développement autonome de plusieurs villes ou agglomérations proches les unes des autres ;
un ensemble de villes devenues coalescentes par extension de leurs périphéries entre lesquelles s'établit une complémentarité et une répartition des fonctions, en savoir plus : Géoconfluences.
Le nom (une) conurbation est composé de l'élément préfixal con-, du radical du latin urbs « ville » et du suffixe -(at)ion.
conure
des
conures
: des perroquets.
une conure
convaincant, convaincre, convaincu
elle est convaincante, il est convaincant :
est propre à convaincre ;
convainc.
convaincre :
administrer à quelqu'un la preuve irréfutable de son crime, de son délit ;
amener quelqu'un, par des preuves ou par un raisonnement irréfutable, à admettre quelque chose comme vrai ou comme nécessaire ;
emporter l'adhésion intellectuelle d'un ou plusieurs interlocuteurs réels ou hypothétiques.
je convaincs, tu
convaincs, il convainc, nous convainquons, vous convainquez, ils
convainquent ;
je convainquais ; je convainquis ; je
convaincrai ; je convaincrais ;
j'ai convaincu ; j'avais
convaincu ; j'eus convaincu ; j'aurai convaincu ; j'aurais convaincu
;
que je convainque, que tu convainques, qu’il convainque,
que nous convainquions, que vous convainquiez, qu’ils convainquent
;
que je convainquisse, qu’il convainquît, que nous
convainquissions ; que j'aie convaincu, que j'eusse convaincu ;
convaincs, convainquons, convainquez ; aie convaincu, ayons
convaincu, ayez convaincu ;
(en) convainquant.
elle est convaincue, il est convaincu :
est reconnu(e) coupable ;
est assuré(e), par de bonnes raisons, de la vérité ou de la nécessité de quelque chose ;
possède, manifeste, révèle une très forte conviction ;
est passionné(e).
Le verbe convaincre est emprunté au latin classique convincere « prouver la culpabilité de ; dénoncer (une faute, une erreur), démontrer, prouver que ».
convalescence, convalescent
une convalescence :
l'état d'une personne qui relève de maladie et n'a pas encore atteint la complète guérison ;
le temps durant lequel s'opère le rétablissement, le retour progressif à la santé après une maladie ;
une transition d'un mal à un mieux ;
un apaisement qui succède à une tension ;
une régénérescence qui succède à une dégradation.
une convalescente, un convalescent :
celle, celui qui est en convalescence, qui revient progressivement à la santé après une maladie ;
celle, celui dont l'équilibre a été ébranlé et qui le retrouve progressivement ;
ce dont la force a été entamée par une expérience, une épreuve et qui la retrouve progressivement ;
celle, celui qui retrouve vigueur après des désordres, des troubles.
elle est convalescente, il est convalescent : retrouve progressivement la santé, la force, la vigueur.
Le nom (une) convalescence est emprunté au bas latin convalescentia, dérivé du latin classique convalescere « prendre des forces, guérir ».
convallaire
une convallaire : le genre de plantes rhizomateuses vivaces, de la famille des Liliacées, ne comprenant qu'une seule espèce, la convallaire de mai (Convallaria maialis), plus connue sous le nom de muguet ou lis de mai, lis des vallées.
Ce nom est une francisation du latin botanique convallaria, dérivé de convallia « vallées » (pluriel de convallis « vallée profonde ») et signifiant proprement « des vallées ».
convecteur, convectif, convection
un convecteur :
un appareil de chauffage échangeant de la chaleur avec le milieu ambiant par l'effet de convection naturelle ;
un appareil, un élément, une matière qui effectue un transport d'énergie.
elle est convective, il est convectif : est produite, produit ou caractérisé(e) par des phénomènes de convection.
un équilibre convectif (d'une masse de gaz).
une convection ou convexion :
un transport de chaleur par déplacement de matière ;
un transport d'énergie du centre des étoiles vers les zones externes ;
un transport d'électricité dans un milieu diélectrique par déplacement de particules matérielles chargées ;
un transport vertical de chaleur par l'air échauffé au contact du sol ;
le mouvement d'un fluide avec transport de chaleur, sous l'influence de différences de température.
Le nom (un) convecteur est dérivé du radical de convectus.
Le nom (une) convection est formé sur le radical de convectus, participe passé du latin classique convehere « transporter ».
convenable, convenablement
elle, il est convenable :
convient, est bien adapté(e) ;
est conforme aux normes sociales, aux règles, aux mœurs acceptées dans un groupe social ;
est d'une qualité, d'une valeur suffisante ;
est acceptable.
le convenable : ce qui est convenable, socialement accepté.
convenablement :
comme il convient, d'une manière adaptée à la norme ;
d'une manière acceptable, satisfaisante.
Le mot convenable est dérivé de convenir.
convenance, convenancier, convenant, convenantaire
une convenance :
un rapport de conformité entre deux ou plusieurs choses, l'accord d'une chose avec une autre, une concordance ;
le fait d'être approprié à sa destination ;
le fait de convenir, d'être approprié à quelque chose ;
ce qui convient à quelqu'un ;
l'utilité, la commodité particulière d'une chose ;
le fait d'être conforme aux usages de la société, à ses règles morales.
une disconvenance : un désaccord, une incompatibilité.
une inconvenance : ce qui est contraire aux convenances, aux usages.
une omniconvenance : le fait d'être approprié à tout, d'être utile pour tout.
elle est convenancière, il est convenancier : en Bretagne, est relative, est relatif au bail à convenant ou congéable.
un convenant : une convention, un accord.
un bail à convenant
il n'est pas convenant de :
ne convient pas, n'est pas approprié(e) ;
n'est pas conforme aux usages, aux exigences de la situation.
elle est inconvenante, il est inconvenant : va contre les convenances et la bienséance.
une, un convenantaire ou covenantaire : une adhérente, un adhérent du covenant écossais.
Le nom (une) convenance est dérivé de l'ancien français co(n)venant, du participe présent de convenir.
Le mot convenant est emprunté à l'anglais covenant « accord, alliance ; spécialement : ligue religieuse écossaise », lui-même emprunté à l'ancien français co(n)venant « accord, convention »
Le nom (un) covenant (= une ligue formée par les Écossais en vue du maintien de l'Église presbytérienne ; un pacte) a la même origine.
convénient
Inconvénient est un nom français, inconvenient est un adjectif anglais signifiant « malcommode, gênant, inopportun ». Certes, il a aussi existé jadis en français un adjectif inconvénient, qui signifiait « inconvenant », mais, à son sujet, Littré disait déjà, dans son Dictionnaire, qu’il était vieilli. Et, même si la langue anglaise a également un adjectif, convenient, qui signifie « commode, pratique, opportun… », il convient d’éviter la forme convénient, que l’on commence à rencontrer ici ou là, puisque notre langue dispose de suffisamment de termes pour rendre compte des différents sens de cet anglicisme. Académie française.
Le nom (un) inconvénient (= un désagrément, un ennui ; une conséquence fâcheuse ; un aspect désavantageux) est emprunté au latin inconveniens, inconvenientis (composé de in à valeur négative et de conveniens « qui est en accord avec, convenable, séant ») « qui ne s'accorde pas, discordant », qui a pris à l'époque impériale le sens de « qui ne convient pas, discordant » et qui est attesté en bas latin au neutre pluriel « les choses qui ne conviennent pas », d'où les sens du français « infortune » et « désavantage, désagrément ».
convenir
convenir :
aller bien ensemble, s'accorder ;
être approprié, adapté ;
être bon pour lui, correspondre à ses gouts ;
être conforme aux usages ;
être conforme aux exigences de la situation et/ou des convenances.
convenir de ou convenir que :
se mettre d'accord avec quelqu'un pour faire quelque chose ou sur une attitude à prendre ;
reconnaitre, admettre.
Selon le sens (et le niveau de langue...), le verbe convenir (comme demeurer et passer) se conjugue avec l'auxiliaire avoir ou avec l'auxiliaire être. Et l'Académie tient à ce que l'on évite toute confusion ! Il serait contraire aux convenances de la décevoir... En savoir plus : Parler français.
Dans le sens de
« se mettre d'accord sur ; admettre » (qui implique une entente),
convenir se construit avec la préposition de et se conjugue dans la
langue soignée avec l'auxiliaire être.
Avec le sens de «
s'entendre sur, choisir d'un commun accord, admettre », convenir de
se conjugue avec le même auxiliaire que venir.
je
conviens, tu conviens, il convient, nous convenons, vous convenez,
ils conviennent ;
je convenais ; je convins ; je conviendrai ;
je conviendrais ;
je suis convenu(e) ; j'étais convenu(e) ; je
fus convenu(e) ; je serai convenu(e) ; je serais convenu(e) ;
que
je convienne, que tu conviennes, qu’il convienne, que nous
convenions, que vous conveniez, qu’ils conviennent ;
que je
convinsse, qu’il convînt, que nous convinssions ; que je sois
convenu(e) ; que je fusse convenu(e) ;
conviens, convenons,
convenez ; sois convenu(e), soyons convenues, soyons convenus, soyez
convenu(e)(es)(s) ;
(en) convenant.
Dans le sens d'« être approprié, plaire à », convenir se construit avec la préposition à et se conjugue avec l'auxiliaire avoir.
je
conviens, tu conviens, il convient, nous convenons, vous convenez,
ils conviennent ;
je convenais ; je convins ; je conviendrai ;
je conviendrais ;
j'ai convenu ; j'avais convenu ; j'eus
convenu ; j'aurai convenu ; j'aurais convenu ;
que je convienne,
que tu conviennes, qu’il convienne, que nous convenions, que vous
conveniez, qu’ils conviennent ;
que je convinsse, qu’il
convînt, que nous convinssions ; que j'aie convenu ; que j'eusse
convenu ;
conviens, convenons, convenez ; aie convenu, ayons
convenu, ayez convenu ;
(en) convenant.
se convenir : aller bien l'un avec l'autre, être faits l'un pour l'autre.
elles se conviennent, ils se conviennent, elles se sont convenu, ils se sont convenu,...
Le verbe convenir vient du latin classique convenire « se rassembler, convenir, s'adapter ; s'accorder sur quelque chose ».
Le verbe (ne pas en) disconvenir (= l'admettre, ne pas le nier) est emprunté au latin classique disconvenire « ne pas s'accorder ».
convent, conventicule
un convent :
un couvent ;
un congrès, une assemblée générale de francs-maçons.
un conventicule :
une petite assemblée, réunion généralement secrète, illicite ou séditieuse, où l'on complote ;
un petit groupe, peu connu et plus ou moins obscur, d'hommes de lettres, d'artistes, etc.
Le nom (un)
convent est emprunté au latin classique conventus «
assemblée, réunion » (voir : couvent), le latin conventus
désignant une « assemblée de francs-maçons ». Voir aussi :
conventuel (ci-dessous).
Le nom (un) conventicule est
emprunté au latin classique conventiculum « petite réunion
» souvent péjoratif.
convention, Convention
une convention (1) :
un accord tacite, un pacte implicite conclu entre des personnes ;
une chose convenue entre deux ou plusieurs personnes, une règle qui en résulte : CNRTL.
une convention collective
une convention de gestion financière : Office québécois de la langue française.
une convention (2) :
une assemblée nationale réunie exceptionnellement pour établir ou modifier une constitution ;
un congrès d'un parti en vue de désigner un candidat à la présidence et à la vice-présidence des États-Unis ;
un congrès extraordinaire d'un parti politique.
la Convention : l'Assemblée qui dirigea la France de 1792 à 1795.
se conventionaliser, conventionalisme, conventionnalisme, conventionnaliste, conventionalité, conventionnalité
se conventionaliser : en parlant du langage, devenir conventionnel, être soumis à des conventions.
un conventionalisme ou conventionnalisme :
le caractère de ce qui, dans les comportements humains ou dans le domaine artistique, est lié à des conventions ;
une théorie qui considère que les principes scientifiques sont des conventions.
elle, il est conventionnaliste : est partisane ou partisan du conventionnalisme scientifique.
une conventionalité ou conventionnalité : dans le domaine de la science, le fait d'être conventionnel.
conventionné, conventionnel, conventionnellement, conventionnement, conventionner
elle est conventionnée, il est conventionné : est lié(e) par une convention.
elle est conventionnelle, il est conventionnel (1) :
résulte d'une convention ;
est admise ou admis par suite d'une convention, est établi(e) par l'usage ;
est conforme aux conventions et non pas fondé(e) sur la nature ou la réalité ;
s'éloigne de la réalité, est dénué(e) d'originalité ;
est, dans ses propos et son comportement, trop étroitement soumis aux conventions sociales ;
en parlant d'armement ou de production d'énergie, est classique, n'utilise pas l'énergie nucléaire.
le conventionnel (1) : ce qui repose sur des conventions et s'éloigne du naturel, de la réalité.
On utilise
parfois à tort les mots conventionnel et traditionnel. En effet, ces
deux mots prêtent à confusion puisqu’ils comportent un sens
commun qui est celui de « qui est conforme à quelque chose
».
Conventionnel peut aussi désigner, de manière péjorative,
ce qui manque de naturel, de vérité ou d’originalité, ou encore,
dans certains contextes, ce qui est trop attaché aux formes, aux
règles.
Il faut cependant préciser qu’en ce sens, l’adjectif
conventionnel est somme toute peu usité dans la langue de tous les
jours (contrairement à l’adjectif anglais conventional).
On lui préfère plutôt les expressions suivantes : banal,
ordinaire, peu recherché, sans originalité, etc.
Par ailleurs,
l’adjectif conventionnel pris au sens de « traditionnel, classique
» est un anglicisme sémantique à éviter.
En savoir plus :
Office québécois de la langue française.
une conventionnelle, un conventionnel (2) : une, un membre de la Convention nationale.
elle est conventionnelle, il est conventionnel (2) : appartient, se rapporte à la Convention.
conventionnellement :
par convention ;
de façon conventionnelle, en vertu d'un accord ;
en vertu des conventions sociales.
un conventionnement : l'action de conventionner ; son résultat)
conventionner : lier par une convention.
Le nom (une) convention (1) est emprunté au latin classique conventio, conventionis « pacte », dérivé du supin conventum de convenire (convenir).
Le mot conventionnel (1) est emprunté au bas latin juridique conventionalis « relatif à une convention, qui résulte d'une convention ».
conventualiser, conventualité, conventuel, conventuellement
conventualiser : fonder, établir des couvents.
une conventualité : l'état des religieux ou religieuses qui vivent en communauté sous une même règle.
elle est conventuelle, il est conventuel :
est soumise ou soumis aux règles d'une communauté religieuse ;
appartient, est propre au couvent ;
rappelle ou évoque la vie de couvent.
un (religieux) conventuel : un religieux demeurant ou ayant demeuré dans un couvent.
conventuellement : en communauté, selon les règles du couvent.
Le mot conventuel est emprunté au latin médiéval conventualis de même sens. Voir aussi : convent (ci-dessus).
convenu
elle est convenue, il est convenu :
est établi(e) par suite d'un accord entre personnes ou par suite d'une convention explicite ou tacite ;
ne correspond pas à la réalité ;
manque de sincérité ou d'originalité ;
est factice, de pure forme.
Le verbe convenir, quand il signifie « correspondre aux besoins, aux goûts, aux aptitudes de quelqu’un », se construit avec l’auxiliaire avoir ; on dit Jusque-là cette fonction m’a convenu. Mais quand convenir signifie « décider, arrêter d’un commun accord », il se construit avec l’auxiliaire être. Employer avoir dans ce cas est une faute qu’il faut éviter. En savoir plus : Académie française
Le nom (une) déconvenue (= une déception, une désillusion) est dérivé de l'ancien français convenue « situation, affaire », issu du participe passé de convenir.
convergence, convergent, converger
une convergence :
la propriété pour des lignes droites de tendre vers un même point ;
une propriété mathématique ;
la propriété des rayons lumineux qui se dirigent vers un même point ;
un phénomène selon lequel des êtres d'espèces différentes présentent des caractères communs dus à une adaptation analogique à un même milieu ;
des changements parallèles subis par des langues différentes ;
une fusion progressive de langues présentant des points communs ;
un mouvement de deux masses d'air se dirigeant l'une vers l'autre ;
le fait d'aller dans une même direction, de tendre vers un même but ;
en savoir plus : Office québécois de la langue française.
elle est convergente, il est convergent :
tend vers une limite finie, vers un point unique ;
a la propriété de faire converger les rayons lumineux ;
se dirige vers un même point ;
se rencontre en un point commun ;
aboutit au même résultat ;
tend vers un but commun.
un convergent : [spatiologie / propulsion] la partie amont d'une tuyère destinée à augmenter la vitesse du gaz. Dans le convergent d'une tuyère à blocage sonique, la vitesse croît jusqu'à atteindre, au col, la valeur de la vitesse du son. En anglais : convergent. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
converger :
tendre vers un point commun ;
tendre vers une limite finie sans jamais l'atteindre ;
se concentrer en un même point ;
se diriger vers un point commun ;
aboutir, se rassembler en un point commun ;
aboutir au même résultat ;
tendre vers un but commun.
je converge, tu
converges, il converge, nous convergeons, vous convergez, ils
convergent ;
je convergeais ; je convergeai ; je convergerai ;
je convergerais ;
j'ai convergé ; j'avais convergé ; j'eus
convergé ; j'aurai convergé ; j'aurais convergé ;
que je
converge, que tu converges, qu'il converge, que nous convergions, que
vous convergiez, qu'ils convergent ;
que je convergeasse, qu'il
convergeât, que nous convergeassions ; que j'aie convergé ; que
j'eusse convergé ;
converge, convergeons, convergez ; aie
convergé, ayons convergé, ayez convergé ;
(en) convergeant.
Le nom (une) convergence est emprunté au latin scientifique convergentia.
Le verbe converger est emprunté au bas latin convergere « se réunir de plusieurs points ».
convers, converse
1. une (sœur) converse, un (frère) convers :
un moine entré en religion à l'âge adulte ;
un moine qui n'était pas soumis qu'à un règlement mineur et qui assurait les tâches matérielles ;
une religieuse, un religieux employé(e) aux travaux domestiques et aux œuvres serviles, ne chantant pas dans le chœur et exclu des ordres sacrés ;
une personne retirée dans un monastère et menant la vie des convers.
une
sœur converse
: une sœur laie.
un frère
convers
: un frère lai.
Le mot convers est emprunté au latin chrétien conversus « converti » spécialement « qui s'est retiré du monde pour mener une vie plus religieuse ; convers, religieux, moine », participe passé de convertere (convertir).
2. une proposition converse :
dont on change l'attribut en sujet et le sujet en attribut sans qu'elle cesse d'être vraie ;
une proposition, vraie ou fausse, inférée par conversion ;
la proposition qui, après avoir été déduite d'une autre conclusion, sert à son tour de principe à celle-ci.
une (relation) converse
Le mot converse (2) est emprunté au latin conversa, du participe passé de convertere « convertir ».
conversation, conversationnable, conversationnel, conversationner, conversationniste
elle est conversante, il est conversant :
converse, parle avec autrui ;
où l'on converse avec autrui.
une conversation :
des relations d'affaires ou amicales, une fréquentation ;
des relations diplomatiques, des échanges culturels entre des pays ;
un échange de propos, une discussion ;
la manière ou le contenu de la conversation ;
en savoir plus : Au cœur du français ;
une pâtisserie ;
une interaction, ou un ensemble d’interactions, visant l’échange de propos entre deux ou plusieurs personnes, en savoir plus : Dicopart.
une conversation à trois : [télécommunications / services] une communication téléphonique entre trois correspondants établie sans qu'aucune organisation préalable soit nécessaire ; le complément de service offrant cette possibilité. En anglais : three-party call ; 3PTY ; three-party calling ; three-party conference ; three-way calling. Journal officiel de la République française du 02/03/2002.
elle, il est conversationnable : aime la conversation.
elle est conversationnelle, il est conversationnel : concerne des échanges de conversation ; concerne des échanges entre un terminal ou un périphérique et un ordinateur)
conversationner : converser.
une, un conversationniste : une personne brillante dans la conversation mondaine.
Le nom (une) conversation est emprunté au latin classique conversatio « commerce, intimité, fréquentation ».
converser
converser (1) :
échanger des propos, sur un ton familier, s'entretenir ;
échanger des messages.
Le verbe converser (1) est emprunté au latin classique conversari « se tenir habituellement dans un lieu ; vivre avec quelqu'un ».
converser (2) : pour un corps de troupe, une armée, exécuter une conversion.
converseur, conversion, conversioniste, conversionnel, conversionniste
un lipido-converseur : un médicament qui clarifie un sérum et provoque la conversion des graisses.
une conversion :
un changement, par retournement, du sens d'un mouvement en cours ;
un changement, une transformation d'un objet dans sa nature ou sa fonction ;
le fait d'adopter ou de faire adopter une nouvelle religion ou croyance ;
le fait d'adopter des idées, des opinions, un système politique ou philosophique ;
une adhésion à ces nouvelles idées ;
en savoir plus : CNRTL ;
une tentative de transposition, dans l’hystérie, d’un conflit psychique non résolu par le sujet en des symptômes somatiques de la vie de relation à haute charge symbolique ;
[nucléaire / combustible] la transformation chimique de l'uranium en vue de son enrichissement, de son entreposage, ou pour la fabrication du combustible nucléaire. En anglais : conversion. Voir aussi : amont du cycle. Journal officiel de la République française du 18/06/2004.
[nucléaire / fission] la transformation par réaction nucléaire d'un nucléide fertile en un nucléide fissile. En anglais : conversion. Voir aussi : facteur de conversion, fertile, fissile. Journal officiel de la République française du 18/06/2004.
l'ensemble des transformations chimiques permettant d'obtenir l'hexafluorure d'uranium [UF6] à partir du minerai d'uranium en vue de son enrichissement, de son entreposage, ou pour la fabrication du combustible nucléaire.
une conversion ou transformation : le passage de l'état de client potentiel à celui de client lorsqu'une action prédéterminée est accomplie. Bien qu'elle soit fréquemment associée à l'achat d'un produit ou d'un service, notamment sur un site Web, la conversion peut également être liée, par exemple, à l'adhésion à une liste d'inclusion ou à un groupe. Office québécois de la langue française.
une conversion ou reconversion : une transformation des activités d'un territoire en vue de son adaptation à un nouvel environnement économique, technologique, géopolitique, social et culturel, en savoir plus : Géoconfluences
une conversion du charbon en oléfines ou CCO : [pétrole et gaz / pétrochimie] le pProcédé de synthèse d'hydrocarbures oléfiniques à partir du charbon. Les oléfines ainsi obtenues sont le plus souvent l’éthylène et le propylène, matières premières de la pétrochimie. En anglais : coal to olefins ; CTO ; coal-to-olefins ; CTO ; coal-to-olefins process ; CTO process. Voir aussi : conversion du méthanol en oléfines. Journal officiel de la République française du 14/08/2015.
une conversion du méthanol en oléfines ou CMO : [pétrole et gaz / pétrochimie] le procédé de synthèse d'hydrocarbures oléfiniques à partir du méthanol. En anglais : methanol to olefins ; MTO ; methanol-to-olefins ; MTO ; methanol-to-olefins process ; MTO process. Voir aussi : conversion du charbon en oléfines. Journal officiel de la République française du 14/08/2015.
une conversion génique : [biologie / biochimie et biologie moléculaire] une modification spontanée ou expérimentale d’un gène par remplacement d’un segment d’ADN par un autre segment provenant d’un gène différent apparenté ou d’un allèle de ce gène. La conversion génique non allélique est observée chez la levure et les lymphocytes B des oiseaux ; la conversion génique allélique est observée au cours de la méiose, qu’il y ait ou non enjambement. En anglais : gene conversion. Voir aussi : enjambement. Journal officiel de la République française du 14/06/2017.
une conversion intersystèmes ou un croisement intersystèmes, un passage intersystèmes : [chimie / nomenclature] le processus non radiatif de transition entre états électroniques de multiplicités différentes. En anglais : intersystem crossing. Journal officiel de la République française du 18/04/2001.
une conversion (rapide) : [transports et mobilité / transport aérien] une transformation rapide et temporaire de la cabine d'un avion pour lui permettre de passer du transport de passagers au transport de marchandises, de courrier, etc., et inversement. Cette opération, effectuée en très peu de temps, permet de mieux adapter certains avions aux contraintes de l'exploitation commerciale. En anglais : quick change. Journal officiel de la République française du 02/12/1997.
une conversion X : [nucléaire / fusion] la production d’un rayonnement X provoquée par l’irradiation laser de la face interne d’une cavité radiative d’attaque indirecte. En anglais : X conversion. Voir aussi : attaque indirecte, cavité radiative d'attaque indirecte, cible de fusion inertielle, microballon de fusion inertielle. Journal officiel de la République française du 02/09/2020.
une bioconversion : une transformation d’une substance chimique en une autre de structure voisine par un micro-organisme ou un système enzymatique.
une séroconversion : le passage, pour un individu, de l’état de séronégatif à séropositif vis-à-vis d’un antigène, traduisant son exposition à celui-ci et la production d’anticorps spécifiques.
elle est conversionnelle, il est conversionnel : convertit, transforme.
une, un conversioniste ou conversionniste : une, un partisan(e) de la conversion des rentes.
Le nom (une) conversion est emprunté au latin classique conversio « action de tourner, mouvement circulaire ; changement, métamorphose », en latin chrétien « conversion religieuse, retour à la vraie foi ; interversion du sujet et de l'attribut ».
convertase
une convertase : une activité enzymatique permettant le clivage d’une protéine du complément en sa forme active.
une angioconvertase : l'enzyme de conversion de l’angiotensine.
converti
elle est convertie, il est converti :
a abjuré, abandonné sa religion, ses croyances pour embrasser une nouvelle religion ;
est revenu(e) à la foi, à la pratique religieuse, à l'observance des lois morales.
une convertie, un converti : celle, celui qui a abjuré, abandonné sa religion, ses croyances pour embrasser une nouvelle religion.
convertibilité, convertible
une convertibilité : le caractère d'une monnaie nationale qui peut être échangée contre des monnaies étrangères sans autorisation préalable de la banque centrale ou de l'État.
une
inconvertibilité
: le caractère de ce qui est inconvertible.
une
interconvertibilité
: la possibilité de convertir, d'échanger des valeurs financières.
elle, il est convertible :
peut être transformé(e), peut se transformer en une autre chose ;
dont on peut modifier l'usage ;
peut être changé(e), échangé(e) ;
que l'on peut convertir.
elle, il est inconvertible :
ne peut pas être changé(e) ou échangé(e) ;
que l'on ne peut pas faire changer d'avis ;
que l'on ne peut pas convertir à une religion.
Le mot convertible est emprunté au latin chrétien convertibilis « susceptible de changement ».
convertine
une convertine : une glycoprotéine de la coagulation activant les facteurs IX et X.
une proconvertine : une protéine plasmatique intervenant dans la coagulation sanguine.
convertir, convertissable, convertissage, convertisseur
convertir : changer, transformer, voir CNRTL.
je convertis, tu
convertis, il convertit, nous convertissons, vous convertissez, ils
convertissent ;
je convertissais ; je convertis ; je convertirai
; je convertirais ;
j'ai converti ; j'avais converti ; j'eus
converti ; j'aurai converti ; j'aurais converti ;
que je
convertisse, que tu convertisses, qu'il convertisse, que nous
convertissions, que vous convertissiez, qu'ils convertissent ;
que
je convertisse, qu'il convertît, que nous convertissions ; que j'aie
converti ; que j'eusse converti ;
convertis, convertissons,
convertissez ; aie converti, ayons converti, ayez converti ;
(en)
convertissant.
se convertir : adopter des idées, des opinions, un système politique ou philosophique, en abandonnant les idées qu'on professait.
je
me convertis, tu te convertis, il se convertit, nous nous
convertissons, vous vous convertissez, ils se convertissent ;
je
me convertissais ; je me convertis ; je me convertirai ; je me
convertirais ;
je me suis converti(e) ; je m'étais converti(e)
; je me fus converti(e) ; je me serai converti(e) ; je me serais
converti(e) ;
que je me convertisse, que tu te convertisses,
qu'il se convertisse, que nous nous convertissions, que vous vous
convertissiez, qu'ils se convertissent ;
que je me convertisse,
qu'il se convertît, que nous nous convertissions ; que je me sois
converti(e) ; que je me fusse converti(e) ;
convertis-toi,
convertissons-nous, convertissez-vous ; sois converti(e), soyons
converties, soyons convertis, soyez converti(e)(es)(s) ;
(en) se
convertissant.
elles se sont converties, elles sont converties.
elles se sont converti les signaux, elles ont converti les signaux, elles se les sont convertis.
elle, il est convertissable :
peut être transformé(e), transmué(e) ;
peut être amené(e), ramené(e) à la religion, à une meilleure conduite.
un convertissage (en métallurgie et en meunerie)
une convertisseuse, un convertisseur :
celle, celui qui se charge des convertissements en matière d'affaires ou de monnaies ;
celle, celui qui convertit, qui aime à convertir.
un convertisseur :
un dispositif ou un appareil, voir CNRTL ;
[électricité] une machine électrique destinée à changer les caractéristiques d'un courant électrique. En anglais : converter ; inverter. Voir aussi : onduleur. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
un convertisseur analogique-numérique ou convertisseur A/N ou CAN : [composants électroniques] un dispositif électronique qui permet de convertir un signal analogique en un signal numérique. En anglais : analogue-to-digital converter (GB), ADC ; analog-to-digital converter (EU), ADC. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
Le verbe convertir est emprunté au latin classique convertere « tourner, faire retourner ; changer », en latin chrétien « ramener à de meilleurs sentiments, remettre sur la bonne voie ».
convexe, convexité
elle, il est convexe : dont la surface présente à l'extérieur une courbure sphérique.
une convexité :
la qualité d'une surface qui présente à l'extérieur une courbure sphérique ;
la propriété d'une ligne courbe située tout entière du même côté d'un plan tangent.
Le mot convexe est emprunté au latin classique convexus.
Le nom (une) convexité est emprunté au latin impérial convexitas.
Le mot concave (= dont la surface courbe, ou une partie, est en creux) est emprunté au latin classique concavus « creux et rond ».
Le nom (une) concavité (= l'état d'un corps dont la surface forme une cavité ; l'état d'un corps régulièrement arrondi, dont la courbure sphérique est dirigée vers l'intérieur ; une surface concave ; un creux interne irrégulier) est emprunté au bas latin tardif concavitas.
convexion
une convection ou convexion :
un transport de chaleur par déplacement de matière ;
un transport d'énergie du centre des étoiles vers les zones externes ;
un transport d'électricité dans un milieu diélectrique par déplacement de particules matérielles chargées ;
un transport vertical de chaleur par l'air échauffé au contact du sol ;
le mouvement d'un fluide avec transport de chaleur, sous l'influence de différences de température.
Le nom (une) convection est formé sur le radical de convectus, participe passé du latin classique convehere « transporter ».
convexirostre, convexobasie, convexo-concave, convexo-convexe, convexule
un oiseau convexirostre : qui a le bec convexe.
une convexobasie : une forme extrême de la platybasie crânienne.
elle, il est convexo-concave ou concavo-convexe : est convexe d'un côté et concave de l'autre.
elle, il est convexo-convexe : est convexe des deux côtés.
elle, il est convexule : est très légèrement convexe.
convicine
une convicine : un hétéroside de type pyrimidine de la fève, la féverole ou du pois, toxique.
convict
un convict : en droit anglais, un criminel condamné à la déportation ou aux travaux forcés.
Le mot anglais convict « condamné, forçat » vient du participe passé convictum du latin convincere « prouver la culpabilité de quelqu'un ».
conviction, convictionnel
A. une conviction : une preuve matérielle d'un crime, d'un délit, d'une faute.
une pièce à conviction : un objet fournissant cette preuve.
B. une conviction :
une certitude de l'esprit fondée sur des preuves jugées suffisantes ;
une opinion, une idée, un principe considéré(e) comme fondamental(e).
elle est convictionnelle, il est convictionnel : est susceptible d'entrainer la conviction.
Le nom (une) conviction est emprunté au latin chrétien convictio « démonstration convaincante, fait d'être convaincu ».
convié, convier
elle est conviée, il est convié : est invité(e).
une conviée, un convié : celle, celui qui a reçu une invitation à un repas, à une fête.
convier :
inviter quelqu'un à un repas ;
inviter amicalement quelqu'un à une réunion heureuse ;
inciter quelqu'un à quelque chose ou à faire quelque chose ;
engager avec plus ou moins de vigueur.
Le verbe convier vient du bas latin convitare « inviter » qui est probablement un croisement de invitare (inviter) et de convivium (convive).
convivance
une convivance : une situation dans laquelle des communautés, des groupes humains différents vivent ensemble au sein d’une même société en entretenant des relations de voisinage, de concorde et d’échange.
Le nom (une) convivance est dérivé de l’ancien français convivre « vivre ensemble », avec influence, au XXe siècle, de l’espagnol convivencia.
convive, convivial, convivialiste, convivialité, conviviat
une, un convive : une invitée, un invité qui participe à un repas.
elle est
conviviale, il est convivial : a rapport aux festins, aux
repas.
elles sont conviviales, ils sont conviviaux
une, un convivialiste : une informaticienne ou un informaticien chargé(e) de la convivialité.
une convivialité :
le gout des réunions et des festins ;
l'ensemble des rapports autonomes et créateurs entre les personnes d'une part, et des rapports entre les personnes et leur environnement d'autre part ;
[communication - informatique] la qualité d'un système de traitement de l'information qui comporte des éléments destinés à rendre aisé et vivant le dialogue avec l'utilisateur. En anglais : user-friendliness. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
un conviviat :
la qualité de convive ;
les obligations qui s'y attachent.
Les noms convive et invité sont proches par le sens, et il est des circonstances où ils sont interchangeables, mais il existe, de l’un à l’autre, quelques nuances. Le nom convive, emprunté du latin conviva, lui-même dérivé de convivere, « vivre avec, manger ensemble », désigne une personne qui, avec d’autres, participe à un repas, tandis qu’invité désigne une personne qui est conviée à une réception, une cérémonie, un repas, une fête. On rapproche ces deux noms parce que l’on rapproche convive de convier, qui est un synonyme d’inviter. Mais convier est issu du latin convitare, « inviter », et n’est pas dérivé de convive. Rappelons donc qu’à un repas celui qui reçoit est au nombre des convives mais pas à celui des invités, tandis que celui qui est convié à un spectacle est un invité et non un convive. Académie française.
Le nom (un) convive est emprunté au latin convivium.
Le mot convivial est emprunté au latin impérial convivalis, convivialis.
Le nom (une) convivialité est emprunté à l'anglais conviviality.
convocable, convocateur, convocation
elle, il est convocable : est susceptible d'être convoqué(e).
elle est convocatrice, il est convocateur : convoque, appelle.
une convocatrice, un convocateur : celle, celui ou ce qui convoque ou qui est chargé(e) par une autorité de convoquer, de faire venir.
une convocation :
un acte par lequel une autorité compétente convoque une ou plusieurs personnes ;
un avis, un écrit, une lettre, un billet, une carte qui invite à se présenter.
La même distinction vaut pour les noms convocation et invitation : on utilise généralement convocation lorsqu'on ordonne à des personnes de se réunir ou lorsque la personne qui convoque est un supérieur hiérarchique; et on utilise plutôt invitation lorsqu'on propose à des personnes d'aller à un endroit ou de participer à une activité. En savoir plus : Office québécois de la langue française.
Le mot convocateur est dérivé de convoquer (ci-dessous).
Le nom (une) convocation est emprunté au latin classique convocatio « appel, convocation ».
convoi, convoiement
un convoi :
une suite organisée de véhicules, de navires, transportant des marchandises, des vivres, du matériel, des personnes, etc., vers un même lieu, sous la garde d'une escorte ;
une escorte qui protège un convoi ;
l'ensemble des vivres, des munitions, du matériel transporté ;
une suite de véhicules, d'animaux, de personnes qui suivent la même route ;
une suite de voitures, de wagons tirés par la même locomotive.
un convoi semi-automatisé de camions : [transports et mobilité / transport routier] un ensemble roulant de camions solidarisés par un système d’asservissement électronique, sans lien physique, dont seul le camion de tête est piloté par un conducteur. Le système d’asservissement électronique permet à chaque camion du convoi de suivre à une distance adéquate le camion qui le précède. Un convoi semi - automatisé de camions peut améliorer la fluidité du trafic du fait de sa longueur réduite, diminuer la consommation d’énergie grâce à une traînée aérodynamique limitée, et accroître la sécurité de circulation des camions, les ordres de freinage étant simultanés. En anglais : platooning ; truck platooning ; truck platooning system. Journal officiel de la République française du 29/01/2019.
un convoi (funéraire) :
le transport d'un défunt, à l'église et au cimetière, accompagné de ses parents et amis ;
l'ensemble du cortège ;
ce qu'il est nécessaire ou d'usage d'employer.
un convoiement :
l'action de convoyer ;
l'escorte d'un convoi de navires marchands.
voir : convoyer (ci-dessous).
convoitable, convoité, convoiter, convoiteur, convoiteux, convoitise
elle, il est convoitable : que l'on peut convoiter, qui est désirable.
elle est convoitée, il est convoité : est vivement désiré(e).
convoiter :
désirer avec avidité la possession et la jouissance d'une chose, qui appartient le plus souvent à un autre et dont on ressent intensément le manque ;
éprouver un désir sexuel extrêmement fort pour quelqu'un et vouloir la ou le posséder.
elle est convoiteuse, il est convoiteur : convoite.
une convoiteuse, un convoiteur : celle, celui qui convoite.
elle est convoiteuse, il est convoiteux : convoite.
une convoitise :
un désir de posséder et de jouir d'une chose qui, le plus souvent, appartient à autrui ou est plus ou moins interdite ;
une manifestation concrète de la convoitise ;
l'objet de la convoitise ;
un désir violent ;
un fort désir sexuel pour quelqu'un.
Le verbe convoiter vient du latin populaire cupidietare, dérivé de cupidietas, altération de cupiditas « désir, envie, passion » et « avidité d'argent » (cupidité).
convol, convoler
un convol : l'action de contracter un second mariage.
convoler :
aller rapidement vers autre chose ;
passer à autre chose, à un autre état ;
se marier.
convoler en secondes noces
L'expression convoler en justes noces ayant trait à la célébration du mariage, le pluriel est unanimement avancé dans les dictionnaires usuels. En revanche, le sens exact a un temps fait débat : l'Académie (suivi par Littré) a voulu attacher au verbe convoler (du latin convolare, voler avec) l'idée de contracter un nouveau mariage, en parlant d'une femme, d'où le recours à l'adjectif juste (souvenir de la formule juridique latine justae nuptiae), vraisemblablement pris ici au sens de « légitime, légal ». La dernière édition de son Dictionnaire enregistre désormais l'acception communément admise de « se marier », précédée de la mention « familier » mais sans plus de distinguos de sexe ni de fréquence. En savoir plus : Parler français
Le verbe convoler est emprunté au bas latin juridique convolare (ad secundas nuptias).
convolute
un convolute [en latin scientifique : convoluta] : un ver marin.
convoluté
elle est convolutée, il est convoluté : est roulé(e) en cornet autour d'un corps ou sur lui-même.
convolutif
un réseau de neurones convolutif : un réseau de neurones artificiels qui permet de détecter la présence de motifs simples à différentes échelles d'une image et d'identifier progressivement le contenu de celle-ci par association et recoupement. Le fonctionnement des réseaux de neurones convolutifs s'inspire de celui du cortex visuel des vertébrés. On lit aussi un réseau (neuronal) convolutif, un réseau (de neurones) à convolution, un réseau neuronal à convolution. En anglais : convolutional neural network ; CNN ; convnet ; convolutional network ; convolution (neural) network. Vocabulaire de l'intelligence artificielle (Office québécois de la langue française).
convolution
une convolution :
l'action de s'enrouler sur soi-même ou autour d'un autre corps ;
une transformation de convolution ;
une opération par laquelle deux fonctions sont mises dans un rapport suggérant une sorte d'enroulement de l'une sur l'autre.
A. une circonvolution, des circonvolutions :
un enroulement autour de quelque chose ;
des tours et détours.
décrire des circonvolutions : faire des cercles autour d'un point.
B. les circonvolutions cérébrales, les circonvolutions du cerveau : les régions du cortex cérébral, délimitées par des sillons assez superficiels divisant la surface des hémisphères et groupées en lobes, eux-mêmes séparés par des scissures plus profondes.
les circonvolutions intestinales : les replis des intestins dans l'abdomen.
C. une circonvolution : une circonlocution.
Les mots convoluté et (une) convolution sont dérivés du radical du latin convolutus, participe passé de convolvere « s'enrouler autour ».
Le nom (une) circonvolution est dérivé du radical du latin circumvolutus, de circumvolvere « enrouler autour ».
convolvulacée, convolvulicole, convolvulus
des
convolvulacées
: des arbrisseaux ou des herbes de la famille du liseron.
une
convolvulacée
elle, il est convolvulicole : vit sur le liseron.
un convolvulus : un liseron.
convoquer
convoquer :
appeler auprès de soi de manière impérative ;
inviter, convier à venir :
rassembler, réunir en un même groupe ;
rassembler, ou évoquer ensemble.
Les verbes
convoquer et inviter peuvent prêter à confusion, puisqu'ils ont un
sens commun, celui de « demander à une ou à plusieurs personnes de
se réunir pour prendre part à une activité ».
Le verbe convoquer peut avoir
le sens d'« appeler des personnes à se réunir, souvent de façon
impérative » ou d'« ordonner à une personne de venir auprès de
soi ». Dans ce dernier sens, ce verbe est surtout utilisé lorsque
la personne convoquée est subordonnée à la personne qui convoque.
Par extension, enfin, convoquer peut signifier « demander à une ou
à plusieurs personnes de se réunir », et ce, sans idée d'ordre ou
d'autorité.
Le
verbe inviter peut signifier « prier quelqu'un de venir quelque part
ou de participer à quelque chose ». Dans certains contextes, la
personne qui invite paiera les frais associés à l'activité.
Inviter a aussi le sens d'« inciter quelqu'un à faire quelque chose
»; dans ce cas, il arrive parfois qu'il sous-entende une certaine
notion d'autorité. Inviter peut également signifier « porter à »
lorsqu'on parle de choses.
Pour demander à des personnes de se
réunir de façon impérative, on utilise donc, de préférence, le
verbe convoquer. Lorsqu'on veut plutôt proposer à des personnes
d'aller quelque part ou de faire quelque chose sans qu'elles y soient
obligées, on utilise généralement le verbe inviter ; cependant, le
verbe convoquer est lui aussi parfois utilisé dans ce sens. En
savoir plus : Office québécois de la langue française.
Le verbe convoquer vient du latin classique convocare « appeler, convoquer, réunir ». Voir aussi : convocable, convocatrice, convocateur, convocation (ci-dessus).
convoyage, vonvoyer, convoyeur
un convoyage :
l'action de convoyer ;
l'action de transporter ; un transport.
convoyer :
accompagner un convoi, un transport de matériel pour en assurer la protection, la surveillance ;
accompagner quelqu'un ;
assurer le transport, transporter ;
accompagner un défunt au cimetière.
je convoie, tu
convoies, il convoie, nous convoyons, vous convoyez, ils convoient ;
je convoyais ; je convoyai ; je convoierai ; je convoierais ;
j'ai convoyé ; j'avais convoyé ; j'eus convoyé ; j'aurais
convoyé ; j'aurais convoyé ;
que je convoie, que tu convoies,
qu’il convoie, que nous convoyions, que vous convoyiez, qu’ils
convoient ;
que je convoyasse, qu’il convoyât, que nous
convoyassions ; que j'aie convoyé ; que j'eusse convoyé ;
convoie,
convoyons, convoyez ; aie convoyé, ayons convoyé, ayez convoyé ;
(en) convoyant.
une convoyeuse, un convoyeur : une personne spécialement chargée d'accompagner et de surveiller un convoi, un transport de marchandises, de matériel ou de personnes.
une convoyeuse de fonds, un convoyeur de fonds
Lexique des convoyeurs et des transporteurs. Office québécois de la langue française.
un convoyeur : un navire qui fait partie de l'escorte d'un convoi ; un dispositif mécanique qui permet de transporter des objets divers d'un point à un autre d'une usine, d'un atelier, etc.
un convoyeur à vis : [habitat et construction / engins] un appareil de manutention dans lequel un produit tel que le ciment ou la chaux est entraîné, avec un débit régulier, par une vis sans fin tournant dans un carter. En anglais : screw conveyor. Journal officiel de la République française du 22/07/2007.
Le verbe convoyer vient du latin vulgaire conviare, composé de cum et du bas latin viare « faire route ». Voir aussi : un convoi, un convoiement (ci-dessus).
convulsé, convulser, convulsif, convulsion, convulsionnaire, convulsionné, convulsionner, convulsivant, convulsivothérapie
elle est convulsée, il est convulsé :
pour une personne, un animal, une partie du corps, est agité(e) ou déformé(e) par des mouvements convulsifs ;
pour une chose, présente une forme tourmentée, une apparence évoquant la violence.
convulser :
pour une personne, un animal, une partie du corps, agiter par un mouvement violent, involontaire, parfois spasmodique, déformer par de tels mouvements ;
donner à une chose, une image, l'apparence d'un corps agité ou contracté par des convulsions ;
provoquer une agitation psychologique violente.
se convulser :
être agité ou contracté par des convulsions ;
avoir, prendre l'aspect d'un corps agité ou contracté par des convulsions ;
être en proie à une agitation psychologique violente.
elle est convulsive, il est convulsif :
est caractérisé(e) par des convulsions, est accompagné (e) de convulsions ;
est accompagné(e) de mouvements brusques ou violents qui dénotent une vive émotion ;
est relative, est relatif aux convulsions ;
est accompagné(e) de convulsions ;
semble violente, intense ou dangereuse ; semble violent, intense ou dangereux ;
semble résulter d'une violence, de convulsions ;
est faite ou fait de crises, de manifestations, de violence.
une convulsion :
une contraction violente et involontaire de tous les muscles d’une région ou de tout le corps produisant des mouvements désordonnés, avec parfois des arrachements ligamentaires ;
un mouvement apparent violent ;
une apparence convulsée ;
un trouble profond et violent.
des convulsions : des mouvements violents, excessifs, désordonnées, souvent sous le coup d'une émotion ou d'une passion intense et généralement pénible.
une hémiconvulsion-hémiplégie-épilepsie : un syndrome épileptique comportant une crise convulsive inaugurale, unilatérale, prolongée, ou un état de mal convulsif unilatéral, survenant dans la première enfance, suivi d’une hémiplégie transitoire ou définitive.
elle, il est convulsionnaire :
est fréquemment affecté(e) de convulsions de tout le corps ;
est caractéristique des personnes convulsionnaires)
une, un convulsionnaire :
une, un malade convulsionnaire ;
une personne affectée de convulsions.
les convulsionnaires de saint-Médard : des illuminés du début du 18e siècle.
elle est convulsionnée, il est convulsionné : est agité(e), déformé(e) par des convulsions.
convulsionner : donner une apparence convulsive.
se convulsionner : être ou devenir agité de convulsions.
elle est convulsivante, il est convulsivant : provoque des convulsions.
un convulsivant : une substance pouvant provoquer des convulsions.
un syndrome anti-convulsivant : les symptômes dont peuvent être atteints les enfants nés de mères épileptiques, suite à un traitement.
convulsivement :
d'une manière convulsive ;
d'une manière violente, frénétique.
une convulsivothérapie :
un traitement de diverses affections mentales majeures par des convulsions épileptiques provoquées principalement par le cardiazol puis l’électrochoc, ce dernier restant indiqué dans certaines formes majeures de la mélancolie ;
un ensemble de techniques de choc, désormais d’usage exceptionnel (malariathérapie dans les paralysies générales syphilitiques, autres pyrétothérapies, jusqu’aux comas insuliniques, maintenant modifiés en "chocs humides" rarement appliqués à certains états névrotiques et dépressifs persistants).
une électroconvulsivothérapie : un électrochoc.
Le verbe convulser est dérivé de convulsus « arracher d'un bloc, ébranler », participe passé de convellere « qui a des convulsions ».
Le nom (une) convulsion est emprunté au latin impérial convulsio terme médical.
conyre
une conyre commune ou conyre des prés : une pulicaire dysentérique, une plante.
conyze
une conyze de Sumatra : une vergerette de Sumatra, une plante.
une conyze du Canada : une vergerette du Canada, une plante.
coobligé
une coobligée, un coobligé : celle, celui qui, conjointement ou solidairement, est tenu(e), au terme de la loi ou d'un contrat, à une obligation.
cooccupant
une cooccupante, un cooccupant : celle, celui qui occupe un local avec une, un autre, ou plusieurs autres.
cooccurrence, co-occurrence, cooccurrent, co-occurrent
une cooccurrence ou co-occurrence :
une apparition simultanée de deux ou plusieurs éléments ou classes d'éléments dans le même discours ;
ces mêmes éléments.
voir le Dictionnaire des cooccurences.
elle est cooccurrente ou co-occurrente, il est cooccurrent ou co-occurrent : apparait simultanément avec un ou plusieurs autres éléments dans le même discours.
Le nom (une) occurrence (2) est emprunté à l'anglais occurrence « fait de se produire, d'apparaitre, de se présenter » formé sur le participe présent du latin occurrere. D'où : occurrent (= fortuit, inopiné).
co-officialité
une co-officialité
Cook
Les iles Cook (territoire de Nouvelle-Zélande) ont été ainsi nommées en l'honneur du capitaine James Cook, qui a découvert les iles en 1770. En savoir plus : Wikipédia.
cookie, cooky
un cookie :
un petit gâteau sec rond dont la pâte contient des pépites de chocolat et des morceaux de fruits secs ;
une information déposée sur un disque dur par le serveur du site visité, voir CNIL.
Que recouvrent les termes « cookie » ou « traceur » ? CNIL.
Ce nom est emprunté à l'anglo-américain cookie, cooky, lui-même emprunté au néerlandais koekje, un diminutif de koek « gâteau », et qui n'est probablement pas apparenté à l'anglais d'Écosse cookie « petit pain au lait ».
cool
elle, il est cool : est calme, détendu(e).
c'est cool : c'est agréable, facile.
Cet adjectif anglais s’est depuis longtemps répandu en français et, comme cela arrive souvent pour ce type d’anglicismes, ses sens sont, dans notre langue, un peu flous et parfois assez éloignés de ceux qu’il a dans sa langue originale. En français cool s’entend pour « calme, décontracté », voire « nonchalant », mais aussi « gentil, agréable ». On rappellera qu’en anglais, cet adjectif peut aussi signifier « effronté, d’un grand culot », et que, plutôt que d’utiliser cet anglicisme aux contours mal dessinés, on lui préfèrera quelques-unes des formes françaises présentées plus haut ou plus bas. On évitera également de faire de cet anglicisme un adjectif, voire un adverbe, passe-partout pour évoquer toute situation agréable, toute perspective réjouissante. En savoir plus : Académie française.
une coolitude (1) : une attitude, une manière d'être décontractée.
Le mot cool est emprunté à l'anglais cool issu du vieil-anglais et signifiant « modérément froid, d'une fraicheur agréable, frais » d'où, en parlant de personnes, « calme, modéré » ou « imperturbable, faisant preuve de sang-froid », employé plus particulièrement en anglo-américain pour qualifier un type de musique de jazz plus calme, par opposition à hot « bouillant » et employé plus généralement comme un terme appréciatif dénotant un jugement favorable.
coolie
un coolie :
un Asiatique qui s'engageait comme travailleur salarié dans une colonie ;
un émigrant chinois en Amérique ;
un homme employé aux travaux pénibles, un manœuvre, un porteur, un tire-pousse.
un coolie-pousse
une coolitude (2) : Créolité, coolitude, créolisation, les imaginaires de la création, par Khal Torabully, Africultures.
coolitude
une coolitude : voir cool et coolie (ci-dessus).
cooloolidé
les cooloolidés : une famille d'insectes orthoptères ensifères sténopelmatoïdes, du Nord-ouest de l'Amérique et d'Australie.
coonhound
un coonhound : un chien voisin du fox-hound.
Ce nom est emprunté à l'anglais coonhound, composé de coon, un diminutif de racoon « raton laveur » et de hound « chien ».
Cooper
un test de Cooper : une épreuve d’effort pour sportif consistant à parcourir à pied la plus grande distance possible en 12 minutes.
coopérant, coopérateur, coopératif, coopération, coopératisme, coopérative, coopérativité, coopérer
elle est coopérante, il est coopérant :
agit, opère conjointement avec une autre chose ou une autre personne ;
participe.
une coopérante, un coopérant :
celle, celui qui travaille avec d'autres, qui participe à une œuvre commune ;
celle, celui qui est mis(e) à la disposition de certains pays d'outre-mer au titre de la coopération.
elle est coopératrice, il est coopérateur :
agit conjointement avec quelqu'un ou quelque chose ;
participe, contribue à quelque chose.
une coopératrice, un coopérateur :
celle, celui qui agit, qui travaille conjointement avec une autre ;
celle, celui qui prend part avec une autre à une action ;
une, un membre d'une société coopérative.
elle est coopérative, il est coopératif :
participe, se joint à l'effort d'autrui ;
comporte l'effort d'un ensemble de personnes en vue d'un résultat commun ;
est fondé(e) sur le système de la coopération ;
est fondé(e) sur l'association de plusieurs personnes intéressées à un but commun, est relative, est relatif à une telle association.
une coopération :
l'action de participer à une œuvre ou à une action commune ;
une aide, une entente entre les membres d'un groupe en vue d'un but commun ;
une aide apportée par un pays à un autre, pour contribuer à son développement économique et culturel.
un coopératisme : une doctrine préconisant le développement et la généralisation des associations coopératives.
une coopérative :
un groupement économique fondé sur le principe de la coopération, dans lequel les participants, égaux en droit, sont associés pour un genre d'activité visant à satisfaire les besoins de travail ou de consommation en s'affranchissant de la domination du capital ;
un groupement de producteurs ou de consommateurs ayant pour but d'acheter au meilleur prix.
une coopérative scolaire : une association qui devrait fonctionner sous une forme coopérative.
une coopérative d'utilisation de matériel agricole
coopérativement : de façon coopérative.
une coopérativité :
une aptitude à être coopératif, à la coopération ;
en biochimie, la propriété présentée par certaines protéines, dites allostériques, possédant plusieurs sites de liaison pour un même substrat et dont l’affinité pour ce ligand augmente lorsqu’un autre site est déjà occupé par une molécule de ce même ligand; le plus souvent formées de plusieurs sous-unités analogues, voire identiques, ces protéines ont des sites coopérant ainsi pour une fonction physiologique.
coopérer :
agir, travailler conjointement ;
participer, concourir à une œuvre ou à une action commune.
je coopère, tu coopères, il coopère, nous
coopérons, vous coopérez, ils coopèrent ;
je coopérais ; je
coopérai ; je coopèrerai ou coopérerai ; je coopèrerais ou
coopérerais ;
j'ai coopéré ; j'avais coopéré ; j'eus
coopéré ; j'aurai coopéré ; j'aurais coopéré ;
que je
coopère, que tu coopères, qu'il coopère, que nous coopérions, que
vous coopériez, qu'ils coopèrent ;
que je coopérasse, qu'il
coopérât, que nous coopérassions ; que j'aie coopéré ; que
j'eusse coopéré ;
coopère, coopérons, coopérez ; aie
coopéré, ayons coopéré, ayez coopéré ;
(en) coopérant.
Selon les sens, le nom (une) coopération est emprunté au latin chrétien cooperatio « part prise à une œuvre faite en commun » ou à l'anglais cooperation.
Selon les sens, le nom (une) coopérative est emprunté au bas latin cooperativus ou à l'anglais cooperative, terme d'économie politique.
Le verbe coopérer est emprunté au latin chrétien cooperari « faire quelque chose conjointement avec quelqu'un » (notamment en parlant de Dieu, de la prière).
Cooperia, coopéridé
Cooperia : un genre de nématodes, vers ronds, strongles, de la famille des coopéridés.
coopétition
une coopétition : la situation dans laquelle se trouvent des entreprises lorsqu’elles sont à la fois concurrentes dans certains secteurs d’activités et partenaires dans d’autres.
Le mot-valise (une) coopétition est formé à partir des mots coopération et compétition.
cooptation, coopter
une cooptation :
un mode d'admission exceptionnelle, dans certains corps, d'un membre qui ne remplit pas toutes les conditions habituellement exigées ;
une désignation collégiale des nouveaux membres d'une assemblée, d'un corps constitué par les membres qui en font déjà partie.
coopter :
admettre un nouveau membre dans un corps constitué, en le dispensant de certaines conditions ;
admettre par choix collégial un nouveau membre dans une assemblée, un corps constitué.
Le nom (une) cooptation est emprunté au latin classique cooptatio « élection pour compléter un collège ».
Le verbe coopter est emprunté au latin classique cooptare « choisir pour compléter un corps ».
coordimètre
un coordimètre : un appareillage haploscopique servant à l’étude de la motilité oculaire et à la mesure de la déviation strabique selon les directions du regard.
coordinance, coordinat, coordinateur, coordination, coordiné, coordinence, coordonnant, coordonné, coordonner
1. une coordinance ou coordinence : le nombre total d'ions qui peuvent être groupés autour de l'élément central d'un ion complexe, l'oxygène constituant l'anion de référence.
un coordinat : un atome ou groupement d'atomes susceptibles de se grouper autour d'un élément central en formant un complexe.
elle est coordinée, il est coordiné : est lié(e) à l'atome central par une ou plusieurs valences de coordination.
2. elle est coordinatrice ou coordonnatrice, il est coordinateur ou coordonnateur : a la faculté d'ordonner et de combiner harmonieusement des éléments séparés pour constituer un ensemble, cohérent ou efficace.
une coordinatrice ou coordonnatrice, un coordinateur ou coordonnateur : celle, celui qui a pour mission de centraliser les informations, de mettre en ordre les éléments séparés, d'harmoniser l'action d'un service administratif, d'une armée ou de différentes composantes politiques.
Si la plupart des dictionnaires font de coordonnateur et coordinateur des synonymes, une distinction semble actuellement se dessiner, à en croire le TLFi et l'Académie : sous l'influence d'ordonner, qui signifie « mettre en ordre » mais aussi « donner des ordres », coordonnateur tendrait à prendre un sens plus fort que son concurrent. Cela reste à confirmer... Parler français.
une coordination :
une mise en ordre, un agencement calculé des parties d'un tout selon un plan logique et en vue d'une fin déterminée ;
l'état de choses harmonieusement disposées en vue d'un certain effet ;
une association harmonieuse des contractions des muscles permettant d’accomplir un mouvement volontaire ;
[transports et mobilité - défense / opérations] l'ensemble des mesures prises, notamment dans le cadre d’opérations militaires, pour assurer la cohérence des actions menées conjointement par plusieurs intervenants dans un espace donné. L’espace dans lequel la coordination est mise en œuvre peut être terrestre, maritime ou aérien. On trouve aussi le terme « déconfliction », qui est à proscrire. En anglais : deconfliction. Journal officiel de la République française du 11/12/2020.
une coordination, une coordination directe, une coordination par exclusion de salaire, une coordination par réduction indirecte : Office québécois de la langue française.
une conjonction de coordination (en grammaire).
une incoordination : une absence de coordination ; un trouble de la coordination du mouvement volontaire.
elle est coordonnante, il est coordonnant : coordonne, met en ordre.
un coordonnant : un terme ou une expression qui établit une liaison de coordination entre des mots ou des propositions.
Les coordonnants sont des mots (conjonctions de coordination ou adverbes) qui lient des groupes ou des phrases en explicitant le lien logique qui les unit. En savoir plus : Office québécois de la langue française
elle est coordonnée, il est coordonné :
est ordonné(e) de façon cohérente et disposé(e) selon certains rapports de liaison dans un but déterminé ;
est bien organisé(e), équilibré(e) ;
dont l'esprit ne se disperse pas.
un coordonné : une pièce d'habillement qui se combine avec d'autres afin de réaliser un ensemble.
des (propositions) coordonnées (en grammaire).
des coordonnées :
des paramètres qui permettent de définir la position d'un point sur un plan, sur le globe, sur la sphère céleste et dans l'espace ;
les repères qui permettent de définir la position d'un point sur le globe terrestre, en latitude et en longitude, voir Géoconfluences ;
des indications sur le lieu, le moment où l'on peut trouver ou joindre quelqu'un, les moyens de le faire.
des coordonnées comobiles : [astronomie / cosmologie] le système de quatre coordonnées espace-temps dans lequel l'effet de l'expansion de l'Univers sur les distances entre galaxies est annulé. Dans un système de coordonnées comobiles, la coordonnée temporelle est le temps cosmologique. En anglais : comobile coordinates. Voir aussi : temps cosmologique . Journal officiel de la République française du 07/10/2012.
coordonner : disposer de manière cohérente, et selon certains rapports, les différentes parties d'un ensemble dans une intention déterminée.
se coordonner : se combiner harmonieusement avec quelque chose.
elles se sont coordonnées, elles sont coordonnées.
elles se sont coordonné les objectifs, elles ont coordonné les objectifs, elles se les sont coordonnés.
Le nom (un) coordonnateur est dérivé de coordonner, le nom (un) coordinateur est dérivé du radical de coordination.
Le nom (une) coordination est emprunté au bas latin coordinatio « arrangement, coordination ».
Le verbe coordonner est dérivé d'ordonner.
copahu, copaïer
un copahu : une substance oléo-résineuse, extraite du tronc du copayer.
un copaïer ou copayer : un arbre.
Le nom (un) copahu est emprunté au tupi.
copain
une copine, un copain :
une, un camarade de classe, de jeu, de loisirs ;
celle, celui qui utilise la complicité de quelqu'un ou qui est la ou le complice de quelqu'un ;
une amoureuse ou un amoureux, une amante ou un amant.
voir : copinage, copine, copiner, copinerie, copineur (ci-dessous).
Le nom (un) compagnon vient du bas latin companio (d'où compain devenu copain), companione(m) (d'où compagnon), formé du latin cum « avec » (con-) et de panis (pain), calque du mot germanique gahlaiba « compagnon » littéralement « celui qui partage le pain avec » formé du gothique ga- « avec » et hlaifs « pain ».
Le nom (une) lope ou lopette (= un homosexuel ; un homme sans courage, sans caractère) est une abréviation de lopaillekem, lopaille, forme de largonji de copaille, dérivé de copain.
copal
un
copal
: une résine extraite de divers arbres des régions tropicales,
utilisée pour la fabrication des vernis.
des
copals
une gomme copal, une résine copal, un vernis copal
Le nom (un) copal est emprunté à l'espagnol copal, lui-même emprunté au nahuatl copalli.
copalier
un copalier : un arbre.
copalme
un copalme : un liquidambar ou styrax, un arbre.
un (baume) copalme
Le nom (un) copalme est une altération d'après palme de copal.
coparent, coparental, coparentalité
un coparent : une personne exerçant avec une autre l'autorité parentale.
elle
est coparentale, il est coparental
: est relative, est relatif à la coparentalité.
elles
sont coparentales, ils sont coparentaux
une coparentalité : l'exercice de l'autorité parentale partagé entre le père et la mère.
co-paria
une, un co-paria : celle, celui qui partage avec d'autres la condition de paria.
coparrainage
un coparrainage : [culture] le mode de financement d'activités culturelles faisant appel à plusieurs marques partenaires. En anglais : co-branding.Journal officiel de la République française du 15/09/2006.
copartage, copartageant, copartager
un copartage : un partage entre plusieurs personnes.
une copartageante ou co-partageante, un copartageant ou co-partageant :
celle, celui qui partage quelque chose, généralement un héritage, avec une, un autre, ou plusieurs autres ;
celle, celui qui a quelque chose en commun avec une, un ou plusieurs autres.
elle est copartageante, il est copartageant : partage quelque chose avec d'autres.
copartager un bien, un héritage : le partager avec les copartageants.
je
copartage, tu copartages, il copartage, nous copartageons, vous
copartagez, ils copartagent ;
je copartageais ; je copartageai ;
je copartagerai ; je copartagerais ;
j'ai copartagé ; j'avais
copartagé ; j'eus copartagé ; j'aurai copartagé ; j'aurais
copartagé ;
que je copartage, que tu copartages, qu'il
copartage, que nous copartagions, que vous copartagiez, qu'ils
copartagent ;
que je copartageasse, qu'il copartageât, que
nous copartageassions ; que j'aie copartagé ; que j'eusse copartagé
;
copartage, copartageons, copartagez ; aie copartagé, ayons
copartagé, ayez copartagé ;
(en) copartageant.
coparticipant, coparticipation
une coparticipante, un coparticipant :
une, un membre d'une société en participation ;
une participante, un participant, celle, celui qui participe avec/à....
une coparticipation : une participation commune à plusieurs personnes.
copaternité
une copaternité :
une paternité partagée avec quelqu'un d'autre ;
le fait d'être l'auteur de quelque chose en commun avec un autre.
copayer
un copayer : voir copaier (ci-dessus).
copeau
A. un copeau :
une petite chute de bois très mince et très légère, de forme généralement arrondie, arrachée par un outil tranchant ;
en savoir plus : Géoconfluences .
un vin de copeaux : un vin nouveau que l'on fait passer sur des copeaux de bois pour l'éclaircir.
faire des copeaux :
fracturer une porte par effraction ;
laisser des copeaux derrière soi.
B. des copeaux :
ce qui a la forme des copeaux de bois ;
ce qui se caractérise par sa petitesse ou sa finesse.
avoir les copeaux : avoir les jambes qui flageolent, avoir peur.
un copeau :
la langue ;
un crachat ;
une petite course en taxi.
Le nom (un) copeau vient de l'ancien français cospel, coispel probablement dérivé respectivement du latin classique cuspis « extrémité d'un objet pointu (épieu, lance) » d'où « pointe », et de cuspia, peut-être forme collective de cuspis.
Copenhague, Copenhagois
Copenhague : la capitale du Danemark. Habitants : Copenhagoise, Copenhagois.
copeognatha
les copeognatha : les psocoptera.
copépode
des
copépodes
: un ordre de crustacés.
un
copépode
Le nom (un) copépode est composé du grec κ ω ́ π η « rame » et du suffixe -pode etirécu gr. π ο υ ́ ς, π ο δ ο ́ ς « pied ».
co-perçu
elle est co-perçue, il est co-perçu : est perçu(e) en même temps qu'un autre objet.
copermutant, copermuter
une copermutante, un copermutant : une contractante, un contractant d'un échange.
copermuter : échanger.
Copernic, copernicien, copernicium
Nicolas Copernic : un astronome polonais.
elle est copernicienne, il est copernicien :
a rapport au système astronomique de Copernic ;
prend position en faveur du système copernicien.
une copernicienne, un copernicien : une partisane, un partisan du système et des théories coperniciennes.
un copernicium : un élément chimique.
copiable, copiage
elle, il est copiable : peut être copié(e).
un copiage :
le fait de copier ;
une reproduction automatique d'une pièce, sur une machine-outil ;
la fraude d'un élève qui copie pendant un examen ;
une imitation servile.
un copiage de carte : [finance] la technique de fraude visant à obtenir les données confidentielles d'une carte de paiement en copiant sa piste magnétique et éventuellement en captant son code secret au moyen d'un copieur de carte installé sur des terminaux de paiement ou de retrait. En anglais : card skimming ; credit card skimming ; skimming. Voir aussi : copieur de carte. Journal officiel de la République française du 27/03/2011.
copidosome
une copidosome : un genre d'insectes hyménoptères chalcidoïdes encyrtidés.
copie, copier
une copie :
une reproduction fidèle ;
une simple imitation ;
un écrit scolaire ;
une feuille ou un texte à publier ;
une personne qui calque son attitude, ses manières, ses propos sur ceux d'autrui.
une copie d'antenne ou copie pour antenne : [audiovisuel / télévision - vidéo] une copie d'un enregistrement sur film ou sur bande magnétique, spécifiquement destinée à la diffusion par un émetteur de radiodiffusion sonore ou de télévision. En anglais : air print ; release print. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
une copie de diffusion : [audiovisuel] une copie d'un enregistrement sur film ou sur bande magnétique, spécifiquement destinée à la diffusion quel qu'en soit le moyen. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
La mention Copie conforme, qui figure sous les initiales d’identification et les pièces jointes, contre la marge de gauche, indique au ou à la destinataire qu’une copie de la lettre originale a été envoyée à d’autres personnes. On peut écrire en toutes lettres Copie conforme (mention qui est toujours au singulier, qui comprend une majuscule initiale et qui est suivie d’un deux-points), employer l’abréviation courante c. c. (en minuscules, non suivie d’un deux-points) ou encore le sigle CC (en majuscules, sans points mais suivi d’un deux-points). En savoir plus : Office québécois de la langue française.
En résumé, on appelle copie la reproduction fidèle d’un original et on appelle exemplaire chacun des objets reproduits en série. Ces deux mots ne sont donc pas interchangeables : le mot copie s’emploie pour désigner le double d’un contrat, d’une lettre, d’un document, d’un acte notarié, etc., et le mot exemplaire s’emploie pour tout ce qui est publié (livre, journal, revue, disque, cassette, logiciel, etc.). En savoir plus : Office québécois de la langue française. Voir aussi : Au cœur du français.
CCI [copie carbone invisible] : la liste uniquement visible par l'expéditeur, des destinataires d'un e-mail.
une électrocopie : un procédé de reproduction.
une microcopie : une copie ou reproduction en petit format d'un document.
un plasmide multicopie : un plasmide dont le nombre de copies est élevé, par exemple supérieur à 10.
une phénocopie : l'apparence d’un individu due à une modification ou à une agression de l’environnement de l’embryon ou du fœtus et mimant une affection d’origine génétique.
une photocopie :
une reproduction d'une épreuve photographique ou d'un phototype obtenue par application directe sur une surface sensible et par action de la lumière ;
un procédé permettant d'obtenir rapidement, grâce à l'action d'un rayonnement lumineux, la reproduction photographique d'un document original ;
une reproduction obtenue par ce procédé
copier :
reproduire fidèlement un écrit en un ou plusieurs exemplaires ;
écrire par punition un certain nombre de fois le même texte ;
reproduire fidèlement une œuvre originale ;
s'inspirer de quelque chose en en imitant les traits pertinents ;
copier quelqu'un, calquer son attitude, ses manières, ses propos sur ceux d'une autre personne.
microcopier : reproduire par microcopie.
photocopier :
tirer une épreuve photographique par photocopie ;
reproduire un document par photocopie.
un copier-coller ou copié-collé (en informatique), des copier-coller ou copiés-collés
copieur, copieuse
elle est copieuse (1), il est copieur : copie.
une copieuse, un copieur :
celle, celui qui copie ;
une, un élève qui reproduit frauduleusement des documents, ou le travail d'un autre élève.
un copieur :
un dispositif permettant le copiage d'une pièce ;
une machine à reproduire les textes ;
un photocopieur, une photocopieuse.
un copieur de carte : [finance - électronique] un dispositif technique permettant de lire et de capter frauduleusement les données confidentielles d'une carte de paiement. Le copieur de carte peut associer un lecteur de carte à un faux clavier ou à une caméra. En anglais : credit card skimmer ; credit card skimming device ; skimmer ; skimming device. Voir aussi : copiage de carte. Journal officiel de la République française du 27/03/2011.
un photocopieur ou une photocopieuse : une machine à photocopier.
Le nom (une) copie est emprunté au latin classique copia « abondance ».
Le verbe copier est emprunté au latin médiéval copiare « reproduire un écrit », dérivé de copia. Voir aussi : copion, copiste (ci-dessous).
copieusement, copieux
copieusement :
en abondance ;
avec abondance.
elle est copieuse (2), il est copieux :
est en quantité, est abondante ou abondant ;
pèche par surabondance.
Le mot copieux est emprunté au latin classique copiosus « riche, abondant en quelque chose ».
copilote, copiloter
une, un copilote :
celle, celui qui pilote avec une, un pilote ;
celle, celui dont la fonction est de seconder le premier pilote ;
celle, celui qui partage la responsabilité d'un projet.
copiloter : diriger ensemble.
copinage, copine, copiner, copinerie, copineur
un copinage :
le fait d'être copain ;
des relations de complices.
une copine, un copain : voir ci-dessus.
copiner avec quelqu'un : être copain avec lui.
une copinerie : des relations de copains.
elle est copineuse, il est copineur : feint de copiner.
coping
« Le « coping », selon la Commission d’enrichissement de la langue française, est un anglicisme devenu assez courant en français dans les domaines de la santé et de la psychologie, qui signifie : « ensemble des stratégies comportementales et des ressources émotionnelles auxquelles recourt un individu lorsqu’il est confronté à une situation éprouvante ». D’où l’équivalent d’une efficace simplicité proposé par la CELF : « faire-face ». Ministère de la culture.
[en anglais : coping] une accommodation aux conditions de vie : en psychiatrie et en médecine plus généralement, la façon dont un sujet fait face à une situation donnée et s’en accommode.
le coping : l'ensemble des efforts cognitifs et comportementaux destinés à maîtriser, réduire ou tolérer des demandes spécifiques internes et/ou externes, vécues par le sujet comme menaçant, épuisant ou dépassant ses ressources.
copion
un copion : une antisèche, un document préparé pour tricher lors d'un examen. [Belgique]
Ce nom est dérivé de copie, avec le suffixe -on.
copiste
une, un copiste :
celle, celui dont le métier était de transcrire des textes manuscrits, des compositions musicales ;
une, un plagiaire ;
celle, celui qui imite servilement les œuvres d'un autre ;
une imitatrice ou un imitateur des attitudes, des manières, des propos d'un autre.
une, un photocopiste : une personne spécialisée dans la photocopie.
copla
une copla (en musique).
co- est tiré de la préposition latine cum « avec », et du préfixe latin co- de même sens.
coplanaire
elle, il est coplanaire : se dit de droites situées dans un même plan, de vecteurs libres parallèles à un même plan.
copolycondensation
une copolycondensation : une condensation simultanée de deux substances.
copolymère, copolymérisation
un copolymère : [chimie / chimie macromoléculaire] un polymère issu de plusieurs espèces de monomères. En anglais : copolymer. Voir aussi : copolymère à blocs, copolymère aléatoire, copolymère alterné, copolymère statistique, copolymérisation, monomère, oligomère, polymère. Journal officiel de la République française du 18/04/2001.
un copolymère à blocs : [chimie / polymères] un polymère à blocs issu de plusieurs espèces de monomères. En anglais : block copolymer. Voir aussi : copolymère, copolymère greffé, copolymérisation, monomère, polymère à blocs. Journal officiel de la République française du 01/03/2002.
un copolymère aléatoire : [chimie / polymères] un copolymère constitué de macromolécules dans lesquelles la probabilité de trouver une unité monomère donnée en un point donné de la chaîne est indépendante de la nature des unités adjacentes. En anglais : random copolymer. Voir aussi : copolymère, copolymère statistique, macromolécule. Journal officiel de la République française du 01/03/2002.
un copolymère alterné : [chimie / polymères] un copolymère constitué de macromolécules comportant deux sortes d'unités monomères distribuées en alternance. En anglais : alternating copolymer. Voir aussi : copolymère, copolymérisation, macromolécule, unité constitutive, unité monomère. Journal officiel de la République française du 01/03/2002
un copolymère greffé : [chimie / polymères] un polymère greffé issu de plusieurs espèces de monomères. En anglais : graft copolymer. Voir aussi : copolymère à blocs, copolymérisation, monomère, polymère greffé. Journal officiel de la République française du 01/03/2002.
un copolymère statistique : [chimie / polymères] un copolymère constitué de macromolécules dans lesquelles la distribution des unités monomères obéit à des lois statistiques connues. En anglais : statistical copolymer. Voir aussi : copolymère, copolymère aléatoire, copolymérisation, macromolécule, unité monomère. Journal officiel de la République française du 01/03/2002.
une copolymérisation : [chimie / polymères] une polymérisation conduisant à un copolymère. En anglais : copolymerisation (GB), copolymerization (EU). Voir aussi : copolymère, copolymère à blocs, copolymère alterné, copolymère greffé, copolymère statistique, polymérisation. Journal officiel de la République française du 01/03/2002.
coposséder, co-possesseur, copossession
coposséder : posséder une chose à plusieurs.
je copossède, tu
copossèdes, il copossède, nous copossédons, vous copossédez, ils
copossèdent ;
je copossédais ; je copossédai ; je
copossèderai ou coposséderai ; je copossèderais ou coposséderais
;
j'ai copossédé ; j'avais copossédé ; j'eus copossédé ;
j'aurai copossédé ; j'aurais copossédé ;
que je copossède,
que tu copossèdes, qu'il copossède, que nous copossédions, que
vous copossédiez, qu'ils copossèdent ;
que je copossédasse,
qu'il copossédât, que nous copossédassions ; que j'aie copossédé
; que j'eusse copossédé ;
copossède, copossédons, copossédez
; aie copossédé, ayons copossédé, ayez copossédé ;
(en)
copossédant.
une
co-possesseure ou co-possesseuse [Suisse] : celle qui possède
quelque chose avec une, un autre, ou plusieurs autres ;
un
co-possesseur
: celui qui possède quelque chose avec une, un autre, ou plusieurs
autres.
une copossession :
le fait de posséder en commun quelque chose ;
un bien possédé en commun par plusieurs personnes.
coppa
une coppa : une charcuterie italienne et corse, fabriquée à partir de l'échine de porc qui est désossée, aromatisée, roulée en forme de gros saucisson et fumée.
Ce nom est emprunté à l'italien coppa attesté depuis 1863 comme le nom d'un saucisson préparé notamment avec de la viande du cou et des épaules du porc, un emploi métonymique de coppa « nuque » issu, par analogie de forme, de coppa « coupe ».
coppe, coppé, copper, coppre
Québec.
une coppe ou coppre :
un sou puis un cent ;
toute pièce de monnaie de faible valeur.
ne pas avoir une coppe (dans ses poches), ne pas devoir une coppe, ne pas payer une coppe, une vieille coppe, ne pas couter une coppe (à quelqu'un), partir sans une coppe.
ne pas valoir une coppe, une vieille coppe, une mauvaise coppe : ne pas valoir grand-chose.
des coppes :
de l’argent ;
un montant indéterminé d’argent.
de la coppe :
du cuivre ;
un métal de la couleur du cuivre.
être coppé : avoir de l'argent.
copper : payer, dénouer les cordon de sa bourse.
être décoppé : être sans argent.
Ce nom vient de l’anglais copper « a penny or halfpenny ». Les graphies avec r sont relevées de 1771 à 1877, et celles sans r, depuis 1796. Voir le Dictionnaire historique du français québécois.
copra, coprah, copre
un coprah ou copra, copre : l'amande desséchée de la noix de coco, dont on extrait de l'huile.
coprécipitation
une coprécipitation : une précipitation simultanée de deux substances, dont l'une est en général entrainée par l'autre.
co-présence, co-présent
une co-présence (in Sartre, L'Être et le Néant, 1943.
elle est co-présente, il est co-présent : est présente ou présent à quelque chose avec une, un autre, ou plusieurs autres.
coprésidence, coprésident, coprésider
une coprésidence : une présidence exercée par deux ou plusieurs présidentes ou présidents.
une coprésidente, un coprésident : celle, celui qui partage la présidence.
coprésider : présider (une réunion, une assemblée) conjointement avec une autre personne, une autre puissance.
co-prêteur
une co-prêteuse, un co-prêteur : une prêteuse, un prêteur qui prêtent en commun quelque chose ou de l'argent.
copr(o)-
copr(o)- est tiré du grec κ ο ́ π ρ ο ς « excrément, fumier ».
-coprésie
une encoprésie : une incontinence fécale d'origine psychologique chez un enfant.
coprin
un coprin : un champignon.
Le nom (un) coprin est emprunté au grec de basse époque κ ο ́ π ρ ι ν ο ς « qui vit dans les excréments (en parlant de vers) ».
coprinés, copris
les coprinés : une sous-famille d'insectes coléoptères scarabéidés dont les larves et les adultes sont coprophages.
un copris : un genre d'insectes coléoptères scarabéidés, du groupe des bousiers.
coprobionte
un coprobionte : un organisme animal ou végétal se développant dans les excréments).
coprocesseur
un coprocesseur : [informatique] un processeur complémentaire d'un processeur principal destiné à rendre plus efficace l'exécution d'un jeu particulier d'instructions. En anglais : coprocessor. Voir aussi : processeur. Journal officiel de la République française du 10/10/1998.
coproculture
une coproculture : une culture bactériologique de matières fécales destinée à rechercher des bactéries pathogènes ou à déterminer la composition de la flore bactérienne de l’échantillon ensemencé.
coprodéum
un coprodéum : la première partie du cloaque constituée par une dilatation du rectum, fèces et urine s'y accumulent.
coproducteur, coproduction, coproduire
une coproductrice, un coproducteur : une des productrices, un des producteurs d'un film ou d'un téléfilm.
une coproduction :
une production d'un film ou d'un téléfilm par plusieurs producteurs ;
un film ou le téléfilm produit dans ces conditions.
coproduire : produire en association avec d'autres.
je coproduis, tu
coproduis, il coproduit, nous coproduisons, vous coproduisez, ils
coproduisent ;
je coproduisais ; je coproduisis ; je coproduirai
; je coproduirais ;
j'ai coproduit ; j'avais coproduit ; j'eus
coproduit ; j'aurai coproduit ; j'aurais coproduit ;
que je
coproduise, que tu coproduises, qu’il coproduise, que nous
coproduisions, que vous coproduisiez, qu’ils coproduisent ;
que
je coproduisisse, qu’il coproduisît, que nous coproduisissions ;
que j'aie coproduit, que j'eusse coproduit ;
coproduis,
coproduisons, coproduisez ; aie coproduit, ayons coproduit, ayez
coproduit ;
(en) coproduisant.
coproflore
une coproflore : la flore bactérienne présente dans les matières fécales d’un sujet sain ou souffrant d’une infection.
coprolalie, coprolalique
une coprolalie : un usage, volontaire ou non, de chapelets de mots orduriers et scatologiques.
elle, il est coprolalique : a trait à la coprolalie.
-lalie du grec λ α λ ε ́ ω signifie « je bavarde, je parle ».
coprolithe
une, un coprolithe :
en médecine,une concrétion retrouvée dans les selles, formée soit de matières fécales durcies, soit de calcaires, pouvant alors correspondre à de très gros calculs biliaires passés dans le tube digestif au travers d’une fistule biliaire interne cholécysto-intestinale ou cholécysto-gastrique ;
en archéologie, une déjection calcifiée trouvée dans un habitat ancien, un site funéraire, etc.
coprologie, coprologique
une coprologie : une étude macro et microscopique des matières fécales au laboratoire.
elle, il est coprologique : est relative, est relatif à la coprologie.
copromane, copromanie
une, un copromane : celle, celui qui est atteint de copromanie.
une copromanie :
une tendance à manipuler ses excréments et à en barbouiller murs et objets, à les absorber ;
un attrait morbide pour ceux-ci.
copromorphidé, copromorphoïde
les copromorphidés : une famille d'insectes lépidoptères eulépidoptères ditrysiens, le type de la super-famille des copromorphoïdes.
les copromorphoïdes : la super-famille d'insectes lépidoptères glossates eulépidoptères ditrysiens, regroupant les familles des carposinidés et des copromorphidés.
coprophage, coprophagie
elle, il est coprophage : elle, il se nourrit d'excréments.
les coprophages : un autre nom donné aux bousiers (coléoptères scarabéidés) dont il existe des milliers d'espèces.
une coprophagie :
pour certains insectes, le fait de se nourrir d'excréments ;
pour des humains, une tendance pathologique à absorber des excréments.
coprophile, coprophilie
elle, il est coprophile : elle, il vit dans les excréments.
un coprophile : un genre d'insectes coléoptères staphylinidés de couleur noire qui vit dans les excréments.
une coprophilie :
une affinité de certains microorganismes pour les excréments ;
une tendance morbide à manipuler ses excréments.
coproporphyrie, coproporphyrine, coproporphyrinogène, coproporphyrinurie
une coproporphyrie érythropoïétique : une forme exceptionnelle de porphyrie transmise en hérédité autosomique dominante, indistinguable de la protoporphyrie érythropoïétique.
une coproporphyrie héréditaire : une forme rare de porphyrie mixte transmise en hérédité autosomique dominante.
une protocoproporphyrie génétique
une coproporphyrine : un pigment tétrapyrrolique possédant un noyau porphine substitué par quatre groupes méthyle et quatre groupes propanoïque.
un coproporphyrinogène : un précurseur métabolique des coproporphyrines, qui en dérivent par déshydrogénation du noyau.
une coproporphyrinogène-oxydase : l'enzyme qui catalyse l’oxydation et la décarboxylation de deux des groupes propanoïques du coproporphyrinogène en groupes vinyle donnant naissance au protoporphyrinogène.
une coproporphyrinurie : une présence de coproporphyrines dans les urines.
copropriétaire, copropriété
une, un copropriétaire ou co-propriétaire :
celle, celui qui est titulaire d'un droit de propriété en indivision avec une ou plusieurs personnes ;
celle, celui qui est titulaire d'un droit de propriété exclusif sur sa partie privative et qui détient une quote-part des parties communes.
une copropriété :
un droit de propriété existant entre plusieurs personnes et portant sur un bien meuble ou immeuble dont elles détiennent chacune une quote-part ou une fraction ;
une copropriété : le régime juridique de propriété qui consiste en la répartition du droit de propriété d’un bien meuble ou d’un bien immeuble entre plusieurs personnes, lesquelles sont copropriétaires. En anglais : co-ownership. Gazette officielle du Québec du 2 janvier 2022.
en savoir plus : Office québécois de la langue française.
une copropriété divise : le régime juridique de propriété qui consiste en la répartition du droit de propriété d’un bien meuble ou d’un bien immeuble entre plusieurs personnes, chacune étant propriétaire d’une fraction. En anglais : divided co-ownership. Gazette officielle du Québec du 2 janvier 2022.
une copropriété indivise : le régime juridique de propriété qui consiste en la répartition du droit de propriété d’un bien meuble ou d’un bien immeuble entre plusieurs personnes, chacune étant propriétaire d’une quote-part. En anglais : undivided co-ownership. Gazette officielle du Québec du 2 janvier 2022.
un immeuble en copropriété : un immeuble dont le droit de propriété est détenu par plusieurs personnes, lesquelles en sont copropriétaires. En anglais : building held in co-ownership. Gazette officielle du Québec du 2 janvier 2022.
un immeuble en copropriété divise : un immeuble dont le droit de propriété est détenu par plusieurs personnes, chacune étant propriétaire d’une fraction. En anglais : building held in divided co-ownership. Gazette officielle du Québec du 2 janvier 2022.
un immeuble en copropriété indivise : un immeuble dont le droit de propriété est détenu par plusieurs personnes, chacune étant propriétaire d’une quote-part de l’immeuble. En anglais : building held in undivided co-ownership. Gazette officielle du Québec du 2 janvier 2022.
un appartement en copropriété : un appartement situé dans un immeuble en copropriété. En anglais : co-ownership property. Gazette officielle du Québec du 2 janvier 2022.
un appartement en copropriété divise : un appartement situé dans un immeuble en copropriété divise. En anglais : divided co-ownership property. Gazette officielle du Québec du 2 janvier 2022.
un appartement en copropriété indivise : un appartement situé dans un immeuble en copropriété indivise. En anglais : undivided co-ownership property. Gazette officielle du Québec du 2 janvier 2022.
coproscopie
une coproscopie : un examen au microscope des fèces d'un animal malade pour diagnostiquer une infestation parasitaire.
co-proscrit
une co-proscrite, un co-proscrit : celle, celui qui partage avec d'autres la condition de proscrite ou de proscrit.
coprostanol, coprostérol
un coprostanol ou coprostérol : un stérol présent dans les matières fécales provenant de l’hydrogénation du cholestérol par des bactéries intestinales.
coprostase
une coprostase : une accumulation de matières fécales à la fin du tube digestif souvent consécutif à une courbure pelvienne.
coprotoxie
une coprotoxie : la quantité de matière fécale nécessaire pour tuer 1 kg de lapin, lorsqu'elle est injectée dans la veine de l'oreille.
cops
un cops :
un enroulement de fil, de forme cylindrique et/ou conique ;
le tube sur lequel est effectué cet enroulement.
copte, coptisant
une, un copte : une chrétienne, un chrétien d'Égypte, d'Éthiopie ou d'Érythrée.
elle, il est copte : concerne la langue, la religion ou la civilisation des coptes.
le copte : une langue.
elle est coptisante, il est coptisant : concerne la culture et la civilisation des coptes.
une coptisante, un coptisant : une, un orientaliste qui étudie le monde copte.
Le mot copte est une adaptation du latin coptita « copte », coptus, emprunté à l'arabe qibṭ, qubt, au pluriel aqbāṭ, qifṭ, qufṭ, nom donné par les Arabes dès le 7ème siècle aux chrétiens d'Égypte, et lui-même emprunté directement ou par l'intermédiaire du copte Kuptios, Kuptaios au grec Α ι ̓ γ υ ́ π τ ι ο ς « Égyptien ».
copter
copter la cloche : faire sonner une cloche en la frappant seulement d'un côté avec le battant.
Le verbe copter est dérivé de cop (coup).
coptopsyllidé, coptopsylloïde
les coptopsyllidés : une famille d'insectes siphonaptères (puces) pulicomorphes coptopsylloïdes.
les coptopsylloïdes : la super-famille d'insectes siphonaptères pulicomorphes ne comptant que la famille des coptopsyllidés.
coptoterme
les coptotermes ou termites à latex tropicaux : des termites s'attaquant aux arbres vivants et au bois mort en Afrique.
copularium
un copularium : la chambre royale initiale creusée après l'essaimage par le couple de termites sexués fondant une nouvelle colonie.
copulateur, copulatif, copulation, copule, copuler
A. un organe copulateur : servant à la copulation.
une copulation : un coït, un acte sexuel avec intromission.
copuler : avoir des relations sexuelles.
Le nom (une) copulation est emprunté au latin chrétien copulatio « union charnelle », en latin classique « action de réunir, assemblage »).
Le verbe copuler est emprunté au latin classique copulare « lier, unir ensemble », spécialement en parlant de l'union charnelle.
B. une (conjonction ou particule) copulative, un mot copulatif : qui a la fonction d'une copule.
une copule : un mot qui lie deux termes, en particulier le sujet et le prédicat.
Le mot copulatif est emprunté au latin copulativus, terme de grammaire.
Le nom (une) copule est emprunté au latin classique copula « lien, union », spécialement comme terme de rhétorique, puis en latin chrétien « lien moral » « union dans le mariage ».
copurchic
elle, il est copurchic :
est ultra-chic ;
est d'une extrême élégance.
une, un copurchic : une élégante, un élégant.
le copurchic : ce qui se fait de mieux en matière d'élégance et de mode.
Le mot copurchic est composé de co-, pur et chic.
copycat
un copycat : un imitateur.
copyright
un copyright :
le droit exclusif que se réserve un auteur ou son représentant d'exploiter commercialement pendant un nombre déterminé d'années son œuvre littéraire, artistique ou scientifique ;
le symbole © qui indique ce droit.
Le mot anglais copyright est composé de copy « copie » et de right « droit ».
coq
un oiseau.
un cuisinier.
1. un coq :
un oiseau de la famille des gallinacés ;
le mâle de certains gallinacés et de quelques oiseaux ;
autres sens : CNRTL.
sauter du coq à l'âne : tenir des propos sans suite, comme si ayant commencé à parler d'un coq, on passait sans transition à la description d'un âne.
un coq-à-l'âne :
une suite de propos décousus, sans lien logique, souvent prononcés pour provoquer, par un effet de style, l'amusement ou la surprise de l'interlocuteur ;
un raisonnement, une prise de position, une entreprise, une idéologie renfermant une contradiction, constituant un non-sens.
Dans Les Contes du chat perché, Marcel Aymé fait du coq un animal stupide, vantard et querelleur. Il peut, pour porter ce jugement, s’appuyer sur la langue, puisque l’ancien français coquart, « sot, vaniteux », à l’origine de cocarde, signifiait proprement « qui fait le coq ». Notre animal est remis en place par un cheval qui le traite de petit brimborion. En savoir plus : Académie française.
Le nom (un) coq (1) est un terme de formation onomatopéique attesté sous la forme coccus et qui a supplanté l'ancien français jal représentant le latin gallus. voir : cocard, cocarde, cocasse,...
Le nom (un) kakochnik (= une coiffure en forme de diadème que portaient les femmes de l'ancienne Russie) est emprunté au russe kokošnik de même sens, dérivé de kokoš « coq », par comparaison de cette coiffure avec la crête d'un coq.
alector- du grec α ̓ λ ε ́ κ τ ω ρ, ο ρ ο ς, et alectr- du grec α ̓ λ ε κ τ ρ υ ω ́ ν, signifient « coq ». Voir : alecto, alector, alectoride, alectoridé, alectorien, alectride, alectrimorphe, alectrure, alectryomancie, alectryonomancie, et peut-être alectryon.
2. un coq : un cuisinier à bord d'un bateau.
une coquerie :
une cuisine aménagée dans un port pour permettre aux coqs de préparer la nourriture nécessaire à l'équipage ;
une cuisine à bord d'un navire.
un maitre-coq ou maître-coq : un coq, un maitre-queux, un cuisinier à bord d'un bateau.
Le nom (un) coq (2) est emprunté au néerlandais kok « cuisinier » (du latin vulgaire cocus, en latin classique coquus).
coquard, coquardeau
A. un cocard (1) ou coquard (1) :
un vieux coq ;
un métis obtenu par le croisement du faisan et de la poule.
B. une cocarde (1) ou coquarde : une niaise prétentieuse, débauchée, etc.
un cocard ou coquard : un niais prétentieux, débauché, etc.
elle est cocarde ou coquarde, il est cocard ou coquard :
est sotte ou sot ;
est naïve ou naïf.
un cocardeau ou coquardeau :
un jeune galant prétentieux et niais ;
un personnage allégorique, type du mari trompé et bafoué.
une cocarderie : une sottise, une niaiserie.
Le nom (un) cocard (1) ou coquard (1) est dérivé de coq, l'oiseau de basse-cour.
Le nom (une) cocarde (2, voir ci-dessus) est dérivé du moyen français cocard, cocarde « sot, fat », dérivé de coq.
un cocard (2) ou coquard (2), coquart, coquillard (1) :
un œil ;
une cocarde, un œil tuméfié, un œil au beurre noir.
s'en tamponner le coquard ou le coquillard : s'en moquer, s'en battre l'œil.
Le nom (un) cocard (2) ou coquard (2), coquart, coquillard (1) est probablement dérivé de coque.
coquassier, coquâtre
une
cocassière ou coquassière : une coquetière, une marchande de
beurre, œufs, volailles.
un cocassier ou coquassier
: un coquetier, un marchand de beurre, œufs, volailles.
un cocâtre ou coquâtre : un coq que l'on a châtré à moitié, un demi chapon.
Ces mots sont dérivés de coq.
coque
1. un coque : une bactérie de forme sphérique ou ovoïde ou réniforme.
voir aussi : cocci- et cocco-.
un cryptocoque, un diplocoque, un échinocoque, un entérocoque, un gonocoque, un méningocoque, un microcoque un monocoque (= un microcoque qui se présente à l'état isolé), un pneumocoque, un staphylocoque, un streptocoque.
2. une coque : un mollusque, un nom donné à la mye (surtout Mya arenaria, de la famille des myidés), connue au Québec sous le nom de clam.
une coque européenne : Office québécois de la langue française.
un pêche-coques : une pelle ou un trident servant à fouiller la vase ou le sable des rivages pour en extraire les coques.
voir le Dictionnaire historique du français québécois.
3. une coque :
une enveloppe calcaire plus ou moins arrondie ;
une enveloppe plus ou moins épaisse et dure ;
[matériaux] un emballage thermoformé assurant la présentation et la protection d'un produit. En anglais : blister ; blister pack. Journal officiel de la République française du 05/03/2013.
autres sens : CNRTL.
un emballage-coque ou un habillage transparent, une coque : une coque de plastique transparent généralement fixée sur du carton, qui sert à l’emballage de certains petits produits. En anglais : blister (pack) ; blister package ; bubble pack.
une coque de transport : [nucléaire] une enveloppe qui est ajoutée autour d’un emballage de transport afin de renforcer sa protection contre certains risques, tels qu’un choc ou un incendie, et ainsi de préserver le confinement des matières radioactives. En anglais : transport hull. Voir aussi : colis de transport de matières radioactives, confinement, emballage de transport de matières radioactives. Journal officiel de la République française du 02/09/2020.
une coque avion : dans une centrale nucléaire, ce qui protège le bâtiment réacteur, le bâtiment combustible et les divisions 2 et 3 des bâtiments des auxiliaires de sauvegarde contre la chute d'avions de l'aviation militaire et commerciale.
elle, il est monocoque : a une coque d'une seule pièce.
un monocoque : un bateau, un voilier à une seule coque.
un fruit multicoque : qui porte de nombreuses coques.
un (bateau) multicoque : qui a plusieurs coques.
un ouvre-coque : un appareil destiné à trancher la coquille des œufs à la coque.
Le nom (un) cocard (2) ou coquard (2), coquart, coquillard (1) est probablement dérivé de coque.
Le nom (un) cocon est emprunté au provençal coucoun « coque (d'un œuf) » et « cocon » dérivé du provençal coco « coque, coquille » de même origine que coque.
4. une coque :
un petit pain ou petit gâteau, cuit à l’intention des enfants, lors d’une fournée de pain domestique ;
une pâtisserie de forme ovale ;
une tranche de pain trempée dans du lait et des œufs battus, que l’on frit à la poêle.
On lit aussi une couque (ci-dessous). Voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
coquebin
une
coquebine : une jeune femme niaise, innocente.
un
coquebin
: un jeune homme niais, innocent.
elle
est coquebine : est niaise, naïve.
il
est coquebin
: est niais, naïf.
un air coquebin
Le mot coquebin est dérivé de coq.
coquecigrue
une coquecigrue :
un oiseau imaginaire, fabuleux ;
un fantasme, une illusion ;
un conte en l'air, une baliverne, une sornette, une sottise ;
une personne qui raconte des sottises, une, un imbécile, celle, celui qui est ridicule.
coquelet
un coquelet : un jeune coq.
coqueleur, coqueleux
une coqueleuse, un coqueleur ou coqueleux : une éleveuse, un éleveur de coqs de combat.
coquelicot
un coquelicot :
une plante ; la couleur de ses pétales ;
celui dont les vêtements sont de cette couleur ;
un trait du visage caractérisé par une excessive rougeur ;
un œil poché par un coup de poing ;
un petit bonbon rouge.
Le nom (un) coquelicot est une variante de coquerico (voir : cocorico), attesté au sens de « coq », par référence à la couleur de la crête du coq.
Histoire du nom coquelicot : site de Dominique Didier.
coqueliner
coqueliner : pour le coq, chanter.
coquelle
une coquelle :
une cocotte, une marmite en fonte ;
un poêlon.
voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
Le nom (une) coquelle est vraisemblablement une altération de coquemar (voir aussi : cocotte).
coquelourde
une coquelourde :
une anémone pulsatille ;
une fleur de couleur rouge ou orangée.
coqueluche, coquelucher, coquelucheux, coqueluchoïde, coqueluchon
une coqueluche :
une maladie infectieuse, endémo-épidémique, très contagieuse, due à une bactérie, Bordetella pertussis ;
un engouement contagieux dans un groupe social donné ;
ce qui suscite de la passion dans un groupe.
une hypercoqueluche : une forme de coqueluche caractérisée par des quintes de toux particulièrement graves.
coquelucher : pour un coq, émettre des sons comparables à ceux d'un coquelucheux.
se coquelucher : se prendre de passion pour quelqu'un.
elle est coquelucheuse, il est coquelucheux :
est atteinte ou est atteint de la coqueluche ;
est relative, est relatif à la coqueluche.
une coquelucheuse, un coquelucheux : celle qui est atteinte, celui qui est atteint de la coqueluche.
une toux coqueluchoïde : qui, par ses caractères, évoque celle de la coqueluche.
un coqueluchon : une sorte de capuchon.
Étrange mot que celui de coqueluche, qui change de sens selon qu’on le construit avec le verbe avoir ou le verbe être. Pourtant l’évolution des sens de ce terme explique parfaitement cette double construction. Coqueluche a en effet d’abord désigné une coiffe que l’on s’enroulait sur la tête. Ce nom résulte du croisement de coquille et de capuche. Or la coqueluche, qui tenait la tête bien au chaud, devint un moyen de lutter contre la maladie à laquelle on donnera son nom. Le passage de la coiffe au mal fut favorisé par le fait que celui-ci provoquait de fortes fièvres et que les malades avaient la tête chaude comme s’ils s’étaient couverts de celle-là. L’usage du nom coqueluche pour nommer cette maladie doit aussi sans doute beaucoup à la similitude que l’on croyait remarquer entre la toux des coquelucheux et le cri du coq.
Avant donc d’être une maladie la coqueluche était une coiffe et il faut se souvenir que, autrefois, être coiffé ou être coqueluché de quelqu’un signifiait « en être épris ». Cette expression vient de ce qu’on pensait que les amoureux avaient comme un grand chapeau sur la tête, qui les empêchait de voir les défauts de l’être aimé. On retrouve cette image dans l’expression avoir le béguin ou un béguin pour quelqu’un, puisque, à l’origine le béguin est, lui aussi, une coiffe, portée par certaines religieuses, les béguines.
Mais aujourd’hui celui qui est la coqueluche ne l’est pas que d’une personne : il est celui qui, dans un groupe, dans un milieu, traîne tous les cœurs après soi et les fait battre plus fort. En ce sens, nos amis anglais l’appellent d’ailleurs heart-throb. Que la coqueluche fasse battre plus d’un cœur est bien sûr lié au caractère contagieux de cette maladie, qui passait très vite d’un individu à l’autre.
Ces noms, coqueluche, béguin, ne doivent cependant pas nous inciter à croire que tous les types de coiffure jouaient le rôle de philtre d’amour. On rappellera par exemple qu’il existe en Saintonge une coiffe traditionnelle à larges bords, assez semblable à une cornette de religieuse, appelée kichenotte (on trouve aussi la forme quichenotte), qui tirerait, pense-t-on généralement, son nom de l’anglais kiss me not, « ne m’embrassez pas », les paysannes ayant appris ces quelques mots d’anglais pour repousser lors de la guerre de Cent Ans les avances parfois trop pressantes des soldats d’outre-Manche.
Signalons enfin, s’agissant de coiffe, l’amusante expression que l’on trouvait encore dans la huitième édition de notre Dictionnaire, qui nous apprenait qu’« on dit proverbialement d’Un homme qui est amoureux de toutes les femmes, quelque laides qu’elles soient, qu’Il aimeroit une chevre coeffée »… Les académiciens d’alors semblaient aimer tellement ce proverbe qu’ils le firent figurer aux trois articles Amoureux, Chèvre et Coiffer…
Académie française.
Le nom (un) coqueluchon est dérivé de coqueluche qui désignait une sorte de capuchon.
coquemar
un coquemar :
une bouilloire de terre ou de métal, munie d'une anse et parfois d'un couvercle, d'un bec et de pieds ;
son contenu.
coquerelle
A. une coquerelle :
une plante ;
une anémone ;
une femme au service des chanoinesses de l'abbaye de Remiremont.
B. une coquerelle : une noisette dans sa capsule verte.
C. une coquerelle : une blatte, un insecte. [Québec]
Le nom (une) coquerelle est sans doute dérivé de coq.
coqueret
un coqueret (1) : une petite pièce ronde en acier qui se trouve sur le coq de la montre, servant à fixer le pivot du balancier.
un coqueret (2) : une plante.
un coqueret du Pérou : une plante.
un coqueret somnifère : un arbrisseau.
coqueriquer
un cocorico : le chant habituel du coq.
On a lu aussi coquerico.
chanter cocorico, faire cocorico : crier haut sa victoire.
coqueriquer : en parlant du coq, faire cocorico.
Le mot cocorico est une onomatopée imitant le cri du coq.
Il est difficile de voir dans ces formes des onomatopées, mais souvenons-nous que la manière dont nous percevons les cris des animaux est aussi culturelle et que les coqs français font « cocorico », tandis que ceux d’outre-manche font « cock-a-doodle-doo », qu’en Allemagne c’est « kikeriki » que l’on entend et en Espagne « kikiriki »… En savoir plus : Académie française.
coquerie
une coquerie :
une cuisine aménagée dans un port pour permettre aux coqs de préparer la nourriture nécessaire à l'équipage ;
une cuisine à bord d'un navire.
coqueron
un coqueron : un compartiment étanche placé à l'avant ou à l'arrière d'un bateau et pouvant éventuellement faire office de soute à provisions.
Le nom (un) coqueron est une transcription de l'anglais cook-room composé de [to] cook « cuire » et de room « pièce » étant donné l'usage de cette pièce.
coquetel
un coquetel : un cocktail. [Québec]
coquet, coquetage, coqueter
un coquetage (1) : un bavardage.
coqueter (1) : glousser, bavarder continuellement et souvent à tort et à travers pour se faire valoir.
je
coquète ou coquette, tu coquètes ou coquettes, il coquète ou
coquette, nous coquetons, vous coquetez, ils coquètent ou coquettent
;
je coquetais ; je coquetai ; je coquèterai ou coquetterai ;
je coquèterais ou coquetterais ;
j'ai coqueté ; j'avais
coqueté ; j'eus coqueté ; j'aurai coqueté ; j'aurais coqueté
;
que je coquète ou coquette, que tu coquètes ou coquettes,
qu'il coquète ou coquette, que nous coquetions, que vous coquetiez,
qu'ils coquètent ou coquettent ;
que je coquetasse, qu'il
coquetât, que nous coquetassions ; que j'aie coqueté ; que j'eusse
coqueté ;
coquète ou coquette, coquetons, coquetez ; aie
coqueté, ayons coqueté, ayez coqueté ;
(en) coquetant.
Le verbe coqueter (1) est dérivé de coq.
un coquetage (2) : le manège d'une coquette.
coqueter (2) :
user de procédés coquets pour tenter de séduire ou d'attirer l'attention sur soi ;
se pavaner, minauder, faire des grâces comme le coq au milieu de ses poules ;
entretenir des relations frivoles, flirter ;
entretenir des relations amicales avec quelqu'un.
elle est coquette, il est coquet :
a le souci de plaire ;
est inspiré(e) par le gout de plaire et de séduire ;
est élégante, soignée ; est élégant, soigné ;
est propre, bien arrangé(e), disposé(e) avec gout ou raffinement ;
peut séduire, est enviable par son importance ;
est assez considérable.
une coquette, un coquet : celle qui est soucieuse de plaire, celui qui est soucieux de plaire par une mise élégante, une toilette soignée.
faire le coquet :
user de manèges savants pour séduire quelqu'un ;
manquer de simplicité dans ses actes, dans ses relations avec autrui.
la (grande) coquette :
le principal rôle féminin de séductrice et d'intrigante dans certaines comédies de caractère ;
une actrice jouant ce rôle.
une coquette (1) :
une espèce d'insectes lépidoptères glossates bombyciens nocturnes dont la chenille attaque le bois de divers arbres fruitiers et forestiers en y creusant de profondes galeries ;
un cyclamen, une plante ;
un poisson ;
un oiseau.
coquettement :
d'une manière coquette ;
avec élégance et recherche ;
avec le souci de plaire, de séduire au moyen de toutes sortes de petits manèges.
une coquetterie :
une disposition souvent instinctive à plaire, une propension à se faire valoir par son physique, ses manières, son esprit ;
l'aspect coquet, élégant d'une chose, par exemple d'une toilette, d'un vêtement, d'une coiffure, d'un intérieur ;
autres sens : CNRTL.
des coquetteries : des moyens divers employés pour plaire ou se mettre en valeur.
Le mot coquet est dérivé de coq.
une coquette (2) [Belgique] : une cocotte, un récipient en fonte.
coquetier, coquetière
un coquetier (1) :
un petit ustensile de table en forme de verre à liqueur, qui sert à manger les œufs à la coque ;
ce qui en a la forme.
décrocher le coquetier, gagner le coquetier [par allusion au coquetier qui était accroché au mât de cocagne dans les fêtes foraines] :
réussir ;
commettre une sottise, avoir des ennuis ;
être blessé ou tué.
une coquetière (1) : un œufrier, un ustensile qui sert à faire cuire les œufs à la coque.
Le nom (un) coquetier (1) est dérivé de de coque « coquille d'œuf, œuf ».
une coquetière (2) ou coquassière, un coquetier (2) ou coquassier : une marchande, un marchand d'œufs ou de volailles en gros, de fruits et légumes.
Le nom (un) coquetier (2) est plus probablement dérivé de coq (1), comme cocassier, que de coque.
coquette, coquettement, coquetterie
coquette, coquettement, coquetterie : voir ci-dessus
coquicide
un coquicide : la cuisson d'un œuf à la coque.
coquillage, coquillagé, coquillageux
un coquillage :
un mollusque qui habite une coquille ;
cette coquille ;
ce qui rappelle la forme arrondie ou la couleur d'un coquillage.
elle est coquillagée ou coquillageuse, il est coquillagé ou coquillageux : est couverte ou couvert de coquillages.
coquillard, coquillart
elle est coquillarde, il est coquillard : a la forme d'une coquille.
1.A. un coquillard :
un mendiant dont les vêtements étaient ornés de coquilles et qui se faisait passer pour un pèlerin ;
un malfaiteur.
Le nom (un) coquillard (1) est dérivé de Coquille, le nom d'une association de malfaiteurs soit à partir de l'expression vendre ses coquilles « tromper », soit parce que ses membres se faisaient parfois passer pour des pèlerins de Saint-Jacques.
1.B. un coquillard :
un œil ;
un cuirassier.
s'en tamponner le coquillard : s'en moquer, s'en battre l'œil.
2. un coquillart : un calcaire coquillier, un lit de pierres de taille parsemé de coquilles fossiles qui se trouve dans une carrière.
Les noms (un) coquillage, (un) coquillard (2) et (un) coquillart) sont dérivés de coquille.
coquille, coquillé, coquillette, coquilleux, coquillier
une coquille :
l'enveloppe calcaire de mollusque ;
ce qui a ou rappelle cette forme ;
en savoir plus : CNRTL ;
un gâteau de Noël, en pâte briochée, ayant la forme d’un enfant emmaillotté, voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
elle est coquillée, il est coquillé :
contient des coquilles de mollusques fossiles ;
a, évoque la forme arrondie d'une coquille de mollusque ;
est légèrement ondulé(e) ;
présente des boursouflures ;
a les plumes redressées en arrière de la tête.
des coquilles Saint-jacques : des mollusques.
des coquillettes
: des pâtes alimentaires en forme de coquilles.
une
coquillette
un terrain coquilleux : qui contient des coquilles.
elle est coquilleuse : est difficultueuse ; il est coquilleux : est difficultueux.
elle est coquillière, il est coquillier :
contient des coquilles de mollusques fossiles ;
concerne les coquillages comestibles.
une membrane coquillière : la membrane qui se trouve entre l'œuf et sa coquille.
un coquillier :
une collection de coquilles ;
un local, un meuble, etc., où l'on rassemble des coquilles.
Le nom (une) coquille vient du latin vulgaire conchilia, (du latin classique conchylium, lui-même emprunté au grec κ ο γ χ υ ́ λ ι ο ν) croisé avec coccum (voir : coque et cagouille).
Le mot latin concha, en grec κ ο ́ γ χ η, signifie « coquille ».
Le nom (une) conque (= un mollusque à grande coquille bivalve ; sa coquille ; une grande coquille en spirale ; la cavité de l'oreille externe où prend naissance le conduit auditif ; une enceinte acoustique rappelant la forme de l'oreille ; la partie circulaire terminant la grande nef d'une église) est emprunté au latin au latin concha (emprunté au grec κ ο ́ γ χ η) « coquillage » « coquille ».
Le nom (un) muschelkalk (= une roche) vient d'un mot allemand signifiant proprement « calcaire (kalk) coquillier (Muschel) ».
Le mot ostracé (= qui a la forme d'une coquille ; qui est de la nature de l'huitre) est un dérivé savant du grec ο σ τ ρ α κ ο ν « coquille ». D'où : les ostracés ou ostracées (= un sous-ordre de mollusques), un gigantostracé (= un arthropode aquatique fossile), des malacostracés (= une catégorie de crustacés), des notostracés (= des crustacés).
coquin, coquinage, coquinaille, coquine, coquinement, coquiner, coquinerie, coquinette, coquinisme, coquinou
une coquine, un coquin :
une personne sans scrupules, capable d'actions malhonnêtes, répréhensibles ;
une, un enfant espiègle ;
autres sens : CNRTL.
elle est coquine, il est coquin :
a l'intention de séduire ;
exprime la séduction ;
est libertine, leste, grivoise ; est libertin, leste, grivois ;
est espiègle, vive, malicieuse ; est espiègle, vif, malicieux.
coquin de sort ! (pour marquer la surprise, l’admiration, le dépit), voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
un coquinage : une coquinerie, un acte de malhonnêteté.
une coquinaille : une bande de coquins, de gueux.
coquinement :
comme un coquin ;
d'une manière coquine.
coquiner :
agir comme un coquin, un malhonnête homme ;
mener une vie de fainéant, de mendiant, de gueux ;
[Québec] tricher par exemple en affaires, au jeu (on lit aussi cotchiner, d'après une variante de prononciation).
coquiner quelqu'un [Québec] : anciennement, l'escroquer.
accoquiner ou acoquiner : attirer quelqu'un et l'installer dans une habitude ou un attachement excessifs.
s'accoquiner ou s'acoquiner : s'attacher à quelqu'un, avoir des fréquentations avec quelqu'un en s'installant auprès de lui.
une coquinerie :
une action immorale, malhonnête ;
un comportement ou un caractère du coquin.
une coquinette : une petite coquine ; un coquinet ou coquinou : un petit coquin.
elle est coquinette, il est coquinet : est un peu coquine ou coquin.
un coquinisme : un comportement systématique de coquin.
voir le Dictionnaire historique du français québécois.
Voyous, chenapans et coquins : Académie française.
cor
un instrument de musique.
une callosité.
les cors du cerf.
1. un cor :
un instrument à vent d'origine guerrière ;
un instrument de musique ; celui qui en joue.
un cor de chasse : un instrument constitué d'un tuyau de cuivre enroulé et s'élargissant en un pavillon.
un cor de mer : un coquillage servant de porte-voix.
un cor anglais, un cor à pistons, un cor de basset, un cor d'harmonie : des instruments de musique.
à cor(s) et à cri(s) : bruyamment.
Chasser à cor et
à cri, c’est chasser avec grand bruit, en faisant sonner le cor
(l'instrument à vent encore appelé trompe) et aboyer les chiens,
d’où le sens figuré de « (vouloir, exiger, poursuivre une chose)
à toute force, en insistant bruyamment ».
En revanche, on se
lancera dans la bataille à corps perdu (= avec impétuosité, sans
se ménager) ou à son corps défendant (= malgré soi). Dans les
deux cas, les cris sont en option. En savoir plus : Parler français.
Le nom (un) cor (1) vient du latin classique cornu « corne des animaux ; matière dont elle est faite ; objet de corne ou en forme de corne »; spécialement « corne du pied des animaux » et « instrument à vent ».
2. un cor :
une callosité apparaissant généralement au pied sous l'effet du frottement de la chaussure ;
une croute formée par l'épaississement de la peau au contact de la selle et du harnais chez les bêtes de somme.
une substance coricide ou un coricide : pour détruire les cors aux pieds.
Pour le sens « cor au pied », le nom (un) agacin ou agassin, dérivé d'agace « pie » (avec le suffixe -in) est la substantivation de l'adjectif agacin, agassin, issu par ellipse d'œil agacin, œil agassin sur le modèle du latin médiéval oculus pullinus « cor au pied », dont le calque exact est passé dans l'allemand Hühnerauge « cor », littéralement « œil de poule ». L'adjectif pullinus a donné son suffixe au représentant français de agaza, c'est à dire à agace « pie ». Au 19ème siècle agacin a été évincé en français par cor ou œil-de-perdrix. Il a d'ailleurs toujours été en concurrence avec d'autres formes pour désigner le cor au pied : agaçon (qui a subi un changement de suffixe), les syntagmes du type œil d'agace, (ou par déformation nid d'agace) répandus dans le Nord et l'Est en bordure des langues germaniques, et qui sont sans doute des calques directs du néerlandais eksteroog et de l'allemand dialectal Elsterauge, et finalement le type wallon agace, obtenu par dérivation régressive du syntagme précédent, si bien qu'en wallon la même forme peut signifier soit « pie » soit « cor au pied ». Le sens « œil de la vigne qui ne donne pas de fruit » est issu de « cor au pied », par analogie. À noter qu'en latin classique déjà oculus pouvait signifier « œil, tubercule d'une plante ».
Le nom (un) cor (2) est une spécialisation de sens de l'ancien français cor(n) « matière cornée ».
3. des cors : les ramifications de la tige centrale de la ramure d'un cerf permettant de déterminer l'âge de l'animal.
un dix-cors : un cerf qui a atteint sa septième année.
Le nom (des) cors (3) est une spécialisation de sens de l'ancien français cor(n) « corne d'un animal ».
cora
une cora ou kora, kôra : un instrument de musique.
coraciadiforme, coracidé
les coraciadiformes ou coraciiformes : l'ordre d'oiseaux carinates à bréchet comprenant des familles d'aspect très varié telles que les martins-pêcheurs, les martins-chasseurs, les guêpiers, les rolliers, les huppes, les momots et les malaos.
les coracidés ou coraciidés : une famille d'oiseaux néognathes coraciformes.
Ces noms sont formés sur le latin d'origine grecque corax, coracis « corbeau » (ie rollier crie comme le corbeau).
Coracidium
Coracidium : le premier stade larvaire des ténias pseudophyllidés, les bothriocéphales.
coraciidé, coraciiforme
coraciidé, coraciiforme : voir ci-dessus.
coraco-, coracoïde
coraco- sert à désigner des éléments (muscles, ligaments) en rapport avec l'apophyse coracoïde.
voir : CNRTL.
un
ligament coraco-acromial
(anciennement
: ligament acromio-coracoïdien)
: le ligament triangulaire formant une voute fibreuse au-dessus de
l’articulation gléno-humérale.
des
ligaments coraco-acromiaux
un
muscle coraco-antébrachial
: un biceps, un muscle bifide tendu de l'apophyse coracoïde à
l'extrémité supérieure du radius.
des
muscles coraco-antébrachiaux
une aponévrose clavi-coraco-axillaire, des aponévroses clavi-coraco-axillaires
un muscle coraco-biceps
un
muscle coraco-branchial:
le muscle allongé et aplati situé dans la loge antérieure du bras
; le muscle qui prend insertion sur la ceinture scapulaire et qui
agit sur chaque arc branchial.
des
muscles coraco-branchiaux
un
ligament coraco-claviculaire
: le ligament à distance entre le processus coracoïde et
l’extrémité externe de la clavicule.
un
fascia coraco-claviculaire
un
ligament coraco-huméral
: le ligament large, épais de 3 mm, qui se détache du bord latéral
du processus coracoïde et se termine sur le col anatomique de
l’humérus par deux faisceaux qui prennent en fourche le sillon
intertuberculaire.
des ligaments
coraco-huméraux
un muscle coraco-humérien : un muscle coraco-brachial.
un muscle coraco-hyoïdien :
un muscle omo-hyoïdien ;
un muscle coraco-mandibulaire.
une (apophyse) coracoïde : l'apophyse osseuse qui termine le bord supérieur de l'omoplate, au sommet de laquelle viennent s'insérer le court biceps et le coraco-brachial, alors que sur son bord interne est fixé le tendon du petit pectoral.
un coracoïde : un os indépendant, de la ceinture scapulaire que possèdent les poissons, les amphibiens, les reptiles et les oiseaux.
un processus coracoïde : le volumineux processus coudé, implanté sur la face supérieure du col de la scapula, en dedans du tubercule supra-glénoïdien et en dehors de l’incisure scapulaire du bord supérieur de l’os.
elle
est coracoïdienne, il est coracoïdien
: appartient à l'apophyse coracoïde.
un
ligament ou un muscle coracoïdien : dont un des points d'insertion
est l'apophyse coracoïde.
une
échancrure coracoïdienne, une tubérosité coracoïdienne, un point
d’ossification coracoïdien
un muscle coraco-mandibulaire
un muscle coraco-scapulaire
Le mot coracoïde est emprunté au grec κ ο ρ α κ ο ε ι δ η ́ ς « semblable à un corbeau ».
corah
un corah : un foulard de soie écrue ou imprimée, fabriqué en Inde.
Le mot anglais corah est emprunté au hindī kōra « étoffe de soie écrue, non teinte ».
Corail
les voitures Corail SNCF : Trains d'Europe.
corail, corailleur, corailleux, coraline, coralliaire, corallidé, Corallien, corallien, corallifère, coralliforme, coralligène, corallin, coralline, coralliophilidé, corallite
un corail :
un animal marin des mers chaudes qui vit en colonie et sécrète un squelette calcaire arborescent appelé polypier ;
la chair ferme et rouge que l'on trouve à l'intérieur de la carapace de certains crustacés et de la coquille de certains mollusques ;
en savoir plus : Office québécois de la langue française.
des récifs de coraux : faits des squelettes de ces animaux.
(couleur) corail : couleur vermeille.
un (serpent) corail, des corails
une corailleuse, un corailleur : celle, celui qui pêche le corail ; celle, celui qui travaille le corail.
elle est corailleuse, il est corailleux : est constitué(e) par des coraux.
une coraline : un voilier de cinq à quinze tonneaux destiné à la pêche au corail.
elle, il est coralliaire : est constitué(e) d'un polype formé par bourgeonnement.
les coralliaires : l'ancien nom des anthozoaires.
un hexacoralliaire : un invertébré ayant six tentacules.
un hydrocoralliaire : un hydrozoaire, un invertébré cnidaire.
un octocoralliaire : un arthrozoaire à huit tentacules.
les corallidés : une famille de cnidaires anthozoaires octocoralliaires gorgonacés scléraxonia, exemple : le corail rouge.
elle est corallienne, il est corallien : est formé(e) de coraux.
le Corallien : l'étage moyen du Jurassique supérieur.
elle, il est corallifère : porte des coraux.
elle, il est coralliforme : a la forme du corail.
elle, il est coralligène :
produit la substance calcaire du corail ou doit son existence à une production corallienne ;
contient des coraux.
elle est coralline, il est corallin : est rouge comme le corail.
une coralline :
une algue marine rouge à concrétion calcaire ;
une matière colorante rouge dérivée du phénol.
les coralliophilidés : une famille de mollusques gastéropodes.
une corallite : le squelette d'un polype individuel de corail.
un organisme corallivore : qui se nourrit de corail.
Le nom (un) corail vient du bas latin corallum, en latin classique corallium.
Le nom (une) coraline est dérivé de coral, une ancienne forme de corail.
Le mot corallien est dérivé du radical du latin corall(i)um « corail ».
Le mot corallin est dérivé de corail, coral, peut-être d'après le latin tardif corallinus.
coram populo
coram populo : devant le peuple, en public.
Cette expression latine est composée de la préposition coram «en présence de, devant» et de l'ablatif de populus, populi «le peuple».
Coran, coran, coranique
le Coran : le livre sacré des musulmans.
le coran : la loi religieuse et politique des musulmans, contenue dans le Coran.
On a lu aussi : Koran.
un coran : un exemplaire de ce livre religieux.
elle, il est coranique :
a rapport au livre, au texte du Coran ;
est faite ou fait dans l'esprit du Coran ;
est conforme aux prescriptions du Coran.
Le Coran est le
livre sacré qui contient la loi religieuse des musulmans; ce nom
prend la majuscule.
Par ailleurs, certains dictionnaires
mentionnent que lorsqu’on emploie le mot pour désigner
l’exemplaire, l’objet en soi, qui contient le texte sacré, on
peut l’écrire avec une minuscule initiale, comme on le fait pour
le mot bible. Mais on peut aussi choisir d’y mettre une majuscule,
si l’on souhaite se référer à l’ouvrage en lui conservant un
caractère sacré, comme on le fait aussi pour bible.
Finalement,
on trouve parfois le mot employé pour désigner, par extension, un
livre important; dans ce sens, on voit apparaître le nom tout en
minuscules. En savoir plus : Office québécois de la langue
française.
Le nom (le) Coran est emprunté à l'arabe al qur'ān « la lecture; la lecture par excellence, le Coran » dérivé de qara'a « lire, réciter ».
corb
un corb ou corbeau, une corvine : un poisson téléostéen carnivore commun en Méditerranée.
Ce nom est emprunté au provençal corb désignant le corbeau (voir ce mot), d'où, probablement par analogie de couleur, ce poisson (à comparer aussi avec l'italien corvo désignant le corbeau et ce poisson).
corbeau, corbeautière
un corbeau :
un oiseau ;
une pièce de bois munie d'un crochet de fer, utilisée dans les sièges pour arracher les pierres des remparts ;
un grappin en forme d'échelle munie de crochets, servant à aborder les vaisseaux ennemis ;
une grosse pierre, une pièce de bois ou de fer mise en saillie sur un mur et servant à supporter une poutre, une corniche ou un encorbellement ;
une constellation de l'hémisphère austral ;
un cépage ;
une personne vêtue de noir ;
un personnage avide d'argent et sans scrupule ;
une autrice, un auteur de lettres anonymes.
une corbeautière : un rassemblement de nids de corbeaux freux formant de grosses boules dans des arbres.
un corbillat ou corbillot : le petit du corbeau.
voir aussi : corac- (ci-dessus).
C’est sans doute aussi à une onomatopée que l’on doit le nom corbeau, venu du latin corvus, cousin du grec korax. Le nom de la chouette, ulula, est, comme l’écrivent joliment Ernout et Meillet dans leur Dictionnaire étymologique de la langue latine, « un mot imitatif ». On le retrouve d’ailleurs dans les noms scandinaves de cet oiseau : ugla en islandais, ugle en norvégien, uggla en suédois. Quant au français, il a gardé son dérivé hululer. Il en va de même avec le hibou, bubo en latin. En savoir plus : Académie française.
Le nom (un) corbeau est dérivé de l'ancien français corp, en anglo-normand corf qui, de même que l'italien corvo, le castillan cuervo, le portugais corvo, est régulièrement issu du latin corvus, corp étant (de même que l'ancien provençal corp) issu de la variante corbu.
De l'ancien nom (un) corbin (= un corbeau) sont dérivés (un) corbineau (= un petit corbeau) et corbiner (= pour une corneille, crier).
Le mot corvicide (= qui a la propriété de tuer, de détruire les corvidés) et le nom (les) corvidés (= les oiseaux de la famille des passereaux dont le type est le corbeau) sont dérivés du radical du latin corvus « corbeau ».
Le nom (un) encorbellement (= une construction en saillie d'un mur soutenue par des corbeaux, des consoles, une dalle) est dérivé de corbeau, terme architectural.
Le nom (un) modillon (= un ornement architectural) est emprunté à l'italien modiglione, terme d'architecture, du latin vulgaire mutilio, mutilionis, diminutif du latin mutulus « corbeau (en architecture) ».
Le nom (un) moellon (= une pierre de construction ou utilisée en miroiterie vient de l'ancien français moilon issu du latin vulgaire mutulio altération du classique mūtŭlus, terme d'architecture « corbeau, modillon ». D'où : un moellonnage ou moellonage (= une construction faite avec des moellons).
Le nom (une) mutule (= un ornement d'une corniche) est emprunté au latin mutulus « corbeau (en architecture) ».
Le nom (un) nycticorax (= un oiseau de nuit) est composé de nycti- tiré du grec ν υ ́ ξ, ν υ κ τ ο ́ ς « nuit », et -corax du grec κ ο ́ ρ α ξ« corbeau ».
Corbeil
Corbeil : la ville en France devenue Corbeil-Essonnes.
elle est corbeillessonnoise, il est corbeillessonnois : est de la ville de Corbeil-Essonnes.
une Corbeillessonnoise, un Corbeillessonnois
voir aussi : corbillard (ci-dessous).
Corbeil : une autre commune en France.
corbeillage, corbeille, corbeille-d'argent
un corbeillage : [santé et médecine] l'aspect des vaisseaux d'un viscère qui, écartés par le développement d'une tumeur, se disposent en corbeille. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
une corbeille :
un ouvrage de forme creuse pour contenir des objets ;
autres sens : CNRTL ;
chez les hyménoptères apoïdes, une corbicule, l'organe de forme concave et bordé d'une frange de longues soies dressées (brosse) situé sur le tibia postérieur destiné à entreposer le pollen récolté au moyen de la brosse à pollen.
une corbeille-d'argent : une alysse, une plante.
Le nom (une) corbeille est issu du bas latin corbicula « panier léger en osier » diminutif de corbis « panier ». Voir aussi : corbillon.
corbicrave
des corbicraves : des oiseaux.
corbicule
une corbicule : une corbeille qui permet le transport du pollen jusqu'à la ruche.
corbières
un corbières : un vin.
corbillard
A. un corbillard ou corbillas, corbillat (1) : un grand bateau ou coche d'eau qui reliait régulièrement Corbeil à Paris.
un corbillard : un grand carrosse utilisé pour les laquais d'un grand seigneur.
B. un corbillard :
une voiture à chevaux ou une automobile qui transporte les cercueils au cimetière ;
autres sens : CNRTL.
corbillat
un corbillat (2) ou corbillot : le petit du corbeau.
corbillon
un corbillon :
une petite corbeille ;
un jeu de société.
Le nom (un) corbillon est dérivé de corbeille.
corbin, corbineau, corbiner
un corbin : un corbeau.
un corbineau : un petit corbeau.
corbiner : pour une corneille, crier.
corbleu
corbleu : un juron.
Le juron corbleu est une variante de cordieu, pour le cœur de Dieu.
cordace
une, un cordace : une danse bouffonne ou lascive, chez les Grecs anciens, souvent liée à l'ivresse.
Le nom cordace est emprunté au grec κ ο ́ ρ δ α ξ « danse bouffonne et indécente, d'origine lydienne ».
cordage, cordaginet
un cordage :
une corde servant au gréement des navires et à la manœuvre de certaines machines ;
l'action de corder le bois ; son résultat ;
l'action de corder une raquette de tennis ; son résultat.
un cordaginet : un petit cordon.
Selon les sens, le nom (un) cordage est dérivé de corde ou de corder (2) « mesurer à la corde ».
cordaïtale, cordaïte
les cordaïtes ou cordaïtales : des plantes fossiles.
cordal, corde
1. une corde :
un assemblage obtenu par torsion de fils :
en savoir plus : CNRTL.
Ce bois de chauffage, avant d’être vendu par stère, l’était à la corde, la quantité de bois étant mesurée à l’aide d’une corde. Cette unité variait suivant les régions. À Paris, elle valait 3,8 stères ; elle en vaut un peu moins de trois aujourd’hui. L’article 5 de la loi du 18 germinal an III (7 avril 1795) visait à mettre fin à ces disparités avec la création du stère, mais les unités de mesure, on le sait, ont la peau dure et la corde est toujours en usage, comme le stère d’ailleurs qu’un décret de décembre 1975 souhaitait supprimer au profit du mètre cube. Le Moyen Âge, peu avare de jeux de mots cruels, employait l’expression mesurer du bois de corde pour dire « être pendu ». Académie française
On trouve une autre position avantageuse avec l’expression tenir la corde. Celle-ci nous vient des courses de chevaux. Il arrivait que la course consistât à se rendre le plus rapidement possible d’un point à un autre, mais assez vite, il s’est agi de faire le tour d’un espace délimité par une lice ou simplement une corde, qui marquait le bord intérieur de la piste. Le cavalier qui occupait la position la plus proche de la corde avait moins de distance à parcourir que les autres. Cette expression s’est employée aussi dans le monde de l’athlétisme et du cyclisme sur piste ; par la suite le nom corde, pris en ce sens, s’est rencontré dans d’autres expressions comme passer à la corde, qui s’emploie quand un coureur profite de l’espace suffisamment important laissé entre le bord de la piste par celui qui le précédait pour s’y faufiler, ou être enfermé à la corde, que l’on utilise quand un coureur ne peut doubler celui qui le précède parce qu’un autre, qui court à son niveau, l’empêche de se décaler, et enfin partir à la corde, qui s’emploie quand le départ se fait dans virage à propos du coureur placé au plus près de la lice (ce qui constitue un léger handicap en athlétisme, en particulier pour les grands gabarits). En savoir plus : Académie française.
les cordes : les instruments de musique à cordes frottées.
une lyre ou cithare heptacorde : qui a sept cordes.
un heptacorde : une échelle musicale composée de sept notes incluses dans l'octave.
un hexacorde : un intervalle dit aujourd'hui sixte.
un
manicorde ou manicordion, manichordion : un clavicorde,
un instrument de musique.
un monocorde :
un instrument de musique qui a une seule corde, ou plusieurs cordes à l'unisson ;
un instrument permettant la perception des sons aigus ;
un sous-lieutenant.
elle, il est monocorde :
n'a qu'une seule corde ;
est sur un seul ton ;
est monotone.
une, un monocordiste : une musicienne, un musicien de cet instrument.
Le nom (une) corde est emprunté au latin chorda « boyau ; corde d'instrument de musique » à l'époque classique « corde en général », notamment, celle qui bande un arc, en bas latin « nerf, tendon ».
Le nom (un) funambule est emprunté au latin classique funambulus « danseur de corde ». Le mot funiculaire est dérivé du radical du latin classique funiculus « petite corde ». Le nom (un) funicule est emprunté au latin classique funiculus « petite corde ». Le nom (un) funin vient du latin vulgaire funamen « cordage de navire », dérivé du classique funis « corde, cordage ».
Le nom ( un) gourdin (= un bout de corde pour frapper ou châtier les galériens ; un bâton gros et court, une trique) est emprunté, par l'intermédiaire du provençal, à la forme septentrionale gordino de l'italien cordino, dérivé de corda « corde ».
Le nom (un) guiderope (= un cordage suspendu à un ballon, qui traine au sol ou flotte à la surface de la mer, destiné à stabiliser l'engin en altitude, par diminution du poids quand le ballon tend à se rapprocher du sol, et inversement par une augmentation de ce poids quand il tend à s'en éloigner) est emprunté au terme anglais composé de guide « guide » et rope « corde, ficelle ».
Le nom (un) lasso (= une longue corde avec un nœud coulant pour attraper les animaux) est emprunté à l'hispano-américain d'Argentine lazo « corde munie d'un nœud coulant utilisée par les gauchos pour attraper les bêtes », proprement « lien, attache » en espagnol de la Péninsule, de même origine que lacs.
2. Comme pour urèthre et urètre, deux graphies sont utilisées en anatomie et médecine : cordal pour ce qui concerne la corde vocale, chordal dans d'autres cas, et souvent chorde et corde.
le tissu chordal : qui concerne la chorde dorsale.
un canal chordal : la forme initiale, tubulaire, de la chorde dorsale, après son invagination au cours de la gastrulation, au niveau du nœud de Hensen.
une chorde dorsale ou corde dorsale : en embryologie, la colonne épithéliale cylindrique, parallèle à la gouttière nerveuse, située entre celle-ci et l’endoblaste, et formée par invagination des cellules constituant le nœud de Hensen.
une plaque chordale
On a lu aussi cordal.
les paracordaux : la partie postérieure de l'ébauche du plancher du crâne des poissons, de part et d'autre de la chorde dorsale.
une plaque préchordale : la structure embryonnaire formée par la réunion de l’entoblaste et du mésoblaste ; elle participe à l’induction du cerveau antérieur.
une chorde ou corde : une structure anatomique en forme de corde.
une chorde : l'ébauche de colonne vertébrale chez les procordés et l'embryon de vertébré ; l'axe dorsal primitif de l’embryon formé d’un cordon cellulaire d’origine mésodermique qui joue un rôle dans la différentiation et l’organisation du rachis formé autour de la chorde.
la corde du tympan ou chorde du tympan
les chordes tendineuses du cœur,
une notochorde : une chorde dorsale.
une notochordodysraphie
une stomochorde ou stomocorde : une structure de soutien postérieure qui a été comparée à la notocorde.
La graphie chorde est une variante demi-savante de corde.
cordé
1. elle est cordée, il est cordé (1) : est cordiforme, dont la forme évoque celle d'un cœur stylisé.
Le mot cordé (1) est dérivé du radical du latin cor, cordis (cœur).
2. elle est cordée, il est cordé (2) :
est roulé(e), tordu(e) à la manière d'une corde ;
a l'aspect noueux de la corde ;
devient filandreuse ou filandreux comme une corde ;
est entouré(e) d'une corde, est lié(e) à l'aide d'une corde.
une alpiniste décordée, un alpiniste décordé : qui est détaché(e) de la corde qui relie à la cordée.
elle est encordée, il est encordé :
est attaché(e) avec une corde ;
est mesuré(e) par une corde.
voir aussi : chordé.
Les mots cordé (2), cordeau et cordée sont dérivés de corde.
3. les chordés ou cordés : les animaux métazoaires munis d'une chorde dorsale et d'un tube neural dont les embranchements sont Cephalocordata, Urochordata et Craniata).
les chordodés : une famille de chordodidés, un genre de gordiens.
les céphalochordés ou céphalocordés : un sous-phyllum de cordés dont la tête est différenciée.
les hémichordés ou hémicordés : un taxon de bilatériens deutérostomiens.
les stomochordés ou stomocordés : un ancien embranchement d'animaux marins primitifs qui ont une ébauche de chorde près de la bouche.
Deux graphies sont utilisées en anatomie et médecine : cordal pour ce qui concerne la corde vocale, chordal dans d'autres cas, et souvent chorde et corde.
cordeau
un cordeau :
une petite corde ;
une ligne de fond pour la pêche ;
une mèche utilisée pour mettre le feu à une mine.
tracer quelque chose au cordeau : de manière régulière.
cordée
une cordée :
ce qui peut être lié à l'aide d'une corde ;
une mesure donnée par la corde passée autour d'une certaine quantité de bois ;
une ligne de fond à laquelle sont attachés un grand nombre d'hameçons ;
un groupe d'alpinistes reliés entre eux par une corde passée autour de la taille lors de leurs ascensions ;
un groupe de grimpeurs qui progresse sur une paroi d'escalade tout en étant relié par une corde. En savoir plus : Vitrine linguistique de l'Office québécois de la langue française..
cordelé, cordeler
elle est cordelée, il est cordelé : est tordu(e), roulé(e) en forme de corde.
cordeler :
lier, serrer à l'aide d'une corde ;
tordre, rouler en forme de corde.
je
cordèle ou cordelle, tu cordèles ou cordelles, il cordèle ou
cordelle, nous cordelons, vous cordelez, ils cordèlent ou cordellent
;
je cordelais ; je cordelai ; je cordèlerai ou cordellerai ;
je cordèlerais ou cordellerais ;
j'ai cordelé ; j'avais
cordelé ; j'eus cordelé ; j'aurai cordelé ; j'aurais cordelé
;
que je cordèle ou cordelle, que tu cordèles ou cordelles,
qu'il cordèle ou cordelle, que nous cordelions, que vous cordeliez,
qu'ils cordèlent ou cordellent ;
que je cordelasse, qu'il
cordelât, que nous cordelassions ; que j'aie cordelé ; que j'eusse
cordelé ;
cordèle ou cordelle, cordelons, cordelez ; aie
cordelé, ayons cordelé, ayez cordelé ;
(en) cordelant.
se cordeler : se tordre comme une corde.
elles se cordèlent ou se cordellent, ils se cordèlent ou se cordellent, elles se sont cordelées, ils se sont cordelés,...
Le verbe cordeler est dérivé de cordel (cordeau).
cordelette
une cordelette : une petite corde.
On a lu aussi un cordelet.
Le nom (une) cordelette est dérivé de cordelle.
cordelier, cordelière
A. une cordelière, un cordelier : une religieuse, un religieux ainsi nommé(e) à cause de la cordelière à trois nœuds qu'ils portent serrée autour de la taille.
B. une cordelière, un cordelier : une, un membre du club des Cordeliers fondé à Paris en 1790 dans l'ancien couvent des Cordeliers.
une cordelière :
une petite corde tressée que l'on noue autour d'un vêtement ;
un cordon tressé utilisé pour lier, décorer ;
une baguette sculptée en forme de corde ;
un filet plein de nœuds que les veuves ou les filles mettaient en guise de cordon pour entourer l'écu.
Les noms (un) cordelier et (une) cordelière sont dérivés de cordelle.
cordelle
une cordelle : une petite corde.
haler un bateau à la cordelle
Le nom (une) cordelle est dérivé de corde.
corder
corder (1) avec quelqu'un :
s'accorder, être ou se mettre dans une même disposition de cœur ;
vivre en bonne intelligence, être en bons termes.
ça corde : cela convient, cela s’accorde.
Le verbe corder (1) est issu d'accorder par aphérèse, avec peut-être l'influence du latin cor, cordis « cœur ».
corder (2) :
mettre en corde ;
rouler, tordre à la manière d'une corde ;
pour les veines, les ligaments musculaires, les nerfs, faire saillie sous la peau en donnant l'aspect noueux de la corde ;
entourer d'une corde, lier à l'aide d'une corde ;
mesurer le bois à l'aide d'une corde ;
tendre une raquette de tennis de fils de nylon, d'un boyau.
se corder : devenir filandreux comme une corde.
décorder :
défaire une corde en séparant les brins tordus dont elle est composée ;
enlever la corde qui lie des choses, des animaux.
se décorder ou se désencoder : détacher la corde qui relie chaque alpiniste ou spéléologue à la cordée.
encorder :
attacher, lier avec une corde ;
mettre du bois en cordes.
s'encorder : pour des alpinistes ou des spéléologues, s'attacher pour former une cordée.
Le verbe corder (2) est dérivé de corde.
corderie
une corderie : une usine où l'on fabrique des cordes, des cordages.
la corderie : l'art de fabriquer des cordes.
Le nom (une) corderie est dérivé du radical de cordier.
cordeur
une cordeuse, un cordeur :
une ouvrière, un ouvrier mesurant à la corde le bois à vendre ;
une ouvrière, un ouvrier chargé(e) d'assurer le cordage d'une raquette de tennis soit à la main, soit à la machine.
Ce nom est dérivé de corder (2) « mesurer » et de corde, avec le suffixe -eur.
cordial, cordialement, cordialité
un cordial :
une potion qui stimule le fonctionnement du cœur ;
une boisson alcoolisée ;
ce qui stimule le courage, la force d'âme.
une potion cordiale, des cordiaux
elle est cordiale, il est cordial :
touche à la vie morale intime, vient du fond du cœur ;
concerne la vie affective ;
éprouve, manifeste de l'amitié ;
exprime ou traduit une chaleureuse amitié ;
est chaleureusement accueillant.
elles sont cordiales, ils sont cordiaux
cordialement :
d'une manière cordiale ;
du fond du cœur, très intimement ;
avec amitié.
une cordialité :
la qualité de celle qui est cordiale, de celui ou de ce qui est cordial ;
une amitié ;
un témoignage d'amitié.
Le mot cordial est emprunté au latin médiéval cordialis. Voir : cœur.
cordicole
une, un cordicole :
une adoratrice, un adorateur du Cœur du Christ ;
celle, celui qui rend un culte au Sacré-Cœur.
Le nom (un) cordicole est formé de cor- du latin cor, cordis « cœur », et de -cole emprunté au latin -cola, lui-même issu du verbe colo, colis, colere « honorer, vénérer, adorer, rendre un culte à ».
cordier
elle est cordière, il est cordier : est relative, est relatif à la fabrication ou à la vente des cordes.
un (chalutier) cordier : qui utilise des cordes de fonds munies de milliers d'hameçons.
une cordière, un cordier : celle, celui qui fabrique et/ou vend des cordes.
un cordier : une pièce de bois fixée au bas des instruments de la famille du violon, et sur laquelle sont attachées les cordes.
Le mot cordier est dérivé de corde.
Cordier, cordiérite
Louis Cordier : un géologue français.
une cordiérite : un silicate d'aluminium, de magnésium et de fer.
cordieu
cordieu ou corbleu : un juron.
Le juron corbleu est une variante de cordieu, pour le cœur de Dieu.
cordiforme
elle, il est cordiforme : elle, il est en forme de cœur.
Le mot cordiforme est composé du radical du latin cor, cordis (cœur) et de l'élément suffixal -forme.
cordillère
une cordillère :
une chaine de montagnes à crête continue et élevée des pays d'ancienne domination et de langue espagnoles ;
une chaine de montagnes ou, par opposition à la dépression, un sommet montagneux d'une région quelconque ;
un type de montagnes, un élément du relief, caractérisé par une structure plissée complexe, issue de géosynclinaux.
On a lu aussi une cordillière.
la Cordillère des Andes ou les Cordillères des Andes, la Cordillère Bétique
Le nom (une) cordillère est emprunté à l'espagnol cordillera « chaine de montagnes », dérivé de cuerda « cime des montagnes », proprement « corde ».
cordiste
une, un cordiste : celle, celui qui, équipé(e) de cordes, d'un harnais et d'un casque, intervient sur les constructions et ouvrages d’art en hauteur inaccessibles par les moyens traditionnels.
cordoba
un cordoba : l'unité monétaire principale du Nicaragua.
cordocentèse
une cordocentèse : une ponction de sang fœtal dans la veine ombilicale in utero, sous contrôle échographique, à partir de 22 semaines d’aménorrhée.
cordonal, cordon, cordon-bleu, cordonné, cordonner, cordonnet
elle est cordonale, il est cordonal : se rapporte aux cordons de la moelle épinière.
des douleurs cordonales, ils sont cordonaux
un cordon :
une petite corde entrant dans la formation d'une corde ;
une cordelette très fine ou une petite tresse ronde ou plate ;
ce qui en a la forme ;
une suite ininterrompue de choses ou d'êtres formant une ligne continue ;
en savoir plus : CNRTL.
un cordon-bleu : une personne remarquable pour ses talents culinaires.
un cordon-bleu, une escalope cordon-bleu : une escalope de veau avec une tranche de jambon blanc et du gruyère. Voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
un cordon ombilical : l'organe en forme de corde qui relie le fœtus au placenta et permet les échanges avec la mère.
un cordon sanitaire :
un dispositif de prévention contre la propagation d'une épidémie organisé autour d'un territoire, en savoir plus : Géoconfluences ;
[Belgique] : l'exclusion des partis d'extrême droite de toute majorité politique.
un cordon (de sécurité) ou un fil à la patte (terme familier) : [sports de glisse] une attache, le plus souvent fixée à la cheville du pratiquant, qui le relie à sa planche et évite, lors d’une chute, que celle-ci ne s'éloigne de lui et ne percute des personnes ou des objets alentour. En anglais : leash. Journal officiel de la République française du 10/08/2013.
elle est cordonnée, il est cordonné : est en forme de cordon.
cordonner :
enrouler en forme de cordon ; entourer d'un ruban des cheveux qui sont entortillés ;
refouler le métal sur le contour du flan monétaire ;
orner d'un cordon architectural.
un cordonnet :
un petit cordon utilisé pour lier, attacher, suspendre, etc. ;
une marque qui est empreinte sur la tranche des pièces d'or et d'argent.
Le nom (un) cordon est un diminutif de corde.
cordonnerie, cordonnier
la cordonnerie :
l'activité, le métier, le travail du cordonnier ;
l'industrie de la chaussure ;
les articles de cordonnerie.
une cordonnerie :
un lieu où le cordonnier exerce son activité ;
un endroit où on entrepose ou range les chaussures.
une cordonnière, un cordonnier :
une artisane, un artisan qui fabrique sur mesures et vend des chaussures ;
une artisane, un artisan qui répare les chaussures.
des cordonniers :
des poissons ;
des araignées d'eau.
On coud aussi des pièces, de cuir cette fois, pour fabriquer des chaussures, et qui pratiquait ce métier était appelé sutor en latin, autre forme dérivée de suere. [...] Le latin sutor donna sueur en ancien français et on trouve encore dans certaines villes une rue aux sueurs, dans laquelle étaient présentes de nombreuses échoppes de cordonnier, et datant de l’époque où les divers corps de métier se regroupaient en un même lieu. Sueur sortit d’usage parce qu’il pouvait également désigner un tanneur (qui faisait suer les peaux), mais aussi et surtout parce qu’à Cordoue, on trouvait un cuir et des chaussures de grande qualité et que de l’adjectif se rapportant à cette ville, cordouan, on tira le nom cordonnier.
Ajoutons pour conclure avec ce dernier que, si dans les grandes villes les cordonniers étaient spécialisés et faisaient soit des chaussures pour hommes, soit des chaussures pour femmes, il n’en allait pas de même à la campagne. Les artisans étaient polyvalents et travaillaient autant pour les hommes que pour les femmes, ce qui explique que l’on appelait, en argot, les personnes bisexuelles des « cordonniers de campagne » puisqu’elles servaient, disait-on, autant les hommes que les femmes.
En savoir plus : Académie française.
Le nom (une) cordonnerie est dérivé du radical de cordo(u)ennier, cordo(u)an(n)ier, cordonnier.
Le nom (un) cordonnier est dérivé de cordoan, cordouan, avec influence du mot cordon.
Cordoue, cordouan
elle
est cordouane, il est cordouan
: est de Cordoue.
une Cordouane, un Cordouan
un cordouan :
un cuir de choix fabriqué, originairement à Cordoue, à partir de peaux de mouton ou de chèvre traitées au tan ;
un objet fabriqué avec ce cuir.
Le mot cordouan est emprunté au mozarabe cordobán « cuir de bouc ou de chèvre fabriqué à Cordoue », de l'arabe cortobanî « de Cordoue ».
cordopexie
une cordopexie : l'intervention consistant à déplacer chirurgicalement la corde vocale avec l’aryténoïde pour la rapprocher ou l’éloigner de la ligne médiane en cas d’immobilité laryngée.
cordophone
un cordophone : un instrument de musique qui appartient à la classe des instruments à corde.
cordovan
un cordovan : un cuir d’aspect brillant réalisé à partir de peaux de chevaux.
cordulégastéridé, cordulégastéroïde, cordulégastridé, cordulidé, cordulie, corduliidé
les cordulégastéridés ou cordulégastridés : une famille d'insectes odonates anisoptères.
le cordulégastéroïdes : la super-famille d'insectes odonates anisoptères ne regroupant que la famille des cordulégastéridés.
une cordulie : un nom usuel et un genre d'insectes odonates anisoptères, le type de la famille des corduliidés.
les cordulidés ou corduliidés : une famille d'insectes odonates anisoptères, des libellules.
cordyle, cordylidé
les cordyles ou zonures : des lézards de la famille des cordylidés.
cordylobie
une cordylobie : un genre d'insectes diptères brachycères de la famille des calliphoridés, de couleur jaunâtre que l'on trouve en Afrique.
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