eh
Les
interjections eh et hé sont des variantes graphiques d’une
interjection d'origine onomatopéique, d'abord attestée avec la
graphie e. Bien que ces deux interjections aient plusieurs emplois
communs, elles diffèrent toutefois dans certains cas.
D'une
manière générale, les interjections hé et eh sont utilisées pour
interpeller quelqu'un ou pour exprimer une émotion. Elles sont
généralement placées en début de phrase où elles donnent le ton
à ce qui suit, hé présentant un degré d'intensité plus élevé
que eh. De plus, la graphie hé est généralement moins fréquente
et plus familière que eh.
Eh et hé sont toutes les deux
utilisées pour interpeller quelqu'un ou attirer son attention ; pour
marquer une émotion, comme la surprise, l'admiration ou une
indignation; ou enfin, pour renforcer le mot ou le groupe de mots
qu'elles précèdent.
Lorsqu'elle est répétée, l’interjection
eh introduit un sous-entendu généralement ironique ou un rire. Mais
on emploie plus souvent l’interjection hé dans ce cas, pour
exprimer de façon familière ou plaisante, selon le ton, des nuances
d'approbation ou d'ironie.
En savoir plus : Office québécois
de la langue française ; CNRTL.
éhanché
un cheval éhanché : dont une hanche s'est déplacée à la suite d'un effort et est plus basse que l'autre.
Ce mot est dérivé de hanche, avec le préfixe é- et le suffixe -é.
eh bé, eh bien
eh bé ! eh bien !
pour renforcer une assertion ;
pour marquer un lien logique avec ce qui précède ;
pour dire sa surprise, son admiration, sa déception, pour encourager.
Pour eh bé, voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
La
locution interjective eh bien marque
principalement une interrogation, une réponse, une information ou
une émotion. Elle s'écrit uniquement avec l'interjection eh, la
variante hé bien étant aujourd'hui vieillie. Employée en début de
phrase, eh bien
est suivie d'une virgule; employée seule ou en fin de phrase, elle
est suivie d'un point d'exclamation ou d'interrogation. On doit
éviter l'erreur fréquente d'écrire et
bien, avec la conjonction
et, à la place de la locution eh
bien. Il en est de même
pour eh quoi,
qui, lorsqu’elle est utilisée comme locution interjective, ne doit
pas s'écrire avec la conjonction et. Évidemment, il est possible
d'employer et bien
et et quoi
là où l'emploi de la conjonction et est requise, par exemple avec
les locutions conjonctives bien
que et quoi
que.
En savoir plus
: Office québécois de la langue française ; Parler français.
éhonté, éhontément, éhonter
elle est éhontée, il est éhonté :
n'a pas honte ;
n'a pas de pudeur ;
est cynique, effronté(e).
éhontément : d'une manière éhontée.
éhonter : rendre éhonté.
Le mot éhonté est dérivé de honte.
eh oui
Eh oui est une locution interjective que l’on emploie, souvent après un temps de réflexion, lorsque l’on admet quelque chose à regret, ou pour faire un aveu difficile ou étonnant. Ainsi, en 1940, Gide écrit dans son Journal : « Eh oui ! Je ris avec Courteline, irrésistiblement parfois. » Rappelons que, pour former cette locution, il faut que le premier élément soit l’interjection eh ! et non la conjonction de coordination et. Cette locution, qui relève plus du langage parlé que de l’écrit, se trouve souvent chez des écrivains qui s’attachent à retranscrire au plus près l’oral, comme Maupassant, Zola, Barbusse, Ramuz, Prévert ou Pagnol. En savoir plus : Académie française.
éhoupage, éhouper, éhoupeur, éhouppeur
un éhoupage : l'opération qui consiste à couper avant l'abattage la cime d'un arbre afin de réduire les dégâts causés par sa chute.
éhouper : couper la cime d'un arbre.
une éhoupeuse ou éhouppeuse, un éhoupeur ou éhouppeur : une bucheronne, un bucheron dont la spécialité est d'éhouper les arbres.
Le verbe éhouper est dérivé de houppe.
Ehpad
un Ehpad : un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes.
EI
eider
un eider : un grand canard des pays du Nord.
Le nom (un) eider est emprunté par l'intermédiaire du latin scientifique, à l'islandais aedur.
Le nom (un) édredon (= le duvet de l'eider ; un couvre-pied rempli de ce duvet, d'un duvet quelconque ou de plume) est emprunté au danois ederdun, de même sens.
eidétique, eidétisme
A. en philosophie :
elle, il est eidétique :concerne l'essence générale des choses et non leur existence.
une réduction eidétique : qui fait abstraction de l'existence des choses pour mettre en évidence leur essence.
un eidétisme
l'eidétique : la partie fondamentale de la phénoménologie transcendantale dans laquelle est traité le problème des essences universelles.
B. en
psychologie :
une image eidétique : une image visuelle d'une chose imaginaire ou d'un souvenir récent, caractérisée par une projection fidèle pouvant être évoquée ou supprimée à volonté.
un eidétisme : la possibilité que présentent certaines personnes, de revoir, avec une grande précision, l'image d'un objet vu antérieurement.
Le mot eidétique est emprunté à l'allemand eidetisch, Eidetik, emprunté au grec ε ι ̃ δ ο ς « aspect extérieur, forme », ε ι ̓ δ η τ ι κ ο ́ ς « qui concerne la connaissance ».
eidophore
un eidophore : un procédé de télévision permettant la projection de l'image sur grand écran.
Ce nom est formé sur le grec « aspect extérieur, forme », avec -phore.
Einstein, einsteinien, einsteinium
Albert Einstein : un physicien théoricien.
elle est einsteinienne, il est einsteinien : est relative, est relatif à Einstein.
une einsteinienne, un einsteinien : une, un spécialiste des théories d'Einstein.
un einsteinium : un corps simple synthétique possédant plusieurs isotopes tous radioactifs, appartenant au groupe des curides des transuraniens.
EJ
éjaculat, éjaculateur, éjaculation, éjaculatoire, éjaculer
un éjaculat : la totalité du sperme émis lors d'une éjaculation.
elle est éjaculatrice, il est éjaculateur : sert à l'éjaculation.
le conduit éjaculateur, l'ostium éjaculateur
un éjaculateur précoce
une éjaculation :
l'action d'émettre par jet vif et généralement répété, un liquide sécrété par l'organisme ; le résultat de cette action ;
une émission et expulsion sous pression de liquide séminal survenant habituellement au moment de l'orgasme ;
une production ou manifestation spontanée et qui a généralement une certaine force, ou qui se manifeste violemment.
une éjaculation précoce, une éjaculation retardée, une éjaculation rétrograde, une éjaculation urétérale
une anéjaculation : une absence d'éjaculation.
des éjaculations :
des prières courtes, émises à intervalles réguliers, avec force et un débit rapide ;
des propos courts généralement insultants ou vulgaires.
un organe éjaculatoire : relatif à l'éjaculation du sperme.
une prière, une oraison éjaculatoire ou jaculatoire : qui est très courte et faite à intervalles réguliers..
éjaculer :
projeter hors de soi avec force et par jet, un liquide sécrété par l'organisme ;
émettre le sperme ;
projeter au dehors ;
laisser sortir ;
exprimer avec force, avec passion, sans délicatesse.
Le verbe éjaculer est emprunté au latin classique ejaculari « lancer avec force, projeter ».
Le nom (une) jaculation (= un élan d'enthousiasme, de ferveur ; une effusion exaltée) est emprunté au latin de l'époque impériale jaculatio « action de lancer, de décocher (spécialement les armes de jet) ».
éjarrage, éjarrer
un éjarrage : l'action d'éjarrer les peaux.
éjarrer : arracher ou couper les jarres d'une fourrure.
Ce verbe est dérivé de jarre (2), avec le préfixe é-.
éjectable, éjectat, éjecter, éjecteur, éjectif, éjection
un siège éjectable : un siège muni d'un parachute qui peut être éjecté hors de l'appareil avec son occupant en cas de détresse.
un éjectat : la matière projetée au cours des éruptions volcaniques.
éjecter quelque chose :
le projeter, le rejeter ;
le jeter, le projeter au loin.
éjecter quelqu'un : l'expulser, le congédier brutalement.
s'éjecter : se projeter hors de quelque chose.
un éjecteur :
un appareil ou dispositif servant à éjecter un objet ou un fluide ;
le mécanisme d'une arme à feu servant à éjecter les douilles de la culasse après chaque tir ;
[spatiologie / propulsion] la partie d'un moteur à ergols liquides, constituée de la chambre de combustion, de ses injecteurs et de la tuyère. En anglais : ejector. Journal officiel de la République française du 18/04/2001.
une consonne éjective (en phonologie).
une conscience éjective (en psychologie).
une éjection :
l'action d'éjecter, de projeter un objet, un corps, un fluide ;
l'action d'évacuer hors du corps ;
le processus articulatoire qui tend à expulser l'air contenu dans la glotte par un accolement des cordes vocales et une compression de l'espace glottique ;
l'action d'expulser, de congédier brutalement quelqu'un.
une éjection
de masse coronale ou EMC :
[astronomie - spatiologie] une émission éruptive, à partir de la
couronne solaire, d’un nuage de plasma qui progresse en se dilatant
dans le milieu interplanétaire. Les éjections de masse coronale
peuvent atteindre la Terre en quelques jours, provoquant des aurores
polaires et des orages magnétiques. Les éjections de masse coronale
peuvent mettre en danger les astronautes, perturber le fonctionnement
des engins spatiaux en orbite et affecter les communications
radioélectriques et les réseaux électriques. En anglais : coronal
mass ejection ; CME. Voir aussi :
météorologie de l'espace. Journal officiel de la République
française du 28/06/2017.
Le verbe éjecter est emprunté au latin classique ejectare « rejeter au dehors », intensif de jactare.
Le nom (une) éjection est emprunté au latin classique ejectio « action de jeter en dehors » « expulsion ».
éjointer
éjointer : casser l'articulation d'une aile d'un oiseau pour l'empêcher de voler.
voir : joindre
éjoui, éjouir, éjouissance
une personne éjouie, un matou éjoui : qui éprouve, manifeste une joie vive.
éjouir quelqu'un : lui donner de la joie, le rendre joyeux.
j'éjouis,
tu éjouis, il éjouit, nous éjouissons, vous éjouissez, ils
éjouissent ;
j'éjouissais ; j'éjouis ; j'éjouirai ;
j'éjouirais ;
j'ai éjoui ; j'avais éjoui ; j'eus éjoui ;
j'aurai éjoui ; j'aurais éjoui ;
que j'éjouisse, que tu
éjouisses, qu'il éjouisse, que nous éjouissions, que vous
éjouissiez, qu'ils éjouissent ;
que j'éjouisse, qu'il
éjouît, que nous éjouissions ; que j'aie éjoui ; que j'eusse
éjoui ;
éjouis, éjouissons, éjouissez ; aie éjoui, ayons
éjoui, ayez éjoui ;
(en) éjouissant.
s'éjouir : se donner de la joie, prendre du plaisir, se divertir.
s'éjouir à, s'éjouir de : trouver de l'agrément, du plaisir.
je
m'éjouis, tu t'éjouis, il s'éjouit, nous nous éjouissons, vous
vous éjouissez, ils s'éjouissent ;
je m'éjouissais ; je
m'éjouis ; je m'éjouirai ; je m'éjouirais ;
je me suis
éjoui(e) ; je m'étais éjoui(e) ; je me fus éjoui(e) ; je me serai
éjoui(e) ; je me serais éjoui(e) ;
que je m'éjouisse, que tu
t'éjouisses, qu'il s'éjouisse, que nous nous éjouissions, que vous
vous éjouissiez, qu'ils s'éjouissent ;
que je m'éjouisse,
qu'il s'éjouît, que nous nous éjouissions ; que je me sois
éjoui(e) ; que je me fusse éjoui(e) ;
éjouis-toi,
éjouissons-nous, éjouissez-vous ; sois éjoui(e), soyons éjouies,
soyons éjouis, soyez éjoui(e)(es)(s) ;
(en) s'éjouissant.
une éjouissance :
une impression de joie vive, de fête ;
une chose qui procure de la joie, de l'agrément.
Le verbe éjouir est dérivé de jouir.
Le verbe réjouir est dérivé, avec le préfixe re-, de l'ancien français esjoïr, en français moderne éjouir.
ejusdem farinae
ejusdem farinae : (en parlant de personnes, de choses présentant la même particularité, le même vice) de la même espèce.
Cette expression latine est composée du génitif de idem « le même » et farina, farinae « farine » d'où « pâte, matière dont on est fait, condition ».
EL
-el
-ale : Il existe des noms masculins en -ale : un airedale, un astragale, une, un cannibale, un dédale, un ou une finale, un pétale, un scandale, un sépale, un squale, une, un vandale,...
-al, -el : suffixes formateurs d'adjectifs (et exceptionnellement d'adjectifs substantivés) à partir de substantifs appartenant à la langue française ou à partir de thèmes latins.
1. La base est un substantif de la langue française.
est relatif à, propre à, se rapporte à, appartient à, concerne ...
significations diverses
2. La base est latine (ou le dérivé est emprunté directement au latin).
est relatif à, propre à, se rapporte à, appartient à, concerne ...
sert à exprimer une qualité (ou un défaut.
Les deux suffixes -el/-al sont le plus souvent présentés comme des variantes, il arrive cependant que des adjectifs formés avec l'un et l'autre une fois lexicalisés se différencient :
culturel / cultural
officiel / official
originel / original
partiel / partial
pénitentiel / pénitential
sacramentel / sacramental
cultural / culturel
official / officiel
original / originel
partial / partiel
Plusieurs de ces dérivés sont entièrement substantivés (journal, mémorial, etc.), d'autres le sont dans certaines de leurs acceptions (local, original principal, etc.), d'autres sont en train de le devenir (partiel, terminal). Plusieurs de ces substantifs l'étaient dès la langue à laquelle ils sont empruntés (festival, récital, piédestal, tribunal, etc.
-al se présente le plus souvent sous la forme simple mais aussi sous la forme -ial surtout après [s] et dans la finale -orial généralement en relation avec un substantif en -eur ou en -oire.
-el se présente sous la forme simple mais aussi sous les formes -uel, ou -iel si la base est un substantif en -ance/-ence, en correspondance avec d'autres substantifs, en correspondance avec -ère.
Les adjectifs dérivés de substantifs en -tion, -sion... redoublent le n devant -el, mais non devant -al.
Les autres adjectifs en -onal ont un seul n.
Pour en savoir (beaucoup) plus : CNRTL.
Au Moyen Âge les mots en -el eurent un pluriel en -eux ou en -eus. On écrivait ainsi tieus quand nous écrivons tels. Nous avons conservé quelques traces de ce phénomène avec cieux et cheveux. La forme ancienne de ce dernier au singulier était en effet chevel et son pluriel cheveux. Mais comme ce nom s’employait beaucoup plus souvent au pluriel, on a refait, à partir de ce dernier, un singulier cheveu. Aujourd’hui les pluriels des mots en -el sont, de façon régulière, en -els. On dit donc un tutoriel, des tutoriels et non des tutoriaux, comme on l’entend parfois. Académie française.
élaborateur, élaboration, élaboré, élaborer
une intelligence élaboratrice, un travail élaborateur : qui élabore, qui prépare.
une élaboration :
l'action physico-chimique par laquelle les êtres organisés impriment aux substances venant du dehors, et même aux matériaux puisés dans leur intérieur, des modifications qui les rendent capables de servir à l'assimilation et de participer aux actes d'ordre organique ou vital ;
une production au terme d'un long travail et/ou d'une modification complexe ;
une préparation ;
une création ;
une fabrication ;
un traitement d'un métal.
elle est élaborée, il est élaboré :
a été rendu(e) assimilable par le corps ;
résulte d'un long travail.
élaborer :
transformer par un long travail ;
pour les organes digestifs, rendre assimilable par le corps ;
produire quelque chose au terme d'un long labeur.
s'élaborer :
être produit ;
être élaboré, se constituer.
elles s'élaborent, ils s'élaborent, elles se sont élaborées, ils se sont élaborés,...
elles se sont élaboré un processus, elles ont élaboré un processus.
Le verbe élaborer signifie « produire quelque chose après un long mûrissement ». Ce verbe ne signifie pas « développer », « commenter », « discourir », « expliquer ». Ce sont là des usages répandus sous l’influence de l’anglais to elaborate. En savoir plus : Office québécois de la langue française.
Le nom (une) élaboration est emprunté au latin classique elaboratio « travail, application ».
Le verbe élaborer est emprunté au latin classique elaborare « travailler avec soin, s'appliquer ; perfectionner ».
élachiste, élachistidé
une élachiste : un genre d'insectes lépidoptères, le type de la famille des élachistidés, aux ailes frangées de soie.
les élachistidés : la famille d'insectes lépidoptères glossates eulépidoptères ditrysiens géléchioïdes dont l'élachiste en est le type.
élægnacée, élægnus
les élægnacées, un élægnus : voir éléagnacées, éléagnus (ci-dessous).
élæis
un élaeis ou éleis : un palmier.
Le nom en latin scientifique elaeis, elœis de cet arbre a été tiré du grec ε ̓ λ α ι η ́ ε ι ς « huileux, plein d'huile ».
élaéophorose
une élaéophorose : une maladie liée à des helminthes, des vers intestinaux.
élagage, élaguer, élagueur, élagueuse
un élagage :
l'action d'élaguer les arbres ou les arbustes ;
l'action d'élaguer, de débarrasser quelque chose de ce qui est superflu.
un élaguement : l'action de retrancher, d'élaguer.
élaguer :
dépouiller un arbre, un arbuste, de ses branches et branchages superflus ;
débarrasser des développements trop longs ou des détails superflus ;
retrancher.
une élagueuse, un élagueur : une ouvrière spécialisée, un ouvrier spécialisé dans l'élagage des arbres.
un élagueur : une serpe ou une scie servant à élaguer des branches ou à couper des arbustes.
une élagueuse : une machine servant à élaguer les arbres.
On a lu aussi élagable et élagation.
Le verbe élaguer est probablement dérivé de l'ancien nordique laga « mettre en ordre, préparer ».
élaiomètre
On a lu un élaiomètre ou un éléomètre pour un oléomètre, un aréomètre servant à mesurer la densité des huiles ; un compteur indiquant la pression de l'huile dans un moteur.
élaiomyiophagie
une élaiomyiophagie : une consommation alimentaire d'huile de mouche par des animaux d'élevage, produite à partir des larves de l'hermétie brillante, Hermetia illucens (des diptères stratiomyiidés).
élaioplaste
un élaioplaste ou éléoplaste : un organite cellulaire que l'on trouve surtout dans l'épiderme des jeunes feuilles des Orchidées et des Liliacées et que l'on considère comme le siège de la formation de matières grasses.
Le nom (un) élaioplaste ou éléoplaste est composé d'élaio-, éléo-, du grec ε ̓ λ α ι ́ α « olivier » et ε ́ λ α ι ο ν « huile d'olive » et -plaste (1) emprunté au grec - π λ α σ τ η ς, de π λ α ́ σ σ ω « je façonne, j'élabore ».
élaiosome
un élaiosome ou éléosome : une excroissance de certaines graines, riche en lipide et en protéine qui attire les fourmis. Une fois l'élaiosome consommé par les larves, les fourmis se débarrassent de la graine permettant sa germination et assurant ainsi sa dispersion dans la nature (myrmécochorie).
élamite
elle, il est élamite : est de l'Élam, la région d'Asie mineure située à l'est du Tigre inférieur et correspondant au Khouzistan, dont le rayonnement a atteint son apogée aux 13ème et 12ème siècles avant J.-C.
une, un Élamite
l'élamite : la langue asianique parlée autrefois dans cette région.
Le mot élamite est emprunté au pluriel latin Elamitae désignant le peuple descendant d'Élam, fils de Sem (voir l'étymologie de sémite).
élan, élancé, élancée, élancement, élancer
un élan (1) : un grand cerf.
La variété d'élan connue au Canada est nommée orignal.
Le nom (un) élan (1) pourrait provenir des langues baltiques.
un élan (2) :
un mouvement pour se lancer ou pour lancer quelque chose ;
un mouvement brusque, rapide, vers l'avant ;
un mouvement intérieur suscité par un vif sentiment.
elle est élancée, il est élancé :
est allongée et fine, est allongé et fin ;
est mince et de grande taille.
une élancée :
un élan ;
un élancement.
un élancement :
l'action de lancer au loin ; le résultat de cette action ;
le caractère de ce qui est élancé ;
une douleur aigüe ;
un mouvement brusque ;
une ardente aspiration.
élancer :
lancer au loin ;
dresser ;
causer des élancements, des douleurs vives et intermittentes.
j'élance,
tu élances, il élance, nous élançons, vous élancez, ils élancent
;
j'élançais ; j'élançai ; j'élancerai ; j'élancerais
;
j'ai élancé ; j'avais élancé ; j'eus élancé ; j'aurai
élancé ; j'aurais élancé ;
que j'élance, que tu élances,
qu'il élance, que nous élancions, que vous élanciez, qu'ils
élancent ;
que j'élançasse, qu'il élançât, que nous
élançassions ; que j'aie élancé ; que j'eusse élancé ;
élance,
élançons, élancez ; aie élancé, ayons élancé, ayez élancé
;
(en) élançant.
s'élancer :
se jeter en avant ;
se précipiter ;
se dresser verticalement.
je
m'élance, tu t'élances, il s'élance, nous nous élançons, vous
vous élancez, ils s'élancent ;
je m'élançais ; je m'élançai
; je m'élancerai ; je m'élancerais ;
je me suis élancé(e) ;
je m'étais élancé(e) ; je me fus élancé(e) ; je me serai
élancé(e) ; je me serais élancé(e) ;
que je m'élance, que
tu t'élances, qu'il s'élance, que nous nous élancions, que vous
vous élanciez, qu'ils s'élancent ;
que je m'élançasse, qu'il
s'élançât, que nous nous élançassions ; que je me sois élancé(e)
; que je me fusse élancé(e) ;
élance-toi, élançons-nous,
élancez-vous ; sois élancé(e), soyons élancées, soyons élancés,
soyez élancé(e)(es)(s) ;
(en) s'élançant.
Le verbe élancer est dérivé de lancer.
éland
un éland : une antilope.
élanion
un élanion : le genre de petit rapace diurne, de l'ordre des falconiformes, de la famille des accipitridés, comprenant plusieurs espèces carnivores et insectivores dont les plus connues sont l'élanion blanc et deux espèces australiennes plus grandes, l'élanion d'Australie et l'élanion à ailes rayées.
Ce nom est dérivé du latin scientifique elanus emprunté au grec tardif désignant une sorte de milan avec la finale qui pourrait être tirée d'alérion ou d'alcyon ou représenter une autre forme grecque.
élaphe
un cerf élaphe : un renne.
Le mot élaphe est emprunté au grec ε ́ λ α φ ο ς « cerf ».
élaphébolia, élaphébolies, élaphébolion
les élaphébolia ou élaphébolies : des fêtes en l'honneur d'Artémis chasseresse à Athènes.
élaphébolion : le neuvième mois de l'année athénienne.
Le nom (des) élaphébolia ou élaphébolies est emprunté au grec désignant la fête de la chasse aux cerfs en l'honneur d'Artémis composé de « cerf, biche » et « jet, coup ».
élapidé, élaps
les élapidés : la famille de serpents d'Asie, d'Australie et d'Afrique, de l'ordre des squamates, du sous-ordre des ophidiens, regroupant près de deux cents espèces diverses, toutes venimeuses, caractérisées par la présence de crochets non articulés en avant de la mâchoire supérieure, comme le cobra, le mamba, le bongare, le serpent-corail, le taipan, etc.
un élaps : un serpent-corail.
Ce nom est emprunté au latin scientifique elaps désignant un genre de serpents comprenant notamment l'elaps corallinus ou serpent corail. Le nom (un) élapidé est dérivé d'élaps.
élargi, élargir, élargissement, élargisseur, élargissure
elle est élargie, il est élargi :
a été rendu(e) ou est devenu(e) plus large ;
va en s'élargissant, en s'évasant ; est plus large à l'extrémité supérieure qu'à la base ;
a été rendue ou est devenue plus vaste, plus étendue, plus importante ; a été rendu ou est devenu plus vaste, plus étendu, plus important.
élargir :
rendre plus large, augmenter l'étendue dans le sens de la largeur ;
faire paraitre plus large ;
écarter largement ou augmenter l'écart entre deux choses ;
déployer, étendre quelque chose de large ;
rendre plus vaste, plus étendu ;
mettre en liberté, relâcher ;
rendre plus vaste le domaine d'une activité, d'un phénomène ou d'un ensemble de phénomènes ; accroître son étendue ou sa portée.
j'élargis, tu élargis, il
élargit, nous élargissons, vous élargissez, ils élargissent
;
j'élargissais ; j'élargis ; j'élargirai ; j'élargirais
;
j'ai élargi ; j'avais élargi ; j'eus élargi ; j'aurai
élargi ; j'aurais élargi ;
que j'élargisse, que tu
élargisses, qu'il élargisse, que nous élargissions, que vous
élargissiez, qu'ils élargissent ;
que j'élargisse, qu'il
élargît, que nous élargissions ; que j'aie élargi ; que j'eusse
élargi ;
élargis, élargissons, élargissez ; aie élargi,
ayons élargi, ayez élargi ;
(en) élargissant.
s'élargir :
devenir plus large ;
augmenter dans le sens de la largeur ;
devenir plus étendu, plus vaste.
je
m'élargis, tu t'élargis, il s'élargit, nous nous élargissons,
vous vous élargissez, ils s'élargissent ;
je m'élargissais ;
je m'élargis ; je m'élargirai ; je m'élargirais ;
je me suis
élargi(e) ; je m'étais élargi(e) ; je me fus élargi(e) ; je me
serai élargi(e) ; je me serais élargi(e) ;
que je m'élargisse,
que tu t'élargisses, qu'il s'élargisse, que nous nous élargissions,
que vous vous élargissiez, qu'ils s'élargissent ;
que je
m'élargisse, qu'il s'élargît, que nous nous élargissions ; que je
me sois élargi(e) ; que je me fusse élargi(e) ;
élargis-toi,
élargissons-nous, élargissez-vous ; sois élargi(e), soyons
élargies, soyons élargis, soyez élargi(e)(es)(s) ;
(en)
s'élargissant.
elles se sont élargies, elles sont élargies.
elles se sont élargi les périmètres, elles ont élargi les périmètres, elles se les sont élargis.
un élargissement :
l'action d'élargir ; l'état qui en résulte ;
l'action ou le fait de rendre ou de devenir plus vaste, plus étendu ;
l'action de mettre en liberté.
un élargisseur : un outil servant à augmenter le diamètre d'un puits foré ou en cours de forage.
une élargissure : ce qu'on ajoute à un vêtement, à un meuble, etc. pour le rendre plus large.
Le verbe élargir est dérivé de large.
élasipode
les élasipodes : un ordre d'holothurides, d'échinodermes.
Le nom (un) élasipode est composé de élasi-, du grec ε ́ λ α σ ι ς « action de pousser devant soi » et de -pode tiré du grec π ο υ ́ ς, π ο δ ο ́ ς « pied ».
élasmidé
les élasmidés : une ancienne famille d'insectes hyménoptères apocrites parasites chalcidoïdes.
élasmobranche
les élasmobranches : la sous-classe de poissons cartilagineux (chondrichtyens) de l'ordre des sélaciens comprenant les requins, les raies et les torpilles.
Ce nom est composé du grec « lame de métal ; lame » et du grec « branchies » (transcrit en latin branchia).
élastance
une élastance : un terme utilisé en physiologie pour définir le rapport entre la variation de pression et la variation de volume d'une paroi plus ou moins élastique, par exemple un ballonnet ou un poumon.
une élastance pulmonaire, une élastance vasculaire
élastase
une élastase : un(e) enzyme protéolytique catalysant l'hydrolyse de l'élastine, protéine du tissu conjonctif en particulier cutané.
une élastase granulocytaire
une anti-élastase : le terme générique désignant toute substance capable d’inhiber l’activité de l’enzyme élastase.
une proélastase : le zymogène sécrété par le pancréas qui se trouve protéolysé en élastase dans l'intestin.
élasthanne
un élasthanne : une fibre élastique constituée, pour au moins 85 % en masse, de polyuréthane segmentaire.
élasticimètre, élasticimétrie
un élasticimètre : un appareil permettant de mesurer les déformations que subit un corps soumis à des forces internes ou externes.
une élasticimétrie : cette mesure des déformations que subit un corps soumis à des forces internes ou externes.
Ces noms sont dérivés du radical d'élasticité.
élasticine
On a lu élasticine pour élastine.
élasticité
une élasticité :
la propriété de certains corps ou de certaines matières, qui reprennent, du moins partiellement, leur forme ou leur volume primitifs après qu'a cessé la force qui s'exerçait sur eux ;
la propriété d'un élément, d'un objet, d'un matériau, doué d'une grande souplesse ou flexibilité ;
une aisance, une souplesse ;
l'aptitude à se plier, à s'adapter intellectuellement, moralement, à une situation nouvelle ;
la possibilité d'être interprété ou appliqué de façon variable.
Le nom (une) élasticité est emprunté au latin scientifique elasticitas, dérivé de elasticus.
élastigène
elle, il est élastigène : se dit d’une sclérose provoquant une élastose.
une fibrose élastigène ou fibrose élastique
élastine
une élastine : une protéine fibreuse, constituant des éléments élastiques de l'organisme, notamment des ligaments et des parois artérielles.
une tropo-élastine
élastique, élastiqué, élastiquement
elle, il est élastique :
a rapport à l'élasticité ;
possède de l'élasticité ;
a la propriété de reprendre, du moins partiellement, sa forme et son volume primitifs après avoir été soumis à une compression ou à une extension :
est faite ou fait d'une matière très souple ou très flexible, douée d'élasticité ;
a une apparence de souplesse, s'effectue avec beaucoup d'aisance ;
se plie facilement, est capable d'adaptation intellectuelle, morale ;
dont l'application, la signification peuvent donner lieu à des variations.
l'enveloppe fibro-élastique de la verge, la membrane fibro-élastique du larynx
une peau hyperélastique
elle, il est inélastique :
n'est pas élastique ;
où se produit une absorption, une diminution de l'énergie cinétique totale ;
ne possède pas d'élasticité.
un produit visco-élastique, une substance viscoélastique, un tissu visco-élastique
un élastique :
un tissu, un ruban, dont la trame contient des fils de caoutchouc ;
un ruban, un bracelet de caoutchouc.
elle est élastiquée, il est élastiqué
élastiquement : d'une manière élastique.
Le mot élastique est emprunté au latin scientifique elasticus du grec ε ̓ λ α σ τ η ́ ς, ε ̓ λ α σ τ ο ́ ς, autres formes de ε ̓ λ α τ ο ́ ς « étiré, ductile », à côté duquel existait aussi le dérivé ε ̓ λ α τ ι κ ο ́ ς.
élastoblaste
un élastoblaste : la cellule fusiforme, particulièrement abondante au niveau du périchondre, qui engendre les fibres élastiques.
élastoche
un élastoche : un élastique.
élastodermie
une élastodermie : une affection extrêmement rare, caractérisée cliniquement par une zone de laxité cutanée acquise ressemblant à la cutis laxa, et histologiquement par une accumulation excessive de structures élastiques pléomorphes dans le derme.
élastofibrome
un élastofibrome : une pseudotumeur cutanée touchant le plus souvent la femme âgée, composée d’accumulation de tissu élastique et de collagène plus ou moins altérés en une masse sous-cutanée siégeant à la pointe de l’omoplate et dont la formation est sans doute favorisée par les microtraumatismes.
-élastogramme, -élastographe
un thromboélastogramme
un thromboélastographe : un appareil servant à établir le thromboélastogramme.
élastographie
une élastographie impulsionnelle, une élastographie ultrasonore
élastoïdose
une élastoïdose nodulaire à kystes et comédons : la forme particulière de sénescence cutanée d'origine actinique des régions périorbitaires, des tempes et parfois de la nuque, associant de nombreux comédons noirâtres, souvent volumineux et des nodules plus ou moins translucides correspondant à des kystes, sur un fond de peau jaunâtre de consistance pâteuse.
une kératoélastoïdose
élastolyse
une élastolyse : la disparition progressive, microscopique et ultramicroscopique, de l’élastine et des microfibrilles qui constituent les fibres élastiques.
une élastolyse du derme moyen, une élastolyse postinflammatoire
élastome
un élastome : un nodule pseudotumoral résultant d'une hyperplasie localisée du tissu élastique du derme moyen et profond.
un élastome diffus, un élastome en nappe du nez
un fibroélastome : une formation tumorale bénigne constituée à la fois d’éléments fibreux et élastiques.
élastomère
un élastomère : une substance macromoléculaire à haute élasticité, utilisée comme caoutchouc synthétique.
élastométrie
une élastométrie impulsionnelle
élastopathie
une élastopathie : l'affection caractérisée par une déficience quantitative et qualitative du tissu conjonctif élastique, concernant plus ou moins électivement les fibres élastiques et réalisant des tableaux anatomopathologiques divers selon que prédomine l’atteinte cutanée ou vasculaire.
élastorrhexie
une élastorrhexie : la plus fréquente des dysplasies héréditaires du tissu conjonctif élastique, caractérisée par des signes cutanés (nappes chamois, calcifications dermiques), oculaires (stries angioïdes, lésions choriorétiniennes), vasculaires (sténoses ou occlusions artérielles, hémorragies).
On a lu aussi une élastorexie ou élastorrexie.
élastose
une élastose : la dégénérescence du tissu élastique d'un organe se manifestant par une hyperplasie, une dysplasie ou une dystrophie.
une élastose actinique, une élastose cutanée, une élastose endocardique, une élastose sénile, une élastose solaire
une fibroélastose : une présence de tissu fibreux et élastique à l’emplacement d’un tissu normal.
élastotique
un nodule élastotique de l'oreille : une petite nodosité indolore de l’anthélix d’origine actinique, parfois bilatérale, dont la principale altération histologique est une intense élastose solaire dermique.
élaté
un élaté :
un palmier des Indes, proche du dattier ;
la gaine qui enveloppe les grappes de fleurs femelles du dattier.
Le nom (un) élaté est emprunté au grec ε ̓ λ α ́ τ η « sapin » et « spathe enveloppant le fruit du palmier ».
élater, élatère, élatéridé, élatériforme, élatéroïde
une élatère :
chez certains cryptogames, un organe hygroscopique de dissémination des spores ;
chez certains bryophytes, certaines hépatiques, mousses et fougères, une cellule stérile allongée munie d'épaississements spiralés ;
chez certaines ptéridophytes, certaines prèles, chacun des quatre appendices spiralés provenant de la partie externe du tégument de la spore.
un élater : un genre d'insectes coléoptères, le type de la famille des élatéridés, dont la larve qui vit dans le bois vermoulu dévore celle des autres coléoptères et dont le nom usuel est taupin.
les élatéridés : la famille d'insectes coléoptères polyphages élatériformes élateroïdes, regroupant toutes les espèces de taupins dont deux cents espèces vivent en France, soit dans le sol aux dépens des végétaux, comme le taupin des moissons ou agriote soit dans le bois mort.
une larve élatériforme : qui ressemble à une larve de coléoptère élatéridé avec un corps sclérifié, allongé et cylindrique similaire à un lombric, mais avec des pattes thoraciques courtes et un nombre réduit de soies.
les élatériformes : un infra-ordre d'insectes coléoptères polyphages regroupant plusieurs super-familles.
les élatéroïdes : une super-famille d'insectes coléoptères polyphages élatériformes
Le nom élater, élatère est emprunté au grec « qui pousse devant soi, qui chasse ou disperse ».
Le nom (un) élatéridé est dérivé du latin scientifique elater (emprunté au grec « qui pousse devant soi ») selon le latin elateridae, voir le suffixe -idés.
élatif
un élatif :
dans les langues finno-ougriennes, le cas désignant le mouvement hors de quelque chose ;
une forme particulière de superlatif ;
le nom donné parfois au superlatif relatif, ou au superlatif absolu pour le distinguer du superlatif relatif ;
en arabe, le degré de comparaison qui englobe à la fois le comparatif et le superlatif ;
un mot affecté de valeur superlative par rapport à un mot de famille différente.
Le nom (un) élatif est dérivé du radical du latin elatus « élevé, relevé (pour un ton, un style) » participe passé de efferre.
élation
une élation :
un orgueil naïf ;
une noblesse exaltée du sentiment.
Le nom (une) élation est emprunté au latin classique elatio « action d'élever ; grandeur, noblesse, hauteur d'âme ».
élavage
un élavage : le premier lavage des chiffons destinés à la fabrication du papier.
Ce nom est dérivé d'élaver, avec le suffixe -age.
élavé
elle est élavée, il est élavé :
dont la couleur est affaiblie, qui semble avoir déteint comme après un lavage ;
pour le poil d'un chien ou d'une bête sauvage, est mollasse et blafard ;
est délavé(e).
Le mot élavé vient du participe passé, spécialisé dans le domaine de la vénerie, de l'ancien français eslaver « laver » « effacer (comme en lavant) ».
élaver, élaveuse
élaver des chiffons : les soumettre à l'opération de l'élavage.
une (pile) élaveuse : une pile qui, dans la fabrication du papier, sert à laver les chiffons.
Le verbe élaver est dérivé de laver, avec le préfixe é-.
elbeuf, Elbeuf
un elbeuf : un drap fin fabriqué à Elbeuf ; un habit de drap d'Elbeuf.
Elbeuf, une ville en France.
elbot
un elbot ou une élibotte : un flétan, un poisson [Belgique].
Ce nom est une variante de helbot, emprunté au néerlandais heilbot « flétan ».
elchasaïsme, elchasaïte
un elchasaïsme ou elkasaïsme : la religion ou la secte des elchasaïtes.
une, un elchasaïte ou elkasaïte : une, un membre d'une secte judéo-chrétienne hétérodoxe des 2ème et 3ème siècles, croyant notamment à la révélation d'un ange qui avait confié à son fondateur un livre concernant entre autres la rémission des péchés après le baptême.
On a lu aussi elkésaïte.
Le mot elchasaïte ou elkasaïte est dérivé du nom du personnage fondateur d'une secte transcrit en grec sous différentes formes et traduit par Saint Augustin Elcesaei, avec le suffixe -ite.
Eldorado, eldorado
l'Eldorado : un pays fabuleux situé au nord de l'Amérique du Sud et regorgeant d'or et de produits précieux.
un eldorado : un pays, un lieu, un endroit, imaginaire ou réel, où rien ne manque, tant les richesses que les plaisirs.
Le nom (un) eldorado est emprunté à l'expression espagnole el (pais) dorado « le pays doré » « le pays de l'or ».
éléagnacée, éléagnus
les éléagnacées ou élaeagnacées : la famille d'arbres, d'arbustes ou d'arbrisseaux, souvent épineux, aux feuilles couvertes de poils argentés ou brunâtres, comprenant les genres eleagnus (ou chalef) et hippophae.
un éléagnus ou élaeagnus :
le genre d'arbustes ou d'arbrisseaux, type de la famille des éléagnacées, comprenant environ quarante espèces du sud de l'Europe, d'Asie et d'Amérique du Nord ;
une espèce appartenant à ce genre.
Ce nom est dérivé du latin scientifique elaeagnus francisé en éléagnus, le nom de genre du chalef, formé par composition du grec « olivier » et « pur, saint », avec le suffixe -acées.
e-learning
Il existe maintenant des enseignements de tous ordres faisant appel à des moyens de communication électroniques. On les regroupe sous le nom de « formation en ligne ». Cette locution rend précisément compte de ce que peuvent être ces nouveaux types de formation ; il est donc parfaitement inutile de lui substituer l’anglicisme e-learning. Et cette substitution est d’autant plus regrettable qu’il arrive fréquemment que les personnes à qui l’on propose ces formations ne maîtrisent pas l’anglais. Faut-il rappeler encore que nommer en anglais ce qui a un nom français n’améliore pas la qualité de ce que l’on nomme, et que le faire devant un public non anglophone est une marque de mépris envers ce public ou, à tout le moins, de grave ignorance de ce qu’il est. On évitera aussi, autant qu’il est possible d’utiliser tous ces néologismes mal venus, construits à l’aide du préfixe très productif e- signifiant « électronique ». Académie française
éléate, éléatique, éléatisme
les éléates : les philosophes grecs, disciples de Zénon d'Élée qui professaient aux 6ème et 7ème siècles avant Jésus-Christ les principes de l'école éléatique.
la doctrine éléate, la philosophie éléate
elle, il est éléatique : appartient à l'école philosophique d'Élée selon laquelle toutes les connaissances nous venant par les sens sont sujettes à caution, seules étant certaines celles dues à la raison.
l'école éléatique, la doctrine éléatique
une, un éléatique ou éléate : une, un adepte de la philosophie éléatique.
l'éléatisme : la doctrine de l'école éléatique.
elle
est éléenne, il est éléen
: est d'Élée,
une ville de Lucanie.
une Éléenne, un Éléen.
l'éléen : un dialecte du grec ancien.
Le mot éléate est emprunté au grec Ε λ ε α ́ τ η ς « habitant originaire d'Élée, ville de Lucanie ».
Le mot éléatique est emprunté au grec Ε λ ε α τ ι κ ο ́ ς « relatif (ou qui adhère) à la doctrine du philosophe Zénon d'Élée ».
électeur
une électrice, un électeur : une personne qui jouit du droit de participer à une élection.
On a lu, en 1842, une électeure.
un grand électeur :
un prince du Saint Empire qui avait le droit d'élire l'Empereur d'Allemagne ;
un grand dignitaire de l'État sous le Premier Empire ;
un homme qui, par son influence, son don de persuasion, amène des voix au candidat qui a sa préférence et pour le compte duquel il agit efficacement.
les grands électeurs :
en France, les représentantes etreprésentants du peuple français chargés de désigner les sénateurs ;
aux États-Unis, celles qui sont élues, ceux qui sont élus pour désigner le président.
Le nom (un) électeur est emprunté au bas latin elector « celui qui choisit », formé sur le supin electum de eligere (élire).
électif
elle est élective, il est électif :
est choisi(e) et reconnu(e), par voie de suffrages, dépositaire d'un titre, d'une dignité ;
est décerné(e) par voie de suffrages ;
implique une procédure d'élection par voie de suffrages ;
fait l'objet d'un choix fondé sur une préférence particulière ;
implique un choix fondé sur une affinité naturelle inconsciente.
Le mot électif est emprunté au bas latin electivus « qui choisit » formé sur le supin electum de eligere (élire).
élection
A. une élection :
une juridiction subalterne dont les membres étaient choisis par les justiciables et qui avait pour principale fonction de juger en première instance les différends entre les marchands et les fermiers généraux ou autres traitants au sujet des droits du roi ;
un territoire relevant de la compétence de cette juridiction.
des pays d'élection : les provinces dont toute l'administration était soumise à l'intendant, et où il y avait des généralités et des élections établies, par opposition à aux pays d'états.
B. une élection :
une procédure par laquelle les membres d'un collège, d'une assemblée, les électeurs, accordent ou refusent leurs suffrages à quelqu'un qui souhaite les représenter ou siéger parmi eux ou encore se faire décerner un titre :
une procédure par laquelle des électeurs portent leurs suffrages sur les candidats qu'ils chargent de les représenter dans des assemblées administratives de ressort et de compétence variables ;
le fait d'être élu.
les élections : à l'échelon national, l'ensemble des procédures par lesquelles les électeurs renouvellent en totalité ou partiellement les conseils et les assemblées.
Faire entendre sa voix : Vocabulaire des élections. Office québécois de la langue française.
On hésite souvent entre le singulier et le pluriel lorsque l’on emploie le mot élection. Dans de nombreux cas, le singulier et le pluriel sont tous deux corrects, selon qu’on voit le scrutin comme un ensemble de procédures par lesquelles les électeurs et les électrices choisissent les personnes qui vont les représenter – auquel cas on dira les élections – ou comme une seule procédure globale – on dira alors l’élection. C’est donc en partie une question de point de vue. En savoir plus : Office québécois de la langue française
À l’ère du tout numérique,
les points et coups de poing des candidats à une élection se
comptent souvent sur le ring des réseaux sociaux ! Les
cybermilitants occupent le tapis virtuel pour faire campagne pour
leur favori ou décrédibiliser le camp adverse, et lorsqu’il
s’agit de mettre le rival politique « KO » à grand renfort de
kilo-octets, infox et vidéotox s’avèrent des coups redoutables.
Une parade cependant :
renvoyer les calomniateurs dans les cordes de la vérification des
faits – même si, en ces temps de postvérité, croyances et
émotions façonnent l’opinion quitte à défigurer l’adversaire…
Dans le réel des débats
télévisés, la contre-attaque oratoire constitue une belle esquive,
qui crée une ouverture vers un sujet de conversation moins
dérangeant pour son auteur. Pour le plus grand plaisir du public, la
joute verbale est généralement ponctuée de phrases-chocs
percutantes, qui se contentent pacifiquement de frapper les esprits
mais n’en sont pas moins relayées par les journalistes - une bonne
façon pour le candidat d’améliorer son allonge médiatique,
donc.
On
en arrive parfois à des situations d’éreintage (ou d’acharnement)
lorsque tous ces coups, directs ou médiatisés, visent
systématiquement la même cible, laquelle, face à un tel assaut,
peut finir par jeter l’éponge.
Autant dire qu'à l'époque
des mots-dièse mieux vaut hausser le ton sans baisser la garde...
France Terme.
Vocabulaire (thésaurus) autour du thème de l'élection : Wiktionnaire.
C. une élection : un choix, une préférence personnelle.
une élection de domicile : le fait d'assigner un lieu où la signification des actes de procédure puisse se faire.
une élection de juridiction : [droit] le choix d'une juridiction en raison des avantages, de procédure ou de fond, qu'on en attend. En anglais : forum shopping. Journal officiel de la République française du 25/05/2008.
une patrie d'élection, un peuple d'élection : qui est préféré(e).
Le nom (une) élection est emprunté au latin classique electio, electionis « choix ».
électivement, électivité,
électivement :
en vertu d'un choix délibéré, conscient ;
en vertu d'une affinité naturelle.
une électivité :
la propriété d'être soumis à une procédure d'élection ;
le fait d'être l'objet d'un choix conscient ;
la propriété en vertu de laquelle certaines substances se fixent sur tel élément cellulaire plutôt que sur tel autre.
électoral, électoralement
elle est électorale, il est
électoral : a rapport à une élection, aux élections.
elles sont électorales, ils sont électoraux.
électoralement : du point de vue électoral, en ce qui regarde les élections.
Le mot électoral est dérivé du radical du latin elector.
électoraliser
électoraliser : soumettre au régime des élections, sensibiliser aux questions électorales.
électoralisme, électoraliste
un électoralisme :
une recherche de succès électoraux ;
un système qui subordonne à des élections la vie politique d'un pays.
une, un électoraliste : une partisane, un partisan de l'électoralisme.
elle, il est électoraliste
électorat
A. un électorat :
le droit reconnu à des Princes de l'Empire germanique de procéder à l'élection de l'Empereur d'Allemagne (l'électorat était, dans l'Empire, la plus haute dignité après celle de l'Empereur et du roi des Romains) ;
un territoire relevant de l'autorité d'un Prince électeur.
B. un électorat :
le droit de participer à une élection politique à titre d'électeur ;
le corps des citoyens jouissant du droit de vote ;
une fraction de ce corps d'une certaine origine ou votant pour le(s) candidat(s) d'un parti politique.
électoroculteur, électoroculture, électorolâtrie
une électorocultrice, un électoroculteur : celle, celui qui cultive, qui soigne ses électeurs.
une électoroculture ou électorolâtrie : le fait de soigner, de cultiver ses électeurs, de leur vouer un culte.
électrentomidé, électrentomoïde
les électrentomidés : une famille d'insectes psocoptères troctomorphes amphientomètes électrentomoïdes.
les électrentomoïdes : une super-famille d'insectes psocoptères troctomorphes amphientomètes.
électret
un électret : un diélectrique, qui ne conduit pas ou peu l'électricité, mais qui reste électrisé de façon permanente après avoir été soumis à un champ électrique temporaire.
Ce nom est emprunté à l'anglais electret, composé de electr- de electricity « électricité », et -et de magnet « aimant ».
électrice
une électrice : voir électeur (ci-dessus).
électricien, électricité
une électricienne, un électricien :
une physicienne, un physicien spécialiste de l'électricité ;
une, un spécialiste des appareils, machines et installations électriques.
une électricité : la forme d'énergie produite par le déplacement de particules élémentaires de la matière et se manifestant par différents phénomènes tels que attraction et répulsion (électricité statique), calorifiques, chimiques, lumineux, magnétiques, mécaniques (électricité dynamique).
l'électricité :
la science étudiant les phénomènes produits par cette énergie ;
cette énergie utilisée à des fins industrielles ou domestiques ;
les installations permettant l'emploi de cette énergie en particulier pour l'éclairage ;
la consommation de cette énergie ;
une énergie pleine d'excitation.
l'électricité (d'origine) renouvelable : [énergie - environnement] l'électricité produite à partir de sources d’énergie renouvelables. Les sources d’énergie renouvelables sont principalement l’éolien, le solaire, l’hydraulique, la géothermie et la biomasse. En anglais : renewable electricity. Voir aussi : bioénergie, développement durable. Journal officiel de la République française du 26/05/2018.
une ferroélectricité : un phénomène lié à une polarisation dans certains cristaux.
une hydroélectricité : une énergie hydro-électrique.
une pyroélectricité
une thermoélectricité
Lexique de l’électricité : Wiktionnaire.
Le nom (une) électricité est emprunté à l'anglais electricity (electric + -ity).
électrification, électrifié, électrifier
une électrification :
l'action de faire fonctionner à l'électricité ;
l'action d'équiper d'installations électriques.
une ligne électrifiée, un réseau électrifié : qui fonctionne à l'électricité.
électrifier :
faire fonctionner à l'électricité ;
équiper d'installations électriques.
électrique, électriquement
elle, il est électrique :
est relative, est relatif à l'électricité, en particulier à l'électricité utilisée à des fins industrielles ou domestiques ;
produit de l'électricité ;
est produit(e) par l'électricité ;
utilise l'électricité ;
est très agitée, très nerveuse ; est très agité, très nerveux ;
est stimulante, excitante ; est stimulant, excitant.
un réseau électrique intelligent : un réseau de transport et de distribution de l'énergie électrique doté des outils techniques et informatiques qui permettent d'en optimiser la gestion en tenant compte du comportement des usagers et de l'offre des producteurs. Les réseaux électriques intelligents sont destinés à faciliter l'utilisation de sources d'énergie intermittentes ou diversement réparties sur le territoire, ainsi que la gestion par les usagers de leur consommation. En anglais : smart (power) grid.
un pistolet (à impulsion) électrique ou PIE : une arme individuelle permettant de paralyser un adversaire par l’envoi d’une impulsion électrique. « Taser », qui est un nom de marque, ne doit pas être employé.
électriquement :
par l'usage de l'électricité ;
rapidement ;
d'une manière excitante.
elle, il est diélectrique : ne conduit pas, ou peu, le courant électrique mais laisse s'exercer les forces électrostatiques.
un diélectrique
une céramique ferroélectrique ou piézoélectrique : un matériau synthétique, souvent composé d'oxydes complexes de titane et de zirconium, ayant des propriétés piézoélectriques et destiné à la fabrication des transducteurs et des sondes d'échographie.
elle, il est hydroélectrique : est relative, est relatif à l'électricité produite en utilisant l'énergie hydraulique.
une pile hydro-électrique : dont les éléments produisent l'électricité au contact de l'eau.
elle, il est idioélectrique : est susceptible d'acquérir les propriétés électriques par frottement.
un point isoélectrique : l'état d'une substance qui, en solution, est électriquement neutre.
une focalisation isoélectrique ou une isoélectrofocalisation, une ligne isoélectrique, pH isoélectrique.
elle, il est magnétoélectrique : résulte de la combinaison du magnétisme et de l'électricité.
elle, il est mécano-électrique : est de nature mécanique et électrique.
elle, il est myoélectrique : se rapporte aux propriétés électriques des muscles.
un effet photoélectrique : l'interaction entre un photon et un atome qui entraine la disparition du photon et l'éjection d'un électron périphérique.
l'effet piézoélectrique ou la piézoélectricité : la propriété physique de certain cristaux de quartz ou de céramique ferroélectrique dont les faces se chargent électriquement sous l'effet d'une contrainte mécanique et qui à l'inverse peuvent vibrer mécaniquement si on leur applique un signal électrique de fréquence déterminée.
une radiobalise ou balise radioélectrique : un dispositif qui émet des signaux radioélectriques pour permettre sa localisation géographique, et en général son identification, par un système de détection spécifique terrestre ou satellitaire. Une balise Argos est une radiobalise qui assure à l'aide de satellites la localisation et le suivi d'un mobile (véhicule ou être vivant). Une balise Sarsat est une radiobalise qui émet des signaux de détresse destinés à être retransmis par satellite pour localisation.
un canal (radioélectrique) ou canal RF, canal de radiofréquences, radiocanal : un canal de fréquences destiné à être occupé par une émission radioélectrique.
un réseau radioélectrique à ressources partagées ou réseau partagé : un réseau de radiocommunication avec les mobiles, dans lequel des moyens de transmission sont partagés entre les usagers de plusieurs entreprises ou organismes pour des communications internes, avec attribution de moyens propres aux usagers seulement pendant la durée de chaque communication. Le terme « réseau trunk » ne doit pas être employé. En anglais : trunked system.
elle, il est thermoélectrique
Les mots Électre et électrique sont en effet liés par l’étymologie. Il existe en grec ancien un adjectif masculin, êlektôr, signifiant « brillant ». Il était aussi employé comme substantif pour désigner le « brillant » par excellence, le Soleil. De ce mot ont été tirés, entre autres, les noms Êlektra, « Électre », c’est-à-dire « la brillante », et êlektron, qui désignait à la fois un mélange d’or et d’argent et l’ambre. Or, il se trouve que c’est dans cette dernière substance qu’on a d’abord observé les phénomènes d’attraction et de répulsion que l’on trouve aussi dans l’aimant. Le latin appela l’ambre electrum et de ce nom le latin scientifique tira l’adjectif electricus, « de l’ambre, qui concerne l’ambre ». En 1600, le physicien anglais William Gilbert (1544-1603) effectua les premières expériences relatives à l’électrostatique et au magnétisme et il appela les morceaux d’ambre sur lesquels il travaillait electrick bodies. Cette locution fut traduite en « corps électriques » dans le Journal des savants en 1678, date qui marque l’apparition du mot électrique dans notre langue. Courrier des internautes de l'Académie française.
Le mot électrique est le calque de l'anglais electrick [bodies] « [corps] électriques » lui-même emprunté au latin scientifique electricus (dérivé du latin impérial electrum, en grec η ́ λ ε κ τ ρ ο ν.
électrisable, électrisant, électrisé, électrisation, électriser
elle, il est électrisable : peut être chargé(e) d'électricité.
elle est électrisante, il est électrisant :
développe de l'électricité ;
produit une vive impression, exalte.
une électrisation :
le fait d'être électrisé ;
la communication de propriétés ou de charges électriques.
elle est électrisée, il est électrisé :
a été chargé(e) d'électricité ;
a reçu une vive impression, est exalté(e).
électriser :
charger un corps d'électricité ;
produire une vive impression, exalter.
Le verbe électriser est dérivé du radical d'électrique.
Dans
la langue générale, le verbe électrocuter a le sens de « tuer
(quelqu'un) par une décharge électrique » et, au passif ou à la
forme pronominale, être électrocuté ou s’électrocuter
signifient « avoir reçu ou recevoir accidentellement une décharge
électrique causant des blessures ou la mort ». Ces deux acceptions
sont répertoriées dans bon nombre de dictionnaires, mais on en
trouve encore quelques-uns, même récents, qui ne consignent que le
premier de ces deux sens, soit « tuer par l’électricité »,
notamment un condamné à la peine de mort.
Dans un contexte plus
spécialisé, on rencontre parfois le verbe électriser, lui aussi le
plus souvent sous la forme être électrisé ou s’électriser, pour
signifier « avoir reçu ou recevoir accidentellement une décharge
électrique », mais il n’est employé que pour les cas où la
victime survit. Ceux qui recourent à ce verbe le font par opposition
à électrocuter, qu’ils réservent aux victimes qui ne survivent
pas.
En
résumé, dans la langue générale, électriser semble superflu dans
la mesure où électrocuter peut s’employer à propos de personnes
ayant reçu une décharge électrique, qu’elles en meurent ou pas.
À cela s’ajoute le fait que les dictionnaires généraux
n’enregistrent pas électriser dans ce sens, il y figure comme
terme technique au sens de « communiquer à (un corps) des charges
électriques », par exemple, électriser une clôture de barbelés,
électriser un bâton de verre, des particules électrisées, ou dans
un emploi figuré comme électriser la foule, un auditoire.
Les mêmes sens
correspondants valent pour les substantifs électrocution et
électrisation.
En
savoir plus : Office québécois de la langue française.
électro
la musique électro
électro-
électro- pour électrique : Le trait d'union n'est utile que s'il facilite la compréhension (mots nouveaux ou peu employés).
électro-acier
un électro-acier : un acier obtenu par électro-métallurgie.
électroacousticien, électroacoustique
une électroacousticienne, un électroacousticien : une, un spécialiste d'électroacoustique.
l'électroacoustique :
la technique de la production, de la transmission, de l'enregistrement et de la reproduction des phénomènes acoustiques par des méthodes électriques ;
la branche de l'électricité se rapportant à l'étude des phénomènes propres à l'électricité en mouvement, distincte de l'électricité à l'état statique.
une chaine électro-acoustique : un système quelconque de circuits transmettant un signal sonore entre un microphone et un haut-parleur.
électroaffinité
une électroaffinité :
l'énergie qu'il faut fournir à un atome pour qu'il s'attache un électron ;
la différence de potentiel qui s'établit, à l'équilibre, entre un métal et la solution d'un de ses ions renfermant une valence-gramme par litre ;
la tendance d'un atome à capter un électron.
électroaimant
un électroaimant : un aimant constitué d'un noyau de fer doux entouré d'une bobine de fil conducteur, dont le champ est produit par le passage d'un courant électrique dans le fil.
un électroaimant ophtalmologique : un instrument de chirurgie permettant d'extraire des corps étrangers magnétiques intraoculaires.
électro-analyse
une électro-analyse : une analyse de substances chimiques réalisée par l'utilisation de l'électricité, notamment par électrolyse.
électrobéton
un électrobéton : un béton chauffé électriquement après sa mise en place, afin d'éviter les effets du froid en hiver et d'accélérer le durcissement en tout temps.
électrobiologie
l'électrobiologie :
la science qui traite des phénomènes électriques qui se produisent, naturellement ou artificiellement dans les tissus vivants ;
l'application de l'électricité aux études biologiques.
électrobus
un électrobus : un trolleybus.
électrobuvardage
un électrobuvardage : une empreinte issue de l’électrophorèse.
électrocapillaire, électrocapillarité
elle, il est électrocapillaire :
se dit des électromètres, des phénomènes, utilisant la différence de potentiel entre deux liquides dans un tube capillaire ;
se dit aussi d'un effet caractérisé par la différence de potentiel entre deux faces d'un même système, par suite de l'inégalité de la tension superficielle sur ses faces.
une électrocapillarité : une variation de tension superficielle.
l'électrocapillarité : la discipline scientifique qui traite des phénomènes électrocapillaires.
électrocardiogramme, électrocardiographe, électrocardiographie, électrocardiographique, électrocardioscope, électrocardioscopie, électrocardiotocographie
un électrocardiogramme : le tracé obtenu à l’aide d’un électrocardiographe, à partir de dérivations standardisées, traduisant les variations de potentiel électrique cardiaque en fonction du temps.
un électrocardiographe : un appareil enregistrant graphiquement les variations du courant électrique engendré par l'activité cardiaque.
une électrocardiographie : l'enregistrement des ondes électriques témoignant de l’activité du myocarde.
elle, il est électrocardiographique : est relative, est relatif à l'électrocardiographie.
un électrocardioscope : un appareil projetant sur un écran fluoroscopique la courbe de l’électrocardiogramme,
l'électrocardioscopie.
une électrocardiotocographie : l'association de l'électrocardiographie fœtale à l’enregistrement des contractions utérines.
électrocautère, électrocautérisation
un électrocautère : un instrument pour la cautérisation des tissus à l'aide d'un conducteur porté à température élevée par un courant électrique.
une électrocautérisation : une méthode électrique de traitement des lésions tissulaires.
électro-céramique
des industries électro-céramiques
électroceutique
un électroceutique : une utilisation thérapeutique de stimulations électriques ou magnétiques agissant sur les fonctions cérébrales au cours.de diverses affections neurologiques ou psychiatriques telles que la maladie de Parkinson, les troubles obsessionnels compulsifs, les état dépressifs ou encore chez des patients présentant une perte de conscience plus ou moins sévère.
électrochimie, électrochimique
l'électrochimie :
la science étudiant les phénomènes chimiques engendrés par l'électricité ;
la production industrielle de certains corps chimiques par l'emploi de l'électricité.
elle, il est électrochimique : est relative, est relatif à l'électro-chimie.
une cellule électrochimique : le dispositif constitué de deux électrodes séparées par un électrolyte, qui sont le siège de réactions d'oxydoréduction. La cellule d'électrolyse et la cellule galvanique sont des exemples de cellule électrochimique.
électrochirurgical, électrochirurgie
un matériel électrochirurgical : qui sert en électro-chirurgie.
une électrochirurgie : un emploi de l'électricité dans les traitements chirurgicaux.
électrochoc
un électrochoc :
la provocation d'un choc électrique par l'intermédiaire d'électrodes appliquées sur les régions temporales du cuir chevelu ;
ce qui provoque un choc psychologique.
électrocinétique
elle, il est électrocinétique : se dit d'un processus observable dans les systèmes colloïdaux sous l'action d'un champ électrique appliqué.
l'électrocinétique : la branche de l'électricité se rapportant à l'étude des phénomènes propres à l'électricité en mouvement, distincte de l'électricité à l'état statique.
électrocoagulation
une électrocoagulation : l'utilisation des courants électriques pour coaguler les tissus.
électrocochléographie
une électrocochléographie : une technique d’enregistrement des potentiels électriques de la cochlée lors d’une stimulation sonore.
électroconvulsivothérapie
une électroconvulsivothérapie : un électrochoc.
électrocopie
une électrocopie : un procédé de reproduction de documents se fondant sur l'électrostatique.
électroculture
une électroculture : une stimulation de la croissance de la floraison ou de la formation des graines, par des moyens électriques.
électrocuté, électrocuter, électrocution
voir : électriser / électrocuter (ci-dessus).
une électrocutée, un électrocuté : une personne qui a été électrocutée.
électrocuter :
causer une secousse généralement mortelle par le passage d'un courant électrique de haute tension ;
exécuter un condamné par le passage d'un courant électrique de haute tension.
On a lu : électrocutrice, électrocuteur.
une électrocution :
l'action de causer une secousse généralement mortelle par le passage d'un courant électrique de haute tension ; la mort éventuelle ainsi causée ;
une exécution par le passage d'un courant électrique de haute tension ; la mort ainsi causée.
électrocyclique
une réaction électrocyclique : un réarrangement moléculaire qui comporte la formation d'une liaison simple entre les extrémités d'un système linéaire et totalement conjugué ainsi qu'une diminution d'une unité du nombre de doubles liaisons ; le réarrangement inverse s'accompagne de la disparition d'une liaison simple ainsi que d'une augmentation d'une unité du nombre de doubles liaisons. On peut citer comme exemple d'une telle réaction la conversion de l'hexa-1,3,5-triène en cyclohexa-1,3-diène ou l'inverse.
électrode
une électrode :
une extrémité d'un conducteur fixé aux pôles d'un générateur électrique ;
un système conducteur utilisé pour recueillir (électrode de recueil) ou appliquer un courant électrique (électrode de stimulation).
une électrode de référence : [chimie physique] une électrode dont le potentiel reste pratiquement constant dans les conditions d'une mesure électrochimique et qui sert de référence pour déterminer le potentiel d'une autre électrode. En anglais : reference electrode. Journal officiel de la République française du 02/09/2010.
une microélectrode : une électrode de diamètre très réduit.
Le nom (une) électrode est emprunté à l'anglais electrode (electr[ic] + [an]ode).
électrodéposition, électrodépôt
une électrodéposition ou un électrodépôt : un procédé d'obtention d'un dépôt ou d'une pièce mince par électrolyse (pour recueillir un dépôt de métal ou de peinture par électrolyse.
électrodermogramme
un électrodermogramme : le tracé obtenu en enregistrant les variations de résistance et de potentiel électriques des téguments au cours du réflexe psychogalvanique.
électrodiagnostic
un électrodiagnostic : le recueil et l'analyse des réponses des nerfs et des muscles à la stimulation électrique (examen de stimulodétection) ou de façon spontanée, lors des mouvements volontaires ou involontaires (examen de détection).
électrodialyse
une électrodialyse : une dialyse effectuée sous l'action d'une différence de potentiel.
électrodomestique
un appareil électrodomestique : utilisé à la maison.
l'électrodomestique
électrodynamique
l'électrodynamique : la science qui étudie les phénomènes électrodynamiques.
elle, il est électrodynamique : est relative, est relatif à l'électricité dynamique.
électrodynamomètre
un électrodynamomètre : un appareil servant à mesurer l'intensité d'un courant électrique par la mesure d'une force électro-magnétique exercée sur ce courant.
électroencéphalogramme, électroencéphalographe, électroencéphalographie, électroencéphalographique
un électroencéphalogramme : la technique d'enregistrement des potentiels cérébraux recueillis sur le cuir chevelu.
un électroencéphalographe : un appareil servant à amplifier et à enregistrer l'activité électrique du cerveau, soit à travers le crâne et le cuir chevelu intacts, soit directement à la surface du cortex ou de toute autre structure cérébrale.
une électroencéphalographie : un enregistrement graphique, à l'aide d'électrodes placées sur le cuir chevelu, des activités électriques du cerveau.
des rythmes électroencéphalographiques : les variations périodiques des potentiels cérébraux, mieux caractérisées par leur fréquence que par leur amplitude, et dont les caractéristiques peuvent efficacement contribuer à un diagnostic.
des paroxysmes électroencéphalographiques
une stéréoélectroencéphalographie : un enregistrement électroencéphalographique pratiqué à partir d'électrodes intracérébrales à contacts étagés, mises en place grâce à des procédés de repérage stéréotaxique.
électroendosmose
une électroendosmose ou électroosmose : le passage de fluides à travers des diaphragmes sous l'action d'un champ électrique.
électroérosion
une électroérosion (pour usiner des pièces métalliques).
électrofaible
une théorie électrofaible
électroformage
un électroformage (pour produire ou reproduire un objet métallique par électrodéposition).
électrofuge
elle, il est électrofuge : [chimie] se dit d'un atome ou d'un groupe d'atomes qui, dans une réaction hétérolytique, part en abandonnant le doublet de la liaison covalente; par extension, qualifie également toute transformation impliquant un tel processus. Ce terme est également employé comme substantif. Exemple : lors de la nitration du benzène, l'ion H+ est l'électrofuge. En anglais : electrofugal ; electrofuge. Voir aussi : électrophile, nucléofuge. Journal officiel de la République française du 18/04/2001.
électrofunk
une musique électrofunk
l'électrofunk
électrogalvanisme
un électrogalvanisme buccal : le phénomène électrolytique qui se produit dans la bouche entre deux pôles métalliques (couronne, obturation, par exemple.
électrogastrographie
une électrogastrographie : un enregistrement des variations de potentiel électrique se produisant dans la musculature gastrique lors de la contraction de l’estomac.
électrogène
elle, il est électrogène : produit de l'électricité.
un groupe électrogène : un ensemble constitué d'un moteur à vapeur ou à explosion et d'un système de transformation de l'énergie produite par le moteur en électricité.
une gégène : une torture pratiquée avec un groupe électrogène.
électrogénèse, électrogénie
une électrogénèse ou électrogénie : la production d'électricité par les tissus vivants.
électroglottographie
une électroglottographie : une méthode d’analyse, non sanglante, mesurant les variations de l’impédance électrique globale du cou, au niveau du larynx, créé par le contact des cordes vocales pendant la phonation.
électrographe, électrographie, électrographique
une électrographie :
un enregistrement au moyen d'un électrographe des potentiels électriques existant dans un tissu ou un organe au repos et des variations de ces potentiels au cours des phases d'activité physiologiques ou pathologiques du tissu ou de l'organe ;
un procédé d'analyse qualitative dans lequel on exécute une électrolyse sur un échantillon solide et l'on détermine les ions apparus sur un papier réactif placé contre le solide ».
un procédé électrographique
électrogustatométrie, électrogustométrie
une électrogustatométrie ou électrogustométrie : la technique d'exploration quantitative du gout qui constitue un moyen utile, facile et rapide pour l'exploration de la fonction du nerf facial et qui permet notamment de préciser le niveau d'une lésion.
électrohypersensible
une personne électrohypersensible
électrohystérographie
une électrohystérographie : un enregistrement de l’activité électrique du muscle utérin gravide ou non.
électrokymographie
une électrokymographie : une technique de kymographie.
électrolepsie
une électrolepsie : une chorée.
électrolocation, électrolocalisation
une électrolocation ou électrolocalisation : une localisation des proies et des obstacles par certains poissons.
électrologie
l'électrologie : la partie de la physique qui traite de l'électricité.
l'électrologie médicale : l'application de l'électricité au diagnostic (électrodiagnostic) ou au traitement (électrothérapie) de certaines affections.
électroluminescence, électroluminescent
une électroluminescence : une luminescence, une émission de lumière, sous l'action d'un champ électrique.
une diode électroluminescente ou DEL : une diode semiconductrice à jonction qui émet une lumière colorée lorsqu'elle est traversée par un courant électrique. L'emploi en français de l'abréviation anglaise LED ou de l'expression « diode LED » est déconseillé.
une diode électroluminescente organique ou DELO : une diode électroluminescente dont la couche émettrice de lumière est composée de semiconducteurs organiques. Les diodes électroluminescentes organiques sont principalement utilisées dans des dispositifs d'affichage et d'éclairage.
électrolysable, électrolyse, électrolyser, électrolyseur
elle, il est électrolysable : peut être électrolysé(e).
une électrolyse :
un déplacement d'ions, sous l'influence d'une différence de potentiel, vers les électrodes, suivi d'un dépôt ou d'un dégagement gazeux à ces électrodes des espèces oxydées ou réduites ;
une dissociation des molécules ionisables sous l'influence d'un courant électrique ;
une décomposition d'un corps chimique à l'état liquide par le passage d'un courant électrique.
une électrolyse alcaline de l'eau : [chimie - énergie] la décomposition de l’eau obtenue par électrolyse d’une solution aqueuse alcaline. L’électrolyse alcaline de l’eau s’effectue généralement avec une solution aqueuse d’hydroxyde de potassium. En anglais : alkaline electrolysis. Voir aussi : cellule d'électrolyse, décomposition de l'eau. Journal officiel de la République française du 30/01/2021.
une électrolyse de l'eau à membrane échangeuse de protons ou électrolyse à MEP : [chimie - énergie] la décomposition de l’eau par électrolyse en milieu acide, effectuée dans une cellule dont les deux compartiments sont séparés par une membrane polymère conductrice de protons. En anglais : PEM electrolysis ; polymer electrolyte membrane electrolysis ; proton exchange membrane electrolysis. Voir aussi : cellule d'électrolyse, décomposition de l'eau. Journal officiel de la République française du 30/01/2021.
une électrolyse (de la vapeur d'eau) à haute température : [chimie - énergie] la décomposition de la vapeur d’eau par électrolyse, effectuée à haute température dans une cellule dont les deux compartiments sont séparés par une membrane en oxyde céramique conductrice d’anions oxydes. Les anions oxydes assurant la conductivité des membranes en oxyde céramique sont des atomes d’oxygène ayant capté deux électrons O2-. L’électrolyse de la vapeur d’eau à haute température s’effectue généralement avec une membrane d’oxyde de zirconium dopée à l’yttrium, qui, portée à une température de l’ordre de 800 °C, devient conductrice d’anions oxydes. En anglais : high temperature electrolysis ; solid oxide electrolysis ; SOE. Voir aussi : cellule d'électrolyse, décomposition de l'eau. Journal officiel de la République française du 30/01/2021.
une photoélectrolyse de l'eau : la décomposition de l'eau par électrolyse, dans laquelle l'énergie est fournie par les photons absorbés par l'anode semiconductrice immergée dans l'électrolyte, l'hydrogène étant produit à la cathode. Dans la photoélectrolyse de l'eau, l'anode semiconductrice est généralement à base de dioxyde de titane. On emploie couramment le terme « hydrogène » au lieu de la dénomination scientifique « dihydrogène ». En anglais : water photoelectrolysis. Voir aussi : décomposition de l'eau.
électrolyser : décomposer un corps chimique à l'état liquide par le passage d'un courant électrique.
un électrolyseur : un appareil servant à électrolyser des corps chimiques.
électrolyte, électrolytique, électrolytiquement
un électrolyte :
une substance susceptible de se dissocier en anion et cation sous l'influence d'une différence de potentiel électrique ;
un corps chimique qui peut être décomposé à l'état liquide par le passage d'un courant électrique.
elle, il est électrolytique :
contient un électrolyte ;
est relative, est relatif aux électrolytes, à l'électrolyse ;
sert à l'électrolyse ;
se fait ou est obtenu(e) par électrolyse.
électrolytiquement : par électrolyse.
un équilibre hydroélectrolytique : l'équilibre entre les anions et les cations dans le plasma.
électromagnétique, électromagnétisme
elle, il est électromagnétique :
est relative, est relatif à l'électromagnétisme ;
utilise les forces électro-magnétiques.
une catapulte électromagnétique, un chauffage par ondes électromagnétiques, une compatibilité électromagnétique, une induction électromagnétique, une perturbation électromagnétique, un rayonnement électromagnétique, une vulnérabilité électromagnétique
l'électromagnétisme :
l'ensemble des phénomènes provoqués par les interactions des courants électriques et des champs magnétiques ;
la science étudiant ces phénomènes.
Lexique de l’électromagnétisme : Wiktionnaire.
électromécanicien, électromécanique
une électromécanicienne, un électromécanicien
l'électromécanique : l'utilisation de composants électriques.
elle, il est électromécanique : dont le mécanisme fonctionne à l'électricité.
une dissociation électromécanique : lors de l'arrêt cardiaque, la persistance de l'activité électrique du cœur pendant un certain temps.
un microsystème (électromécanique) ou mems : un système intégrant sur une puce des dispositifs mécaniques et électroniques, qui remplit une fonction déterminée.
un système biologique microélectromécanique, un système biologique nanoélectromécanique : Réinventer le monde par la nanotechnologie (Office québécois de la langue française).
un microsystème optoélectromécanique ou moems : un système intégrant sur une puce des dispositifs mécaniques, électroniques et optiques, et qui remplit une fonction déterminée.
électroménager, électroménagiste
un appareil électroménager
l'électroménager : la fabrication et/ou le commerce d'appareils à usage ménager fonctionnant à l'électricité.
Terminologie des appareils électro-ménagers. Office québécois de la langue française.
une, un électroménagiste : une vendeuse, un vendeur, une installatrice, un installateur d'appareils électroménagers.
électrométallurgie
l'électrométallurgie :
la production et le traitement de métaux au moyen de l'électricité ;
la science étudiant la production et le traitement de métaux au moyen de l'électricité.
elle, il est électrométallurgique : est relative, est relatif à l'électrométallurgie.
électromètre, électrométrie
un électromètre :
un appareil servant à mesurer des charges et des courants électriques de faible intensité ;
un appareil servant à mesurer de faibles doses de radio-activité.
une électrométrie : la science de la mesure des charges et des courants électriques.
elle, il est électrométrique : utilise un électromètre.
électromobilité
une électromobilité ou mobilité électrique : [transports et mobilité - énergie] un recours à des modes de transport de personnes ou de marchandises utilisant des véhicules mus exclusivement ou partiellement par une source d’énergie électrique. L’électromobilité peut concerner des transports collectifs alimentés par une caténaire ou un rail. Dans le cas d’une source d’énergie électrique embarquée, l’électromobilité peut nécessiter des infrastructures spécifiques d’alimentation et de recharge, par exemple de batteries ou de réservoirs d’hydrogène. En anglais : electro mobility ; electromobility ; e-mobility. Voir aussi : mobilité durable, véhicule à émission zéro, véhicule à motorisation hybride complète, véhicule à motorisation hybride rechargeable. Journal officiel de la République française du 08/06/2021.
électromoteur
elle est électromotrice, il est électromoteur : produit de l'électricité
une force électromotrice : une cause ou action capable de maintenir une différence de potentiel électrique entre deux points d'un circuit ouvert ou d'entretenir un courant électrique dans un circuit fermé.
une force contre-électromotrice
électro-musculaire
elle, il est électro-musculaire : se dit des phénomènes particuliers de sensibilité et de contractilité excités dans les muscles par l'électricité dynamique.
électromyogramme, électromyographe, électromyographie, électromyographique
un électromyogramme ou examen électromyographique : l'enregistrement proprement dit de l'activité électrique neuromusculaire.
un électromyographe : un appareil utilisé pour stimuler les nerfs et les muscles et enregistrer leur activité, c'est-à-dire réaliser un examen électromyographique.
une électromyographie : la technique d'électrophysiologie destiné à recueillir et à analyser les potentiels d'unités motrices des muscles striés.
électron
1. un électron : une particule fondamentale portant une charge électrique élémentaire.
un électron découplé (du plasma) : [nucléaire / fusion] un électron qui a atteint une vitesse proche de celle de la lumière et qui, de ce fait, n'interagit plus avec les autres particules du plasma thermonucléaire. Les électrons découplés n'étant plus confinés, ils peuvent endommager les composants qui entourent le plasma. En anglais : runaway electron (RE). Voir aussi : fusion par confinement magnétique. Journal officiel de la République française du 26 septembre 2023.
un électron-gramme : la masse atomique de l'électron.
un électron libre : une personne se démarquant de son groupe.
un cryotron : un dispositif électronique.
un graviton
un hypéron : une particule élémentaire de masse intermédiaire entre celle du nucléon et celle du deuton.
un ignitron : un redresseur de courant alternatif.
un kénotron : une diode à vide poussé employée pour le redressement de courants alternatifs.
un kévatron : un accélérateur de particules fournissant une énergie inférieure au million d'électrons-volts.
un kiloélectronvolt ou keV : 1000 électronvolts.
un lepton
un magnétron : un tube producteur de haute fréquence commandé par un champ magnétique générateur d'ondes utilisées par les radars.
un méson
un muon ou mu : une particule physique.
un négaton
un neutron
un nucléon
un photon
un proton
un tachyon
Le nom (un) électron (1) est emprunté à l'anglais electron (electr[ic] + on de anion, cation).
2. un électron ou elektron : un alliage ultra-léger à base de magnésium, d'aluminium avec addition de zinc.
Ce nom est de même origine que electrum.
électronarcose
une électronarcose : une technique désuète d’induction d’un sommeil de quelques minutes.
électronégatif, électronégativité
elle est électronégative, il est électronégatif :
qualifie un atome, un ion, un radical chargé d'électricité négative ;
se dit aussi d'un élément qui fournit un anion dans l'eau.
une électronégativité : [chimie] l'aptitude d'un atome, ou d'un groupe d'atomes, d'une entité moléculaire à attirer des électrons de liaison. Des théories différentes ont conduit divers auteurs à proposer des échelles différentes de valeurs relatives de l'électronégativité. L'adjectif « électronégatif » qualifie aussi, en électrolyse, les espèces qui se déplacent vers l'anode. En anglais : electronegativity. Journal officiel de la République française du 08/10/2003.
électronicien
une électronicienne, un électronicien : une, un spécialiste de l'électronique.
électronique
l'électronique :
l'étude des variations de grandeurs électriques pour capter, transmettre et exploiter de l'information ;
la science étudiant les électrons ;
l'industrie électronique.
l'électronique moléculaire : le domaine de l'électronique qui concerne l'étude, la conception, la fabrication et l'utilisation de circuits ou de composants électroniques qu'on assemble à partir de molécules chimiques ou biologiques dont on veut exploiter la petite taille et les propriétés conductrices. L'électronique moléculaire s'intègre à la nanoélectronique, lorsqu'elle s'intéresse à des assemblages de molécules dont les dimensions se situent à l'échelle nanométrique (entre 1 et 100 nanomètres). Office québécois de la langue française
la spintronique ou l'électronique de spin, la magnétoélectronique : le domaine de l'électronique qui s'intéresse à la conception et à la fabrication de composants électroniques dont le fonctionnement repose sur l'utilisation du spin de l'électron. Les composants électroniques issus de la spintronique utilisent les électrons en fonction non seulement de leur charge, mais aussi du sens de la polarisation de leur spin. Le sens de cette polarisation, qui est une propriété magnétique, peut bloquer ou permettre le passage des électrons, lorsqu'un courant électrique traverse un matériau. Office québécois de la langue française.
une mécatronique : une technique industrielle.
une microélectronique : une technologie de la miniaturisation des composants électroniques et des circuits intégrés.
une nanoélectronique : la construction et l'utilisation de circuits électroniques de plus en plus miniaturisés.
une optoélectronique : la technique utilisant simultanément l'optique et l'électronique.une optoélectronique ; une étude des relations entre l'électronique et les radiations lumineuses.
une optronique : une utilisation de l'optoélectronique à des fins militaires.
elle, il est optronique : est relatif à l'optronique.
Lexique de l’électronique : Wiktionnaire.
elle, il est électronique :
est relative, est relatif aux électrons ;
est le fait d'électrons ;
en parlant d'un instrument, d'une machine ou d'une technique, utilise des électrons à l'état libre.
un achat sur simulation (électronique) : un achat fondé sur une présentation simulée des produits.
un agenda électronique : un logiciel pour la gestion de données personnelles telles que rendez-vous, adresses, etc. ; un ordinateur de poche remplissant essentiellement cette fonction. On rencontre parfois aussi, moins bien, « organiseur ».
un annuaire électronique : un service télématique permettant de consulter le fichier de l'annuaire téléphonique ou d'un répertoire analogue.
une antenne (électronique) active : une antenne dans laquelle sont incorporés des composants électroniques permettant un traitement du signal en temps réel. Les radars à synthèse d'ouverture utilisent généralement des antennes actives.
une ardoise électronique : un ordinateur portatif sans clavier dans lequel on fait entrer les données par saisie directe sur l'écran. En anglais : notepad computer.
un assistant électronique de poche ou ADP : un ordinateur tenant dans la main, prévu pour la gestion de données personnelles et permettant le traitement de l'information en liaison avec un ordinateur principal, un téléphone mobile, etc. Certains assistants électroniques particulièrement compacts et munis d'un écran tactile sont spécialement destinés à la consultation de l'information.
un bloc-notes électronique [en anglais : notebook (computer)]
un bouche à oreille électronique : la technique mercatique reposant sur la transmission de proche en proche, par voie électronique, de messages commerciaux. Les expressions « marketing viral » et « marketing de propagation » sont à proscrire.
un cachet postal électronique ou sceau postal électronique : une empreinte numérique horodatée et scellée par chiffrement, qui est apposée par un opérateur postal et accompagne un objet postal transmis sous forme électronique.
un camouflage électronique : l'ensemble des mesures de sûreté, actives ou passives, destinées à soustraire à la détection des capteurs électromagnétiques ennemis le personnel, le matériel et les fréquences utilisées. On distingue le « camouflage électronique actif » et le « camouflage électronique passif ».
une carte électronique : un circuit imprimé nu équipé de composants. [en anglais : electronic (board)]
un courrier électronique ou courriel : un document informatisé qu'un utilisateur saisit, envoie ou consulte en différé par l'intermédiaire d'un réseau. Un courriel contient le plus souvent un texte auquel peuvent être joints d'autres textes, des images ou des sons. Par extension, le terme courriel et son synonyme « courrier électronique » sont employés au sens de « messagerie électronique ».
une encre électronique : un matériau composé de microcapsules contenant des particules dont le déplacement, sous l’effet d'un champ électrique, permet d'afficher des textes ou des images. Les textes et les images ainsi affichés demeurent visibles après la suppression du champ électrique. En anglais : e-ink ; electronic ink.
une guerre électronique
un jumelage électronique : un dispositif d’échanges électroniques entre établissements de formation, généralement de pays différents, dont le but est notamment de favoriser le plurilinguisme et le dialogue interculturel. [en anglais : e-twinning]
une liseuse : un appareil portable doté d'un écran et destiné au stockage et à la lecture des livres numériques ou des périodiques. On trouve aussi le terme « livre électronique ». En anglais : (e-book) reader ; electronic (book) reader ; e-reader.
la mercatique électronique : l'ensemble des techniques mercatiques utilisant des supports ou des réseaux électroniques. En anglais : cybermarketing ; electronic marketing.
une messagerie électronique : un service permettant aux utilisateurs habilités de saisir, envoyer ou consulter en différé des courriels. On trouve aussi dans ce sens les termes « courriel » et « courrier électronique ».
une monnaie électronique : une monnaie dont des unités de compte sont stockées sur un support électronique.
un papier électronique : un support souple fonctionnant avec une source d’énergie et un microprocesseur, sur lequel peuvent s’afficher des textes ou des images au moyen d'encre électronique.
un vêtement électronique ou cybervêtement : un vêtement qui intègre des équipements électroniques. En anglais : e-wear.
un vol par effraction électronique ou vol à la souris : le vol d’un objet, le plus souvent un véhicule, commis en piratant le système informatique qui en contrôle l’accès.
un circuit microélectronique
une fonction monoélectronique
un effet thermoélectronique : une rmission d'électrons par des substances portées à une température suffisante pour que l'énergie d'agitation thermique de certains électrons excède leur énergie de liaison.
une émission thermoélectronique ou thermo-ionique
électroniquement
électroniquement : en utilisant l'électronique.
électronisation
une électronisation : l'action d'équiper d'instruments, de machines électroniques.
électronthérapie
une électronthérapie : une radiothérapie utilisant les électrons de grande énergie (quelques MeV ou dizaines de MeV) provenant d'un accélérateur linéaire.
électron-transférase
un électron-transférase : l'enzyme qui catalyse une réaction d'oxydo-réduction dans laquelle le transfert intéresse un électron du composé donneur ou de l'accepteur.
électronucléaire
une centrale électronucléaire : utilisant l'énergie thermique fournie par un réacteur nucléaire)
l'électronucléaire
électronvolt
un électronvolt : l'unité d’énergie hors système, égale à l’énergie acquise par un électron traversant une différence de potentiel de 1 volt.
un kévatron : un accélérateur de particules fournissant une énergie inférieure au million d'électrons-volts)
un kiloélectronvolt ou keV : 1000 électronvolts.
électronystagmographie
une électronystagmographie : la technique d'enregistrement du nystagmus utilisant les variations du champ électrique périorbitaire engendré par l'activité bioélectrique rétinienne.
électro-oculogramme, électro-oculographie, électro-oculographique
un électro-oculogramme : un enregistrement de la position et des mouvements de l'œil.
une électro-oculographie : une méthode d'enregistrement de la position et des déplacements des globes oculaires.
un enregistrement électro-oculographique
électro-ophtalmographie
une électro-ophtalmographie : l'enregistrement graphique des courants électriques produits par les membranes oculaires au moyen d’électrodes placées sur le rebord orbitaire.
électro-optique
elle, il est électro-optique : dont les propriétés optiques sont modifiées par l'action d'un champ électrique.
l'électro-optique : la partie de la physique qui étudie les relations qui existent entre les phénomènes électriques et les phénomènes lumineux.
électro-osmose, électroosmose, électroosmotique, électro-osmotique, électrosmotique
une électroosmose ou électroendosmose : le passage de fluides à travers des diaphragmes sous l'action d'un champ électrique.
elle, il est électroosmotique ou électro-osmotique, électrosmotique : se rapporte à l'électro-osmose.
électrophile
elle, il est électrophile :
a une affinité attractive pour un doublet électronique ;
[chimie] se dit d'un réactif qui forme avec un autre réactif, le nucléophile, une liaison dont les deux électrons proviennent du nucléophile ; par extension, qualifie également toute transformation impliquant un tel processus. Ce terme est également employé comme substantif. Exemple : lors de la nitration du benzène, le cation NO2+ est l'électrophile. Les réactifs électrophiles sont des acides de Lewis. En anglais : electrophile ; electrophilic. Voir aussi : acide de Lewis, électrofuge, nucléophile. Journal officiel de la République française du 18/04/2001.
électrophone
un électrophone : un tourne-disque, un appareil électrique reproduisant des sons enregistrés sur disques.
électrophore
un électrophore : un iInstrument de laboratoire constitué d'un disque de matière isolante et d'un plateau métallique reliés par un cylindre de matière isolante, servant à produire et à multiplier de petites quantités d'électricité statique.
électrophorèse, électrophorétique
une électrophorèse : le déplacement orienté de molécules ou de particules chargées électriquement, placées en solution dans un champ électrique.
une électrophorèse ou cataphorèse : le déplacement des micelles d'une solution colloïdale, en particulier du sérum sanguin, sous l'influence d'un courant électrique, servant à l'analyse de la solution.
elle, il est électrophorétique : est relative, est relatif à l’électrophorèse.
une immmunoélectrophorèse : la technique associant successivement une séparation électrophorétique des antigènes en gel d’agarose, la diffusion d’un antisérum placé dans une gouttière créée parallèlement à l’axe de migration des antigènes, la coloration des axes de précipitation.
une contre-immunoélectrophorèse
électrophysiologie, électrophysiologique
l'électrophysiologie : l'étude des phénomènes électriques spontanés des organismes vivants.
une électrophysiologie périnéale : une étude neurophysiologique des troubles vésicosphinctériens.
une électrophysiologie rétinienne : une étude fonctionnelle des phénomènes électriques rétiniens et de ses connexions corticales produits par des stimulations lumineuses appropriées.
elle, il est électrophysiologique : est relative, est relatif à l'électrophysiologie.
électro-physique
l'électro-physique : la partie de la physique consacrée à l'électricité.
électroplaque
une électroplaque : une colonne de cellules de l'appareil électrique de certains poissons.
électropneumatique
elle, il est électropneumatique : dont le fonctionnement, à l'air comprimé, est commandé par des électroaimants.
électropompe
un groupe électropompe : l'ensemble d'une pompe et du moteur électrique qui l'entraine.
électroponcture, électropuncture
une électroponcture ou électropuncture : une électrothérapie avec des aiguilles, l'action thérapeutique qui consiste à enfoncer dans les tissus vivants une aiguille reliée à un potentiel électrique.
électroporation
une électroporation : [biologie / génie génétique] la technique permettant de faire pénétrer l'ADN dans des cellules, fondée sur l'utilisation d'impulsions électriques qui augmentent la perméabilité membranaire. En anglais : electroporation. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
électroportatif
un outillage électroportatif
électropositif
elle est électropositive, il est électropositif :
qualifie un atome, un ion, un radical chargé d'électricité positive ;
se dit d'un élément qui fournit un cation dans l'eau.
électroprotéinogramme
un électroprotéinogramme : un graphique ou une formule représentant le taux des différentes fractions des protéines des humeurs, en particulier, du sérum sanguin (albumine ; globulines α 1 et α 2, ß et γ) séparées par électrophorèse.
électropuncture, électroponcture
une électropuncture ou électroponcture : une électrothérapie avec des aiguilles.
électropyrexie
une électropyrexie : une élévation artificielle de la température du corps humain au moyen d'ondes courtes appliquées à fortes doses, dans un but thérapeutique.
électroradiologie, électroradiologiste
l'électroradiologie : autrefois, l'ensemble des applications médicales, diagnostiques et thérapeutiques de l'électricité et des radiations, effectuées à l'époque par les mêmes médecins, les électroradiologistes.
une (électro)radiologie : l'utilisation de rayonnements pour établir un diagnostic.
électrorésection
une électrorésection : la méthode chirurgicale d’exérèse d’un fragment tissulaire à l’aide d’une anse diathermique.
électrorétinogramme, électrorétinographie
un électrorétinogramme : le tracé graphique obtenu par l’électrorétinographie.
un adapto-électrorétinogramme
une électrorétinographie : la méthode d'enregistrement graphique des variations du potentiel cornéorétinien c’est-à-dire de l’activité électrique produite par la rétine sous l’influence d’une stimulation lumineuse brève et intense.
électroscope, électroscopique
un électroscope :
un appareil servant à déceler et mesurer des charges et des courants électriques de faible intensité et à connaitre leur nature ;
un appareil servant à déceler et mesurer de faibles doses de radioactivité.
elle, il est électroscopique : est relative, est relatif aux phénomènes décelés par un électroscope.
électrosensibilité
une électrosensibilité :
un syndrome d'intolérance aux champs électromagnétiques ;
des sensations multiformes, principalement d’échauffement, perçues lors d’expositions aux champs électromagnétiques et aux radiofréquences par des personnes qui se disent sensibles à ces phénomènes physiques.
électrosidérurgie
l'électrosidérurgie : l'ensemble des procédés permettant de préparer du fer, de l'acier ou des aciers spéciaux, soit, par la chaleur développée, au passage du courant, soit par électrolyse.
électrosmog
l'électrosmog : la pollution électromagnétique.
électrosoudure
une électrosoudure : une soudure faite à la faveur de l'effet joule.
électro-stabilisateur
un électro-stabilisateur programmé ou ESP : [automobile] un système de régulation électronique de l'ensemble du comportement dynamique d'un véhicule. En anglais : electronic stability control ; ESC ; electronic stability program ; ESP. En allemanf : elektronisches Stabilitätsprogramm, ESP. Journal officiel de la République française du 15/02/2004.
électrostatique
elle, il est électrostatique : est relative, est relatif à l'électricité statique.
l'électrostatique : l'étude des phénomènes d'électricité statique.
électrostimulation
une électrostimulation : une excitation électrique d’un nerf ou d’un muscle.
électrostimulus
un électrostimulus : le trait fin vertical inscrit sur l’électrocardiogramme d’un patient porteur d’un stimulateur cardiaque (pace-maker).
électrostriction
une électrostriction : la variation que subissent les dimensions d'un diélectrique soumis à l'influence d'un champ électrique.
électrosynérèse
une électrosynérèse : la technique sérologique utilisant le principe d’une double diffusion en gélose, accélérée par une migration électrophorétique.
électrosynthèse
une électrosynthèse microbienne : [environnement - chimie] la production de composés organiques par la réduction du dioxyde de carbone, elle-même réalisée grâce à l'action de microorganismes fixés sur la cathode d'une cellule électrochimique. L'électrosynthèse microbienne est un moyen de stocker, sous forme de composés organiques stables, l'énergie produite de façon intermittente par des sources d'énergie renouvelables, telles que le soleil ou le vent. En anglais : microbial electrosynthesis ; MES. Voir aussi : biotransformation, cellule électrochimique, pile à combustible microbienne. Journal officiel de la République française du 24/03/2013.
électrosystolie, électrosystolique
une électrosystolie : en cardiologie, le déclenchement des battements du cœur au moyen d’impulsions électriques rythmées.
un entrainement électrosystolique
électrotechnicien, électrotechnique
une électrotechnicienne, un électrotechnicien : une, un spécialiste des applications techniques de l'électricité.
elle, il est électrotechnique : est relative, est relatif aux applications pratiques de l'électricité, à la science étudiant ces applications.
l'électrotechnique :
la science étudiant les applications techniques de l'électricité ;
l'ensemble de ces applications.
Lexique de l’électrotechnique : Wiktionnaire.
électrothérapeutique, électrothérapie
l'électrothérapie : l'application de l'électricité au traitement de certaines affections.
On a lu aussi une électrothérapeutique.
électrothermie, électrothermique
l'électrothermie : la science étudiant la transformation de l'électricité en chaleur ; une technique utilisant la chaleur produite par l'électricité, en particulier en métallurgie.
elle, il est électrothermique : est relative, est relatif à l'électrothermie.
une propulsion électrothermique : la propulsion à réaction dans laquelle l'éjection de matière résulte d'une élévation de température obtenue par des procédés électriques.
électrotitrage, électrotitrimétrie
une électrotitrimétrie ou un électrotitrage : l'ensemble des procédés volumétriques dans lesquels le point équivalent est indiqué, soit par une variation de résistance, soit par un saut de potentiel, soit par une variation de courant de diffusion.
électrotonique, électrotonus
elle, il est électrotonique : se dit de l'état d'un nerf qui reçoit l'excitation électrique.
un électrotonus : la variation de l'excitabilité d'un nerf ou d'un muscle pendant le passage d'un courant électrique continu.
électrotrieur, électrotrieuse
un électrotrieur ou une électrotrieuse : un électro-aimant permettant de faire l'analyse immédiate de minerais ferrugineux broyés.
électrotropisme
un électrotropisme : une réaction d'orientation de certains animaux par rapport à un champ électrique ;la propriété que possède le protoplasma d'être attiré ou repoussé par l'électricité.
électrotype, électrotypie
un électrotype : un cliché de cuivre reproduisant une gravure en relief et obtenu par dépôt électro-métallique.
une électrotypie : une typographie utilisant l'électrolyse pour la fabrication des clichés.
électrovalence
une électrovalence :
le mode de liaison correspondant au transfert d'un électron depuis un groupe neutre jusqu'à un autre et l'union des deux groupes de signe opposé résultant ;
un nombre d'électrons gagnés ou perdus.
électrovalve
une électrovalve : une valve ou une soupape.
électrovanne
une électrovanne (commandée par un électroaimant).
électrovaporisation
une électrovaporisation prostatique : la vaporisation du tissu prostatique, sous contrôle endoscopique, grâce à une anse spéciale de résecteur autorisant l'utilisation d'un courant de forte intensité, utilisée dans le traitement de l'adénome prostatique.
électrovisiogramme
un électrovisiogramme axonal : un enregistrement du potentiel d’action au niveau du nerf optique.
électro-visqueux
un effet électro-visqueux : un changement de viscosité d'un colloïde, par suite d'un changement de la charge électrique des particules.
électrum
un électrum : un alliage naturel d'or et d'argent ayant la couleur de l'ambre jaune.
Ce nom est emprunté au latin impérial electrum « ambre », en grec η ́ λ ε κ τ ρ ο ν.
électuaire
un électuaire : une préparation médicamenteuse de consistance molle, formée de poudres mélangées à du sirop, du miel ou à des pulpes végétales additionnées de sucre.
Le nom (un) électuaire est emprunté au latin electuarium « préparation pharmaceutique » (peut-être lui-même adaptation du grec ε ̓ κ λ ε ι κ τ ο ́ ν « électuaire » avec rapprochement populaire de electus ; ce mot a évincé la forme altérée, leituaire, usuelle en ancien français.
élédone
une élédone : un genre d'insectes coléoptères ténébrionidés dont les individus vivent dans les champignons des troncs d'arbre.
Élée, éléen
elle
est éléenne, il est éléen
: est d'Élée,
une ville de Lucanie.
une Éléenne, un Éléen.
l'éléen : un dialecte du grec ancien.
Le mot éléate est emprunté au grec Ε λ ε α ́ τ η ς « habitant originaire d'Élée, ville de Lucanie ».
Le mot éléatique est emprunté au grec Ε λ ε α τ ι κ ο ́ ς « relatif (ou qui adhère) à la doctrine du philosophe Zénon d'Élée ».
élégamment, élégance, élégant, élégantifier, élégantiser, élégantissime
élégamment :
de façon élégante ;
avec élégance.
inélégamment
une élégance :
la qualité qui se caractérise par une grâce faite d'harmonie, de légèreté et d'aisance dans la forme et les lignes, dans la disposition et les proportions des parties, dans le mouvement ;
la qualité du gout qui se manifeste dans le choix des vêtements et la façon raffinée et discrète de les porter ;
la qualité du comportement, des manières qui révèle une grande distinction ;
la qualité de l'expression, de l'écriture en tant que caractérisée par la justesse et la finesse du choix des mots et par une aisance naturelle dans la façon de les disposer ;
la qualité d'une personne ou d'une action qui se caractérise par sa délicatesse et sa distinction.
des élégances : des manifestations, des expressions de l'élégance.
elle est élégante, il est élégant :
se caractérise par une grâce faite d'harmonie, de légèreté et d'aisance dans la forme et les lignes, dans la disposition et les proportions des parties, dans le mouvement ;
manifeste une grande qualité de gout dans le choix de ses vêtements et sa façon raffinée et discrète de les porter ;
manifeste une grande distinction dans son comportement, ses manières ;
révèle une grande distinction ;
est composé(e) de personnes élégantes ou les rassemble ;
montre de grandes qualités dans le maniement de la langue, une justesse pleine de finesse dans le choix des mots servie par une aisance naturelle du style dans la façon de les disposer ;
se caractérise par sa délicatesse et sa distinction.
une élégante, un élégant : celle, celui qui manifeste une grande qualité de gout dans le choix de ses vêtements et sa façon raffinée et discrète de les porter.
élégantifier ou élégantiser : rendre élégant.
élégantissime : d'une élégance supérieure.
une inélégance :
un manque d'élégance esthétique ou vestimentaire ;
ce qui est contraire à cette élégance ;
un manque d'aisance et de justesse littéraire ou lexical ;
une impolitesse, une incorrection, une indélicatesse.
elle est inélégante, il est inélégant :
est dépourvu(e) d'élégance, de distinction, d'aisance et de justesse ;
est choquante, déplacée, discourtoise ; est choquant, déplacé, discourtois.
Le nom (une) élégance est emprunté au latin classique elegantia « gout, délicatesse, distinction ».
Le mot élégant est emprunté au latin classique elegans « distingué, de bon gout, délicat ».
élégi
un élégi : une diminution de l'épaisseur de panneaux ou de plaques sur une faible surface pour la mise en relief des parties environnantes.
Ce nom vient du participe passé d'élégir.
élégiaque, élégiaquement, élégie
un vers élégiaque ; un vers composé de cinq pieds, un pentamètre.
un distique élégiaque : une suite de deux vers dont l'un est un hexamètre, l'autre un pentamètre.
un poème élégiaque : un poème lyrique, composé d'hexamètres et de pentamètres alternés.
un style élégiaque :
qui appartient à l'élégie ;
qui a le ton triste et mélancolique de l'élégie ou de ses personnages ;
qui est plaintif, éploré.
un (poète) élégiaque :
dont l'œuvre se compose essentiellement d'élégies ;
dont les œuvres sont dans le gout de l'élégie.
élégiaquement
une élégie :
dans la poésie gréco-latine, un poème aux sujets variés mais le plus souvent mélancoliques, composé de distiques élégiaques ;
un poème lyrique de facture libre, écrit dans un style simple qui chante les plaintes et les douleurs de l'homme, les amours contrariés, la séparation, la mort ;
toute œuvre d'inspiration tendre et mélancolique, où l'amour tient en général une large part ;
une plainte chagrine, une lamentation, une situation de désespoir généralement provoquée par un chagrin d'amour, une séparation ;
une personne, généralement une jeune femme dont l'allure, la physionomie, le caractère sont empreints de tristesse, de mélancolie, à l'image des personnages des élégies.
Le mot élégiaque est emprunté au bas latin elegiacus « élégiaque ».
Le nom (une) élégie est emprunté au latin elegia « élégie », du grec ε ̓ λ ε γ ε ι ́ α .
élégir
élégir une pièce de bois : en réduire les dimensions.
On lit aussi allégir.
un robot à élégir
j'élégis,
tu élégis, il élégit, nous élégissons, vous élégissez, ils
élégissent ;
j'élégissais ; j'élégis ; j'élégirai ;
j'élégirais ;
j'ai élégi ; j'avais élégi ; j'eus élégi ;
j'aurai élégi ; j'aurais élégi ;
que j'élégisse, que tu
élégisses, qu'il élégisse, que nous élégissions, que vous
élégissiez, qu'ils élégissent ;
que j'élégisse, qu'il
élégît, que nous élégissions ; que j'aie élégi ; que j'eusse
élégi ;
élégis, élégissons, élégissez ; aie élégi,
ayons élégi, ayez élégi ;
(en) élégissant.
Ce verbe est issu, par changement de conjugaison, de l'ancien français eslegier « alléger » lui-même issu, avec le suffixe correspondant à é-, du latin tardif leviare, dérivé de levis « léger ».
éléidine
une eléidine : une substance protéique, présente dans l'épiderme sous forme de plaques irrégulières et réfringentes, qui serait le précurseur de la kératine.
Ce nom est formé sur le grec « huileux », dérivé de « olivier », avec le suffixe -ine (-in).
éleis
un élaeis ou éleis : un palmier.
Le latin scientifique elaies, elœis, nom de cet arbre, a été tiré du grec ε ̓ λ α ι η ́ ε ι ς « huileux, plein d'huile ».
elektron
un elektron : voir électron (2) ci-dessus.
élément
les éléments :
les quatre principes (terre, air, eau, feu) associés à des signes astrologiques considérés par les savants anciens comme les constituants premiers fondamentaux de tous les corps ;
l'ensemble des conditions atmosphériques tenant à un certain état des composantes physiques qui les déterminent et qui sont conçues comme autant de forces naturelles auxquelles l'homme est exposé ;
les données fondamentales dont la connaissance est la base de toute spécialisation dans un art, une science, une technique.
leur élément, son élément,... :
le milieu naturel dans lequel les êtres se sentent à l'aise ;
tout ce qui constitue un milieu dans lequel l'homme s'épanouit et qui favorise l'expansion de ses facultés naturelles.
un élément :
une substance naturelle fondamentale qui entre dans la composition de l'univers physique ;
une substance normalement indécomposable, caractérisée par son numéro atomique ;
une partie concourant fonctionnellement à constituer un ensemble unitaire existant dans la nature, en dehors de l'homme ou dans l'homme ;
une partie concourant fonctionnellement à constituer un ensemble unitaire lié à une activité humaine ;
toute fraction d'un ensemble constitué par l'association naturelle ou conventionnelle d'êtres humains ;
une donnée constitutive sur laquelle l'esprit se fonde pour former un jugement, établir une comparaison, construire un raisonnement.
Les éléments chimiques en français : Wiktionnaire.
un élément de retraite : Office québécois de la langue française.
un (élément d’)actif : tout bien ou valeur appartenant en propre à une personne physique ou morale.
un (élément
de) passif
: une obligation à laquelle donnent lieu des opérations qu’une
entité a effectuées antérieurement, ou encore des faits qui se
sont déjà produits, à la date de l’arrêté des comptes, et qui
lui imposera plus tard de verser des sommes d’argent, de livrer des
marchandises ou produits ou de rendre des services qui, dans les deux
derniers cas, ont fait l’objet de sommes reçues d’avance.
en
savoir plus : Vocabulaire francophone des affaires
(Office québécois de la langue française).
un élément binaire ou un bit : [informatique - télécommunications] chacun des deux caractères d'un alphabet de deux caractères, destiné à représenter des informations. Le terme « bit » résulte de la contraction de binary digit. Le terme « bit » est employé comme nom d'unité, de symbole invariable bit, soit seul pour exprimer la taille d'une mémoire ou d'un fichier, soit en combinaison avec une unité de temps, généralement la seconde, pour exprimer un débit de transmission. On parle alors de « bits par seconde », de symbole bit/s. Les noms des multiples sont formés avec les préfixes usuels. L'unité binaire de quantité d'information est le « shannon » et non plus le « bit ». En anglais : binary character ; binary digit ; bit. Voir aussi : cellule binaire, cellule de mémoire, cellule multiniveau, chiffre binaire, octet, shannon. Journal officiel de la République française du 14/12/2004.
un élément combustible : [nucléaire / combustible] le plus petit constituant d'un cœur de réacteur, ayant une structure propre et contenant du combustible nucléaire. En anglais : fuel element. Voir aussi : amont du cycle, assemblage combustible, crayon, desquamation de gaine, inétanche, point chaud de gaine, rupt . Journal officiel de la République française du 03/08/2000.
un élément nucléaire dispersé court : biologie / biochimie et biologie moléculaire] un rétrotransposon des eucaryotes formé d'une séquence de 100 à 500 paires de bases, répétée et disséminée dans le génome. En anglais : short interspersed nuclear element ; SINE ; short interspersed repeat ; short interspersed repeat element. Voir aussi : élément nucléaire dispersé long, paire de bases, rétrotransposon. Journal officiel de la République française du 10/06/2012.
un élément nucléaire dispersé long : [biologie / biochimie et biologie moléculaire] un rétrotransposon des eucaryotes formé d'une séquence de 6 000 à 7 000 paires de bases, répétée et disséminée dans le génome. En anglais : long interspersed nuclear element ; LINE ; long interspersed repeat ; long interspersed repeat element. Voir aussi : élément nucléaire dispersé court, paire de bases, rétrotransposon. Journal officiel de la République française du 10/06/2012.
un élément organique : [défense / opérations] un ensemble cohérent de forces militaires disposant des capacités nécessaires pour accomplir de manière autonome une ou plusieurs tâches spécifiques s’inscrivant dans le cadre d’une mission. Un élément organique est doté de capacités de commandement, d’appui et de soutien logistique. Voir aussi : force modulaire, modularité. Journal officiel de la République française du 05/12/2013.
un élément remplaçable en orbite ou ERO : [spatiologie / véhicules spatiaux] un élément d’un engin spatial desservable, qui est conçu pour être remplacé en orbite en cas de panne ou d’obsolescence. Les instruments et les panneaux solaires du télescope spatial Hubble sont des éléments remplaçables en orbite ayant fait l’objet de plusieurs missions de maintenance. En anglais : orbital replaceable unit ; ORU ; orbital replacement unit ; ORU. Voir aussi : desservable, engin spatial de maintenance. Journal officiel de la République française du 26/09/2020.
un
graphoélément : une image électrique.
un
oligoélément : un élément chimique présent en infime
quantité dans les organismes et nécessaire à leur métabolisme.
Le nom (un) élément est emprunté au latin classique elementum « un des quatre éléments », ordinairement employé au pluriel pour désigner des principes, des rudiments, notamment les lettres de l'alphabet et les quatre éléments de l'univers.
élémentaire, élémentairement
elle, il est élémentaire :
constitue un élément, concerne un élément premier ;
participe au caractère originel, natif des substances ou des forces primordiales ;
est à la base, dans un ordre hiérarchique ;
a un caractère fondamental, de première importance ;
constitue une donnée de base indispensable, se rattache aux notions premières ;
représente un minimum dont on ne saurait se dispenser ;
est d'une simplicité relative ;
n'a pas évolué, ne s'est pas développé(e).
elle, il est infra-élémentaire
l'élémentaire : ce qui est à l'origine, à la base.
élémentairement :
d'une manière élémentaire, sommaire ;
en considérant les différents éléments constitutifs d'un ensemble.
Le mot élémentaire est emprunté au latin elementarius signifiant à l'origine « de l'alphabet » et en bas latin « des principes des rudiments (de la grammaire) » et « des quatre éléments de l'univers ».
élémental
elle est élémentale, il est élémental :
participe de la nature des éléments, des forces naturelles ;
participe de la nature originelle de l'élément premier.
elles sont élémentales, ils sont élémentals ou élémentaux.
des élémentals ou élémentaux : en ésotérisme, des esprits, bons, mauvais ou neutres, qui habitent les quatre éléments et peuvent exercer une influence sur l'homme.
Le mot élémental est dérivé d'élément ou emprunté au latin médiéval elementalis ; le nom est emprunté à l'anglais elemental.
élémenté, élémenter
une science élémentée, un corps élémenté : composé(e) d'éléments.
élémenter : simplifier, par décomposition, de manière à donner des notions élémentaires.
élémi
un élémi : une oléorésine odorante d'origine tropicale, extraite d'essences diverses et utilisée en pharmacie et dans l'industrie des vernis, des encres et des couleurs lithographiques.
Le nom (un) élémi est emprunté à l'arabe el-lemi, forme vulgaire pour al-lāmī, d'origine incertaine, peut-être orientale.
élémosinaire, élémosyne
elle, il est élémosinaire : a rapport à l'aumône.
un élémosinaire :
l'officier du palais qui était chargé de la distribution des aumônes ;
dans la franc-maçonnerie, l'officier dont la fonction est de répartir les aumônes.
une élémosyne : une aumône.
Le mot élémosinaire est emprunté au latin chrétien ele(e)mosynarius (aumônier).
élenchidé
les élenchidés : une famille d'insectes strepsiptères Stylopidia dont les larves sont endoparasites des fulgoridés.
éléomètre
On a lu un élaiomètre ou un éléomètre pour un oléomètre, un aréomètre servant à mesurer la densité des huiles ; un compteur indiquant la pression de l'huile dans un moteur.
éléoplaste
un élaioplaste ou éléoplaste : un organite cellulaire que l'on trouve surtout dans l'épiderme des jeunes feuilles des Orchidées et des Liliacées et que l'on considère comme le siège de la formation de matières grasses.
Le nom (un) élaioplaste ou éléoplaste est composé d'élaio-, éléo-, du grec ε ̓ λ α ι ́ α « olivier » et ε ́ λ α ι ο ν « huile d'olive » et -plaste (1) emprunté au grec - π λ α σ τ η ς, de π λ α ́ σ σ ω « je façonne, j'élabore ».
éléosome
un élaiosome ou éléosome : une excroissance de certaines graines, riche en lipide et en protéine qui attire les fourmis. Une fois l'élaiosome consommé par les larves, les fourmis se débarrassent de la graine permettant sa germination et assurant ainsi sa dispersion dans la nature (myrmécochorie).
éléphant
L'éléphant, symbole de sagesse dans la culture asiatique, est connu pour sa mémoire et son intelligence... Joconde, le portail des collections des musées de France.
un éléphant :
un mammifère ;
une personne aux gestes lourds ;
une personne qui se distingue par une capacité créatrice puissante, lourde, généralement sans raffinement.
un éléphant de mer : une espèce de phoque.
un olifant ou oliphant : un petit cor d'ivoire, taillé dans une défense d'éléphant.
Vocabulaire (Thésaurus) autour du thème de l'éléphant : Wiktionnaire.
Les Romains avaient un mot pour ‘l’ivoire’, ebur. Ce mot est probablement emprunté à une langue d’Afrique, elle-même sans doute influencée par l’égyptien ancien, où l’on disait peut-être ‘ebu. C’est de ce mot latin ebur, comme on va voir, que provient le mot pour ‘ivoire’ dans certaines langues d’Europe. Mais les Romains non plus, longtemps, n’ont pas connu les éléphants. Quand ils ont vu ces animaux, ils ont emprunté le mot des Grecs, qui venaient de comprendre que leur elephanto désignait en fait aussi l’animal, et c’est pourquoi notre mot français éléphant vient du grec “à travers” le latin. Mais le résultat était que les Romains avaient des mots différents pour l’ivoire, ebur, et l’éléphant, elephantus. En savoir plus : Les billets de François Jacquesson.
Le nom (un) éléphant est emprunté au latin elephantus « éléphant », en ancien français on rencontre plus souvent la forme olifant.
éléphantarque
un éléphantarque : dans l'Antiquité, le chef d'une compagnie de soldats montés sur des éléphants.
éléphante, éléphanteau
une éléphante : la femelle de l'éléphant.
un éléphanteau :
le petit de l'éléphant ;
un jeune éléphant.
éléphantesque
elle, il est éléphantesque :
est comparable à l'éléphant ;
est, en poids et en taille, supérieur(e) à la moyenne.
éléphantiaque, éléphantiasique, éléphantiasis
un (ou une) éléphantiasis : une augmentation de volume d’un territoire cutané ou d’une partie du corps (membres inférieurs, scrotum ou autres), parfois considérable, avec un œdème dur, volumineux, chronique et une peau épaisse et verruqueuse résultant d'une obstruction lymphatique entrainant une infiltration des tissus par la lymphe et une réaction tissulaire fibreuse. L'inflammation du système lymphatique est due à la filaire de Bancroft dont le vecteur est Culex fatigans, un diptère nématocère culicidé.
elle, il est éléphantiasique ou éléphantiaque :
est atteinte, est atteint d'éléphantiasis ;
est relative, est relatif à l'éléphantiasis ;
dont la grosseur rappelle les déformations provoquées par l'éléphantiasis.
une, un éléphantiasique ou éléphantiaque : une personne atteinte d'éléphantiasis.
Le mot éléphantiasique est dérivé de elephantiasis, le mot éléphantiaque est emprunté au bas latin elephantiacus, du grec ε ̓ λ ε φ α ν τ ι α κ ο ́ ς.
Le nom (un) éléphantiasis est emprunté au latin elephantiasis, du grec ε ̓ λ ε φ α ν τ ι ́ α σ ι ς « sorte de lèpre ».
éléphantidé
les éléphantidés : la famille de mammifères proboscibiens regroupant toutes les espèces d'éléphants, actuelles ou disparues (mammouths, mastodontes, etc.).
Le nom (un) éléphantidé est dérivé d'éléphant selon le latin savant Elephantidae, avec le suffixe -idés.
éléphantin, éléphantine
elle est éléphantine, il est éléphantin :
est relative, est relatif à l'éléphant ;
rappelle l'éléphant ;
est faite ou fait en ivoire.
un livre éléphantin : chez les Romains, un livre dont les feuillets étaient en ivoire et où étaient conservées les transactions du Sénat.
une éléphantine : une flute phénicienne faite d'ivoire.
éléphantique
elle, il est éléphantique :
rappelle l'éléphant par sa forme, son volume ;
est atteinte, est atteint d'éléphantiasis.
Éléphas
Éléphas : le nom scientifique de l'éléphant.
éleusiaque, éléusin, éleusinien, Éleusis
elle est éleusinienne ou éléusine, il est éleusinien ou éléusin :
est relative, est relatif à la cité grecque antique d'Éleusis, connue surtout par ses Mystères ;
est relative, est relatif à la ville moderne.
elle, il est éleusiaque : est relative, est relatif à la ville antique d'Éleusis, en particulier à ses Mystères.
l'éleusinisme : la doctrine des Mystères d'Éleusis en tant qu'ils garantissent aux fidèles une vie heureuse après leur mort.
éleuthéropode
un animal éleuthéropode : qui a des pieds libres ou distincts, ou les nageoires pectorales séparées.
Le mot éleuthéropode est composé de éleuthéro- du grec ε ̓ λ ε υ ́ θ ε ρ ο ς « libre » et -pode tiré du grec π ο υ ́ ς, π ο δ ο ́ ς « pied ».
élévateur, élévation, élévatoire, élevé (1), élèvement, élever (1), élevon, élevure.
élevable, élevage, élève, élevé (2), élever (2), éleveur, éleveuse.
élevable, élevage
elle, il est élevable : peut être élevé(e).
un élevage :
l'art d'élever des animaux domestiques ;
l'art d'élever des animaux destinés à fournir de la viande ou des produits laitiers ;
un ensemble d'animaux que l'on élève ;
une installation dans laquelle on les élève ;
l'art d'élever des plantes ;
voir -culture.
un élevage-usine
l'élevage de précision : [agriculture] l'ensemble des pratiques d’élevage recourant aux techniques agricoles de pointe, qui s’adaptent à l’état et aux besoins de chaque animal. L’élevage de précision est principalement utilisé dans des exploitations de grande taille. En anglais : dairy precision farming ; precision farming. Voir aussi : agriculture de pointe, agriculture de précision, technique agricole de pointe. Journal officiel de la République française du 27/05/2021.
l'élevage des vins : l'ensemble des soins que l'on prend pour amener les vins, par le progrès de l'âge, à leur plus grande qualité.
Lexique de l’élevage : Wiktionnaire.
élévateur
elle est élévatrice, il est élévateur : sert à élever, à faire monter.
un (muscle) élévateur : qui sert à élever une partie du corps ou un organe.
une mission élévatrice, un idéal élévateur : qui a pour but d'élever à des sentiments, à des attitudes plus élevés, plus nobles.
un élévateur :
un appareil destiné à lever des charges ou des matériaux pour les transporter vers le haut ;
un appareil destiné à soulever les navires dans un bassin de radoub ;
un silo à grains ;
un transformateur qui élève la tension du courant.
Lexique des chariots élévateurs. Office québécois de la langue française.
élévation, élévatoire
une élévation :
l'action d'élever une chose ; le fait pour une chose de s'élever ou d'être élevée ;
le calcul d'une puissance mathématique ;
une représentation géométrique ;
l'action d'élever une personne, le fait pour une personne de s'élever ou d'être élevée à un rang supérieur ou éminent ;
l'action de se poser plus haut dans le domaine intellectuel, moral ou spirituel ; le résultat de cette action ;
la qualité de l'esprit qui permet à une personne de s'élever dans ce domaine ou qui résulte de la pratique d'une grande spiritualité.
l'élévation du niveau de la mer : Vocabulaire des changements climatiques (Office québécois de la langue française).
une élévation ou un dessin de façade : [habitat et construction / architecture] une projection orthogonale sur un plan vertical parallèle à une face des parties extérieures d'un ouvrage ou d'une partie d'ouvrage. En anglais : elevation. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
une pompe élévatoire, un appareil élévatoire : qui sert à élever, à porter vers le haut des fardeaux ou des liquides.
une surélévation
Le nom (une) élévation est emprunté au bas latin elevatio, proprement « action d'élever », spécialement elevatio vocis [sur une syllabe accentuée].
élève
une, un élève :
une, un enfant ou jeune qui reçoit l'enseignement d'un établissement scolaire ou d'une école spécialisée ;
une personne qui reçoit ou a reçu l'enseignement d'un maitre, ou qui se réclame de lui ;
une, un enfant, une adolescente ou un adolescent qui reçoit les leçons d'un précepteur.
une, un élève en difficulté : Office québécois de la langue française.
une, un élève ordinaire : Office québécois de la langue française.
un élève :
un animal né et élevé chez un éleveur ;
une plante que l'on élève.
une élève : un élevage.
Vocabulaire (Thésaurus) autour du thème de l'élève : Wiktionnaire.
Les
noms élève, écolier (au féminin, écolière) et étudiant (au
féminin, étudiante) peuvent prêter à confusion. En effet, ils
désignent tous une personne qui reçoit un enseignement. Mais ils
n’en sont pas pour autant de parfaits synonymes.
Le nom élève
est un terme général qui désigne tout enfant, adolescent ou adulte
qui suit des cours, y compris celui qui fréquente une école
spécialisée, comme un conservatoire de musique ou d’art
dramatique.
Soulignons que ce nom, élève, dérive du verbe
élever. Il est entré dans l’usage à l’époque classique comme
équivalent à l’italien allievo. Ce dernier mot est, lui,
apparu à la Renaissance pour nommer celui qui était littéralement
élevé, par un maître, à un niveau supérieur de connaissance,
spécialement en art. Notons que le nom élève porte encore parfois
ce sens.
L’appellation écolier, elle, vient du bas latin
scholaris « scolaire », lui-même dérivé du latin
classique schola « école ». Elle s’applique spécialement
à un enfant qui fréquente un établissement scolaire. Au Québec,
toutefois, l’enfant qui va à l’école primaire est plus rarement
désigné par le terme écolier que par le terme générique élève.
L’appellation écolier est également employée au sens figuré
pour faire référence à une personne de peu d’expérience dans un
domaine. Elle a alors pour synonyme apprenti, débutant ou novice.
Le nom étudiant, quant à lui, est issu du participe présent du
verbe étudier. Il désigne plus spécialement une personne qui fait
des études supérieures. Au Québec, l’enseignement supérieur
étant constitué de l’enseignement collégial et de l’enseignement
universitaire, il est maintenant admis d’appeler étudiant l’élève
qui fait des études collégiales. Quand ce dernier fréquente un
cégep, on l’appelle aussi cégépien.
En savoir plus :
Office québécois de la langue française.
élevé
elle est élevée, il est élevé :
est situé(e) sur une hauteur, à une certaine hauteur ;
est haute ou haut ; atteint une hauteur, une importance considérable ;
est aigüe ou aigu ;
est situé(e) à un haut niveau, à un niveau supérieur, dans un ensemble hiérarchisé ;
est d'un haut niveau, dans le domaine de l'intelligence ;
fait preuve d'élévation intellectuelle, morale ou spirituelle.
être bien élevé, être mal élevé :
être bien ou mal éduqué ;
avoir bien ou mal profité de l'éducation reçue ;
avoir une attitude sociable ou non.
élèvement
un élèvement : l'action d'élever, une élévation, un haussement.
élever
1. élever :
mettre, porter vers le haut ;
construire, ériger ;
faire monter plus haut ;
augmenter ;
élaborer progressivement, mettre sur pied ;
faire surgir, faire naitre dans un esprit d'opposition ;
porter dans un haut rang, dans un rang supérieur ;
accorder une place bien en vue, une importance nouvelle ;
porter plus haut dans l'ordre intellectuel, moral ou spirituel ;
porter à des sentiments plus élevés.
élever le ton, la voix :
prendre la parole ;
parler plus haut, plus fort ;
parler avec suffisance ou autorité.
j'élève, tu élèves, il élève,
nous élevons, vous élevez, ils élèvent ;
j'élevais ;
j'élevai ; j'élèverai ; j'élèverais ;
j'ai élevé ;
j'avais élevé ; j'eus élevé ; j'aurai élevé ; j'aurais élevé
;
que j'élève, que tu élèves, qu'il élève, que nous
élevions, que vous éleviez, qu'ils élèvent ;
que
j'élevasse, qu'il élevât, que nous élevassions ; que j'aie élevé
; que j'eusse élevé ;
élève, élevons, élevez ; aie élevé,
ayons élevé, ayez élevé ;
(en) élevant.
s'élever :
aller vers le haut ;
se dresser de toute sa hauteur ;
se mettre au-dessus des autres par orgueil ;
faire en sorte qu'on soit placé à un niveau social plus haut, plus important, dans une société hiérarchisée ;
monter ;
prendre de l'ampleur, faire plus de bruit.
s'élever à : atteindre une certaine somme, un certain chiffre.
s'élever pour, s'élever contre : prendre parti pour ou contre.
je
m'élève, tu t'élèves, il s'élève, nous nous élevons, vous vous
élevez, ils s'élèvent ;
je m'élevais ; je m'élevai ; je
m'élèverai ; je m'élèverais ;
je me suis élevé(e) ; je
m'étais élevé(e) ; je me fus élevé(e) ; je me serai élevé(e) ;
je me serais élevé(e) ;
que je m'élève, que tu t'élèves,
qu'il s'élève, que nous nous élevions, que vous vous éleviez,
qu'ils s'élèvent ;
que je m'élevasse, qu'il s'élevât, que
nous nous élevassions ; que je me sois élevé(e) ; que je me fusse
élevé(e) ;
élève-toi, élevons-nous, élevez-vous ; sois
élevé(e), soyons élevées, soyons élevés, soyez élevé(e)(es)(s)
;
(en) s'élevant.
elles se sont élevées, elles sont élevées.
elles se sont élevé les objectifs, elles ont élevé les objectifs, elles se les sont élevés.
2. élever un enfant : lui donner les soins nécessaires à son développement physique.
élever un enfant, un adolescent : former et développer un être jeune du point de vue moral et spirituel en vue de son existence personnelle et sociale d'adulte.
élever des animaux : s'occuper de la reproduction, du développement et de l'entretien des animaux domestiques.
élever une plante, un arbre : s'occuper de sa reproduction, se son développement et de son entretien.
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surélever : mettre à un niveau plus haut, donner plus de hauteur.
Le verbe élever est dérivé de lever.
Le verbe exalter est emprunté au latin classique exaltare « exhausser, élever, honorer ».
Le nom (une) hippobosque (= une mouche qui suce le sang des chevaux) vient du grec ι ̔ π π ο ϐ ο σ κ ο ́ ς « celui qui élève des chevaux ».
éleveur, éleveuse
une éleveuse, un éleveur :
une personne qui élève, nourrit un enfant ;
une personne qui se consacre à l'élevage des animaux domestiques ;
une professionnelle, un professionnel qui s'occupe de l'élevage des vins (une négociante-éleveuse, un négociant-éleveur).
une éleveuse : un abri chauffé qui fournit aux poussins nouvellement éclos la chaleur nécessaire à leur développement.
élevon
un élevon : [défense - aéronautique] une gouverne d'avion utilisée soit comme gouverne de profondeur (débattement symétrique), soit comme gouverne de roulis (débattement antisymétrique). En anglais : elevon [contraction d'elevator-aileron]. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
Ce nom est emprunté à l'anglais elevon composé de elev- de elevator « partie mobile du stabilisateur de queue d'un avion permettant de changer la position au cours du vol » et de -on de aileron.
élevure
une élevure : une petite saillie à la surface de la peau, résultant ou non d'une irritation.
elfe, elficologie, elficologue, elfine
un elfe : un esprit de taille infime mais d'une puissance redoutable, symbolisant les forces de l'air, du feu, tantôt vivant dans l'air et bienfaisants, tantôt vivant au centre de la terre et malveillants.
une elfine
l'elficologie : l'étude des elfes et des autres peuples invisibles.
une, un elficologue
Le nom (un) elfe est emprunté à l'ancien suédois älf, de l'ancien nordique alfr auquel correspond le saxon aelf, d'où l'anglais elf.
elginisme
un elginisme : le fait d'enlever de leur support architectural des œuvres d'art pour les constituer en collection loin de leur pays d'origine.
Ce nom est dérivé, avec le suffixe -isme, du titre de noblesse du Britannique Thomas Bruce, comte d'Elgin, qui rapporta de Grèce une collection de sculptures et de pièces architecturales enlevées essentiellement au Parthénon, dite Elgin marbles « marbres d'Elgin » qu'il dut vendre au gouvernement britannique en 1816 à la suite d'une controverse, menée notamment par Byron, sur sa manière de procéder.
elibotte
un elbot ou une élibotte : un flétan, un poisson [Belgique].
Ce nom est une variante de helbot, emprunté au néerlandais heilbot « flétan ».
éliciter, éliciteur
éliciter : en théologie, susciter.
éliciter de : tirer, faire sortir de.
un éliciteur : [biologie végétale] une molécule spécifique, appartenant à des familles chimiques variées, produite par un microorganisme phytopathogène ou une plante parasite et déclenchant des réactions de défense de la part des cellules de la plante attaquée. En anglais : elicitor. Voir aussi : allélopathie, phytoalexine, phytostimulant, produit de protection biologique des cultures, technique agricole de pointe . Journal officiel de la République française du 06/07/2008.
Le verbe éliciter est emprunté au latin scolastique elicitus, participe passé de elicere « tirer de, faire sortir, susciter, provoquer ».
élider
élider :
supprimer l'élément vocalique final d'un mot et par conséquent cesser de le compter comme syllabe ;
supprimer l'e muet atone final d'un mot devant une voyelle ;
supprimer l'une des voyelles finales d'un mot (a, e, i) devant un mot commençant par une voyelle ou un h non aspiré).une voyelle finale.
une élision :
l'action d'élider ou le fait de s'élider ; son résultat ;
le remplacement d'une voyelle finale par une apostrophe.
L'élision est une forme d'abrègement qui concerne les voyelles finales lorsqu'elles sont en contact avec d'autres voyelles, l'amuïssement de la voyelle finale fait que la consonne du mot qui précède forme une syllabe avec la voyelle du mot suivant. L'élision est une apocope et donc un métaplasme. En français, l'élision n'a lieu que pour l'e dit muet final (excepté les deux mots la et si). Le phénomène de l'élision est la fois graphique (apostrophe) et phonétique, dans ce dernier cas le contraire se nomme disjonction. Il convient de distinguer les élisions lexicalisées, les cas particuliers, les exceptions ou disjonctions, les élisions populaires, les élisions anciennes et historiques. En savoir plus : site de Dominique Didier.
Le verbe élider est emprunté au lain classique elidere « pousser dehors, expulser » « supprimer des lettres dans la composition d'un mot ».
Le nom (une) élision est emprunté au latin classique elisio, elisonis du supin elisum de elidere.
élier
élier du vin : le soutirer.
Ce verbe est dérivé de (la) lie, avec le préfixe é-.
elkasaïsme, elkasaïte
elkasaïsme, elkasaïte : voir : elchasaïsme, elchasaïte (ci-dessus).
éligibilité, éligible
une éligibilité : le fait d'être éligible, en savoir plus : Géoconfluences.
elle, il est éligible : jouit des droits requis pour se présenter à une élection par voie de suffrages.
On a lu une éligible, un éligible.
une inéligibilité :
l'état ou la condition d'une personne inéligible ;
un cas d'inéligibilité.
elle, il est inéligible :
n'est pas éligible ;
ne remplit pas les conditions requises pour pouvoir se présenter à une élection.
En
français, l’adjectif éligible signifie « qui peut être élu »,
en parlant d'une personne. De même, le substantif éligibilité
signifie « aptitude à être élu ». Ces deux termes relèvent donc
du domaine des élections.
Toutefois, sous l'influence de
l'anglais, éligible est souvent employé à tort au sens d'«
admissible » ou de « qui a droit à quelque chose, qui remplit les
conditions requises ». De même, éligibilité est employé
erronément au sens d’« admissibilité » ou de « fait d’avoir
droit à quelque chose, de remplir les conditions requises ».
En
savoir plus : Office québécois de la langue française ; Académie
française ;
Au cœur du français.
Le mot éligible est emprunté au latin tardif eligibilis « éligible ».
éligobiotique
un éligobiotique : [santé et médecine / pharmacologie] un antibiotique de synthèse formé de l’enveloppe d’un bactériophage contenant une enzyme de type nucléase qui élimine spécifiquement une bactérie en détruisant son ADN. L’endodésoxyribonucléase 9 est un exemple de nucléase qui détruit l’ADN de la bactérie ciblée. Dans l’intestin, un éligobiotique assure l’élimination des bactéries pathogènes tout en laissant le reste du microbiote intact, ce qui permet à la flore intestinale de retrouver un équilibre sain. L’utilisation d’un éligobiotique est une phagothérapie. Voir aussi : bactériophage, endodésoxyribonucléase 9, phagothérapie. Journal officiel de la République française du 16/01/2020.
élimage, élimé, élimer
un élimage : l'action d'élimer ; son résultat.
une étoffe élimée, un vêtement élimé : qui a été usé(e) par un long usage.
une personne élimée, un corps élimé : fatigué(e), usé(e).
élimer une étoffe : l'user par frottement, à force de s'en servir.
Le verbe élimer vient du latin classique elimare « user avec la lime ».
éliminable, éliminateur, élimination, éliminatoire, éliminer
elle, il est éliminable : peut être éliminé(e).
elle est éliminatrice, il est éliminateur :
permet d'éliminer ;
chasse hors d'un organisme.
une élimination :
l'action de faire sortir, d'expulser hors du corps ; le résultat de cette action ;
le fait d'éliminer, de faire disparaitre.
une élimination pratique : [nucléaire] une mise en œuvre de dispositions de conception ou d’exploitation spécifiques, qui vise à rendre négligeable la probabilité que survienne une situation donnée. En anglais : practical elimination. Journal officiel de la République française du 21/12/2013.
elle, il est éliminatoire :
sert à éliminer ;
sert à écarter un candidat, un concurrent, ou une équipe adverse.
éliminer :
débarrasser l'organisme, par expulsion, de certains éléments étrangers, nuisibles ou gênants ;
faire disparaitre ;
retrancher, supprimer un élément d'un ensemble ;
rejeter comme superflu ou nuisible ;
écarter quelqu'un ;
battre, vaincre un concurrent ;
faire disparaitre en tuant, en détruisant.
Le verbe éliminer est emprunté au latin classique eliminare « faire sortir, mettre dehors ».
élinde
une élinde : un bras articulé de dragues flottantes.
une rampe de pose ou une élinde : une rampe utilisée lors de l’immersion d’une conduite pour soutenir et orienter cette dernière au début de son trajet entre la barge de pose et le fond de la mer. L’utilisation d’une rampe de pose intervient lors d’une pose en J ou d’une pose en S. En anglais : stinger.
élingue, élinguer
A. une élingue : une fronde sans bourse.
B.
une élingue
:
un cordage, un gros filin dont les deux extrémités sont garnies d'une épissure ou de griffes, qui entoure ou agrippe, par en dessous, un corps lourd pour permettre de le charger ou de le décharger à l'aide d'un palan ;
un filin garni de crocs qui permet de mettre un canot à la mer ou de le hisser hors de l'eau.
une élingue de retenue : [défense - aéronautique] une éprouvette tarée qui relie, par l'intermédiaire d'un câble, un point d'accrochage situé à la partie inférieure arrière d'un avion embarqué à un point d'ancrage situé sur le pont d'un porte-avions, et qui permet de maintenir l'appareil à l'arrêt avant le catapultage, tant que la poussée des réacteurs ne dépasse pas une valeur bien définie. En anglais : hold back. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
une élinguée : l'ensemble des colis tenus par une élingue.
élinguer quelque chose : l'entourer (un objet) d'une élingue pour le hisser à l'aide d'un palan.
Le nom (une) élingue vient de l'ancien bas francique slinga « fronde ».
Le nom (un) linguet (= une pièce bloquant le cabestan ou un treuil pour l'empêcher de dériver ; un capitaine d'armes ; un petit crochet pivotant retenant une pièce) est peut être issu par aphérèse d'élinguet dérivé d'élingue.
élinvar
un élinvar : un alliage de fer, de nickel et de chrome dont l'élasticité est nulle pour une température comprise entre -50° et +100° et qui est utilisé surtout en horlogerie.
Le nom (un) élinvar est l'abréviation de él[asticité] invar[iable].
élipsocidé
les élipsocidés : une famille d'insectes psocoptères psocomorphes homilopsocidés.
e-liquide
un e-liquide : un produit utilisé pour la cigarette électronique.
élire
élire quelqu'un : le choisir par voie de suffrages soit à titre de représentant, soit pour lui conférer un titre, un honneur, soit pour l'appeler à siéger dans une assemblée.
élire un bureau, un comité, une assemblée : choisir par voie de suffrages les personnes devant constituer une collectivité ayant pouvoir de délibérer ou de décider.
élire quelque chose ou quelqu'un : lui vouer une préférence spéciale, lui porter une prédilection particulière.
élire une chose : la retenir parmi d'autres, au terme d'un choix fondé sur une préférence.
j'élis, tu élis, il élit, nous
élisons, vous élisez, ils élisent ;
j'élisais ; j'élus ;
j'élirai ; j'élirais ;
j'ai élu ; j'avais élu ; j'eus élu
; j'aurai élu ; j'aurais élu ;
que j'élise, que tu élises,
qu’il élise, que nous élisions, que vous élisiez, qu’ils
élisent ;
que j'élusse, qu’il élût, que nous élussions ;
que j'aie élu ; que j'eusse élu ;
élis, élisons, élisez ;
aie élu, ayons élu, ayez élu ;
(en) élisant.
Le verbe élire vient du latin vulgaire exlegere, réfection du latin classique eligere « choisir » d'après legere (lire).
Le nom (un) électeur est emprunté au bas latin elector « celui qui choisit », formé sur le supin electum de eligere (élire).
Le mot électif est emprunté au bas latin electivus « qui choisit » formé sur le supin electum de eligere (élire).
Le nom (une) élection est emprunté au latin classique electio, electionis « choix ».
Le mot électoral est dérivé du radical du latin elector.
Le mot éligible est emprunté au latin tardif eligibilis « éligible ».
Le nom (une) élite est la substantivation de l'ancien participe passé eslit d'élire.
Le nom (un) élu vient du participe passé d'élire.
Élisabeth, élisabéthain
Élisabeth 1ère d'Angleterre
il est élisabéthaine, il est élisabéthain : est relative, est relatif à la période de ce règne.
Le mot élisabéthain est emprunté à l'anglais Elizabethan dérivé du nom de la reine d'Angleterre Elizabeth I.
élision
une élision :
l'action d'élider ou le fait de s'élider ; son résultat ;
le remplacement d'une voyelle finale par une apostrophe.
Le verbe élider est emprunté au lain classique elidere « pousser dehors, expulser » « supprimer des lettres dans la composition d'un mot ».
Le nom (une) élision est emprunté au latin classique elisio, elisonis du supin elisum de elidere.
élitaire, élite, élitisme, élitiste
elle, il est élitaire :
caractérise l'élite ;
est réservé(e) à une élite, à l'élite.
une élite :
ce qu'il y a de meilleur dans un ensemble composé d'êtres ou de choses ;
une minorité d'individus auxquels s'attache, dans une société donnée, à un moment donné, un prestige dû à des qualités naturelles ou à des qualités acquises ;
une troupe militaire formée d'hommes âgés de vingt à trente deux ans [Suisse]
les élites : celles et ceux qui, du fait de leur naissance et de leurs mérites, de leur culture et de leur capacité sont reconnus (ou se reconnaissent) comme les plus aptes soit à occuper les premières places de la société à laquelle ils appartiennent, soit à donner le ton à leur milieu.
d'élite : d'une valeur hors ligne, d'une qualité supérieure.
un élitisme : une politique qui vise avant tout à former et à sélectionner une élite intellectuelle.
une, un élitiste : celle, celui qui est favorable à l'élitisme.
elle, il est élitiste
Le nom (une) élite est la substantivation de l'ancien participe passé eslit d'élire.
élixir
un élixir :
le principe le plus pur extrait de certains corps, de certaines substances ;
la quintessence d'une chose ;
une préparation pharmaceutique consistant en un mélange de substances médicamenteuses ou de sirops, dissouts dans de l'alcool ;
une liqueur digestive à base notamment de plantes macérées dans de l'alcool ;
une drogue, un philtre qui était censé(e) posséder des vertus magiques.
Le nom (un) élixir est emprunté à l'arabe al-'iksīr « la pierre philosophale » par l'intermédiaire du latin médiéval elixir, exir, elexis, elexir. L'arabe est lui-même emprunté au grec ξ η ρ ι ́ ο ν « poudre siccative que l'on met sur les blessures », dérivé de ξ η ρ ο ́ ς « sec ».
ellagique
un acide ellagique : l'acide constitutif de la noix de galle, insoluble dans l'eau, soluble dans l'alcool qu'il colore en jaune.
Le mot ellagique a été créé par le chimiste Braconnot à partir du mot galle dont il a renversé les lettres pour distinguer cet acide de l'acide gallique.
elle
je, tu, elle, il, on, nous, vous, elles, ils : Elle est venue. Elles sont là.
moi, toi, elle, lui, nous, vous, elles, eux : C'est à elle. J'ai besoin d'elles. Elle n'est plus elle-même. Elles l'ont fait pour elles-mêmes.
-elle
Les mots avec le suffixe -eau : CNRTL.
Les noms et adjectifs en -eau ont leur pluriel en -eaux, sauf : ils sont ponceau (de la couleur rouge vif du coquelicot).
Des mots en -eau ont leur féminin en -elle.
un agneau, une agnelle
il est beau, elle est belle
un chameau, une chamelle
un damoiseau, une damoiselle [au Moyen Âge]
un jouvenceau, une jouvencelle
il est jumeau, elle est jumelle ; un jumeau, une jumelle
un Manceau, une Mancelle (habitant Le Mans.
un maquereau, une maquerelle : un proxénète.
il est nouveau, elle est nouvelle ; un nouveau, une nouvelle
un oiseau, une oiselle (en poésie.
un pastoureau, une pastourelle
un puceau, une pucelle
un Tourangeau, une Tourangelle : de la Touraine, de Tours.
Les autres mots avec le suffixe -elle : CNRTL.
Les noms masculins se terminant par -elle : polichinelle, violoncelle, ocelle, Grenelle, libelle,... Un carpelle est l'organe d'une fleur portant les ovules et formant, seul ou soudé à d'autres, le pistil d'une fleur. Ce n'est pas pour le différencier d'une jeune carpe (un carpeau ou carpillon). Et pourtant la définition de gamocarpelle est "à carpelles concrescentes"...
ellébore
un ellébore ou hellébore : une plante que l'on croyait jadis propre à guérir la folie.
Le nom (un) ellébore ou hellébore est emprunté au latin classique (h)elleborus, lui-même emprunté au grec. ε ̔ λ λ ε ́ β ο ρ ο ς désignant une plante médicinale employée notamment pour soigner la folie, voir aussi aliboron.
ellipoure
Selon NCBI, dans la super-classe des hexapodes, on trouve trois vlasses : Diplura, Ellipura et Insecta (les diploures, les ellipoures et les insectes).
ellipse, ellipsoïdal, ellipsoïde, ellipsoïdique, ellipticité, elliptique
1. une ellipse :
l'omission d'un ou plusieurs mots dans un énoncé dont le sens reste clair ;
l'omission d'un ou plusieurs énoncés qui paraissent aller de soi et donc inutiles ;
la figure de construction qui consiste à omettre un ou plusieurs éléments dans un énoncé, sans que cela nuise à la compréhension, en savoir plus : Office québécois de la langue française.
une ellipticité (1) : la qualité d'une construction, d'une phrase, d'un récit elliptique.
elle, il est elliptique (1) : comporte une ou plusieurs ellipses.
elliptiquement (1) : d'une manière elliptique.
2. une ellipse :
une courbe fermée déterminée par l'intersection d'un cône droit et d'un plan qui n'est pas perpendiculaire à son axe ;
une courbe ayant la forme approximative d'une ellipse.
une ellipticité (2) : la forme elliptique d'une figure.
elle, il est elliptique (2): est relative, est relatif à cette courbe géométrique, en a la forme.
elliptiquement (2) : d'une manière elliptique.
une fonction hyperelliptique (en mathématiques).
elle est
ellipsoïdale, il est ellipsoïdal
: a la forme d'un ellipsoïde ou une forme approchante.
elles
sont ellipsoïdales, ils sont ellipsoïdaux.
elle, il est ellipsoïde : a la forme d'une ellipse ou une forme approchante.
un ellipsoïde : une surface à trois dimensions dont toutes les sections planes sont des ellipses.
un ellipsoïde (de révolution) : une surface engendrée par la rotation d'une ellipse autour de l'un de ses axes.
elle, il est ellipsoïdique : est relative, est relatif à un ellipsoïde.
géoïde / ellipsoïde (la Terre) : Géoconfluences.
Le nom (une) ellipse est emprunté au latin impérial ellipsis du grec ε ́ λ λ ε ι ψ ι ς proprement « manqué », et terme de grammaire. Le latin scientifique ellipsis, terme de géométrie, est la transcription du grec ε ́ λ λ ε ι ψ ι ς, l'ellipse étant un cercle imparfait.
elmidé, elminthidé
les élmidés ou elminthidés [riffle beetles] : une famille d'insectes coléoptères oolyphages dryopoïdes, des insectes aquatiques.
El Niña, El Niño
El Niña : le phénomène climatique qui se traduit par une diminution de la température à la surface des eaux de l’est de l’océan Pacifique, autour de l’équateur.
El Niño :
un courant côtier, saisonnier et chaud, circulant au large de Pérou et de l’Équateur ;
par extension, les conditions anormalement chaudes de l’océan qui affectent certaines années les côtes orientales de l’Amérique latine, généralement à la période de Noël ;
une oscillation australe des courants océaniques ;
en savoir plus : Géoconfluences.
élocher
élocher un arbre, une plante : l'ébranler comme si on voulait l'arracher.
Le verbe élocher est dérivé de locher.
élocution, élocutoire
une élocution :
la manière d'articuler les sons en parlant ;
la manière de choisir et d'arranger les mots par lesquels on veut s'exprimer ;
un exercice d'élocution, un exposé fait par un élève [Belgique].
elle, il est élocutoire : se rapporte à l'élocution.
Allocution et élocution sont des paronymes empruntés de formes latines dérivées de loqui, « parler ». Le premier désigne un bref discours tenu par une personnalité, le deuxième la manière dont on exprime sa pensée et, particulièrement, la manière dont on émet les sons en parlant. Si ces deux noms sont parents par l’étymologie, ils diffèrent grandement par le sens et il faut prendre garde à ne pas utiliser l’un quand c’est l’autre qu’il faudrait employer. En savoir plus : Académie française.
Le nom (une) élocution est emprunté au latin classique elocutio « action, manière de parler, élocution ».
élodée
une élodée
: une plante aquatique d'Amérique, dont une espèce pousse en Europe
et se multiplie dans les canaux ou les mares d'eau douce.
On
a lu aussi une hélodée.
Le nom (une) élodée est emprunté au latin savant elodes, transcription du grec ε ̔ λ ω ́ δ η ς au sens de « qui fréquente les régions marécageuses ».
éloge, élogier, élogieusement, élogieux
un éloge :
un discours prononcé ou écrit vantant les mérites, les qualités de quelqu'un ou de quelque chose ;
un jugement relevant très favorablement en parole ou par écrit les mérites ou la réussite de quelqu'un ou de quelque chose.
un éloge funèbre : un discours louant les mérites, les vertus d'un défunt.
au-dessus de tout éloge : si exceptionnel, remarquable que la louange n'en peut décrire la valeur, la qualité.
élogier : faire l'éloge de quelqu'un ou de quelque chose.
élogieusement : de manière élogieuse.
elle est élogieuse, il est élogieux :
décerne des éloges ;
contient un ou des éloges.
Le nom (un) éloge est emprunté au latin ēlogium (emprunté au grec ε ̓ λ ε γ ε ι ̃ ο ν « mètre élégiaque ; distique », avec attraction de λ ο ́ γ ο ς et de ēloqui) « épitaphe, courte formule, clause d'un testament » qui, par rapprochement avec le grec ε υ ̓ λ ο γ ι ́ α « beau langage, belles paroles » d'où « éloge » et « bénédiction », a pris en bas latin le sens de « éloge » et même parfois la forme eulogium qui est à l'origine de la forme française euloge. Le grec ε υ ̓ λ ο γ ι ́ α est encore à l'origine du latin chrétien eulogia au sens de « bénédiction » (voir : eulogie), d'où la confusion entre eulogia et elogium.
élohim, élohisme, élohiste
un élohim : en hébreu, une divinité, un dieu.
Élohim : le vrai Dieu de l'Ancien Testament.
un élohisme : la religion d'Israël fondée sur Élohim considéré comme le seul vrai Dieu
un document élohiste
Le mot élohim est emprunté à l'hébreu ĕlōhīm qui désigne dans la Bible aussi bien le Dieu des Juifs que les faux dieux.
éloigné, éloignement, éloigner
elle est éloignée, il est éloigné :
a été placé(e) ou est situé(e) loin, à une grande distance d'une personne ou d'une chose ;
provient d'un endroit éloigné ou se porte vers un endroit éloigné ;
est à une grande distance dans le passé ou l'avenir ;
se situe loin du terme ou de l'origine d'une longue filiation, est relié(e) par de nombreux intermédiaires ;
n'est rattaché(e) que par des liens indirects, vagues, imprécis ;
se tient ou se trouve à l'écart, vit dans l'ignorance d'une chose ou dans l'indifférence à l'égard de quelqu'un ;
est séparé(e) par des éléments distincts, est différente ou différent.
un éloignement :
l'action d'éloigner ou de s'éloigner ; le résultat de cette action, le fait d'être éloigné ;
l'action de mettre une chose loin ou plus loin, de faire aller ou d'aller loin ou plus loin ; l'état qui en résulte ;
le fait d'exclure, de mettre à l'écart ;
la distance séparant deux choses ;
le fait d'être situé à une grande distance dans le temps ;
le fait de se détourner, de se tenir à l'écart d'une chose d'ordre intellectuel ou moral ;
une absence d'intimité, de familiarité, de sympathie à l'égard de quelqu'un ; une absence de gout pour quelque chose.
éloigner :
mettre loin ou plus loin ;
faire aller à une certaine distance ;
faire paraitre lointain ou plus lointain ;
mettre ou tenir à l'écart, exclure ;
mettre plus loin dans le temps passé ou à venir ;
accroître l'intervalle de temps séparant deux phénomènes destinés à se reproduire ; les espacer ;
créer une séparation ; écarter, détourner ;
établir une distance morale ou affective en empêchant la familiarité, l'intimité ou en inspirant de l'aversion, une certaine désaffection ;
rejeter, dissiper, repousser, chasser, faire disparaitre ou empêcher de se manifester ;
séparer par des éléments distinctifs ;
distinguer, différencier.
s'éloigner :
aller au loin ou plus loin ;
quitter un lieu, une personne ;
paraitre plus lointain ;
devenir plus lointain dans le passé ou l'avenir ;
se séparer, se détourner de.
Le verbe éloigner est dérivé de loin.
éloise, éloize
une éloise
: un éclair d'orage [Acadie]
comme
une éloise : très rapidement.
une éloise ou éloize : un coup de foudre [Louisiane]
élongation
A. un éloignement :
une élongation :
pour l'observateur terrestre, la distance angulaire d'une planète au Soleil et, par convention, l'élongation maximale, c'est-à-dire la plus grande valeur que peut atteindre cette distance ;
la distance angulaire d'une planète à une autre planète.
une élongation : la distance entre la position extrême prise par un élément vibrant et sa position d'équilibre.
B. un allongement :
une élongation :
le fait de devenir plus long, de s'accroître en longueur ;
le fait de se développer, de se prolonger.
une élongation musculaire :
l'allongement accidentel d'un muscle, résultant d'une distension des ligaments ;
ce que les sportifs appellent un claquage.
une élongation des nerfs, une élongation de la colonne vertébrale : une opération thérapeutique employée dans le traitement de certaines douleurs et consistant en une traction exercée sur les nerfs, la colonne vertébrale.
Le nom (une) élongation (A) est emprunté au bas latin elongatio « éloignement », et pour B, est dérivé d'élonger.
élonger, élongis
élonger :
pour un bateau, aller le long de, longer à petite distance.
étendre en longueur, allonger.
élonger un câble, un cordage : le déployer, l'étendre sur toute sa longueur.
élonger une ancre : la faire porter et mouiller par une embarcation.
j'élonge,
tu élonges, il élonge, nous élongeons, vous élongez, ils élongent
;
j'élongeais ; j'élongeai ; j'élongerai ; j'élongerais
;
j'ai élongé ; j'avais élongé ; j'eus élongé ; j'aurai
élongé ; j'aurais élongé ;
que j'élonge, que tu élonges,
qu'il élonge, que nous élongions, que vous élongiez, qu'ils
élongent ;
que j'élongeasse, qu'il élongeât, que nous
élongeassions ; que j'aie élongé ; que j'eusse élongé ;
élonge,
élongeons, élongez ; aie élongé, ayons élongé, ayez élongé
;
(en) élongeant.
un élongis : une pièce de bois ou de fer placée sur les jottereaux, de chaque côté du mât, dans le sens de la longueur du navire.
Le verbe élonger est sans doute dérivé de long ; en ancien français, il y a alternance des formes eslongier et esloigner.
Le nom (un) élongis est dérivé d'élonger, avec le suffixe -is.
éloquemment, éloquence, éloquent
éloquemment :
d'une manière éloquente ;
d'une manière expressive, révélatrice.
une éloquence :
une manière de s'exprimer de façon à émouvoir, à persuader par le discours ;
la qualité de ce qui peut persuader le cœur ou l'esprit ;
le caractère de ce qui est expressif, révélateur.
l'éloquence :
le genre littéraire correspondant aux textes destinés à être dits en public ;
l'art de s'exprimer avec une élégance persuasive.
elle est éloquente, il est éloquent :
a de l'éloquence, s'exprime avec éloquence ;
est dite, dit ou écrite, écrit avec éloquence ;
impressionne vivement ; convainc, manifeste clairement quelque chose.
Le nom (une) éloquence est emprunté au latin classique eloquentia « facilité d'expression, art de la parole ».
Le mot éloquent est emprunté au latin classique eloquens, eloquentis « qui parle bien ».
Le nom (une) faconde (= une grande facilité de parole) est emprunté au latin classique facundia « facilité d'élocution, talent de la parole, éloquence ».
Le nom (une) grandiloquence (= une manière pompeuse et emphatique de s'exprimer) est formé sur le latin grandiloquus (grandiloque) « qui a le style pompeux », d'après éloquence.
Le mot loquace (= bavard, causant) est emprunté au latin loquax, loquacis « loquace, verbeux, bavard, babillard ». Le nom (une) loquacité est emprunté au latin loquacitas « bavardage, loquacité, verbosité ».
Le nom (une) magniloquence (= une façon de s'exprimer pleine d'éclat) est emprunté au latin magniloquentia « sublimité de langage, majesté de style, grandiloquence ».
El Salvador
El Salvador (nom masculin) ou la République d'El Salvador ; Habitants : Salvadorienne, Salvadorien.
Capitale : San Salvador.
elstar
une elstar : une pomme.
élu
un élu : un juge du tribunal de l'élection chargé d'imposer les tailles. (voir élection A)
elle est élue, il est élu :
est désigné(e) par un vote ;
est choisi(e).
une élue, un élu :
une personne qui a reçu un mandat, un titre par voie de suffrages ;
celle qui est choisie, préférée ; celui qui est choisi, préféré ;
celle, celui qui semble appelé(e) par les circonstances, par le destin, à jouir d'une supériorité sur les autres.
citoyen / élu / technicien : Dicopart.
voir : élire.
éluant, éluat
un éluant : un solvant utilisé en chromatographie.
un éluat : un liquide résultant d'une élution au cours d'une chromatographie.
voir : éluer, élution (ci-dessous).
élucidation, élucider
une élucidation : l'action d'élucider, de rendre clair ce qui ne l'était pas.
élucider :
rendre clair, expliquer ce qui est obscur ;
tirer au clair, faire la lumière sur un phénomène en trouvant la raison de ce qui était incompréhensible, par recherche, investigation.
Le verbe élucider est emprunté au bas latin elucidare « éclairer » « rendre clair, expliquer ».
élucubration, élucubrer
une élucubratrice, un élucubrateur : celle, celui qui se livre à des élucubrations.
une élucubration :
l'action d'élucubrer ;
une recherche laborieuse et patiente pour composer un ouvrage érudit ou un texte d'une certaine longueur ;
un ouvrage, un texte produit à force de veilles et de travail ;
une production déraisonnable, extravagante.
élucubrer : composer un ouvrage péniblement et au prix de longues recherches.
Le nom (une) élucubration est emprunté au bas latin elucubratio « travail fait de nuit », dérivé de elucubrare (élucubrer).
éluder
éluder :
éviter quelque chose par quelque artifice, s'y dérober avec adresse ;
passer outre, négliger.
s'éluder : se dissiper, se dissoudre.
elles s'éludent, ils s'éludent, elles se sont éludées, ils se sont éludés,...
elles se sont éludé la difficulté, elles ont éludé la difficulté.
une réponse élusive, un procédé élusif : qui permet d'éluder.
une élusion :
le fait d'éluder ;
[en anglais : skip] une manœuvre permettant au joueur d'un jeu vidéo de progresser en évitant d'accomplir une action normalement considérée comme attendue ou inévitable. L'élusion est généralement rendue possible par un bogue exploitable.
Le verbe éluder est emprunté au latin classique eludere « jouer, se jouer, esquiver, se jouer de », de ludere « jouer ».
Le nom (une) élusion est emprunté au bas latin elusio, dérivé de eludere (éluder).
éludorique
une peinture éludorique : une peinture constituée de pigments fins, liée avec de l'eau et de l'huile, qui fut utilisée au 18ème siècle en miniature, à cause de sa légèreté.
Ce mot est composé du grec « huile » et de « eau », avec le suffixe -ique.
éluer
éluer :
détacher des substances chimiques d'une colonne de chromatographie ;
balayer avec un fluide pour séparer des espèces chimiques.
voir : élution (ci-dessous).
élugement, éluger
un élugement : un ennui, un tracas.
éluger : ennuyer, tracasser.
j'éluge,
tu éluges, il éluge, nous élugeons, vous élugez, ils élugent
;
j'élugeais ; j'élugeai ; j'élugerai ; j'élugerais ;
j'ai
élugé ; j'avais élugé ; j'eus élugé ; j'aurai élugé ;
j'aurais élugé ;
que j'éluge, que tu éluges, qu'il éluge,
que nous élugions, que vous élugiez, qu'ils élugent ;
que
j'élugeasse, qu'il élugeât, que nous élugeassions ; que j'aie
élugé ; que j'eusse élugé ;
éluge, élugeons, élugez ; aie
élugé, ayons élugé, ayez élugé ;
(en) élugeant.
s'éluger : s'ennuyer, se tracasser.
je
m'éluge, tu t'éluges, il s'éluge, nous nous élugeons, vous vous
élugez, ils s'élugent ;
je m'élugeais ; je m'élugeai ; je
m'élugerai ; je m'élugerais ;
je me suis élugé(e) ; je
m'étais élugé(e) ; je me fus élugé(e) ; je me serai élugé(e) ;
je me serais élugé(e) ;
que je m'éluge, que tu t'éluges,
qu'il s'éluge, que nous nous élugions, que vous vous élugiez,
qu'ils s'élugent ;
que je m'élugeasse, qu'il s'élugeât, que
nous nous élugeassions ; que je me sois élugé(e) ; que je me fusse
élugé(e) ;
éluge-toi, élugeons-nous, élugez-vous ; sois
élugé(e), soyons élugées, soyons élugés, soyez élugé(e)(es)(s)
;
(en) s'élugeant.
Le verbe éluger est dérivé du verbe dialectal normand luger « troubler », emprunté à l'ancien nordique lyja « frapper, briser ».
élul
un élul :
le douzième mois du calendrier juif (treizième des années embolismiques) ;
le sixième mois de l'année biblique établie par référence à la sortie d'Égypte.
Le nom (un) élul est emprunté à l'hébreu 'ĕlūl, nom du sixième mois de l'année juive.
élusif
une réponse élusive, un procédé élusif : qui permet d'éluder.
une élusion : le fait d'éluder.
Le nom (une) élusion est emprunté au bas latin elusio, dérivé de eludere (éluder).
élution
un éluant : un solvant utilisé en chromatographie.
éluer :
détacher des substances chimiques d'une colonne de chromatographie ;
balayer avec un fluide pour séparer des espèces chimiques.
une élution
: un déplacement par un solvant, d'une substance adsorbée.
Le
nom (une) élution est emprunté au bas latin elutio, elutionis
de eluere « rincer, nettoyer » peut-être par
l'intermédiaire de l'anglais elution « rinçage, nettoyage »
attesté comme terme de chimie, plus particulièrement au sens de «
élimination de corps adsorbés par rinçage ».
éluvial, éluvion
elle est éluviale, il est éluvial : appartient aux éluvions, est formé(e) par des éluvions.
elles sont éluviales, ils sont éluviaux
un niveau éluvial, un sol éluvial : une couche géologique qui a subi un lessivage.
une éluvion : l'ensemble de produits de la désagrégation et de l'altération des roches qui sont restés en place.
Le mot éluvial est dérivé du latin scientifique eluvium, avec le suffixe -al.
Le nom (une) éluvion est une francisation du latin scientifique eluvium formé sur le radical du latin eluere « laver, nettoyer » d'après le latin scientifique alluvium lui-même désignant les dépôts alluviaux, de alluvius, alluvia, alluvium « baigné par un débordement, une inondation ».
élyme
un élyme : une graminée à racines longues et traçantes dont une espèce est employée pour fixer les dunes.
Le nom (un) élyme est emprunté au latin savant elymus, du grec ε ́ λ υ μ ο ς « millet ».
élysée, Élysée, élyséen
A. mythologie
l'élysée : la région des enfers où séjournaient après leur mort les héros et les hommes vertueux.
un élysée : un lieu agréable, où il fait bon séjourner.
elle est élyséenne, il est élyséen : est relative, est relatif à l'élysée.
les champs élyséens
On a lu aussi élysien, élysienne.
B. (Palais de) l'Élysée :
à Paris, le siège de la présidence de la République ;
la présidence elle-même.
elle est élyséenne, il est élyséen :
concerne le Palais de l'Élysée, la présidence de la République ;
est partisane, est partisan du Président de la République.
C. les Champs-Élysées : une célèbre avenue de Paris.
Le nom (un) élysée est emprunté au latin classique Elysium « l'Élysée (séjour des héros et des hommes vertueux après leur mort) » [campi] Elysii, en grec Η λ υ ́ σ ι ο ς λ ε ι μ ω ́ ν.
élytral, élytre
elle est
élytrale, il est élytral
: est relative, est relatif aux élytres des insectes.
elles
sont élytrales, ils sont élytraux.
un élytre :
chez certains insectes, coléoptères et orthoptères, l'aile antérieure très dure qui recouvre et protège l'aile postérieure ;
ce qui y ressemble.
Le nom (un) élytre est emprunté au latin savant elytra, du grec ε ́ λ υ τ ρ ο ν « enveloppe, étui, fourreau » d'où « étui des ailes des insectes ».
élytrocèle
une élytrocèle : une hernie congénitale ou acquise, du cul-de-sac de Douglas dans la cloison rectovaginale, pouvant glisser vers le vagin et la vulve.
élytroptère
les élytroptères : un synonyme ancien et inusité de coléoptères.
Elzévier, elzévier, elzévir, elzévirien
les Elzevier : une famille d'imprimeurs en Hollande.
un elzévir ou elzévier :
un livre imprimé par les Elzevier ou par leurs imitateurs ;
un type de caractère d'imprimerie.
elle est elzévirienne, il est elzévirien :
a été publié(e) par les Elzevier ;
a été publié(e) sur le modèle des elzévirs ;
est propre aux elzévirs.
EM
émaciation, émacié, émaciement, émacier
une émaciation : un amaigrissement très prononcé.
elle est émaciée, il est émacié :
est amaigri(e), est très maigre ; a une sonorité sèche, sans ornement ;
est inconsistante ou inconsistant.
un émaciement :
l'état d'une personne émaciée ;
le fait d'être émacié.
émacier : rendre très maigre.
s'émacier : devenir très maigre.
Le verbe émacier est emprunté au latin impérial emaciare « rendre maigre, épuiser ».
un e-mail (1) ou mail : un courriel ou courrier électronique, message électronique.
[en anglais : e-mail ; electronic mail] un courriel ou courrier électronique, message électronique : un document informatisé qu'un utilisateur saisit, envoie ou consulte en différé par l'intermédiaire d'un réseau. Un courriel contient le plus souvent un texte auquel peuvent être joints d'autres textes, des images ou des sons. Par extension, le terme « courriel » et son synonyme « courrier électronique » sont employés au sens de « messagerie électronique ».
[en anglais : e-mail ; electronic mail ; electronic messaging] une messagerie électronique : un service permettant aux utilisateurs habilités de saisir, envoyer ou consulter en différé des courriels. On trouve aussi dans ce sens les termes « courriel » et « courrier électronique ».
[en anglais : e-mail address] une adresse (de courrier) électronique : un libellé permettant l'identification d'un utilisateur de messagerie électronique et l'acheminement des messages qui lui sont destinés. L'adresse électronique est, dans le cas de l'internet, constituée des identifiants de l'utilisateur et du gestionnaire de la messagerie, séparés par le caractère arrobe @. L'identifiant du gestionnaire de la messagerie comprend des désignations éventuelles de sous-domaines, celle d'un domaine, enfin un suffixe correspondant le plus souvent au pays ou au type d'organisme (exemples : .fr, .com).
[en anglais : e-mail spoofing] une usurpation d'adresse électronique : la pratique consistant à utiliser frauduleusement une adresse de courrier électronique appartenant à une autre personne. L'usurpation d'adresse électronique est le plus souvent utilisée pour envoyer en grand nombre des courriels indésirables.
Le mot anglais américain e-mail est l'abréviation de electronic mail.
émail, émaillage, émaillé, émailler, émaillerie, émailleur, émaillure
A. un émail, des émails
l'émail des dents : la substance extrêmement dure, translucide, composée à 95 % de matières minérales, qui recouvre l'ivoire de la couronne dentaire.
B. un émail, des émaux
un émail :
une matière fondante composée de différents minéraux, rendue très dure par l'action de la chaleur, destinée à recouvrir par la fusion, le métal, la céramique, la faïence, la porcelaine à des fins de protection ou de décoration, et prenant alors des couleurs inaltérables ;
un objet recouvert d'une couche d'émail ;
un ouvrage d'orfèvrerie fabriqué en émail.
un émail : le vernis intérieur de certains coquillages.
des émaux : les métaux et couleurs dont un écu est chargé.
un émail : l'éclat du contraste entre couleurs vives.
un émaillage :
l'action d'émailler ; le résultat de cette action ;
un maquillage qui donne à la peau un aspect lisse.
elle est émaillée, il est émaillé :
est recouverte ou recouvert d'émail ;
est coloré(e) de façon vive et diverse.
émailler :
recouvrir, totalement ou partiellement, d'émail ;
orner, embellir en parsemant de couleurs vives ;
agrémenter un ouvrage, un récit, de détails qui retiennent l'attention.
l'émaillerie : l'art de fabriquer de l'émail, des émaux.
une émaillerie : un endroit où l'on émaille.
une émailleuse, un émailleur : une personne qui émaille, qui fabrique des émaux.
elle est émailleuse, il est émailleux : est en émail ou de la nature de l'émail.
une émaillure : une réalisation d'un émailleur.
Le nom (un) émail vient de l'ancien bas francique smalt, de même sens, esmail a été refait à partir du pluriel esmaus.
é-makimono
un é-makimono ou makemono, makimono : dans les arts japonais, un rouleau pictural enluminé qui, aux 12ème et 13ème siècles, illustrait le plus souvent un poème ou un roman.
Ce mot japonais est en fait une variante de makemono par l'adjonction de l'élément é- signifiant « image, peinture ».
émanateur, émanation, émanatisme, émanatiste
elle est émanatrice, il est émanateur : a un pouvoir d'émanation.
un émanateur : un appareil facilitant la volatilisation de certains produits.
une émanation :
l'action d'émaner ; le résultat de cette action ;
une émission de particules impondérables qui se dégagent d'un corps, sans que celui-ci diminue sensiblement de substance ;
l'odeur d'une émanation ;
ce qui tire son origine de quelqu'un, de quelque chose ;
en occultisme, un fluide immatériel, capable, en certains cas, de se transformer en matière, et émis par le corps des médiums.
un émanatisme : la doctrine des systèmes néoplatoniciens, gnostiques et manichéens, faisant dériver le monde ou l'âme humaine à partir de Dieu, soit par division de la substance divine, soit par une sorte d'écoulement de la substance divine dans le processus d'émission.
elle, il est émanatiste ou émaniste : repose sur la doctrine philosophique de l'émanation, admet ce système.
une, un émanatiste
Le nom (une) émanation est emprunté au latin chrétien emanatio « action de procéder de quelqu'un, quelque chose (spécialement de Dieu) ».
émanche, émanché
en héraldique :
une émanche : une pièce de l'écu, d'un émail différent, en forme de pointes ou de triangles pyramidaux, mouvant de l'un des bords ou de l'un des angles vers le cœur de l'écu (plus rarement en fasce, en bande et en barre), et qui sont réunis à la base pour ne former qu'un tout.
un écu émanché : qui est divisé en deux parties égales par des émanches d'émaux alternés mouvant toujours des bords.
Le nom (une) émanche est une altération de emmanche de même sens, dérivé d'emmanché, terme héraldique.
émancipateur
elle est émancipatrice, il est émancipateur : émancipe, libère d'un état de dépendance.
une émancipatrice, un émancipateur : celle, celui qui émancipe.
émancipation
une émancipation :
ce qui met fin à l’autorité des parents sur leur enfant mineur et confère à celui-ci une capacité juridique presque complète. Le mineur est émancipé de plein droit par le mariage. Il peut également l’être lorsqu’il a 16 ans révolus, sur décision du juge des tutelles prononcée à la demande de ses parents ou de l’un d’eux.
dans le droit romain, un acte qui conférait à un esclave ou à un enfant le droit d'homme libre ;
l'action de (se) libérer, de (s')affranchir d'un état de dépendance ; l'état qui en résulte ;
l'action de se libérer, de se dégager d'une dépendance morale, des préjugés de son époque, etc.
Une émancipation désigne un processus d’affranchissement juridique, dans le cadre d’un ensemble de relations sociales asymétriques (émancipation des esclaves, des mineurs, de la femme, des juifs, émancipation animale) ou un processus de libération politique, individuel et collectif, vis-à-vis d’un ensemble de tutelles, de normes ou d’assignations minorantes (émancipation féminine, émancipation coloniale, émancipation sexuelle, émancipation des travailleurs). En savoir plus : Dicopart.
Le nom (une) émancipation est emprunté au latin juridique emancipatio, dérivé de emancipare.
Le nom (une) mancipation : un mode de transfert volontaire et solennel de la propriété intervenant entre citoyens romains) est emprunté au latin juridique mancipatio « aliénation de la propriété avec certaines formes solennelles ».
émancipé, émanciper
elle est émancipée, il est émancipé :
est affranchi(e) de la puissance paternelle ou tutélaire ;
est libéré(e) d'un état de dépendance, d'une contrainte ;
est affranchi(e) de tout préjugé, de toute convention.
une émancipée, un émancipé :
une mineure, un mineur qui a les droits d'une personne majeure ;
une personne ne s'embarrassant pas de préjugés, de conventions morales ou sociales.
émanciper :
libérer d'une tutelle ;
affranchir un mineur de la puissance paternelle ou de la tutelle ;
dans le droit romain, affranchir le fils de la tutelle du père par trois émancipations fictives ;
libérer d'un état de dépendance, d'une sujétion juridique, morale ou sociale.
s'émanciper : se libérer, se dégager d'une dépendance morale, des préjugés de son époque, etc.
Le verbe émanciper est emprunté au latin juridique emancipare « libérer de l'autorité paternelle ».
émaner
émaner :
en parlant de particules impondérables, provenir d'un corps sans que celui-ci diminue sensiblement de substance ;
provenir, tirer son origine de.
Le verbe émaner est emprunté au latin classique emanare « couler de, découler, provenir ».
émargement, émarger, émargination
un émargement (1) :
l'apposition d'une note, d'une signature en marge d'un document, d'un état de paiement... ; le résultat de cette action ;
la rémunération d'un fonctionnaire ;
le fait de toucher un traitement.
émarger :
noter quelque chose dans la marge d'un document, d'un livre ;
signer en marge d'un document, d'un état, etc. pour constater le paiement d'une somme, d'un traitement, la réception d'un colis, pour attester sa présence à une réunion... ;
recevoir d'un organisme le traitement affecté à un emploi.
j'émarge, tu émarges, il
émarge, nous émargeons, vous émargez, ils émargent ;
j'émargeais
; j'émargeai ; j'émargerai ; j'émargerais ;
j'ai émargé ;
j'avais émargé ; j'eus émargé ; j'aurai émargé ; j'aurais
émargé ;
que j'émarge, que tu émarges, qu'il émarge, que
nous émargions, que vous émargiez, qu'ils émargent ;
que
j'émargeasse, qu'il émargeât, que nous émargeassions ; que j'aie
émargé ; que j'eusse émargé ;
émarge, émargeons, émargez
; aie émargé, ayons émargé, ayez émargé ;
(en) émargeant.
une émargination : une note en marge d'un document.
un émargement (2) : l'action de couper la marge d'une feuille de papier.
émarger (2) : réduire ou enlever la marge d'une feuille écrite ou imprimée, d'un livre, etc.
Le verbe émarger est dérivé de marge.
émarginé
une feuille émarginée, un pétale émarginé : qui est légèrement échancré(e) à l'extrémité.
un champignon émarginé : qui possède des lamelles échancrées, en encoche, en remontant brusquement puis en redescendant au niveau du pied du champignon pour s'y souder.
Ce mot est dérivé de marginé, avec le préfixe é-.
émasculateur, émasculation, émasculer
un émasculateur : une pince destinée à la castration des mâles suivie de l'excision du testicule et dont tous les modèles provoquent un écrasement du cordon testiculaire assurant l'hémostase définitive.
une émasculation :
l'action d'émasculer ;
le fait de priver quelqu'un de sa force, de l'affaiblir.
émasculer :
priver un homme ou un animal mâle des organes de la reproduction ;
priver quelqu'un personne de sa force, l'affaiblir.
Le verbe émasculer est emprunté au latin impérial emasculare « châtrer ».
émaux
des émaux ou des émails ? voir émail (ci-dessus).
embabouiner
embabouiner quelqu'un : l'amener à faire ce que l'on désire en le séduisant par des flatteries, des cajoleries.
s'embabouiner : pour un navire, se mettre en mauvaise posture dans des écueils, des hauts-fonds, etc.
elles s'embabouinent, ils s'embabouinent, elles se sont embabouinées, ils se sont embabouinés,...
Le verbe embabouiner est dérivé de babouin.
embâcle
un embâcle :
la formation d'un amoncèlement, en particulier de glaçons ou de bois flottés, qui obstrue un cours d'eau ;
cet amoncèlement.
On a lu aussi une embâcle.
La débâcle est la rupture de la glace sur une surface aquatique, cours d'eau ou mer, qui se produit au printemps dans les régions boérales de l'hémisphère nord, et entraîne le déplacement d'importants blocs de glace. Sur un cours d'eau, la débâcle peut donner lieu à une inondation en aval.
L'embâcle (nom masculin) est l'encombrement d'un cours d'eau qui gêne l'écoulement. Il peut être un effet de la débâcle qui peut, en amenant des blocs de glace à s'accumuler, provoquer un embâcle. La conséquence d'un embâcle peut être une inondation en amont. Le terme peut aussi être utilisé pour d'autres obstacles (accumulation de branchages, de débris...).
L'embâcle est parfois utilisé comme synonyme d'engel ou prise de glace, c'est-à-dire la période où l'eau de surface gèle pour la durée de l'hiver.
En savoir plus : Géoconfluences.
Le nom (un) embâcle est formé sur le radical de débâcle (= la rupture de la couche de glace d'un fleuve ; une déroute ; une faillite) de débâcler qui est dérivé de bâcler.
emballable
elle, il est emballable (1) : peut être placé(e) dans un emballage.
elle, il est emballable (2) : est susceptible d'être emballé(e), enthousiasmé(e).
emballage, emballagiste
1. un emballage :
l'action d'emballer ; le résultat de cette action ;
ce qui sert à emballer, un conditionnement ou un matériau pour protéger ou envelopper un objet.
un écoemballage : dont le recyclage est respectueux de l'environnement.
l'emballage : le secteur industriel correspondant.
Vocabulaire (Thésaurus) autour du thème de l'emballage : Wiktionnaire.
une (toile d’) emballage : une serpillère, une pièce de toile épaisse servant à laver les sols, à éponger, voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
une, un emballagiste : celle, celui qui conçoit et produit des emballages.
un emballage-coque ou un habillage transparent, une coque : une coque de plastique transparent généralement fixée sur du carton, qui sert à l’emballage de certains petits produits. En anglais : blister (pack) ; blister package ; bubble pack.
un emballage de transport (de matières radioactives) : [nucléaire] un ensemble constitué de composants tels qu’une enceinte de confinement, des écrans de protection radiologique ou des protections mécaniques, qui permet de contenir de façon sûre des matières radioactives durant leur transport. En anglais : cask (EU), flask (GB), packaging . Voir aussi : capot amortisseur, château de transport, colis de transport de matières radioactives, coque de transport, écran de protection radiologique, emballage de transport de matières radioactives à sec, emballage de transport de matières radioactives sous eau, emballage de transport et d'entreposage de matières radioactives, enceinte de confinement, modèle de colis de transport, séchage en emballage, suremballage de transport. Journal officiel de la République française du 02/09/2020.
un emballage de transport (de matières radioactives) à sec : [nucléaire] un emballage de transport de matières radioactives dont l’intérieur est maintenu sec. On trouve aussi le terme « emballage sec », qui est déconseillée. En anglais : dry packaging. Voir aussi : emballage de transport de matières radioactives, emballage de transport de matières radioactives sous eau, séchage en emballage. Journal officiel de la République française du 02/09/2020.
un emballage de transport de matières radioactives sous eau ou emballage de transport en eau : [nucléaire] un emballage de transport de matières radioactives dont l’intérieur est rempli d’eau. En anglais : wet packaging. Voir aussi : emballage de transport de matières radioactives, emballage de transport de matières radioactives à sec. Journal officiel de la République française du 02/09/2020.
un emballage de transport et d'entreposage de matières radioactives ou emballage de transport-entreposage : [nucléaire] un ensemble constitué de composants tels qu’une enceinte de confinement, des écrans de protection radiologique, des protections mécaniques ou des dispositifs de surveillance, qui permet de contenir de façon sûre des matières radioactives durant leur transport et leur entreposage. En anglais : dual purpose cask ; dual purpose packaging ; transport and storage cask ; transport and storage packaging. Voir aussi : capot amortisseur, colis de transport de matières radioactives, écran de protection radiologique, emballage de transport de matières radioactives, enceinte de confinement, séchage en emballage. Journal officiel de la République française du 02/09/2020.
2. un emballage : l'accélération brutale et désordonnée des coureurs cyclistes au moment d'un sprint.
emballant, emballement, emballé, emballer, emballeur
1. elle est emballée, il est emballé (1) :
est dans un emballage ;
est finement agencé(e).
un emballement (1) : l'action d'emballer.
emballer (1) : mettre une marchandise dans un emballage afin d'en permettre le transport et/ou la vente.
Emballez, c'est pesé ! Parler français.
une emballeuse, un emballeur : une personne qui fait les paquets.
2. elle est emballante, il est emballant : est susceptible d'emballer, est enthousiasmante ou enthousiasmant.
un emballement (2) :
l'action de s'emballer ;
un régime trop élevé d'un moteur, d'une machine qui s'emballe ;
le fait de s'emballer pour quelqu'un ou quelque chose, de se laisser aller à l'enthousiasme ;
une inclination puissante, une passion, un coup de foudre.
emballer (2) :
faire aller à grande vitesse ;
faire tourner un moteur à un régime trop élevé ;
être dans la phase du sprint qui est l'emballage ;
embarquer, faire monter dans une voiture, dans un train ;
mettre dans une voiture de police, conduire en prison ;
réprimander ; transporter d'admiration.
s'emballer :
pour un animal, échapper à la direction d'un conducteur, d'un cavalier ;
pour un moteur, avoir un régime trop élevé ;
se laisser emporter par un mouvement irréfléchi d'enthousiasme ou d'impatience.
Le verbe emballer est dérivé de balle « paquet ».
embaluchonner
embaluchonner :
faire un baluchon ;
emballer, empaqueter ;
envelopper d'un vêtement, emmitoufler.
Ce verbe est dérivé de baluchon, avec le préfixe em- (en-).
embalustrer
embalustrer : entourer de balustres.
embander
embander : envelopper de bandes, emmailloter.
Ce verbe est dérivé de bande, avec le préfixe em- (en-).
embanquer
1. embanquer : passer à la cantre ou banque les canons de l'organsin, lorsqu'on se dispose à ourdir.
Ce verbe est dérivé de banque (2), avec le préfixe em- (en-).
2. embanquer : entrer dans les eaux d'un banc, tel, particulièrement, que celui de Terre-Neuve.
Ce verbe est dérivé de banc, avec le préfixe em- (en-).
3. se faire embanquer : ouvrir un compte à la banque.
Ce verbe est dérivé de banque (1), avec le préfixe em- (en-).
embarbouillage, embarbouillé, embarbouillement, embarbouiller
un embarbouillage ou embarbouillement : l'action d'embarbouiller, de compliquer ; le résultat de cette action.
elle est embarbouillée : est grossière, mal affinée ; il est embarbouillé : est grossier, mal affiné.
On a lu aussi emmargouillé.
embarbouiller :
barbouiller complètement ;
mélanger de manière confuse ;
embrouiller quelqu'un, lui faire perdre le fil de ses idées.
s'embarbouiller :
s'égarer dans une situation compliquée ;
s'embrouiller dans ses explications.
Le verbe embarbouiller est dérivé de barbouiller.
embarcadère
un embarcadère :
une jetée raccordée au quai d'un port ou aménagée sur le rivage d'un fleuve et destinée à l'embarquement (et au débarquement) des passagers et des marchandises ;
la partie d'une gare de chemin de fer, le quai où embarquent (et débarquent) voyageurs et marchandises ; une gare de chemin de fer.
Le nom (un) embarcadère est emprunté à l'espagnol embarcadero, dérivé de embarcar (embarquer).
embarcation
une embarcation :
un bateau de faible dimension, généralement non ponté, naviguant à voile, à rames, à vapeur ou à moteur ;
un petit bateau hissé à bord d'un navire et utilisé notamment pour les navettes à terre ou en cas de naufrage.
Le nom (une) embarcation est emprunté à l'espagnol embarcación « petit bateau », dérivé de embarcar (embarquer).
embardée, embarder
une embardée :
un mouvement brusque de rotation imprimé à un navire à l'ancre ou en marche, sous l'effet d'une forte rafale de vent, d'un courant de marée ou d'un coup de barre (involontaire ou volontaire) du timonier ;
un écart brusque que fait un véhicule ;
[spatiologie / propulsion] un incident qui survient parfois lors de la séparation de deux étages d'un lanceur et qui consiste en une impulsion communiquée par l'une des parties à l'autre dans une direction différente de celle de la séparation. En anglais : nudging. Journal officiel de la République française du 10/10/2009.
embarder : faire une embardée.
Le verbe embarder est emprunté au provençal embarda, de même sens, proprement « embourber », dérivé de bard, en ancien provençal bart qui peut être rattaché au latin vulgaire barrum « boue ».
embardoufler
embardoufler : couvrir de peinture, de crème, de boue. [Suisse]
embargo
un embargo :
une interdiction provisoire faite par un gouvernement, à des navires généralement étrangers, de quitter le port où ils se trouvent ;
une mesure administrative interdisant la libre circulation d'un objet pendant une certaine durée ;
ce qui entrave ou empêche l'exercice, la diffusion, la propagation de quelque chose ;
[audiovisuel] le fait d'imposer un délai avant de diffuser une information ou un programme. En anglais : release ; embargo. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
Le nom (un) embargo est emprunté à l'espagnol embargo, déverbal de embargar « embarrasser, empêcher », issu du latin vulgaire imbarrĭcare, propre aux domaines hispanique et occitan, dérivé de barra (barre).
embarillage, embariller
un embarillage : l'action de mettre en barils.
embariller de la poudre, embariller des sardines : les mettre en barils.
Le verbe embariller est dérivé de baril.
embarqué, embarquement, embarquer, embarqueur
elle est embarquée, il est embarqué :
est transporté(e) à bord d'un bateau, d'un navire, pour un déplacement ;
est transporté(e) dans un avion, un train ;
est entrainé(e) dans une situation souvent fâcheuse.
Le cinéma était encore dans
l'adolescence quand la première guerre mondiale déploya ses
horreurs. On se souvient des premiers reportages de combats et de la
folle bravoure de ces trompe-la-mort qui sortaient des tranchées
sous la mitraille et filmaient jusqu'à tomber, caméra au poing.
Si ces temps héroïques du
cinéma sont entrés dans la légende, les guerres sont toujours
virulentes ; mais pour les suivre, journalistes et photographes
doivent souvent accepter la protection de l'une des deux armées. On
dit alors, comme pour l'électronique enfouie dans les tableaux de
bord modernes, qu'ils sont embarqués.
Ni soldats, ni pékins, ils
perdent sans doute de leur autonomie de mouvement. Mais il leur reste
de faire la preuve, c'est là tout l'honneur de leur métier, qu'ils
ont gardé intacte leur liberté de jugement et de plume.
En
savoir plus : France Terme.
une chaufferie nucléaire embarquée : le nom donné aux chaudières nucléaires montées sur des bâtiments de la marine.
une force de réaction embarquée : une force modulaire embarquée sur des navires, qui est constituée pour accomplir une mission à terre.
une journaliste embarquée, un journaliste embarqué : un(e) journaliste intégré(e), sur la base d'un accord contractuel, à une unité combattante en opération.
un (système de diagnostic) embarqué : le dispositif de bord qui surveille et enregistre les paramètres de fonctionnement du véhicule, et qui, en cas d'anomalie ou d'incident, donne l'alerte.
une conversation mal embarquée : mal dirigée, mal menée.
un embarquement :
l'action d'embarquer, de s'embarquer ;
le fait d'être embarqué à bord d'un bateau ;
l'inscription sur un rôle d'équipage ;
la durée d'un service de navigation ;
l'action de faire monter des personnes ou de charger des choses à bord d'un moyen de transport quelconque.
un auto-embarquement : une procédure automatisée permettant au client d'une compagnie aérienne d'embarquer de façon plus autonome à bord d'un aéronef, après vérification de son identité par reconnaissance de ses empreintes biométriques. L'emploi de « smartboarding » et de « speedboarding », qui sont des noms de marque, est à proscrire.
embarquer :
faire monter à bord d'un bateau, d'un navire ou d'un moyen de transport quelconque ;
interpeller et contraindre à monter dans un véhicule de police ;
emmener avec soi, emporter avec soi ;
prendre à son bord ; charger à bord ;
monter à bord d'un bateau pour un déplacement ou comme membre de l'équipage.
embarquer (de) l'eau ; pour un bateau, laisser entrer l'eau.
s'embarquer :
monter à bord d'un bateau ;
s'engager dans une affaire risquée.
Dérivés
de barque, les verbes embarquer et débarquer ont d’abord été
employés au sens de « monter à bord » ou de « descendre » d’un
navire ou d’une embarcation. Ensuite, par extension, leur usage
s’est appliqué à l’avion et même au train.
Mais, lorsqu’il est
question de monter dans tout autre véhicule, sur un vélo, dans un
ascenseur, sur un meuble ou sur toute autre chose (une clôture, un
chariot, etc.), l’usage d’embarquer, ou de son contraire
débarquer, relève du registre familier. Il est préférable, dans
les contextes où la langue familière n’est pas appropriée, de
recourir aux verbes monter (ou faire monter, grimper, s’engouffrer,
etc.) et descendre (ou sortir).
En savoir plus : Office québécois de la langue française.
une embarqueuse, un embarqueur : une ouvrière, un ouvrier de gare, de parc à bestiaux chargé d'assurer l'embarquement, le débarquement de ceux-ci.
embarras, embarrassant, embarrassé, embarrasser
un embarras :
un obstacle au passage résultant d'une accumulation ;
un obstacle qui arrête, qui gêne la réalisation de quelque chose ;
une gêne résultant d'une situation difficile ;
un état d'esprit qui résulte d'une situation difficile ;
une incertitude intellectuelle.
être dans l'embarras, éprouver de l'embarras, avoir l'embarras du choix.
faire de ses embarras [Belgique] : faire de l’embarras, des embarras.
elle est embarrassante, il est embarrassant :
encombre ;
met dans l'embarras.
elle est embarrassée, il est embarrassé :
est encombré(e), gêné(e) ;
manifeste de l'embarras, est dans l'embarras.
elle est embarrassée [Belgique] : est enceinte.
embarrasser :
encombrer ;
gêner ;
mettre dans l'embarras, dans une position difficile ;
placer dans l'incertitude.
s'embarrasser dans :
s'empêtrer dans ;
être entravé dans son fonctionnement normal.
s'embarrasser de :
s'encombrer de :
se préoccuper exagérément de.
Le verbe embarrasser est emprunté, de même que l'italien imbarazzare, à l'espagnol embarazar, lui-même emprunté au léonais ou portugais embaraçar, dérivé de baraço « courroie, corde », d'origine incertaine.
embarrer, embarrure
embarrer :
introduire une barre ;
bloquer les roues d'un véhicule avec des barres ;
engager un levier sous un fardeau pour le soulever, ou dans les mortaises d'un treuil pour le faire agir ;
agir mal à propos et sans adresse sur la barre d'un navire.
s'embarrer : pour un cheval, passer la jambe de l'autre côté de la barre ou du bat-flanc à l'écurie.
elles s'embarrent, ils s'embarrent, elles se sont embarrées, ils se sont embarrés,...
On a lu : les embarreurs de la révolution.
une embarrure :
une contusion ou écorchure provenant de ce qu'un cheval s'est débattu après s'être embarré ;
une maçonnerie scellant les bords d'une tuile faîtière aux tuiles de la couverture ;
une fracture de la voute du crâne avec un enfoncement.
Le verbe embarrer est dérivé de barre.
embarricader
embarricader : mettre sous une barricade, derrière une barricade.
embase, embasement
une embase : la partie d'une pièce, d'un instrument, d'une machine, d'un ouvrage, etc. servant de support ou de renfort.
un embasement :
une espèce de piédestal continu sous la masse d'un bâtiment ;
un soubassement.
Les noms (une) embase et (un) embasement sont dérivés de basse, bas. Le nom (une) embase a été refait sur le radical d'embasement lui-même refait sous l'influence de l'italien imbasamento, terme d'architecture dérivé de base « base ».
embastillé, embastillement, embastiller
1. un lieu embastillé (1) : qui possède des fortifications, des bastilles.
un embastillement (1) : l'action d'entourer un lieu, une ville de fortifications, de bastilles ; son résultat.
embastiller (1) un lieu : l'entourer de fortifications, de bastilles.
2. une personne embastillée (2) : qui est enfermée à la Bastille et, par extension dans toute autre prison.
un embastillement (2) : l'action d'enfermer quelqu'un à la Bastille et, par extension dans toute autre prison ; son résultat.
embastiller (2) une personne : l'enfermer à la Bastille, célèbre forteresse ayant servi de prison à Paris et, par extension dans toute autre prison.
Le verbe embastiller est dérivé de bastille « château fort » « prison ».
embastionné, embastionnement, embastionner
une ville embastionnée de remparts
un embastionnement : l'action d'embastionner ; son résultat.
embastionner : doter un lieu, généralement une ville, de fortifications, de bastions.
Le verbe embastionner est dérivé de bastion.
embâtage, embâter
un embâtage : l'action d'embâter ; le résultat de cette action.
embâter :
mettre le bât ;
charger quelqu'un d'une personne ou d'une chose embarrassante ou ennuyeuse.
s'embâter : se charger de quelqu'un ou de quelque chose qui embarrasse ou importune.
Le verbe embâter est dérivé de bât.
embâtonné, embâtonner
A. une personne embâtonnée
embâtonner quelqu'un : le munir d'un bâton, l'armer d'un bâton.
B. une colonne embâtonnée
embâtonner une colonne (cannelée) : garnir ses cannelures, à des fins ornementales et jusqu'à une certaine hauteur du fut, de moulures cylindriques saillantes figurant des bâtons.
Le verbe embâtonner est dérivé de bâton.
embattage, embattre
un embattage : l'action d'embattre.
embattre : poser un bandage de fer ou d'acier sur la jante d'une roue de voiture, de locomotive, de wagon.
j'embats,
tu embats, il embat, nous embattons, vous embattez, ils embattent
;
j'embattais ; j'embattis ; j'embattrai, j'embattrais ;
j'ai
embattu ; j'avais embattu ; j'eus embattu ; j'aurai embattu ;
j'aurais embattu ;
que j'embatte, que tu embattes, qu'il
embatte, que nous embattions, que vous embattiez, qu'ils embattent ;
que j'embattisse, qu'il embattît, que nous embattissions ; que
j'aie embattu ; que j'eusse embattu ;
embats, embattons,
embattez ; aie embattu, ayons embattu, ayez embattu ;
(en)
embattant.
On a lu aussi un embatage et embatre.
Le verbe embattre est dérivé de battre.
embauchage, embauche, embauchée, embauchement, embaucher, embaucheur
A. sens anciens et/ou familiers :
un embauchage (1) :
l'action d'embaucher une personne en vue d'un travail ;
l'action d'entrainer des soldats à passer à l'ennemi, dans un parti rebelle, ou à déserter ;
l'action d'entrainer quelqu'un dans une activité, une affaire, une aventure ;
l'action d'attirer et d'enrôler quelqu'un dans un parti, un clan, un groupement
une embauche (1) : le moment de la journée où commence le travail, par opposition à la débauche.
un travail à l'embauche : suivant les offres de travail.
une embauchée : le commencement du travail dans les ateliers des arsenaux maritimes.
un embauchement : un embauchage.
embaucher (1) :
prendre son travail à un certain moment de la journée, par opposition à débaucher ;
enrôler par adresse des hommes dans l'armée de métier, sous l'ancien régime militaire ;
entrainer quelqu'un avec soi dans une activité, une affaire, une aventure ;
attirer et enrôler quelqu'un dans un parti, un clan, un groupement.
une embaucheuse, un embaucheur (1) :
une personne qui entraine des soldats à passer à l'ennemi, dans un parti rebelle, ou à la désertion ;
une personne qui en entraine une autre dans une activité, une affaire, une aventure ;
une personne qui en enrôle une autre dans un parti, un clan, un groupement.
voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
B. une embauche (2) : l'action d'embaucher, d'engager quelqu'un, pour une durée plus ou moins longue, généralement en vue d'un travail manuel.
embaucher (2) :
engager quelqu'un contre un salaire, pour une durée plus ou moins longue, généralement en vue d'un travail manuel ;
proposer des emplois, engager des ouvriers.
une embaucheuse, un embaucheur (2) : une personne qui embauche quelqu'un en vue d'un travail généralement manuel.
Le verbe embaucher a été formé comme antonyme de débaucher dérivé de l'ancien français bauc, bauch (bau) « poutre », débaucher signifiant proprement « dégrossir du bois pour en faire des poutres » (à comparer avec ébaucher) d'où « fendre, séparer » puis « écarter, détourner de son travail » et « détourner de son devoir ».
embauchoir
un embauchoir : une forme rigide qu'on introduit dans les chaussures pour éviter qu'elles se déforment.
Le nom (un) embauchoir est une altération d'un embouchoir : une partie d'un instrument à vent, une douille qui joint le canon d'un fusil au fut), dérivé du radical d'emboucher (1) dérivé de bouche.
embauger
embauger : mettre en sac, en bauge ou boge.
j'embauge,
tu embauges, il embauge, nous embaugeons, vous embaugez, ils
embaugent ;
j'embaugeais ; j'embaugeai ; j'embaugerai ;
j'embaugerais ;
j'ai embaugé ; j'avais embaugé ; j'eus embaugé
; j'aurai embaugé ; j'aurais embaugé ;
que j'embauge, que tu
embauges, qu'il embauge, que nous embaugions, que vous embaugiez,
qu'ils embaugent ;
que j'embaugeasse, qu'il embaugeât, que
nous embaugeassions ; que j'aie embaugé ; que j'eusse embaugé
;
embauge, embaugeons, embaugez ; aie embaugé, ayons embaugé,
ayez embaugé ;
(en) embaugeant.
voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
embaumant, embaumé, embaumement, embaumer, embaumeur
A. Pour la préparation des momies, les Égyptiens employaient des sucs et des résines tirés de la myrrhe, du nard, du cinnamome et du baume même, d'où est venue l'expression d'embaumer.
elle est embaumante, il est embaumant (1) : a des propriétés balsamiques, analgésiques, adoucissantes.
elle est embaumée, il est embaumé (1) :
a été traité(e) avec des substances balsamiques, antiseptiques, etc. propres à préserver de la corruption ;
a été préservé(e) de toute atteinte corruptrice ;
échappe à l'emprise du temps et à ses effets destructeurs.
une embaumée, un embaumé : une défunte, un défunt dont le corps a été embaumé.
un embaumement (1) :
une thanatopraxie, l'action d'embaumer un cadavre pour l'empêcher de se corrompre ; le résultat de cette action ;
l'action de traiter quelque chose ou quelqu'un avec divers procédés permettant de garder intacte son apparence extérieure ; le résultat de cette action ;
l'action de préserver de toute dégradation, de rendre immuable ; le résultat de cette action.
embaumer (1) :
traiter un cadavre avec des substances balsamiques, antiseptiques, etc. pour l'empêcher de se corrompre ;
préserver de l'oubli, assurer la pérennité dans la mémoire, rendre impérissable, éternel.
une embaumeuse, un embaumeur (1) ; une personne chargée d'embaumer les cadavres pour les empêcher de se corrompre.
B. le parfum du baume ou d'une autre substance :
elle est embaumante, il est embaumant (2) :
a, répand une odeur suave ;
évoque la suavité du baume par sa douceur, son charme.
elle est embaumée, il est embaumé (2) :
est imprégné(e) d'une odeur suave, sent bon ;
évoque, par sa douceur, son charme, la suavité du baume, d'un parfum.
un embaumé (2) : dans le jargon parisien, un jeune homme élégant.
un embaumement (2) :
l'action d'embaumer, d'imprégner d'une odeur suave, d'un parfum ;
le fait d'être odorant.
embaumer (2) quelque chose ou quelqu'un : le couvrir, l'imprégner d'une odeur suave, d'un parfum.
embaumer quelqu'un l'entourer d'hommages outranciers, lui prodiguer des flatteries exagérées.
embaumer ou s'embaumer :
avoir, répandre une odeur suave, sentir bon, fleurer ;
évoquer la suavité du baume, d'un parfum par la douceur, le charme de sa manière d'être.
s'embaumer de quelque chose : s'imprégner de son odeur suave.
une embaumeuse, un embaumeur (2) : une personne qui prodigue les flatteries.
Le verbe embaumer est dérivé de baume.
embecquer
embecquer ou embéquer :
donner la becquée à un jeune oiseau, l'abecquer ;
faire manger de force une volaille pour l'engraisser ;
fournir de la nourriture à quelqu'un, l'habituer à manger.
embecquer un hameçon : y fixer un appât.
Le verbe embecquer ou embéquer est dérivé de bec.
embéguinage, embéguinement, embéguiner
un béguin (1) ou bégard, béguard,... : un homme appartenant à une communauté religieuse et suivant une règle monastique sans prononcer de vœux perpétuels.
une béguine :
une femme appartenant à une communauté religieuse. Les bégards sont parfois distingués des béguins et des béguines.
une bigote.
un béguinage :
une communauté et les bâtiments de béguines ;
une dévotion outrée et affectée.
béguiner (1) :
jouer à la béguine ;
mener la vie d'une béguine ;
faire la dévote.
une béguinerie : une bigoterie.
un béguin (2) :
une sorte de coiffe très collante que portaient les béguines ;
une sorte de petit bonnet que l'on faisait porter aux très jeunes enfants.
une béguinette : un becfigue, un oiseau.
un embéguinage ou embéguinement : le fait d'être embéguiné.
embéguiner (1) :
coiffer d'un béguin, une coiffe de religieuse ou un bonnet de nourrisson ;
envelopper la tête d'une pièce d'étoffe quelconque à la manière d'un béguin ;
occuper l'esprit tout entier en inspirant une passion excessive et déraisonnable.
un béguin (3) : celui qui est l'objet d'un engouement passager, d'un penchant amoureux sans lendemain.
avoir le béguin pour quelqu'un : éprouver une toquade, un caprice amoureux, vif quoique passager.
béguiner (2) : éprouver un béguin pour.
un béguinos : un amour léger.
embéguiner (2) : occuper l'esprit tout entier en inspirant une passion excessive et déraisonnable.
s'embéguiner : s'éprendre de quelqu'un, s'amouracher.
embellemerder
embellemerder : pourvoir d'une belle-mère emmerdante.
s'embellemerder :
se pourvoir d'une belle-mère emmerdante ;
avoir une belle-mère.
embelli, embellie, embellir, embellissant, embellissement, embellisseur
elle est embellie : est devenue plus belle ; il est embelli : est devenu plus beau.
une embellie :
une amélioration momentanée de l'état de la mer et une diminution du vent pendant une tempête ;
une éclaircie du ciel pendant le mauvais temps et la pluie ;
une amélioration passagère.
embellir :
rendre beau ou plus beau ;
faire apparaitre plus beau que nature, avantager ;
orner ;
rendre plus attrayant, plus agréable ;
rendre plus intéressant en ajoutant des détails plus ou moins exacts ;
donner plus de noblesse, de grandeur morale.
j'embellis, tu embellis, il
embellit, nous embellissons, vous embellissez, ils embellissent
;
j'embellissais ; j'embellis ; j'embellirai ; j'embellirais
;
j'ai embelli ; j'avais embelli ; j'eus embelli ; j'aurai
embelli ; j'aurais embelli ;
que j'embellisse, que tu
embellisses, qu'il embellisse, que nous embellissions, que vous
embellissiez, qu'ils embellissent ;
que j'embellisse, qu'il
embellît, que nous embellissions ; que j'aie embelli ; que j'eusse
embelli ;
embellis, embellissons, embellissez ; aie embelli,
ayons embelli, ayez embelli ;
(en) embellissant.
s'embellir :
devenir beau ou plus beau ;
paraitre plus beau.
je
m'embellis, tu t'embellis, il s'embellit, nous nous embellissons,
vous vous embellissez, ils s'embellissent ;
je m'embellissais ;
je m'embellis ; je m'embellirai ; je m'embellirais ;
je me suis
embelli(e) ; je m'étais embelli(e) ; je me fus embelli(e) ; je me
serai embelli(e) ; je me serais embelli(e) ;
que je
m'embellisse, que tu t'embellisses, qu'il s'embellisse, que nous nous
embellissions, que vous vous embellissiez, qu'ils s'embellissent ;
que je m'embellisse, qu'il s'embellît, que nous nous
embellissions ; que je me sois embelli(e) ; que je me fusse
embelli(e) ;
embellis-toi, embellissons-nous, embellissez-vous ;
sois embelli(e), soyons embellies, soyons embellis, soyez
embelli(e)(es)(s) ;
(en) s'embellissant.
elles se sont embellies, elles sont embellies.
elles se sont embelli les jardins, elles ont embelli les jardins, elles se les sont embellis.
elle est embellissante, il est embellissant : embellit.
un embellissement : une décoration, un enjolivement.
une embellisseuse, un embellisseur : celle, celui qui embellit.
Le verbe embellir est dérivé de bel, beau.
embéquer
embéquer : voir embecquer (ci-dessus).
j'embèque,
tu embèques, il embèque, nous embéquons, vous embéquez, ils
embèquent ;
j'embéquais ; j'embéquai ; j'embèquerai ou
j'embéquerai ; j'embèquerais ou j'embéquerais ;
j'ai embéqué
; j'avais embéqué ; j'eus embéqué ; j'aurai embéqué ; j'aurais
embéqué ;
que j'embèque, que tu embèques, qu’il embèque,
que nous embéquions, que vous embéquiez, qu’ils embèquent ;
que
j'embéquasse, qu’il embéquât, que nous embéquassions ; que
j'aie embéqué ; que j'eusse embéqué ;
embèque, embéquons,
embéquez ; aie embéqué, ayons embéqué, ayez embéqué ;
(en)
embéquant.
emberiza, emberizidé
les emberizidés : une petite famille de petits passereaux comprenant le genre Emberiza (44 espèces).
emberlificotage, emberlificoté, emberlificotement, emberlificoter, emberlificoteur, emberlucoquer
un emberlificotage ou un emberlificotement : une promesse ou des propos confus proférés dans l'intention de tromper.
elle est emberlificotée, il est emberlificoté :
est embarrassé(e), gêné(e) ;
est emmitouflé(e) ; est embrouillé(e).
emberlificoter quelqu'un :
le gêner dans ses mouvements ;
l'embarrasser ;
l'amener à ses propres vues, en le séduisant par des paroles ou des promesses.
s'emberlificoter :
s'emmêler dans quelque chose ;
s'embrouiller.
une emberlificoteuse, un emberlificoteur : celle, celui qui cherche à tromper, à embrouiller les autres.
emberlucoquer : embarrasser.
Le verbe emberlificoter est une déformation d'emberlucoquer, emburelicoquer « enjoler, ensorceler ».
embesogné, embesognement, embesogner
elle est embesognée, il est embesogné : est occupé(e) à une besogne.
un embesognement : une occupation, un embarras.
embesogner quelqu'un : l'occuper.
s'embesogner : s'occuper.
Le verbe embesogner est dérivé de besogne.
embestialiser
embestialiser : rendre pareil à des animaux.
embêtant, embêté, embêtement, embêter, embêteur
elle est embêtante, il est embêtant :
est source d'ennui ;
cause des ennuis, du désagrément.
l'embêtant, c'est... : l'inconvénient, le souci.
elle est embêtée, il est embêté : est ennuyé(e), gêné(e).
un embêtement :
ce qui cause du souci, du désagrément ;
l'état d'une personne qui a des ennuis ou qui s'ennuie profondément.
embêter :
causer des ennuis, du souci ou du désagrément ;
dire des choses dépourvues d'intérêt ;
être inintéressant.
s'embêter : éprouver un ennui profond, trouver le temps long.
ne pas s'embêter : avoir une vie agréable.
une embêteuse, un embêteur : une personne qui embête.
Vocabulaire (Thésaurus) autour du thème du verbe embêter : Wiktionnaire.
Le verbe embêter est dérivé de bête.
embeurrée
une embeurrée : un chou, un légume cuisiné avec du beurre.
embie
un embie : un genre d'insectes embioptères, le type de la famille des embiidés. Leurs larves se déplacent dans un fourreau de soie.
embiellage, embieller
un embiellage :
l'ensemble des bielles d'un moteur ou d'une machine à vapeur ;
l'opération consistant à monter ou à ajuster un ensemble de bielles.
embieller : monter et ajuster les bielles d'un moteur ou d'une machine à vapeur.
Le verbe embieller est dérivé de bielle.
embiidé, embiidiné, embioptère
les embiidés : une famille d'insectes embioptères.
les embiidinés : un ordre d'insectes néoptères.
les embioptères : un ordre d'insectes néoptères restreint regroupant dix familles.
embistrouiller
embistrouiller :
semer la confusion ;
embrouiller.
emblavage, emblave, emblavement, emblaver, emblavure
un emblavage ou un emblavement : l'action d'emblaver, d'ensemencer en blé.
une emblave ou un emblavement, une emblavure :
une terre emblavée ;
une terre où le blé est déjà levé.
emblaver : ensemencer en blé.
Le verbe emblaver est dérivé de blef (blé).
d'emblée, embler
d'emblée : du premier coup, tout de suite.
La locution d'emblée vient du participe passé du verbe embler.
emblématique, emblématiquement, emblémature, emblème
elle, il est emblématique :
présente un emblème, a trait à un emblème ;
est allégorique, symbolique.
emblématiquement : de manière emblématique.
un emblème :
une représentation d'une figure à valeur symbolique particulière, éventuellement accompagnée d'une légende en forme de sentence ;
un attribut visible d'un être ou d'une chose, employé pour les représenter ;
un être ou un objet visible, conventionnellement choisi pour représenter quelqu'un ou quelque chose.
une emblémature : un ensemble d'emblèmes.
Le mot emblématique est emprunté au bas latin emblematicus « plaqué ».
Le nom (un) emblème est emprunté au latin classique emblēma, emblēmatis « ornement en placage sur des vases » du grec ε ́ μ ϐ λ η μ α « ce qui est appliqué sur » de ε ̓ μ ϐ α ́ λ λ ω « jeter sur ».
embler
embler : voler, dérober.
Le verbe embler vient du latin classique involare proprement « voler dans » d'où « se précipiter sur, se saisir de ». La locution d'emblée vient de son participe passé.
embobeliner
embobeliner quelqu'un ou quelque chose : l'envelopper soigneusement.
Le verbe embobeliner vient d'un terme dialectal dérivé de l'ancien français bobelin « chaussure grossière », lui-même dérivé de l'onomatopée bob-, exprimant une idée d'enflure, de difformité.
embobichonner, embobinage, embobiné, embobiner
embobichonner : séduire quelqu'un dans le but de le tromper.
un embobinage :
l'action d'enrouler quelque chose sur une bobine ;
l'action de se faire duper, de duper quelqu'un.
elle est embobinée, il est embobiné :
est enroulé(e) autour de quelque chose ou de soi-même ;
est dupé(e).
embobiner quelque chose :
l'envelopper ou l'empêtrer dans quelque chose ;
l'envelopper au moyen de quelque chose.
embobiner quelqu'un : le séduire dans le but de le duper, de le tromper.
s'embobiner : s'empêtrer.
désembobiner : dérouler une bobine, défaire ce qui était enroulé.
débobiner : dérouler ce qui est en bobine.
un rebobinage ou rembobinage : l'action de rembobiner.
rebobiner :
enrouler de nouveau sur une bobine, un ruban, un fil, un tuyau, etc. qu'on avait débobiné ;
refaire le bobinage d'une bobine électrique.
rembobiner :
enrouler de nouveau sur une bobine un ruban, un fil, un tuyau, etc. qu'on avait débobiné ;
réarranger, remettre en état quelque chose, raccommoder une situation.
Selon les sens, le verbe embobiner est une altération d'après bobine d'embobeliner, ou dérivé de bobine.
embocher
embocher : rendre boche, allemand.
emboire
emboire :
imbiber, imprégner ;
rendre terne en imprégnant.
emboire d'huile ou de cire un moule de plâtre : le frotter d'huile ou de cire fondue, pour empêcher la matière qu'on y coulera de s'y attacher.
s'emboire : pour un tableau, ses couleurs, devenir terne lorsque le support absorbe l'huile ou l'essence.
Le verbe emboire vient du latin classique imbibere (in intensif et bibere « boire ») « se pénétrer de, s'imprégner de ».
emboiser, emboiseur
emboiser quelqu'un : l'amener par de petites flatteries, des cajoleries, des promesses, à faire ce qu'on souhaite de lui.
une emboiseuse, un emboiseur : celle, celui qui emboise.
Le verbe emboiser est dérivé de l'ancien française boisier, de même sens, de l'ancien bas francique bausjan « dire des sottises ».
emboitable, emboîtable, emboitage, emboîtage, emboitant, emboîtant, emboité, emboîté, emboitement, emboîtement, emboiter, emboîter, emboiteuse, emboîteuse, emboiture, emboîture
Depuis les rectifications orthographiques de 1990, il est recommandé d'écrire sans accent circonflexe : une boîte, il est emboîtable, un emboîtage, emboîtant, il est emboité, un emboîtement, emboîter, une emboîteuse, une emboîture.
elle, il est emboitable : peut être emboité(e), peut s'emboiter dans un autre objet de même type.
un système emboitant
un emboitage :
l'action de mettre une chose dans une autre, en particulier un élément saillant dans une partie creuse, d'ajuster deux éléments ; le résultat de cette action ;
la partie d'un objet permettant que deux éléments soient emboités l'un dans l'autre ;
l'action de fixer par collage les cahiers cousus d'un livre dans une couverture destinée à cet usage ; la couverture correspondante et plus particulièrement la couverture supplémentaire et mobile pour ouvrage de luxe ;
l'action de siffler un acteur, une pièce de théâtre.
elle est emboitée, il est emboité :
est enfermé(e) comme dans une boite ;
dont l'élément saillant est enchâssé dans un élément creux ;
est ajusté(e) exactement.
un (pas) emboité : le léger pas de danse s'exécutant généralement sur les pointes et consistant à passer les pieds l'un devant l'autre, talon contre pointe, pour avancer ou pour reculer.
un emboitement :
le fait pour un élément d'être emboité dans un autre ;
le fait pour deux éléments d'être emboités l'un dans l'autre ;
un élément dans lequel est emboité un autre élément.
emboiter :
entourer, envelopper exactement tout ou partie d'une chose ;
faire entrer un élément saillant dans un élément creux qui entoure, enveloppe exactement tout ou partie du premier élément ;
ajuster exactement deux éléments ;
procéder à l'emboitage d'une reliure ;
enfermer dans un endroit, mettre en prison, faire prisonnier ;
siffler un acteur, une pièce de théâtre.
emboiter le pas :
suivre une personne de près au point de mettre son pied à l'endroit que vient de quitter le pied de cette personne, en particulier dans les exercices militaires ;
suivre quelqu'un de près ;
suivre, se soumettre docilement, imiter quelqu'un, faire comme tout le monde.
s'emboiter :
se mettre, se ranger dans un objet destiné à contenir tout ou partie d'une chose ;
s'ajuster exactement.
elles s'emboitent, ils s'emboitent, elles se sont emboitées, ils se sont emboités,...
elles s'emboîtent, ils s'emboîtent, elles se sont emboîtées, ils se sont emboîtés,...
une emboiteuse ou emboiteuse-juteuse : un appareil servant à mettre dans des boites de conserve des aliments additionnés de jus.
une emboiture :
l'endroit où un élément s'emboite dans un autre ;
un élément dans lequel s'emboite un autre élément ;
une traverse de bois à rainure dans laquelle entrent les extrémités de plusieurs planches assemblées.
Le verbe emboiter ou emboîter est dérivé de boite ou boîte.
embole, embolectomie
un embole ou embolus : un petit corps de natures diverses qui, entrainé par la circulation sanguine, obture brusquement une lumière [la partie interne, creuse, du vaisseau sanguin] artérielle ou veineuse et provoque une embolie.
une embolectomie : l'ablation thérapeutique d’un obstacle à la circulation, de nature embolique, dans une artère ou une veine.
Le nom (un) embole ou embolus est emprunté au latin impérial embolum, en grec ε ́ μ ϐ ο λ ο ν « éperon de vaisseau », et pour le sens médical au latin impérial embolus grec ε ́ μ ϐ ο λ ο ς « piston d'une pompe ».
embolémidé
les embolémidés : une famille d'insectes hyménoptères apocrites aculéates chrysidoïdes.
embolie, embolique, embolisation, embolisé
une embolie :
la migration et l'arrêt dans le système vasculaire veineux ou artériel, d’un fragment solide ou gazeux (embole) constituant un obstacle temporaire ou permanent à la circulation sanguine ;
le processus d'invagination de l'hémisphère végétatif de l'embryon, qui détermine la gastrulation chez certaines espèces.
une micro-embolie : une embolie de taille microscopique comme les cristaux de cholestérol par exemple.
un micro-embolisme : un processus morbide constitué par des micro-embolies.
une thromboembolie ou embolie thrombotique : l'arrêt dans la circulation d’un embole provenant d’un caillot.
un processus emboligène : susceptible d’être à l’origine d’une embolie, qu’elle soit de nature cruorique, calcaire, ou septique.
une gangrène embolique, un processus embolique : relative ou relatif à l'embolie.
une maladie thrombo-embolique ou thromboembolique : le syndrome comprenant la thrombose des veines profondes (surtout des membres inférieurs et pelviennes) souvent associée à une embolie pulmonaire, qui en est la complication habituelle.
une embolisation : la formation d'une embolie.
une embolisation (vasculaire) : la méthode thérapeutique consistant à obturer les pédicules vasculaires d'une malformation (angiome, fistule artérioveineuse) ou d'une tumeur, voire d’une lésion hémorragique, d’accès chirurgical difficile ou impossible.
être embolisé : ne plus pouvoir fonctionner normalement en raison d'une saturation.
Le nom (une) embolie vient du grec ε ̓ μ ϐ ο λ η ́ « action de jeter, choc, irruption ».
embolisme, embolismique
dans l'Antiquité.
un embolisme : l'intercalation d'un mois supplémentaire dans le calendrier grec, certaines années, pour faire coïncider l'année lunaire et l'année solaire.
une année embolismique, un mois embolismique : qui est relative, qui est relatif à l'embolisme.
Le nom (un) embolisme est emprunté au bas latin embolismus « embolisme, intercalation », en grec tardif ε ̓ μ ϐ ο λ ι σ μ ο ́ ς « (jour) intercalaire ».
embolium
un embolium : chez les hémiptères hétéroptères, la partie latérale de l'hémélytre, formant une bande étroite qui borde la costa, séparée du reste de la corie par une suture ou un sillon. On lit aussi une exocorie.
embololalie
une embololalie : le trouble du langage caractérisé par l'introduction dans le discours, de répétitions de mots, d'interjections ou de sons superflus.
Ce nom est formé sur le grec « action de jeter, insertion, irruption » avec -lalie tiré du grec « babil, bavardage.
embolomère
une vertèbre embolomère : chez certains amphibiens fossiles, une vertèbre à intercentre et pleurocentre développé jusqu'à former deux disques égaux entrourant complètement la notocorde.
les embolomères : le sous-ordre d'amphibiens aquatiques fossiles du permien et du carbonifère présentant des vertèbres de type embolomère et ayant un peu l'aspect d'une salamandre (corps allongé, membres réduits, queue puissante).
Ce mot est formé, avec -mère, sur le grec « ce qui se jette ou s'enfonce dans ; éperon, piston » par référence à la structure des vertèbres de ces amphibiens selon le latin scientifique embolomeri, pluriel de embolomerus.
embolus
un embolus : voir embole ci-dessus.
embondieuser
embondieuser : engluer de bondieuseries.
embonpoint
un embonpoint :
l'état d'une personne, d'une partie du corps bien en chair, un peu grasse ;
l'état d'une personne dont la rondeur peut laisser présager l'obésité.
Le nom (un) embonpoint est issu du syntagme en bon point « en bonne situation, condition » « en bonne santé ».
emboquer
emboquer :
gaver un animal ;
faire manger quelqu'un avec excès ;
instruire.
Ce verbe est une forme régionale empruntée à l'occitan embouca « gaver un animal, donner à manger », correspondant au français emboucher.
embordurer
embordurer : entourer d'une bordure.
embossage, embosser, embossure
un embossage (1) : une impression en relief.
embosser (1) : imprimer en relief sur une carte de paiement.
Le verbe embosser (1) est dérivé de bosse.
un embossage (2) :
l'action d'embosser, de s'embosser ;
la situation d'un navire embossé, le maintien d'un navire à l'ancre dans une direction.
une ligne d'embossage : l'alignement formé par plusieurs navires (de guerre) embossés.
embosser (2) un navire : le maintenir suivant une position donnée à l'aide de deux amarres placées l'une à l'avant, l'autre à l'arrière, de manière à supprimer l'action du vent, du courant et à faire présenter le travers lors d'une opération d'attaque ou de défense.
s'embosser :
pour un navire, s'amarrer de manière à présenter le travers ;
pour un marin, s'installer dans une position défensive, parfois menaçante ;
pour une personne, s'installer dans une position solide ;
s'abriter, s'envelopper.
une embossure :
un nœud fait sur une amarre ;
une amarre servant à embosser un navire ou à le maintenir embossé.
bosser : fixer, retenir avec ce cordage.
un bossoir (pour la manœuvre d'une ancre).
Le verbe embosser (2) est dérivé de bosse (2) (= un cordage fixé par une de ses extrémités à un point solide et qui sert principalement à tenir tendu le câble, etc. autour duquel il s'enroule).
embouage
un embouage : un procédé de lutte contre l'incendie dans les houillères, au moyen d'injections d'un mélange d'eau et d'argile.
voir aussi : embouer (ci-dessous).
emboucaner
emboucaner :
sentir mauvais, puer ;
importuner par son odeur.
embouche, embouché, emboucher, embouchoir, embouchure
1. être mal embouché :
exprimer dans un langage grossier, injurieux, des idées, des sentiments vulgaires ;
être mal élevé.
emboucher (1) un instrument à vent : porter à sa bouche l'extrémité de cet instrument pour produire des sons.
emboucher la trompette :
dans un récit, adopter un ton trop élevé ou solennel, grandiloquent ;
annoncer, divulguer quelque chose à grand bruit ;
proclamer avec grandiloquence.
emboucher un tuyau, emboucher un récipient : le porter à sa bouche.
emboucher un cheval : lui mettre dans la bouche le mors qui lui convient.
emboucher quelqu'un : lui dicter ce qu'il doit dire.
s'emboucher :
s'engager dans quelque chose qui est assimilé à une bouche ;
pour un cours d'eau, se déverser dans un autre cours d'eau ou dans la mer ;
pour un navire, embouquer, s'engager dans une bouque.
un embouchoir ou embauchoir : une forme rigide qu'on introduit dans les chaussures pour éviter qu'elles se déforment.
une embouchure ou un embouchoir : la partie supérieure d'un instrument à vent que l'on met à la bouche pour produire le son.
une embouchure :
la partie du mors qui entre dans la bouche du cheval ;
une ouverture pratiquée dans un objet et permettant d'y introduire quelque chose ;
l'orifice d'un récipient à liquide ;
une ouverture constituant une entrée ;
la partie d'un cours d'eau qui s'ouvre sur la mer, sur un lac ou un autre cours d'eau et par laquelle il y déverse ses eaux.
Le verbe emboucher (1) est dérivé de bouche.
2. une embouche :
l'action d'emboucher des animaux ;
un pré d'embouche, une prairie très fertile dont les herbages riches font engraisser rapidement les animaux qui paissent sur place.
emboucher (2) : mettre un animal à l'herbage pour l'engraisser.
une emboucheuse, un emboucheur : une personne dont le métier consiste à emboucher des animaux.
On a lu et entendu aussi : une embauche, un pré d'embauche, embaucher.
L'embouche est l'engraissement des animaux. Le naissage est l'élevage des très jeunes animaux, juste après la naissance et avant embouche. La géographie rurale classique distinguait des régions spécialisées dans l'embouche, souvent les mieux reliées aux foyers de consommation, et d'autres dans le naissage. En France, le Charolais était ainsi une région d'embouche. Cette distinction détermine encore certaines spécialisations agricoles en partie héritées. En savoir plus : Géoconfluences.
Le verbe emboucher (2) est une altération sous l'influence de bouche du terme dialectal embaucher, dérivé de l'ancien français bauc, bauch (bau), probablement parce que les animaux destinés à l'abattoir étaient installés d'une façon particulière.
embouer
un embouage : un procédé de lutte contre l'incendie dans les houillères, au moyen d'injections d'un mélange d'eau et d'argile.
embouer :
couvrir, salir de boue ;
ternir, obscurcir.
Le verbe embouer est dérivé de boue.
emboulé, embouler
en tauromachie :
une vachette aux cornes emboulées
embouler un taureau : munir les cornes d’un taureau d’embouts de forme arrondie pour les rendre moins dangereuses.
Le verbe embouler est dérivé de boule ou de bouler, avec influence de l’espagnol embolar, de même sens.
embouquement, embouquer
un embouquement :
l'entrée d'une bouque ;
l'action de s'engager dans une bouque, d'embouquer.
embouquer : s'engager dans une bouque, une passe étroite, un canal.
un débouquement :
l'action de débouquer ;
l'extrémité d'une fosse, d'un canal par où l'on débouque.
débouquer : sortir de l'embouchure d'un canal.
Le nom (une) bouque (= une embouchure d'une passe, d'un canal, d'un bras de mer) est emprunté à l'ancien provençal boca « bouche, ouverture », en provençal moderne bouco, terme maritime « passe ».
embourber
un embourbement : l'action d'embourber ou de s'embourber ; le résultat de cette action.
embourber :
engager dans un bourbier, dans la boue, dans toute matière où l'on s'enlise ;
engager quelqu'un dans une situation dont il est difficile de sortir.
s'embourber :
s'enfoncer dans de la boue ou dans un bourbier ;
s'engager dans une situation difficile ou confuse.
désembourber : faire sortir de la boue.
débourber :
enlever la bourbe de ;
retirer d'un endroit bourbeux ;
laisser décanter le mout avant la fermentation du raisin ;
faire dégorger le poisson pour lui faire perdre le gout de bourbe ;
tirer quelqu'un d'un mauvais pas.
Le verbe embourber est dérivé de bourbe.
embourgeoisement, embourgeoiser
une révolution embourgeoisée
un embourgeoisement :
le fait d'embourgeoiser ou de s'embourgeoiser.
une transformation socio-économique d'un quartier urbain ancien engendrée par l'arrivée progressive d'une nouvelle classe de résidents qui en restaure le milieu physique et en rehausse le niveau de vie. En savoir plus : Office québécois de la langue française.
embourgeoiser :
faire entrer dans la bourgeoisie généralement par une alliance ;
donner à quelqu'un ou à quelque chose la marque de respectabilité, d'honnêteté mais aussi du peu de grandeur d'âme qui fait le caractère bourgeois.
s'embourgeoiser :
s'allier à une famille bourgeoise ;
se comporter à la manière d'un bourgeois ;
prendre les mœurs, les manières, les préjugés de la classe bourgeoise ;
prendre des habitudes d'ordre, de confort, de respect des conventions.
désembourgeoiser : enlever à une personne son caractère bourgeois.
elle est débourgeoisée, il est débourgeoisé :
n'a plus ses habitudes conservatrices et morales ;
n'est plus embourgeoisé(e).
Le verbe embourgeoiser est dérivé de bourgeois.
embourrer, embourrure
embourrer : garnir de bourre, de laine ou de crin.
embourrer un cadeau : l'emballer [Acadie]
une embourrure :
une matière servant à rembourrer ;
une grosse toile maintenant la bourre de certains meubles.
Le verbe embourrer, supplanté par rembourrer, est dérivé de bourre.
embourser
embourser : mettre dans sa bourse, encaisser de l'argent.
débourser :
tirer de sa bourse, de son avoir ;
payer, dépenser.
Les verbes embourser et débourser sont dérivés de bourse. Le verbe rembourser est dérivé d'embourser.
embout, embouter
un embout : la garniture dont on entoure l'extrémité de certains objets.
voir aussi : embouter (ci-dessous).
embouteillage, embouteillé, embouteiller, embouteilleur, embouteilleuse
un embouteillage :
une mise en bouteilles ;
l'action d'enfermer une force ennemie dans une impasse, spécialement des vaisseaux dans un port ;
une obstruction due à un excès de circulation ;
le fait d'être rempli à l'excès et d'une manière gênante ;
le fait d'être empêché de fonctionner par une accumulation excessive.
elle est embouteillée, il est embouteillé :
est obstrué(e) par un excès de circulation ;
dont le bon fonctionnement est empêché par une accumulation excessive.
un embouteillement :
l'action de mettre en bouteilles ;
l'action d'obstruer par un excès de circulation.
embouteiller :
mettre en bouteilles ;
enfermer des navires dans une impasse ;
obstruer un lieu par un excès de circulation ;
remplir à l'excès en causant une gène ;
empêcher par une accumulation excessive le bon fonctionnement de quelque chose.
une embouteilleuse, un embouteilleur : une, un spécialiste de la mise en bouteilles.
une embouteilleuse : une machine utilisée pour la mise en bouteilles d'un liquide.
Le verbe embouteiller est dérivé de bouteille.
embouter
embouter un objet : le garnir d'un embout pour en protéger l'extrémité ou l'assembler.
Le verbe embouter est dérivé de bout.
embouti, emboutie, emboutir, emboutissage, emboutisseur, emboutisseuse, emboutissoir
un embouti : une pièce métallique en cours de fabrication, en tôle de faible épaisseur, obtenue par emboutissage.
une emboutie : une surface creuse obtenue sur une feuille de métal par emboutissage.
une emboutie, un embouti : une personne victime d'un accident ayant endommagé son véhicule.
emboutir :
travailler une plaque de métal en la martelant ou en la comprimant pour la courber, l'arrondir ;
travailler au marteau ou au repoussoir un métal pour y former le relief d'une empreinte ;
revêtir de métal un ornement architectural en bois pour le protéger de l'humidité ;
défoncer par un choc accidentel ;
atterrir en heurtant le sol avec la seule partie avant du train d'atterrissage.
j'emboutis,
tu emboutis, il emboutit, nous emboutissons, vous emboutissez, ils
emboutissent ;
j'emboutissais ; j'emboutis ; j'emboutirai ;
j'emboutirais ;
j'ai embouti ; j'avais embouti ; j'eus embouti ;
j'aurai embouti ; j'aurais embouti ;
que j'emboutisse, que tu
emboutisses, qu'il emboutisse, que nous emboutissions, que vous
emboutissiez, qu'ils emboutissent ;
que j'emboutisse, qu'il
emboutît, que nous emboutissions ; que j'aie embouti ; que j'eusse
embouti ;
emboutis, emboutissons, emboutissez ; aie embouti,
ayons embouti, ayez embouti ;
(en) emboutissant.
un emboutissage :
l'action d'emboutir et le résultat de cette action ;
l'action de défoncer par un choc violent et le résultat de cette action.
une emboutisseuse, un emboutisseur : une ouvrière, un ouvrier qui pratique l'emboutissage.
une emboutisseuse : une machine.
un emboutissoir : un marteau ou un poinçon servant à emboutir les plaques de métal.
Le verbe emboutir est dérivé de bout « extrémité » et « coup ».
s'embrailler
s'embrailler, se rembrailler, se brailler :
mettre ou remettre sa culotte, son pantalon (stand. fam. se culotter, se reculotter), par opposition à se débrailler ;
rajuster sa tenue.
voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
embranchement, embrancher
un embranchement :
la division d'un tronc en branches ;
le point d'insertion ou de départ d'un objet sur un autre ;
une subdivision d'une voie ou d'une canalisation ; le point de rencontre de ces voies ;
une des grandes divisions du monde animal ou végétal.
un embranchement accidentel : Vocabulaire de la cryptomonnaie, Office québécois de la langue française.
un embranchement convergent ou embranchement rétrocompatible [en anglais : soft fork] pour une cryptomonnaie, une modification mineure du protocole d'une chaine de blocs qui invalide un sous-ensemble de blocs et dont la mise en œuvre nécessite la mise à jour du registre de la majorité des nœuds. En savoir plus : Office québécois de la langue française.
un embranchement divergent ou embranchement rétro-incompatible [en anglais : hard fork] pour une crytomonnaie, une modification majeure du protocole d'une chaine de blocs, qui résulte d'un consensus et dont la mise en œuvre nécessite la mise à jour du registre de chacun des nœuds. En savoir plus : Office québécois de la langue française.
un embranchement particulier : [aménagement et urbanisme - transport ferroviaire] une voie ou un ensemble de voies privées raccordées à un réseau de chemin de fer de façon à assurer, sans transbordement, la desserte d'établissements industriels ou commerciaux, d'installations portuaires. L'expression « embranchement dédié » ne doit pas être utilisée. En anglais : private siding. Journal officiel de la République française du 10/06/2007.
embrancher :
relier une voie de communication, un passage, etc. à une ligne principale ;
relier une ligne de chemin de fer à une autre.
s'embrancher : se raccorder, se réunir.
elles s'embranchent, ils s'embranchent, elles se sont embranchées, ils se sont embranchés,...
Le nom (un) embranchement est dérivé de branche.
embraquer
embraquer : tendre, raidir un cordage.
Ce verbe est emprunté à l'italien imbracare « assurer avec un système de corde ou de sangle » attesté une première fois au 13ème siècle au sens figuré de « s'attacher par un excès de familiarité » et de même origine que le français embrayer.
embrasé, embrasement, embraser
elle est embrasée, il est embrasé :
est mise ou mis en braise, en feu ;
est rendue brulante, est rendu brulant ;
est très éclairé(e), éclatant(e) de lumière ;
est soumise ou soumis à une passion irrésistible ;
est agité(e), en pleine effervescence.
un embrasement :
l'action d'embraser, de s'embraser ; le résultat de cette action ;
une mise en feu ;
une grande lumière, une illumination ;
un éclairement général au moyen de gros feux de Bengale à la fin d'un feu d'artifice ;
une agitation, une exaltation.
embraser :
mettre en braise, mettre en feu ;
rendre brulant ;
rendre très lumineux, éclatant ;
emplir d'une passion ardente, d'une grande exaltation.
s'embraser :
prendre feu ;
pour le visage, se colorer d'une vive rougeur.
Le verbe embraser est dérivé de braise.
embrassade
une embrassade :
l'action de prendre quelqu'un entre ses bras en serrant contre soi ; le résultat de cette action ;
l'action ou le fait d'étreindre quelqu'un avec ses bras, généralement de façon démonstrative, pour exprimer son amitié, son affection, sa tendresse, son amour... ;
l'action ou le fait de donner un ou plusieurs baisers à quelqu'un généralement en le prenant et le serrant dans ses bras.
embrassant
une dame embrassante, un invité embrassant : qui embrasse.
une feuille embrassante, un pétiole embrassant : en botanique, dont la base embrasse, entoure − en partie ou totalement − l'axe porteur.
embrasse
une embrasse : un lien, un cordon, une bande d'étoffe, une ganse de passementerie... qui, fixé(e) à une patère, sert à embrasser, à enserrer un rideau en le/la tenant drapé sur le côté.
embrassé
des personnes embrassées :
qui se sont prises entre leurs bras en serrant ;
qui s'étreignent avec leurs bras pour exprimer leur amitié, leur affection, leur tendresse, leur amour...
des objets embrassés : qui sont enserrés, entourés.
un écu embrassé à dextre ou à senestre : un écu partagé en trois triangles, dont deux de métal en embrassent des deux côtés un de couleur, ou deux de couleur un de métal.
des rimes embrassées : un groupe de deux rimes masculines et deux rimes féminines se succédant selon la disposition MFFM ou FMMF.
une carrière embrassée, un idéal embrassé : à quoi l'on s'est attaché par libre choix, à quoi l'on adhère, que l'on adopte, à quoi l'on se consacre.
embrassement
un embrassement :
l'action ou le fait de prendre quelqu'un entre ses bras en serrant ;
l'action ou le fait d'étreindre quelqu'un avec ses bras, généralement avec sincérité et sentiment, par amitié, affection, amour... ;
l'action ou le fait de donner un ou plusieurs baisers à quelqu'un généralement en le prenant et le serrant dans ses bras ;
le fait d'enserrer, d'entourer quelque chose ou quelqu'un ;
l'action ou le fait de s'attacher par libre choix à quelque chose, d'y adhérer, de l'adopter et de s'y consacrer ;
l'action de saisir quelque chose, globalement et dans toute son étendue, par le regard ;
l'action de saisir par l'esprit, d'appréhender quelque chose − dans son ensemble et sous tous ses aspects − par la pensée, l'imagination, la mémoire, etc.
embrasser
embrasser :
prendre entre ses bras en serrant contre soi ;
étreindre quelqu'un avec ses bras pour exprimer son amitié, son affection, sa tendresse, son amour... ;
donner un ou plusieurs baisers à quelqu'un généralement en le prenant et le serrant dans ses bras
embrasser quelque chose :
s'attacher par libre choix à quelque chose, y adhérer, l'adopter et s'y consacrer ;
vouloir entreprendre, s'engager dans, se lancer dans quelque chose ;
saisir par l'esprit, appréhender quelque chose, dans son ensemble et sous tous ses aspects, par la pensée, l'imagination, la mémoire.. ;
contenir dans son étendue, s'étendre sur l'espace de ;
s'étendre sur, couvrir ;
contenir, englober, renfermer, toucher à.
Qui trop embrasse, mal étreint. Qui veut entreprendre trop de choses en même temps s'expose à n'en mener aucune à bien.
s'embrasser : se donner, échanger un baiser ou des baisers.
elles s'embrassent, ils s'embrassent, elles se sont embrassées, ils se sont embrassés,...
Le verbe embrasser est dérivé de bras.
embrasseur
une embrasseuse, un embrasseur : une personne qui se plait à embrasser, à donner des baisers à tout propos.
embrassure
une embrassure : une ceinture formée par une bande de fer, dont on entoure une poutre, une pièce de charpente, un tuyau de cheminée et qui l'embrasse.
embrasure
une embrasure :
une ouverture pratiquée dans un ouvrage pour pointer et tirer le canon et dont l'ébrasement est généralement extérieur, par opposition au créneau ;
une ouverture pratiquée dans l'épaisseur d'un mur et permettant d'y placer une porte, une fenêtre ;
un ébrasement, le biais donné à l'épaisseur du mur où est pratiquée l'ouverture ;
tout espace ouvrant sur l'extérieur.
une embrasure gingivale (en odontologie).
Le nom (une) embrasure est-il un dérivé d'embraser ou une altération d'ébrasure (voir ci-dessus) ?
embrayage, embrayer, embrayeur
un embrayage :
l'action d'embrayer ;
un mécanisme permettant d'embrayer ;
le mécanisme qui sert à désaccoupler le vilebrequin et l'arbre primaire de la boite de vitesse et à les réaccoupler à chaque manœuvre du changement de vitesse de façon à transmettre ou à interrompre le mouvement du moteur aux roues motrices.
embrayer :
transmettre le mouvement de rotation d'un axe aux organes qu'il doit entrainer ;
transmettre le mouvement du moteur aux roues motrices par l'intermédiaire de la pédale d'embrayage ;
commencer une action, un travail.
embrayer sur :
commencer à discourir sur ;
avoir de l'ascendant sur, exercer un pouvoir sur.
j'embraie ou j'embraye, tu embraies ou tu embrayes, il embraie ou
il embraye, nous embrayons, vous embrayez, ils embraient ou ils
embrayent ;
j'embrayais ; j'embrayai ; j'embraierai ou
j'embrayerai ; j'embraierais ou j'embrayerais ;
j'ai embrayé ;
j'avais embrayé ; j'eus embrayé ; j'aurai embrayé ; j'aurais
embrayé ;
que j'embraie ou que j'embraye, que tu embraies ou
que tu embrayes, qu'il embraie ou qu'il embraye, que nous embrayions,
que vous embrayiez, qu'ils embraient ou embrayent ;
que
j'embrayasse, qu'il embrayât, que nous embrayassions ; que j'aie
embrayé ; que j'eusse embrayé ;
embraye, embrayons, embrayez ;
aie embrayé, ayons embrayé, ayez embrayé ;
(en) embrayant.
un embrayeur : la classe de mots dont le sens varie avec la situation.
Le verbe embrayer est probablement dérivé de braie au sens de « traverse de bois placée sur le palier d'un moulin à vent pour soulager les meules » ; à comparer avec débrayer, rembrayer, termes de menuiserie.
embrené, embrener
elle est embrenée, il est embrené :
est sali(e) d'excréments ;
est souillé(e).
embrener :
salir d'excréments, souiller ;
emmerder.
j'embrène,
tu embrènes, il embrène, nous embrenons, vous embrenez, ils
embrènent ;
j'embrenais ; j'embrenai ; j'embrènerai ;
j'embrènerais ;
j'ai embrené ; j'avais embrené ; j'eus
embrené ; j'aurai embrené ; j'aurais embrené ;
que j'embrène,
que tu embrènes, qu'il embrène, que nous embrenions, que vous
embreniez, qu'ils embrènent ;
que j'embrenasse, qu'il
embrenât, que nous embrenassions ; que j'aie embrené ; que j'eusse
embrené ;
embrène, embrenons, embrenez ; aie embrené, ayons
embrené, ayez embrené ;
(en) embrenant.
s'embrener dans quelque affaire : s'engager mal à propos dans une vilaine affaire.
je
m'embrène, tu t'embrènes, il s'embrène, nous nous embrenons, vous
vous embrenez, ils s'embrènent ;
je m'embrenais ; je m'embrenai
; je m'embrènerai ; je m'embrènerais ;
je me suis embrené(e)
; je m'étais embrené(e) ; je me fus embrené(e) ; je me serai
embrené(e) ; je me serais embrené(e) ;
que je m'embrène, que
tu t'embrènes, qu'il s'embrène, que nous nous embrenions, que vous
vous embreniez, qu'ils s'embrènent ;
que je m'embrenasse,
qu'il s'embrenât, que nous nous embrenassions ; que je me sois
embrené(e) ; que je me fusse embrené(e) ;
embrène-toi,
embrenons-nous, embrenez-vous ; sois embrené(e), soyons embrenées,
soyons embrenés, soyez embrené(e)(es)(s) ;
(en) s'embrenant.
Le verbe embrener est dérivé de bren ancienne forme de bran.
embrèvement, embrever, embréver, embreuver
un embrèvement :
un évidement pratiqué dans une pièce qui en soutient une autre ;
un assemblage de deux pièces se rencontrant obliquement et dont la pénétration a la forme d'un prisme triangulaire.
embrever ou embréver, embreuver : assembler deux pièces en faisant pénétrer une partie de l'une dans un évidement pratiqué dans l'autre.
embrever
j'embrève,
tu embrèves, il embrève, nous embrevons, vous embrevez, ils
embrèvent ;
j'embrevais ; j'embrevai ; j'embrèverai ;
j'embrèverais ;
j'ai embrevé ; j'avais embrevé ; j'eus
embrevé ; j'aurai embrevé ; j'aurais embrevé ;
que j'embrève,
que tu embrèves, qu'il embrève, que nous embrevions, que vous
embreviez, qu'ils embrèvent ;
que j'embrevasse, qu'il
embrevât, que nous embrevassions ; que j'aie embrevé ; que j'eusse
embrevé ;
embrève, embrevons, embrevez ; aie embrevé, ayons
embrevé, ayez embrevé ;
(en) embrevant.
embréver
j'embrève,
tu embrèves, il embrève, nous embrévons, vous embrévez, ils
embrèvent ;
j'embrévais ; j'embrévai ; j'embrèverai ou
j'embréverai ; j'embrèverais ou j'embréverais ;
j'ai embrévé
; j'avais embrévé ; j'eus embrévé ; j'aurai embrévé ; j'aurais
embrévé ;
que j'embrève, que tu embrèves, qu’il embrève,
que nous embrévions, que vous embréviez, qu’ils embrèvent ;
que
j'embrévasse, qu’il embrévât, que nous embrévassions ; que
j'aie embrévé ; que j'eusse embrévé ;
embrève, embrévons,
embrévez ; aie embrévé, ayons embrévé, ayez embrévé ;
(en)
embrévant.
Le verbe embrever ou embréver, embreuver est plutôt issu de abevrer, abreuver, qu'issu du latin vulgaire imbiberare formé à partir du classique imbibere « boire, absorber ».
embrigadement, embrigader
un embrigadement : l'action d'embrigader.
embrigader :
constituer en brigade, faire entrer dans une brigade ;
faire entrer dans une organisation para-militaire ;
faire entrer, généralement de force, dans une organisation fondée sur l'autorité et le peu d'importance accordée à ses membres.
Le verbe embrigader est dérivé de brigade.
embrigander
embrigander : rendre brigand.
embringuer
embringuer quelqu'un : l'engager de manière embarrassante dans un groupe constitué en vue d'une entreprise commune, le placer dans une situation inconfortable.
s'embringuer : se mettre dans une situation intellectuelle ou morale inconfortable, s'embarrasser.
On a lu aussi : emberlinguer.
embrocation
une embrocation :
une fomentation, l'application d'une préparation huileuse et calmante sur la peau ;
le liquide utilisé.
Le nom (une) embrocation est emprunté au latin médiéval embrochatio, dérivé du bas latin embrocha « enveloppe humide », en grec ε ̓ μ β ρ ο χ η ́.
embrochage, embrochement, embrocher
un embrochage ou embrochement : l'action d'embrocher.
embrocher :
enfiler une pièce de viande, une volaille sur une broche pour la faire rôtir ;
percer de part en part avec un objet pointu ;
raccorder un dispositif, un appareil sur une ligne, un circuit déjà existant.
un débrochage : l'action de débrocher un livre.
un livre débroché : remis en feuilles.
débrocher :
enlever les fils de couture qui retiennent les pages d'un livre broché ;
retirer de la broche une volaille ou une viande qu'on a fait rôtir.
Le verbe embrocher est dérivé de broche.
Selon les sens, le verbe débrocher est dérivé de broche ou de brocher.
embroncher
A. embroncher :
disposer des tuiles ou des ardoises convexes de manière à ce qu'elles s'emboitent les unes avec les autres ;
engager des pièces de bois les unes dans les autres.
Ce verbe est dérivé de broncher, avec le préfixe em- (en-).
B. Dictionnaire des régionalismes de France :
embroncher quelque chose : heurter, buter contre.
embroncher, s’embroncher dans quelque chose : se prendre les pieds dans un obstacle au risque de tomber, s’embarrasser, s’empierger, s’entraver. On lit aussi s'embronquer.
embrouillage
un embrouillage ou embrouillement, embrouillis :
l'état de ce qui est embrouillé, emmêlé, dans un grand désordre ;
une complication, une confusion, une absence de clarté, de netteté.
un embrouillage : [télécommunications / techniques] une transformation réversible d'un signal numérique, en vue d'en faciliter la transmission ou l'enregistrement, en un signal numérique de même signification et de même débit binaire. L'embrouillage permet d'améliorer la protection contre le brouillage et l'intrusion. Contrairement au brouillage, il n'entraîne pas d'altération irréversible du signal. En anglais : scrambling. Voir aussi : brouillage, désembrouillage, embrouiller, embrouilleur. Journal officiel de la République française du 14/12/2004.
un désembrouillage
embrouillamini, embrouillarder
un embrouillamini ou brouillamini ; un désordre, une confusion inextricable.
embrouillarder : embrouiller.
embrouillassé, embrouillasser
elle est embrouillassée, il est embrouillassé : est obscurci(e) par le brouillard.
embrouillasser : troubler la visibilité en enveloppant de brouillard ou de brume.
Le verbe embrouillasser est dérivé de brouillasse, avec le préfixe em- (en-).
embrouille, embrouillé, embrouillement, embrouiller, embrouilleur, embrouillis
une embrouille :
une situation confuse, difficile ;
une tromperie.
elle est embrouillée, il est embrouillé :
est mêlé(e) dans un grand désordre ;
est trouble, manque de netteté, de transparence ;
est compliqué(e), obscur(e) ;
pour le langage, est confus, peu intelligible pour l'ouïe ou pour l'esprit ;
pour la situation matérielle d'une personne, est en grand désordre, dans un état peu prospère ;
ne perçoit pas les choses clairement, nettement.
un embrouillement ou embrouillis : voir embrouillage (ci-dessus).
embrouiller :
mêler des choses dans un grand désordre ;
replier un fil ou une corde en désordre, en faisant des nœuds ;
rendre quelque chose trouble, confus ;
effacer les contours nets de quelque chose ;
mêler, confondre, prendre une chose pour une autre ;
faire perdre à quelqu'un le fil de ses idées, mettre de la confusion dans l'esprit et le tromper ;
[télécommunications / techniques] En anglais : scramble. Voir aussi : embrouillage, embrouilleur. Journal officiel de la République française du 14/12/2004.
s'embrouiller :
s'emmêler, se compliquer ;
devenir trouble, confus ;
s'assombrir, se charger de nuages, se couvrir de brouillard ;
être confondu, difficile à distinguer ;
se perdre dans quelque chose, se tromper ;
confondre des choses, perdre le fil de ses idées.
une embrouilleuse, un embrouilleur : une personne qui embrouille les choses dont elle se mêle.
un embrouilleur : [télécommunications / techniques] un appareil permettant l'embrouillage. En anglais : scrambler. Voir aussi : embrouillage, embrouiller. Journal officiel de la République française du 14/12/2004.
Le nom (un) imbroglio (= l'action ou l'art d'embrouiller les choses ; son résultat ; une affaire ou une situation embrouillée, confuse ; une intrigue compliquée) vient de ce mot italien, déverbal de imbrogliare « embrouiller » ; embrouille représentant une forme plus francisée.
Le verbe embrouiller est dérivé de brouiller.
embroussaillé, embroussaillement, embroussailler
elle est embroussaillée, il est embroussaillé :
est recouverte ou recouvert de broussailles ;
est embrouillée, confuse ; est embrouillé, confus ;
est emmêlé(e) à la manière des broussailles.
un embroussaillement :
une masse de broussailles ;
un embrouillement de choses confuses ;
un emmêlement à la manière des broussailles.
embroussailler :
couvrir de broussailles ;
emmêler des choses touffues, confuses ;
recouvrir à la manière des broussailles.
s'embroussailler : s'emmêler à la manière des broussailles.
elles s'embroussaillent, ils s'embroussaillent, elles se sont embroussaillées, ils se sont embroussaillés,...
Les verbes embroussailler et débroussailler sont dérivés de broussaille.
s'embrumailler, embrumé, embrumement, embrumer
s'embrumailler : s'embrumer.
elle est embrumée, il est embrumé :
est couverte ou couvert de brume ;
est confuse ou confus, manque de netteté ou d'éclat.
des yeux embrumés : couverts d'un voile de larmes.
le regard embrumé, l'œil embrumé : terne, sans éclat.
une voix embrumée : qui a perdu sa netteté, son timbre clair.
un embrumement : l'action d'embrumer.
embrumer :
couvrir de brume ;
rendre moins net, estomper ;
rendre triste, assombrir.
embrumer le cerveau, la tête, les idées, etc. : y mettre de la confusion.
embrumer le regard : le rendre moins vif.
s'embrumer :
se couvrir de brume ;
s'estomper.
elles s'embrument, ils s'embrument, elles se sont embrumées, ils se sont embrumés,...
elles se sont embrumé le cerveau, elles ont tout confondu.
Le verbe embrumer est dérivé de brume.
embrun
un embrun, des embruns : des gouttelettes provenant des vagues et emportées par le vent.
Le nom (un) embrun est emprunté au provençal embrum, déverbal de embruma « bruiner », correspondant à embrumer.
embruni, embrunir
un tableau embruni : peint d'une couleur trop brune.
embrunir :
rendre brun, sombre ;
assombrir, attrister.
j'embrunis,
tu embrunis, il embrunit, nous embrunissons, vous embrunissez, ils
embrunissent ;
j'embrunissais ; j'embrunis ; j'embrunirai ;
j'embrunirais ;
j'ai embruni ; j'avais embruni ; j'eus embruni ;
j'aurai embruni ; j'aurais embruni ;
que j'embrunisse, que tu
embrunisses, qu'il embrunisse, que nous embrunissions, que vous
embrunissiez, qu'ils embrunissent ;
que j'embrunisse, qu'il
embrunît, que nous embrunissions ; que j'aie embruni ; que j'eusse
embruni ;
embrunis, embrunissons, embrunissez ; aie embruni,
ayons embruni, ayez embruni ;
(en) embrunissant.
s'embrunir : devenir brun, sombre.
je
m'embrunis, tu t'embrunis, il s'embrunit, nous nous embrunissons,
vous vous embrunissez, ils s'embrunissent ;
je m'embrunissais ;
je m'embrunis ; je m'embrunirai ; je m'embrunirais ;
je me suis
embruni(e) ; je m'étais embruni(e) ; je me fus embruni(e) ; je me
serai embruni(e) ; je me serais embruni(e) ;
que je
m'embrunisse, que tu t'embrunisses, qu'il s'embrunisse, que nous nous
embrunissions, que vous vous embrunissiez, qu'ils s'embrunissent ;
que je m'embrunisse, qu'il s'embrunît, que nous nous
embrunissions ; que je me sois embruni(e) ; que je me fusse
embruni(e) ;
embrunis-toi, embrunissons-nous, embrunissez-vous ;
sois embruni(e), soyons embrunies, soyons embrunis, soyez
embruni(e)(es)(s) ;
(en) s'embrunissant.
elles se sont embrunies, elles sont embrunies.
elles se sont embruni les rapports, elles ont embruni les rapports, elles se les sont embrunis.
Le verbe embrunir est dérivé de brun.
embryo-
embryo- pour embryon est emprunté au grec ε ́ μ β ρ υ ο ν « embryon ».
voir : CNRTL.
embryoblaste
un embryoblaste ou bouton embryonnaire : la masse cellulaire adhérant à la paroi interne du blastocyste des mammifères quelques jours après la fécondation, à partir de laquelle se forme l’organisme. Les cellules souches embryonnaires sont dérivées du bouton embryonnaire. On trouve aussi, dans le langage professionnel, le terme « masse cellulaire interne (MCI) ».
embryocardie
une embryocardie : le fonctionnement anormal du cœur qui, à l'auscultation, donne les mêmes bruits que celui du fœtus, c'est-à-dire un rythme très rapide, à 130 ou 150, et égalisation des deux bruits et des deux silences.
embryofœtopathie
une embryofœtopathie : une association de lésions provoquées par une cause unique chez l’embryon, puis le fœtus.
une embryofoetopathie à l'acide valproïque, une embryofoetopathie à la diphénylhydantoïne, une embryofoetopathie à la phénylhydantoïne, une embryofœtopathie alcoolique, une embryofœtopathie à l'isotrétinoïne, une embryofoetopathie au valproate, une embryofœtopathie aux rétinoïdes
embryogénèse, embryogenèse, embryogénie, embryogénique, embryogéniste
une embryogenèse ou embryogénèse, embryogénie : la phase de développement de l’embryon, qui va, en principe, de la fécondation au 48ème jour qui suit la conception.
elle, il est embryogénique : a rapport à l’embryogenèse.
une, un embryogéniste : une, un spécialiste de l'embryogénie.
embryoïde
elle, il est embryoïde : dont l'aspect est comparable à celui d'un embryon.
embryologie, embryologique, embryologiste,
l'embryologie : l'étude du développement de l’embryon et de ses constituants.
elle, il est embryologique : est relative, est relatif à l'embryologie.
une, un embryologiste : une, un spécialiste d'embryologie.
Lexique de l’embryologie : Wiktionnaire.
embryome
un embryome : une tumeur dont le mécanisme pathogénique résulte d'une malformation congénitale ou d'une dysembryoplasie.
un dysembryome : une tumeur résultant de la prolifération de cellules germinales qui présentent un développement embryogénique mais dont l’évolution peut être variable, allant de la forme la plus immature (carcinome embryonnaire), à la forme la plus mature (tératome mature).
un dysembryome bénin, un dysembryome cutané, un dysembryome malin, un dysembryome de l'ovaire, un dysembryome testiculaire
un polyembryome de l'ovaire : une tumeur germinale ou un tératome pluritissulaire de l’ovaire, bénin en général.
un polyembryome testiculaire : une tumeur maligne rare du testicule associant carcinome embryonnaire et cellules de type vitellin ou syncytio-trophoblastique.
embryon
un embryon :
le produit de la conception par conjugaison de deux gamètes, l’un mâle, l’autre femelle, correspondant à la première période du développement de l’œuf après la fécondation, dans le règne animal et dans le règne végétal ;
un germe, un point de départ, une origine.
un embryon préblastocystique, un embryon prégastrulation, un embryon préimplantatoire, un embryon unicellulaire
un embryon cybride (homme-animal) : [biochimie et biologie moléculaire - biologie cellulaire] un embryon obtenu in vitro par transfert d’un noyau somatique humain dans un ovocyte animal énucléé. En anglais : human-animal cybrid embryo ; human-animal hybrid embryo. Voir aussi : hybride cytoplasmique. Journal officiel de la République française du 16/09/2014.
un embryon parthénogénétique : [biologie / génétique] un embryon obtenu à partir d'un ovule non fécondé. En anglais : parthenote. Journal officiel de la République française du 06/09/2008.
l'accueil de l'embryon : la possibilité offerte à un couple hétérosexuel, marié ou apportant la preuve d’une vie commune d’au moins deux ans et autorisé à recourir à l’assistance médicale à la procréation, de décider que sera tentée la fécondation d’un certain nombre d’ovocytes avec conservation des embryons dans l’intention de réaliser leur implantation dans un délai maximum de cinq ans.
-embryonie
une polyembryonie : un développement de plusieurs embryons à partir d’un seul œuf.
embryonnaire
elle, il est embryonnaire :
concerne l'embryon ;
est rudimentaire.
une annexe embryonnaire, les axes corporels embryonnaires, un bouton embryonnaire, un cancer embryonnaire, un carcinome embryonnaire, une cataracte embryonnaire, une cellule souche embryonnaire, un disque embryonnaire, un écho embryonnaire, une échographie embryonnaire, un feuillet embryonnaire, une hémoglobine embryonnaire, une induction embryonnaire, un pédicule embryonnaire, une période embryonnaire, un pôle embryonnaire, une réduction embryonnaire, un reliquat embryonnaire, un reste embryonnaire, un rhabdomyome embryonnaire, une rhabdomyosarcome embryonnaire, une scission embryonnaire, une tumeur embryonnaire, un vestige embryonnaire
un antigène carcinoembryonnaire
elle, il est extra-embryonnaire : est situé(e) en dehors de l'embryon.
un cœlome extraembryonnaire, un mésenchyme extraembryonnaire, un mésoblaste extraembryonnaire
un cœlome intraembryonnaire, une somatopleure intraembryonnaire, une splanchnopleure intraembryonnaire
une période pré-embryonnaire
embryonné
un œuf embryonné : qui est pourvu d'un embryon.
une tumeur embryonnée : un embryome.
elle est embryonnée, il est embryonné : qualifie un produit d’avortement qui comprend des débris embryonnaires ou un embryon lysé.
une môle embryonnée
elle est multiembryonnée, il est multiembryonné : renferme plusieurs embryons.
une feuille multiembryonnée
embryopathie
une embryopathie :
une affection ou infection de l’embryon survenant dans les trois premiers mois de la vie intra-utérine et responsable de malformations congénitales ;
la malformation congénitale provoquée par ces affections embryonnaires.
une embryopathie à cytomégalovirus, une embryopathie à l'acide rétinoïque, une embryopathie à l'acide valproïque, une embryopathie à l'acitrétine, une embryopathie à la thalidomide, une embryopathie au valproate, une embryopathie herpétique, une embryopathie rubéolique, une embryopathie varicelle-zona
embryophore
un embryophore : un œuf de ténia ayant perdu sa coque externe.
-embryoplasie, -embryoplasique
une dysembryoplasie : l'ensemble des dysgénèses pouvant frapper un organe et comprenant notamment les formations vestigiales ou reliquats embryonnaires, les choristomes ou choristas et les hamartomes ou hamartas.
une dysembryoplasie neuro-épithéliale
une tumeur dysembryoplasique
embryoplastique
elle, il est embryoplastique : se rapporte à la formation de l'embryon ou au développement d'un tissu embryonnaire.
embryoscope, embryoscopie
un embryoscope de contact : un appareil d'endoscopie à lumière froide qui, au contact des membranes de l'œuf, permet de voir tout ou partie de l'embryon au premier trimestre de la grossesse pour déceler une malformation.
une embryoscopie de contact : la technique d'endoscopie à lumière froide permettant, à travers les membranes, de voir l’embryon au premier trimestre de la grossesse afin de déceler une malformation.
embryotome, embryotomie
un embryotome : un appareil obstétrical, pince, ciseaux ou forceps, cranioclaste ou basiotribe, utilisé pour fragmenter et extraire d'un utérus gravide un embryon ou fœtus mort ou malformé.
une embryotomie : une réduction chirurgicale du volume du fœtus obtenue en perforant, écrasant ou sectionnant certains de ses segments.
une embryotomie céphalique, une embryotomie cervicale, une embryotomie rachidienne
une mélotomie : la variété d'embryotomie par désarticulation d'un membre.
embryotoxon
un embryotoxon : un épaississement de la ligne de Schwalbe qui apparait très antérieure et de ce fait devient visible au biomicroscope en rétro-illumination.
un embryotoxon antérieur
un embryotoxon postérieur ou embryotoxon corneae posterius
embu
1. un mur embu : imbibé, imprégné d'eau
des yeux embus de larme
un tableau embu, une toile embue : qui est devenue mate ou devenu mat, terne, le support ayant absorbé l'huile ou l'essence.
un embu (1) : l'aspect terne et mat d'un tableau ou de certaines de ses parties.
Le mot embu (1) vient du participe passé d'emboire.
2. mettre de l'embu (2) dans une couture, laisser plus de longueur au tissu pour permettre l'emboitement d'une partie ronde.
Le nom (un) embu (2) vient du participe passé du verbe dialectal [faire] emboire au sens de « froncer légèrement un morceau d'étoffe pour l'adapter à un autre [l'enflure ainsi obtenue étant comparée à celle d'objets imbibés de liquide] » « prendre trop d'étoffe d'un côté en cousant ; plissoter deux morceaux d'étoffe inégaux pour les égaliser » à comparer avec boire, terme de couture.
embuche, embûche, s'embucher, s'embûcher
une embuche (anciennement : embûche) :
un stratagème employé pour attaquer par surprise l'ennemi, un adversaire ;
une manœuvre secrète et déloyale destinée à compromettre quelqu'un, à lui nuire dans sa vie privée ou publique ;
une difficulté, un obstacle rencontrés dans une démarche, une entreprise pouvant en compromettre la réussite.
s'embucher (anciennement : s'embûcher) : pour une bête poursuivie, se réfugier dans un bois, un fourré.
Le nom (une) embuche ou embûche est dérivé de l'ancien français embuschier « mettre en embuscade ; se mettre en embuscade », dérivé du latin vulgaire buska « bois, bosquet », d'origine germanique.
Le mot insidieux (= qui cherche à induire en erreur, à faire tomber dans un piège ; qui constitue ou dissimule un piège ou une embuche ; qui agit ou se manifeste insensiblement, de façon trompeuse) est emprunté au latin insidiosus « qui dresse des embuches, traitre ; plein d'embuches, insidieux ».
embucquer
embucquer : mettre en bec.
embué, embuer
elle est embuée, il est embué :
est couverte, enveloppée de buée ; est couvert, enveloppé de buée ;
est voilé(e) de larmes, notamment sous l'effet d'une émotion.
embuer :
couvrir, envelopper de buée ;
envelopper d'une substance vaporeuse, de brume ou de brouillard ;
rendre confus, troubler ;
voiler de larmes, notamment sous l'effet d'une émotion.
s'embuer :
se couvrir de buée ;
devenir confus, troublé.
Le verbe embuer est dérivé de buée.
embugner
embugner ou bugner, beugner quelque chose : le heurter violemment, le cabosser, l'enfoncer.
embugner ou s'embugner : avoir un accident (de voiture).
s'embugner : entrer en collision.
voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
embuissonnement, embuissonner
un embuissonnement : une colonisation spontanée d’un terrain par des plantes buissonnantes.
embuissonner : couvrir de buissons.
emburlucoquer
emburlucoquer : enfermer, prendre.
embuscade, s'embuscader, embusquage, embusqué, embusquer
une embuscade :
le stratagème consistant à guetter d'un lieu dissimulé le passage d'un ennemi, d'un adversaire pour l'attaquer par surprise ;
le lieu du stratagème ;
une personne armée ou une troupe en embuscade ;
l'action de se cacher pour observer sans être vu ;
une cachette.
s'embuscader : se mettre en embuscade.
un embusquage :
l'action de s'embusquer ; le résultat de cette action ;
l'action de se mettre à l'abri du danger ; le résultat de cette action.
elle est embusquée, il est embusqué :
est en embuscade ;
se dissimule ou est dissimulé.
une embusquée, un embusqué : une soldate, un soldat qui bénéficie d'un poste facile, la ou le dispensant des corvées, de l'exercice (en temps de paix) ou qui occupe un poste à l'abri du danger (en temps de guerre).
embusquer les troupes : les poster en embuscade, les dissimuler pour surprendre l'ennemi.
s'embusquer :
se poster en embuscade ;
se dissimuler pour observer sans être vu ;
se faire affecter à un poste qui lui évite en temps de paix toute exigence et en temps de guerre tout danger sérieux.
Le nom (une) embuscade est emprunté à l'italien imboscata, du participe passé de imboscare (embusquer).
Le verbe embusquer est une réfection de l'ancien français embuschier (embuche) sur le modèle de l'italien imboscare « se cacher » « tendre une embuscade », dérivé de bosco (bois).
embut
un embut : en géologie, un puits absorbant de petite taille, situé au fond d'une doline.
Ce nom est probablement emprunté au provençal embut « entonnoir, chantepleure » d'où « gouffre, trou où vont se perdre les eaux », issu du bas latin imbutum, du participe passé de imbuere « abreuver, imbiber », l'ancien provençal embut étant déjà à l'origine du moyen français embut « entonnoir ».
embuvage
un embuvage : un raccourcissement des fils de la chaine au cours d'un tissage.
-ème
-ème, -ième : 400e, 400ème, 400ième
voir : Office québécois de la langue française.
éméché, émécher
elle est éméchée, il est éméché : est dans un état voisin de l'ivresse.
émécher :
couper l'extrémité charbonnée de la mèche d'une bougie ;
disposer en mèches, décoiffer en faisant ressortir des mèches ;
amener à un état de désordre proche de l'ivresse.
j'émèche,
tu émèches, il émèche, nous éméchons, vous éméchez, ils
émèchent ;
j'éméchais ; j'éméchai ; j'émècherai ou
j'émécherai ; j'émècherais ou j'émécherais ;
j'ai éméché
; j'avais éméché ; j'eus éméché ; j'aurai éméché ; j'aurais
éméché ;
que j'émèche, que tu émèches, qu’il émèche,
que nous éméchions, que vous éméchiez, qu’ils émèchent ;
que
j'éméchasse, qu’il éméchât, que nous éméchassions ; que
j'aie éméché ; que j'eusse éméché ;
émèche, éméchons,
éméchez ; aie éméché, ayons éméché, ayez éméché ;
(en)
éméchant.
Le verbe émécher est dérivé de mèche.
émendation, émender
une émendation : l'action d'émender.
émender un texte :
le corriger, le rectifier ;
corriger, réformer la décision d'un tribunal inférieur.
Le verbe émender est emprunté au latin classique emendare « corriger, réformer, amender ».
émeraude, émeraudé
une émeraude : une pierre précieuse, transparente et généralement d'un vert intense, constituant une des variétés du béryl.
(couleur) émeraude : d'un vert lumineux.
elle est émeraudée, il est émeraudé : rappelle l'émeraude par sa couleur ou son éclat.
la côte d'Émeraude : le littoral nord de la Bretagne caractérisé par la couleur verte de la Manche à cet endroit.
l'émeraude des philosophes : en alchimie, la rosée du mois de mai.
un émeraude : un oiseau paradisier de la Nouvelle-Guinée, caractérisé par le plumage vert de sa gorge.
un émeraude-améthyste : un oiseau-mouche ou colibri de la Guyane, caractérisé par un plumage bleu et vert.
elle est smaragdine, il est smaragdin :
est d'un vert émeraude ;
se distingue par un éclat singulier.
une smaragdite : une variété verte de hornblende et d'actinote.
Vocabulaire (Thésaurus) autour du thème de l'émeraude : Wiktionnaire.
Le nom (une) émeraude est emprunté au latin classique smaragdus « émeraude », en grec σ μ α ́ ρ α γ δ ο ς.
émergé, émergence, émergent, émerger
elle est émergée, il est émergé : est au-dessus de la surface de l'eau.
un navire émergé : qui flotte au-dessus de sa ligne de flottaison ordinaire.
un émergement : le fait d'émerger.
une émergence :
l'action, le fait d'émerger, de sortir de la surface de l'eau ;
le fait d'émerger, d'apparaitre au-dessus de la surface d'un milieu quelconque ;
le fait, l'action de venir à la conscience ou à l'existence ;
une apparition dont ne peut pas rendre compte un système de causalité.
elle est émergente, il est émergent :
se trouve à découvert à marée basse ;
sort d'un milieu après l'avoir traversé ;
dont l'apparition est conçue comme une émergence.
un an émergent : l'année à partir de laquelle on compte les années d'une période, d'une ère.
un pays émergent : qui sort du sous-développement.
une maladie émergente : une maladie dont l'incidence réelle augmente de façon significative pour une population donnée, sur un territoire donné, en savoir plus : Géoconfluences.
On a lu aussi le participe présent utilisé comme adjectif : une pensée émergeante, un sol émergeant.
émerger :
être, sortir au-dessus de la surface de l'eau, d'un liquide ;
apparaitre au-dessus, à la surface d'un milieu quelconque ;
apparaitre en se détachant d'un milieu quelconque ;
devenir peu à peu audible ou visible ;
se détacher sur un fond ;
venir à la conscience, à l'existence ;
se dégager d'un ensemble, d'un groupe par ses qualités, ses compétences ;
sortir du sommeil, de la fatique, d'une situation difficile.
j'émerge, tu émerges, il
émerge, nous émergeons, vous émergez, ils émergent ;
j'émergeais
; j'émergeai ; j'émergerai ; j'émergerais ;
j'ai émergé ;
j'avais émergé ; j'eus émergé ; j'aurai émergé ; j'aurais
émergé ;
que j'émerge, que tu émerges, qu'il émerge, que
nous émergions, que vous émergiez, qu'ils émergent ;
que
j'émergeasse, qu'il émergeât, que nous émergeassions ; que j'aie
émergé ; que j'eusse émergé ;
émerge, émergeons, émergez
; aie émergé, ayons émergé, ayez émergé ;
(en) émergeant.
Le nom (une) émergence est dérivé du radical d'émergent par l'intermédiaire de l'anglais emergence, terme d'optique.
Le mot émergent est emprunté au latin emergens, emergentis participe de emergere « émerger ».
Le verbe émerger est emprunté au latin classique emergere « sortir de, s'élever, apparaître, se montrer ».
Voir aussi : émersion (ci-dessous).
On confond parfois les verbes
émerger et immerger, dont la prononciation se ressemble.
Émerger vient du latin
emergere,
formé du préfixe e-,
variante de ex-
qui signifie « hors de », et du verbe mergere,
qui signifie « plonger ». Ce verbe peut signifier « sortir d'un
liquide et paraître à sa surface » et, au figuré, « sortir de
l'ombre, se manifester » ainsi que « se démarquer par sa qualité
». On trouve notamment le nom émergence dans la même famille que
le verbe émerger.
Immerger vient du latin
immergere,
formé du préfixe im-,
variante de in-
qui signifie « dans », et du verbe mergere,
qui signifie « plonger ». Ce verbe signifie « plonger dans un
liquide ». À la forme pronominale, immerger peut aussi signifier «
se plonger dans un univers différent de celui auquel on est habitué
». On trouve notamment le nom immersion dans la même famille que ce
verbe.
En
savoir plus : Office québécois de la langue française.
émeri
un émeri : une variété impure de corindon, très dur, qui, réduit en poudre, est utilisé comme abrasif.
une potée d'émeri, une fleur d'émeri : une préparation pâteuse servant au polissage industriel du verre et de certains métaux.
un papier émeri, une toile émeri, une meule d'émeri : un matériau recouvert d'émeri pulvérisé, servant au polissage.
un flacon bouché à l'émeri : dont le goulot et le bouchon ont été polis à l'émeri pour assurer l'étanchéité.
être bouché à l'émeri : avoir l'esprit obtus.
Le nom (un) émeri est probablement emprunté, de même que l'italien smeriglio et le catalan esmerill, au grec byzantin σ μ ε ρ ι ́ λ ι ο ν diminutif de σ μ ε ́ ρ ι « émeri », en grec classique σ μ υ ́ ρ ι ς, -ι δ ο ς.
émerillon, émerillonné
A. un émérillon ou émerillon : un petit rapace diurne du genre des faucons, que l'on dressait autrefois pour la chasse.
elle est émerillonnée : est gaie, vive comme un émerillon ; il est émerillonné : est gai, vif comme un émerillon.
s'émérillonner ou s'émerillonner : pour une personne et son regard, prendre une humeur gaie, un éclat plus vif comme l'œil perçant de l'émerillon.
B. un émérillon ou émerillon :
un anneau ou crochet fixé sur une tige à l'aide d'une bague, de façon à pouvoir tourner librement ;
une poulie, un croc à émerillon, servant à défaire cordages et filins ;
un gros hameçon utilisé pour la pêche au requin.
Le nom (un) émérillon ou émerillon (A) est dérivé de l'ancien français esmeril qui vient de l'ancien bas francique smiril, de même sens.
émerisage, émeriser, émeriseuse
un émerisage : l'opération qui consiste à adoucir le toucher d'un tissu de coton en le faisant passer au contact d'un cylindre garni d'émeri.
émeriser :
couvrir de poudre d'émeri ;
passer une surface à l'émeri, à la poudre d'émeri ;
faire l'émerisage d'un tissu.
une émeriseuse : une machine utilisée pour l'émerisage des tissus.
Le verbe émeriser est dérivé d'émeri, avec le suffixe -iser.
éméritat, émérite
un éméritat : l'état du professeur émérite, les prérogatives qui s'y attachent.
un fonctionnaire, un professeur, un magistrat émérite ou honoraire :
qui a pris sa retraite et jouit des honneurs de son titre ;
[Belgique] se dit de professeurs de certaines universités et de magistrats qui ont acquis le droit à la retraite et qui continuent à porter le titre de leur fonction.
un cavalier, un collectionneur, un employé, un joueur, un mathématicien, un voleur émérite :
qui a une longue pratique de quelque chose, due à son âge, et y excelle ;
qui a une compétence et une habileté de haut niveau.
Le mot émérite est emprunté au latin emeritus « qui a accompli son service militaire » participe passé de emerere « mériter, gagner ».
émersion
une émersion :
l'action d'émerger, de sortir au-dessus de la surface de l'eau, par opposition à une immersion ;
le fait d'émerger, d'être émergent ou émergé ;
la réapparition d'un astre qui était éclipsé ;
une émergence ;
l'action de sortir d'un état psychique.
Le nom (une) émersion est emprunté au bas latin emersio, emersionis « action d'émerger » peut-être sous l'influence de l'anglais emersion.
émerveillable, émerveillance, émerveillant, émerveillé, émerveillement, émerveiller
elle, il est émerveillable : est digne qu'on s'en émerveille.
une émerveillance : un émerveillement.
elle est émerveillante, il est émerveillant : émerveille.
elle est émerveillée, il est émerveillé :
est rempli(e) d'un sentiment d'admiration mêlée de surprise ;
dénote un sentiment d'admiration mêlée de surprise.
un émerveillement :
un sentiment d'admiration mêlée de surprise ;
un moment, une situation, un état où se manifeste ce sentiment.
émerveiller : provoquer un sentiment d'admiration mêlée de surprise.
s'émerveiller : ressentir un sentiment d'admiration mêlée de surprise.
Le verbe émerveiller est dérivé de merveille.
émétine, émétique, émétisant, émétiser
une émétine : le principal alcaloïde de la racine d’Ipécacuanha, plante du Brésil, vomitif à fortes doses et amoebicide puissant, particulièrement actif sur les formes végétatives d’Entamœba histolytica.
elle, il est émétique : a des propriétés vomitives.
un émétique :
un tartrate double d'antimoine et de potassium utilisé comme vomitif ;
toute substance médicamenteuse à propriétés vomitives, ou un procédé déterminant des vomissements.
un (médicament) antiémétique : un médicament préventif ou curatif des nausées ou vomissements.
un (médicament) émétisant, un effet émétisant : qui déclenche un vomissement, par exemple en cas d’une intoxication aigüe.
un antiémétisant : un antivomitif.
une préparation émétisée : à laquelle on a ajouté un émétique.
émétiser : ajouter un émétique à une préparation pharmacologique ou médicamenteuse.
Le mot émétique est emprunté au bas latin emeticos, en grec ε ̓ μ ε τ ι κ ο ́ ς de même sens.
émetteur
un émetteur : un radioélément se désintégrant avec émission de rayonnement.
une substance émettrice, un élément émetteur de rayonnements
une émettrice, un émetteur : celle, celui qui produit un message.
un émetteur :
un dispositif convertissant des messages en signaux sonores ou lumineux et les transmettant au moyen d'un canal spécifique ;
une station qui effectue des émissions radiophoniques ;
une personne qui produit un message selon les règles d'un code spécifique.
un émetteur-récepteur
un (poste) émetteur : qui diffuse des signaux électromagnétiques, des sons, des images.
une émettrice, un émetteur d'argent, d'effets financiers : celle, celui ou ce qui les met en circulation.
émettre
émettre :
produire en envoyant hors de soi ;
faire sortir de soi un son, un cri ;
produire une suite de sons articulés appartenant au langage ;
exprimer, prononcer, proposer ;
transmettre ou faire transmettre de l'information au moyen des ondes électromagnétiques ;
diffuser des émissions ;
produire un message selon un certain code ;
mettre en circulation une valeur monétaire ou boursière.
j'émets, tu émets, il émet,
nous émettons, vous émettez, ils émettent ;
j'émettais ;
j'émis ; j'émettrai, j'émettrais ;
j'ai émis ; j'avais émis
; j'eus émis ; j'aurai émis ; j'aurais émis ;
que j'émette,
que tu émettes, qu'il émette, que nous émettions, que vous
émettiez, qu'ils émettent ;
que j'émisse, qu'il émît, que
nous émissions ; que j'aie émis ; que j'eusse émis ;
émets,
émettons, émettez ; aie émis, ayons émis, ayez émis ;
(en)
émettant.
Le
verbe émettre vient du latin emittere,
formé à partir de ex-
et de mittere
« envoyer ». De là lui vient un de ses sens courants en français,
celui de « projeter au dehors », par exemple de la lumière, des
ondes, des radiations, des sons, etc., et, par extension, celui de «
exprimer, formuler une opinion, une hypothèse, une objection, un
avis ».
Dans
le domaine des télécommunications, émettre a le sens de «
diffuser un programme de radio ou de télévision sur les ondes »,
alors qu'en finance, il signifie plutôt « mettre en circulation »
des devises, des actions, des moyens de paiement, etc. Il est aussi
possible d'utiliser ce verbe lorsqu'il est question de la mise en
circulation de timbres-poste.
Sous l'influence de l'anglais
issue,
qui signifie entre autres « mettre en circulation » dans le domaine
financier, émettre est souvent employé à tort pour parler de
contraventions, de reçus, de verdicts, d'injonctions, de
communiqués, de diplômes, etc. On pourra remplacer avantageusement
cet emprunt sémantique par : publier ou diffuser un communiqué;
lancer un mandat d'arrêt ; donner un ordre, une contravention ;
délivrer un passeport, un permis, un diplôme ; remettre ou donner
un reçu ; produire un rapport ; prononcer ou rendre un verdict, une
sentence.
En
savoir plus : Office québécois de la langue française.
Le verbe émettre est emprunté au latin classique emittere « envoyer dehors; produire », de mittere « envoyer » et e(x) « hors de »). Voir aussi : émis, émissaire, émissif, émission (ci-dessous).
émeu
un émeu
: un grand
oiseau coureur des steppes d'Australie, de la sous-classe des
ratites.
des émeus.
Ce nom est emprunté à un mot employé dans les iles Moluques, en particulier les iles Banda, pour désigner le casoar.
émeute, émeutier
une émeute :
un émoi, une émotion ;
un mouvement, une agitation, un soulèvement populaire qui explose en violence à l'occasion d'une situation tendue ;
un tapage, un désordre, un chahut, un déchainement.
une émeutière, un émeutier : celle, celui qui excite à l'émeute ou qui y prend part.
une ville émeutière
Le nom (une) émeute est formé sur l'ancienne forme esmeu du participe passé d'émouvoir d'après meute au sens de « soulèvement, expédition, mouvement ».
Le nom (un) micmac (= des arrangements secrets et compliqués afin de parvenir à ses fins ; des manigances, des menées obscures et embrouillées dans un but intéressé ; un désordre jugé inextricable) est une altération du moyen français mutemacque « rébellion, émeute », issu du moyen néerlandais muyte maken « faire une émeute ».
émier
émier : réduire quelque chose en petits fragments.
Le verbe émier est dérivé de mie.
émietté, émiettée, émiettement, émietter
elle est émiettée, il est émietté :
est réduite ou réduit en petits fragments ;
est éparse ou épars.
une émiettée : des miettes de pain trempées dans du lait.
un émiettement :
l'action de réduire en miettes, en particules ; le résultat de cette action ;
l'action d'éparpiller, de diviser ; le résultat de cette action.
émietter :
réduire quelque chose en miettes ;
réduire en menus morceaux ;
morceler, diviser à l'extrême en détruisant la cohésion ;
disperser, éparpiller au hasard.
Le verbe émietter est dérivé de miette.
émigrant, émigration, émigré, émigrer, émigrette
une émigrante, un émigrant : celle, celui qui quitte son pays pour vivre dans un autre.
une famille émigrante, un paysan émigrant
une émigration :
l'action de quitter son pays, sa région pour des raisons économiques, politiques, religieuses ;
l'ensemble des personnes qui émigrent ;
l'exil volontaire des membres de l'aristocratie française après la chute de la royauté ;
pour certaines espèces animales, une migration, l'action de changer de contrée selon les saisons ;
pour les abeilles, l'action d'essaimer.
une émigrée, un émigré :
celle, celui qui a quitté son pays, sa région d'origine pour l'étranger ;
une, un aristocrate qui a quitté la France après la chute de la royauté.
une famille émigrée, un paysan émigré
émigrer :
partir pour s'établir dans un autre pays ;
quitter sa région pour aller vivre dans une autre, considérée comme étrangère ;
pour certaines espèces animales, changer de contrées au rythme des saisons.
une émigrette : le jouet, à la mode pendant l'émigration de 1790, composé d'un disque double autour duquel s'enroule et se déroule un cordonnet attaché dans l'axe.
Le nom (une) émigration est emprunté au latin classique emigratio de même sens.
Le verbe émigrer est emprunté au latin classique emigrare « changer de demeure ».
Les verbes émigrer et immigrer
sont proches par la prononciation et par le sens. En fait, seule une
question de point de vue fait que leur sens diffère.
Émigrer
signifie « quitter son pays pour aller s'installer dans un autre ».
Le préfixe é- de ce verbe est une variante de ex-, qui signifie «
hors de ». C'est donc par rapport au pays de départ qu'on parle
d'émigration. Lorsqu'on
parle de certains animaux, le verbe émigrer peut aussi avoir le sens
de « quitter une région pour séjourner dans une autre où le
climat est différent ».
Immigrer signifie « entrer dans un
pays étranger pour s'y fixer de façon durable ou définitive ». Le
préfixe im- de ce verbe est une variante du préfixe in-, qui
signifie « dans, à l'intérieur de ». C'est donc par rapport au
pays d'arrivée que l'on parle d'immigration.
S'il faut éviter de
confondre les verbes émigrer et immigrer, on doit également
distinguer les différents noms qui sont dérivés de ces verbes :
émigration et immigration ; émigré et immigré ; émigrant et
immigrant.
En savoir plus : Office québécois de la langue
française.
émilien
elle est émilienne, il est émilien : est de l'Émilie, une région d'Italie.
une Émilienne, un Émilien
l'émilien-romagnol : un dialecte parlé en Émilie et en Romagne.
Ce mot est dérivé, avec le suffixe -ien, -ienne, du nom de la région du nord-est de l'Italie, au sud du Pô, appelée Émilie par référence à la Via Aemilia, la Voie émilienne, une voie romaine commencée sous le consulat de Marcus Aemilianus Lepidus.
émincé, émincer, éminceur
elle est émincée, il est émincé :
est coupé(e) en tranches très fines ;
est devenu(e) mince, dont on a diminué l'épaisseur.
un émincé :
une fine tranche de viande ;
un plat composé de tranches très fines de viande (généralement de restes) accommodées en ragout.
émincer de la viande, des légumes, des fruits : la ou les couper en tranches très fines, en lamelles.
j'émince,
tu éminces, il émince, nous éminçons, vous émincez, ils émincent
;
j'éminçais ; j'éminçai ; j'émincerai ; j'émincerais
;
j'ai émincé ; j'avais émincé ; j'eus émincé ; j'aurai
émincé ; j'aurais émincé ;
que j'émince, que tu éminces,
qu'il émince, que nous émincions, que vous éminciez, qu'ils
émincent ;
que j'éminçasse, qu'il éminçât, que nous
éminçassions ; que j'aie émincé ; que j'eusse émincé ;
émince,
éminçons, émincez ; aie émincé, ayons émincé, ayez émincé
;
(en) éminçant.
un éminceur : une petite râpe ou un appareil ménager permettant de couper en tranches très fines.
un disque éminceur : un accessoire d'un appareil ménager permettant d'émincer.
Le verbe émincer est dérivé de mince, avec le préfixe é-.
éminemment, éminence, éminent, éminentissime
éminemment :
de manière éminente, à un très haut degré ;
de manière essentielle, par définition.
une éminence :
une élévation de terrain, une hauteur dégagée, permettant de voir de tous côtés ;
une saillie anatomique ;
un haut degré d'élévation, de supériorité ;
un titre d'honneur donné aux cardinaux.
une éminence grise : un conseiller intime influent.
elle est éminente, il est éminent :
est élevé(e) par rapport au niveau environnant ;
est supérieur(e) aux autres par ses qualités professionnelles, intellectuelles, morales, etc. ;
est supérieur(e) aux autres par sa qualité, par son excellence ;
est très importante ou important, est absolument remarquable.
elle, il est éminentissime : est très éminente ou éminent.
Le nom (une) éminence est emprunté au latin classique eminentia « éminence, hauteur; supériorité », en bas latin un titre honorifique, en particulier un titre donné aux évêques.
Le mot éminent est emprunté au latin classique eminens, eminentis du participe présent de eminere « s'élever au-dessus, être saillant ».
Le mot éminentissime est emprunté à l'italien eminentissimo superlatif de eminente « éminent », titre conféré à un cardinal par le pape Urbain VIII en 1638, du latin eminentissimus, superlatif de eminens, titre honorifique dans le bas empire.
émir, émirat, émirati
un émir :
un titre porté autrefois et actuellement par des personnages importants du monde musulman, turc et arabe ;
un chef d'État d'un émirat.
un émirat :
la dignité, la fonction d'émir ;
un territoire gouverné par un émir.
les Émirats arabes unis : un État fédéral composé de 7 émirats. Nom des habitants : Émirienne, Émirien.
capitale : Abou Dabi ; nom des habitants : Aboudabienne, Aboudabien.
Doubaï ; nom des habitants : Doubaïenne, Doubaïen
On trouve aussi les variantes « Abou Dhabi », « Dubaï » et « Doubaïote ».
elle est émiratie, il est émirati : est d'un émirat ou des Émirats arabes unis.
Dans le nom des Émirats arabes unis, l'étymologie du terme « arabe » est liée à celle du toponyme « Arabie ». La racine du mot a beaucoup de significations dans les langues sémitiques, y inclus « ouest » / « coucher de soleil », « désert », « mélanger », « marchand », « corbeau », et « compréhensible », toutes liées d'une manière ou autre au nom. Émirat signifie un territoire gouverné par un émir. Le nom d'avant 1971, États de la Trêve faisait référence à une trêve entre les cheikhs Arabes et les Britanniques. En savoir plus : Wikipédia.
Le nom (un) émir est emprunté à l'arabe 'amīr, « chef, commandant ; prince, émir » dérivé de 'amara, « ordonner, commander ».
émissaire
1. une, un émissaire :
une personne chargée d'une mission ;
une agente chargée d'une mission secrète ; un agent chargé d'une mission secrète.
un bouc émissaire :
un bouc chargé de tous les péchés d'Israël ;
une personne que l'on rend responsable des fautes des autres.
Le nom (un) émissaire (1) est emprunté au latin classique emissarius « espion, émissaire », de emittere, émettre.
2. un émissaire :
un cours d'eau qui prend naissance dans un lac ou en évacue les eaux ;
un déversoir ;
un exutoire, un chenal de sortie d’un liquide retenu dans un bassin.
un émissaire ou une veine émissaire : une petite veine qui traverse les os du crâne et qui anastomose les veines intra- et extracrâniennes.
Le nom un émissaire (2) est emprunté au latin emissarium, de emitto, émettre.
émissif, émissivité
elle est émissive, il est émissif : a la propriété d'émettre de la lumière, de la chaleur, des radiations, etc.
une émissivité : le rapport entre le flux d'énergie émise par un corps quelconque et le flux d'énergie émise par un corps noir de forme et de température identiques, lequel flux est intégré sur l'hémisphère émettrice.
Le mot émissif est dérivé du radical du latin emissum, supin de emittere (émettre).
émission
A. une émission :
l'action d'émettre, de projeter au dehors ;
une production de radiations, d'ondes, de sons ;
une sortie de produits magmatiques ;
un rejet dans l’environnement, à la suite d’activités humaines, de substances, préparations, organismes ou micro-organismes, interagissant avec d’autres milieux et/ou d’autres êtres vivants.
une émission de voix, une émission de sons
B. une émission : l'action de prononcer, de formuler.
une émission des vœux
C. une émission :
l'action de transmettre au moyen d'ondes électromagnétiques ;
la production d'un message selon un code spécifique ;
une partie d'un programme radiodiffusé ou télévisé ;
une mise en circulation de billets, d'effets financiers.
une émission à bande latérale unique ou émission BLU : [audiovisuel] la production d'une onde électromagnétique modulée en amplitude dans laquelle on ne conserve qu'une seule bande latérale, en vue de réduire la largeur de bande occupée. En anglais : single-sideband transmission ; SSB transmission. Voir aussi : récepteur à bande latérale unique. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
une émission-débat : [audiovisuel / télévision - radio] une émission consistant en une discussion sur des sujets de société entre un animateur et ses invités. En anglais : talk-show. Voir aussi : débat-spectacle. Journal officiel de la République française du 18/01/2005.
Le clin d'œil de France Terme : Débat-spectacle ou émission-spectacle.
Le nom (une) émission est emprunté au latin classique emissio « action de lancer ».
émissole
une émissole : un chien de mer, un squale.
émittance
une émittance : la puissance du rayonnement électromagnétique émise dans toutes les directions et à toutes les fréquences par unité de surface, exprimée en watt par mètre carré.
L'émittance énergétique remplace la radiance.
Ce nom est formé sur le latin emittere qui est à l'origine d'émettre, avec le suffixe -ance sur le modèle de mots comme inductance, à comparer avec radiance.
emm-
Généralement, "emm" au début d'un mot se prononce "en/m". Exceptions : Emmanuel, Emmaüs, emmenthal ou emmental,...
"emm" se prononce [a/m] dans "femme" et ses dérivés, ainsi que dans les adverbes formés à partir d'adjectifs terminés par -ent.
"enn" se prononce [a/n] dans les mots de la famille de solennel.
emmagasinage, emmagasinement, emmagasiner
un emmagasinage :
un magasinage, l'action de mettre en magasin ; les droits acquittés à l'occasion d'un dépôt en magasin ;
une accumulation, une mise en réserve ;
l'action de recueillir des livres ou autres documents pour fins de conservation et d'utilisation ;
une accumulation de la connaissance enregistrée sous une forme quelconque.
un emmagasinement :
un emmagasinage ;
une accumulation, une mise en réserve de chaleur, de lumière, d'énergie.
emmagasiner :
mettre en magasin ;
mettre en réserve, accumuler.
s'emmagasiner : être mis en magasin.
elles s'emmagasinent, ils s'emmagasinent, elles se sont emmagasinées, ils se sont emmagasinés,...
elles se sont emmagasiné des réserves, elles ont emmagasiné des réserves.
emmaigrir
emmaigrir :
rendre maigre ;
devenir maigre.
j'emmaigris,
tu emmaigris, il emmaigrit, nous emmaigrissons, vous emmaigrissez,
ils emmaigrissent ;
j'emmaigrissais ; j'emmaigris ;
j'emmaigrirai ; j'emmaigrirais ;
j'ai emmaigri ; j'avais
emmaigri ; j'eus emmaigri ; j'aurai emmaigri ; j'aurais emmaigri
;
que j'emmaigrisse, que tu emmaigrisses, qu'il emmaigrisse, que
nous emmaigrissions, que vous emmaigrissiez, qu'ils emmaigrissent ;
que j'emmaigrisse, qu'il emmaigrît, que nous emmaigrissions ;
que j'aie emmaigri ; que j'eusse emmaigri ;
emmaigris,
emmaigrissons, emmaigrissez ; aie emmaigri, ayons emmaigri, ayez
emmaigri ;
(en) emmaigrissant.
emmailler
emmailler : prendre dans un réseau de mailles, dans les mailles d'un filet.
s'emmailler : s'entrelacer (comme) en un réseau de mailles.
elles s'emmaillent, ils s'emmaillent, elles se sont emmaillées, ils se sont emmaillés,...
emmaillotage, emmailloté, emmaillotement, emmailloter, emmaillottement, emmaillotter, emmailloteur, emmaillotteur
elle est emmaillotée, il est emmailloté :
est enveloppé(e) d'un maillot, d'un lange ;
est rendu(e) incapable d'agir.
un emmaillotage ou emmaillotement :
l'action, la manière d'emmailloter ;
ce qui emmaillote ;
ce qui enveloppe comme un maillot.
emmailloter :
envelopper étroitement un petit enfant dans un maillot, un lange, qui enferme la partie inférieure du corps jusqu'au-dessous des bras ;
envelopper, recouvrir étroitement une personne ou une chose afin de la protéger ;
envelopper étroitement, entourer de toutes parts ;
rendre incapable d'agir ou de réagir.
une emmailloteuse, un emmailloteur : celle, celui qui emmaillote.
On lit aussi : emmaillottement, emmaillotter, emmaillotteur.
emmanchage, emmanche, emmanché, emmanchement, emmancher, emmanchure
1. un manche (d'outil) :
un emmanchage : l'action d'emmancher un outil.
un outil emmanché : qui est ajusté sur un manche.
une hache emmanchée, une faux emmanchée : en héraldique, qui a un manche d'un émail différent.
une emmanchée, un emmanché : une personne abrutie ou imbécile.
un emmanchement :
l'état de ce qui est emmanché ;
une représentation de la manière dont les membres sont reliés entre eux ou au tronc.
emmancher :
ajuster dans ou sur un manche ;
insérer ;
emboiter une pièce dans une autre ;
ajuster un vêtement au corps ;
engager, mettre en train, commencer.
s'emmancher :
s'organiser, se présenter ;
se joindre (bien ou mal) au corps ;
s'adapter, être en harmonie.
elles s'emmanchent, ils s'emmanchent, elles se sont emmanchées, ils se sont emmanchés,...
une emmancheuse, un emmancheur : une ouvrière, un ouvrier qui emmanche des outils.
une emmanchure (1) : une affaire compliquée, une combinaison. [Belgique]
2. une manche (de vêtement) :
une emmanche : en héraldique, une pièce ayant la forme d'un triangle, dont la base est constituée par toute la longueur d'un côté de l'écu, et dont le sommet touche le milieu du côté opposé.
une emmanchure (2) ou une entournure : une ouverture d'un vêtement pour coudre une manche ou laisser passer le bras.
Le nom (une) emmanche est un terme de la tradition lexicographique qui représente une mauvaise lecture d'emmanché qui, dans cet emploi, est une variante d'émanché, dérivé d'émanche, ce dernier terme n'étant donc pas une variante d'emmanche mais un dérivé de manche (2).
emmannequiner
emmannequiner : mettre des arbustes ou des plantes dans des paniers, dans des mannequins.
emmanteler
elle est emmantelée, il est emmantelé : est enveloppé(e) d'un manteau.
une corneille emmantelée : l'espèce de corneille qui a une partie du corps noir et le reste grisâtre.
emmanteler : envelopper d'un manteau.
j'emmantèle
ou j'emmantelle, tu emmantèles ou tu emmantelles, il emmantèle ou
il emmantelle, nous emmantelons, vous emmantelez, ils emmantèlent ou
ils emmantellent ;
j'emmantelais ; j'emmantelai ; j'emmantèlerai
ou emmantellerai ; j'emmantèlerais ou emmantellerais ;
j'ai
emmantelé ; j'avais emmantelé ; j'eus emmantelé ; j'aurai
emmantelé ; j'aurais emmantelé ;
que j'emmantèle ou que
j'emmantelle, que tu emmantèles ou que tu emmantelles, qu'il
emmantèle ou qu'il emmantelle, que nous emmantelions, que vous
emmanteliez, qu'ils emmantèlent ou qu'ils emmantellent ;
que
j'emmantelasse, qu'il emmantelât, que nous emmantelassions ; que
j'aie emmantelé ; que j'eusse emmantelé ;
emmantèle ou
emmantelle, emmantelons, emmantelez ; aie emmantelé, ayons
emmantelé, ayez emmantelé ;
(en) emmantelant.
s'emmanteler : faire le geste de s'envelopper comme d'un manteau.
je
m'emmantèle ou m'emmantelle, tu t'emmantèles ou t'emmantelles, il
s'emmantèle ou s'emmantelle, nous nous emmantelons, vous vous
emmantelez, ils s'emmantèlent ou s'emmantellent ;
je
m'emmantelais ; je m'emmantelai ; je m'emmantèlerai ou
m'emmantellerai ; je m'emmantèlerais ou m'emmantellerais ;
je
me suis emmantelé(e) ; je m'étais emmantelé(e) ; je me fus
emmantelé(e) ; je me serai emmantelé(e) ; je me serais emmantelé(e)
;
que je m'emmantèle ou m'emmantelle, que tu t'emmantèles ou
t'emmantelles, qu'il s'emmantèle ou s'emmantelle, que nous nous
emmantelions, que vous vous emmanteliez, qu'ils s'emmantèlent ou
s'emmantellent ;
que je m'emmantelasse, qu'il s'emmantelât,
que nous nous emmantelassions ; que je me sois emmantelé(e) ; que je
me fusse emmantelé(e) ;
emmantèle-toi ou emmantelle-toi,
emmantelons-nous, emmantelez-vous ; sois emmantelé(e), soyons
emmantelées, soyons emmantelés, soyez emmantelé(e)(es)(s) ;
(en)
s'emmantelant.
Le verbe emmanteler est dérivé de mantel, ancienne forme de manteau.
emmarchement
un emmarchement :
une entaille pratiquée dans le limon d'un escalier pour recevoir une marche ;
l'agencement des marches d'un escalier ;
la largeur d'un escalier, donnée par la longueur de ses marches ;
un ensemble de marches.
emmarquiser
emmarquiser : élever au rang de marquis.
s'emmarquiser :
se donner le titre de marquis ;
jouer au marquis.
emmascarader
emmascarader : déguiser comme pour une mascarade.
emmazouté
être emmazouté : être souillé, pollué par du mazout.
emmêlé, emmêlement, emmêler, emmêlure
elles sont emmêlées, ils sont emmêlés : sont mêlées ou mêlés ensemble.
une affaire emmêlée : embrouillée, confuse.
un emmêlement : l'action d'emmêler ; le résultat de cette action.
emmêler :
mêler ensemble ;
enrouler en désordre ;
embrouiller.
s'emmêler : devenir confus.
un emméli-mélo : un méli-mélo.
une emmêlure : un emmêlement.
Ils s'en mêlent mais s'emmêlent dans leurs e-mails. Conseillons à ces mêle-tout une promenade en mail-coach.
emménagement, emménager
un emménagement : l'action d'emménager ; le résultat de cette action.
des emménagements : les dispositions intérieures du navire qui permettent de loger commodément l'équipage, les munitions de guerre et de bouche, le gréement de rechange, etc.
emménager :
installer dans un nouveau logement ;
pratiquer des emménagements dans un navire ;
s'installer dans un nouveau logement et y ranger les meubles que l'on vient de transporter.
j'emménage, tu emménages, il
emménage, nous emménageons, vous emménagez, ils emménagent
;
j'emménageais ; j'emménageai ; j'emménagerai ;
j'emménagerais ;
j'ai emménagé ; j'avais emménagé ; j'eus
emménagé ; j'aurai emménagé ; j'aurais emménagé ;
que
j'emménage, que tu emménages, qu'il emménage, que nous
emménagions, que vous emménagiez, qu'ils emménagent ;
que
j'emménageasse, qu'il emménageât, que nous emménageassions ; que
j'aie emménagé ; que j'eusse emménagé ;
emménage,
emménageons, emménagez ; aie emménagé, ayons emménagé, ayez
emménagé ;
(en) emménageant.
Le verbe emménager est dérivé de ménage.
emménagogue
un (médicament) emménagogue, une substance emménagogue : qui provoque ou facilite le flux menstruel.
Le mot emménagogue est composé du grec (τ α ̀) ε ́ μ μ η ν α « menstrues », de ε ́ μ μ η ν ο ς ( μ η ̀ ν « le mois ») « qui revient tous les mois », et de α ̓ γ ω γ ο ́ ς « qui conduit ».
emmènement, emmener, emmeneur
un emmènement : le fait d'être emmené.
emmener :
mener avec soi, d'un endroit dans un autre ;
emporter ;
entrainer à sa suite, en exerçant une autorité, une influence ou un ascendant ;
transporter en esprit, conduire par la pensée ou par l'imagination.
j'emmène, tu emmènes, il
emmène, nous emmenons, vous emmenez, ils emmènent ;
j'emmenais
; j'emmenai ; j'emmènerai ; j'emmènerais ;
j'ai emmené ;
j'avais emmené ; j'eus emmené ; j'aurai emmené ; j'aurais emmené
;
que j'emmène, que tu emmènes, qu'il emmène, que nous
emmenions, que vous emmeniez, qu'ils emmènent ;
que
j'emmenasse, qu'il emmenât, que nous emmenassions ; que j'aie emmené
; que j'eusse emmené ;
emmène, emmenons, emmenez ; aie emmené,
ayons emmené, ayez emmené ;
(en) emmenant.
un fiacre emmeneur : qui emmène.
Le verbe emmener est dérivé de mener « conduire en un lieu ».
emmental, emmenthal
un emmental ou emmenthal : un fromage.
Ce nom vient de celui de la vallée [en allemand tal, ou comme graphie vieillie thal] de l'Emme, en Suisse.
emmerdant, emmerde, emmerdement, emmerder, emmerdeur
Avec un souci de décence, le verbe emmerder et ses dérivés sont parfois écrits : emm...
elle est emmerdante, il est emmerdant :
importune, dérange ou contrarie fortement quelqu'un ;
cause du tracas, de la contrariété à quelqu'un.
l'emmerdant : ce qui ennuie, ce qui contrarie.
une emmerde ou un emmerdement : un gros ennui, une vive contrariété.
elle est emmerdée, il est emmerdé : est embarrassé(e), ennuyé(e).
emmerder :
couvrir, souiller d'excréments ;
importuner, déranger ou contrarier fortement quelqu'un ;
causer du tracas, de la contrariété à quelqu'un ;
tenir quelqu'un ou quelque chose pour inexistant, pour insignifiant.
s'emmerder : s'ennuyer, trouver le temps long.
une emmerdeuse, un emmerdeur :
une personne qui importune, contrarie ou agace fortement les autres ;
une personne qui ennuie les autres.
Le verbe emmerder est dérivé de merde.
emmétrer
emmétrer : disposer pour un métrage, un mesurage.
j'emmètre,
tu emmètres, il emmètre, nous emmétrons, vous emmétrez, ils
emmètrent ;
j'emmétrais ; j'emmétrai ; j'emmètrerai ou
j'emmétrerai ; j'emmètrerais ou j'emmétrerais ;
j'ai emmétré
; j'avais emmétré ; j'eus emmétré ; j'aurai emmétré ; j'aurais
emmétré ;
que j'emmètre, que tu emmètres, qu’il emmètre,
que nous emmétrions, que vous emmétriez, qu’ils emmètrent ;
que
j'emmétrasse, qu’il emmétrât, que nous emmétrassions ; que
j'aie emmétré ; que j'eusse emmétré ;
emmètre, emmétrons,
emmétrez ; aie emmétré, ayons emmétré, ayez emmétré ;
(en)
emmétrant.
voir : mètre
emmétrope, emmétropie, emmétropisation
Quand l'œil est emmétrope, l'image se forme sur la rétine en l'absence d'accommodation, et non pas en avant de celle-ci (hypermétropie) comme c'est le cas le plus fréquent chez le nourrisson, ou en arrière (myopie).
une emmétropie : l'absence de vice de réfraction, l’image de l’objet regardé se formant sur la rétine.
une emmétropisation : la tendance naturelle de l'œil à aboutir à une réfraction proche de la normale au cours du développement.
voir aussi : amétrope, anisométropie, hypermétropie.
Le mot emmétrope est composé du grec ε ́ μ μ ε τ ρ ο ς « bien mesuré, proportionné » et ω ́ ψ, [ω ̓ π ο ́ ς] « œil ».
emmeulage, emmeuler
un emmeulage : l'action de mettre en meules.
emmeuler : mettre en meules.
Ce verbe est dérivé de meule, avec le préfixe em- (en-).
emmi
emmi ou emmy : au milieu (de).
Le mot archaïque emmi, parfois écrit emmy, est composé de en- et de mi (parmi) du latin classique medium « milieu, centre », à comparer avec in medio « au milieu (de tous), en public ».
emmiellé, emmieller, emmiellure
elle est emmiellée, il est emmiellé : est couleur de miel.
un végétal emmiellé : recouvert d'une matière blanche et gluante.
emmieller :
enduire ou mêler de miel ;
envelopper d'une douceur trompeuse et forcée ;
emmerder, ne pas tenir compte de.
emmieller les bords du vase : faire, par des paroles séduisantes, par quelque artifice, que ce qui est naturellement pénible paraisse facile.
s'emmieller : s'emmerder, s'ennuyer fortement.
une emmiellure : un topique à base de miel destiné à assouplir la corne des pieds ou le sabot du cheval en cas d'enflure ou de foulure.
emmigrainer
emmigrainer : donner la migraine.
emmitouflement, emmitoufler
un emmitouflement : l'action d'emmitoufler ; le résultat de cette action.
emmitoufler quelqu'un : l'envelopper dans des vêtements chauds et moelleux.
s'emmitoufler :
s'envelopper dans des vêtements chauds et moelleux ;
envelopper une partie du corps.
Le verbe emmitoufler est dérivé du moyen français mitouflé proprement « qui porte des mitaines », croisement de mitaine et de l'ancien français emmouflé « enveloppé de moufles, embarrassé » dérivé de moufle.
emmitré
une tour emmitrée : qui est surmontée d'un couronnement ressemblant à une mitre.
ce mot est formé sur le participe passé du verbe emmitrer, formé sur mitre, avec le préfixe em- (en-).
emmorphoser
Dictionnaire historique du français québécois :
emmorphoser ou amorphoser (dans la langue des conteurs) :
métamorphoser (un être) de manière à le rendre incapable d’agir à sa guise, le paralyser, le retenir captif en recourant à la sorcellerie, à un maléfice quelconque ;
ensorceler (un être) ;
enjôler, charmer, flatter (quekqu'un)
s'emmorphoser ou s'amorphoser :
se métamorphoser, se transformer ;
s'endormir.
démorphoser : délivrer, libérer (un être qui avait été emmorphosé).
se démorphoser : cesser d’être emmorphosé.
Ces verbes sont un héritage des parlers de France.
emmortaiser
emmortaiser : faire entrer dans une mortaise, taillée à cet effet, le tenon d'une pièce de bois ou de métal.
emmotté, emmotter
un plant emmotté, un arbre emmotté : dont la racine est entourée d'une motte de terre pour favoriser la pousse.
emmotter : entourer d'une motte de terre, conserver la motte de terre garnissant la racine d'un plant, d'un arbre qui doit être replanté.
emmouflage, emmouflement, emmoufler
un emmouflement ou emmouflage : l'opération par laquelle on place dans un moufle une pièce de porcelaine décorée pour faire cuire les ornements posés à la surface.
emmoufler une poterie : la disposer dans un moufle.
Ce verbe est dérivé d'un moufle, avec le préfixe em- (en-).
s'emmouracher
s'emmouracher [Belgique] : s'amouracher.
emmouscaillé, emmouscaillement, emmouscailler
elle est emmouscaillée, il est emmouscaillé : est embarrassé(e), gêné(e).
un emmouscaillement : un ennui, un embêtement, un emmerdement.
emmouscailler : importuner, agacer.
Le verbe emmouscailler est dérivé de mouscaille « excrément ».
emmurage, emmurement, emmurer
A. un emmurage : l'action d'emmurer.
emmurer (1) une ville, emmurer un lieu : l'entourer de murs, de murailles.
B. elle est emmurée, il est emmuré :
est entouré(e), enfermé(e) entre des murs ;
est enfermé(e), isolé(e) du reste du monde.
une emmurée, un emmuré : une personne enfermée entre les murs d'une prison, d'un cloitre.
les emmurés de Carcassonne : les hérétiques condamnés à la prison perpétuelle par le Tribunal de l'Inquisition.
un emmurement : un emprisonnement de longue durée.
emmurer (2) quelqu'un :
l'enfermer dans un endroit que l'on murait ;
l'enfermer, l'isoler.
emmurer quelque chose : l'enfermer dans des murs.
Le verbe emmurer est dérivé de mur.
emmuselé, emmuseler
un animal emmuselé : en héraldique, dont la muselière est d'un autre émail que le corps.
emmuseler un animal : lui mettre une muselière, le museler.
j'emmusèle
ou j'emmuselle, tu emmusèles ou tu emmuselles, il emmusèle ou il
emmuselle, nous emmuselons, vous emmuselez, ils emmusèlent ou ils
emmusellent ;
j'emmuselais ; j'emmuselai ; j'emmusèlerai ou
emmusellerai ; j'emmusèlerais ou emmusellerais ;
j'ai emmuselé
; j'avais emmuselé ; j'eus emmuselé ; j'aurai emmuselé ; j'aurais
emmuselé ;
que j'emmusèle ou que j'emmuselle, que tu emmusèles
ou que tu emmuselles, qu'il emmusèle ou qu'il emmuselle, que nous
emmuselions, que vous emmuseliez, qu'ils emmusèlent ou qu'ils
emmusellent ;
que j'emmuselasse, qu'il emmuselât, que nous
emmuselassions ; que j'aie emmuselé ; que j'eusse emmuselé
;
emmusèle ou emmuselle, emmuselons, emmuselez ; aie emmuselé,
ayons emmuselé, ayez emmuselé ;
(en) emmuselant.
Le verbe emmuseler est dérivé de musel ancienne forme de museau « visage d'une personne; gueule des animaux ».
emmy
emmi ou emmy : au milieu (de).
Le mot archaïque emmi, parfois écrit emmy, est composé de en- et de mi (parmi) du latin classique medium « milieu, centre », à comparer avec in medio « au milieu (de tous), en public ».
émoi
un émoi :
un trouble, une agitation vive ;
une alarme, une effervescence due au saisissement de la surprise, de la peur ;
une émotion, un trouble émotif vécu affectivement sur le mode de l'inquiétude, de la tristesse ou de la douleur ;
une émotion, un trouble émotif vécu affectivement sur le mode agréable de la sensualité, du sentiment ou de l'esthétique.
Le nom (un) émoi est le déverbal de l'ancien français esmaier « inquiéter, effrayer », du bas latin exmagare, proprement « priver (quelqu'un) de ses forces », d'origine germanique.
émollié, émollient
elle est émolliée, il est émollié : est ramolli(e).
une substance émolliente, un (effet) émollient : qui maintient la teneur en eau des préparations à phase continue aqueuse et produit ainsi un effet hydratant cutané.
une voix émolliente, une atmosphère émolliente : douce, doucereuse.
Le mot émollient est emprunté au latin emolliens participe présent du latin classique emollire « amollir, rendre mou » employé en particulier dans le domaine médical.
émolument
un émolument :
un profit ;
l'actif ou la part d'actif que recueille un héritier, un légataire universel ou à titre universel, ou un époux commun en biens.
des émoluments :
les profits casuels d'une charge, en particulier d'officier ministériel ;
un salaire, une rémunération :
la rémunération nette des fonctionnaires, indemnités et allocations incluses.
Le nom (un) émolument est emprunté au latin classique emolumentum « avantage, profit ; gain, émolument ».
émonctoire
un émonctoire : un organe qui élimine les déchets du métabolisme. Le foie, les reins, les intestins et les poumons exercent un rôle d’émonctoire. Le foie a par ailleurs la faculté d’éliminer des substances toxiques.
Le nom (un) émonctoire est emprunté au latin médiéval emunctorium dans le sens médical, en bas latin au sens de « instrument pour moucher les chandelles », de emunctum participe passé de emungere « moucher ».
émondage, émondant, émonde, émondé, émonder, émondes, émondeur, émondoir
un émondage :
l'action d'émonder, le résultat de cette action ;
une épuration.
elle est émondante, il est émondant : a pour rôle l'épurement, le dépouillement.
une émonde :
un émondage, l'enlèvement des branches mortes ou inutiles d'un arbre ;
une branche coupée au cours de l'émondage.
un arbre d'émonde : un arbre ayant subi l'émondage, et dont on ne conserve qu'un bouquet de pousses latérales à la cime.
elle est émondée, il est émondé :
a subi l'émondage ;
est dépouillé(e), épuré(e).
émonder un arbre ou un arbuste : le débarrasser des rameaux morts ou inutiles, des branches qui déséquilibrent la croissance, des plantes parasites.
émonder une pierre : la tailler.
émonder un aliment : en retirer l'enveloppe.
émonder :
tondre, peler ;
enlever, supprimer ;
débarrasser du superflu, dépouiller.
une émondeuse, un émondeur :
une personne qui émonde, qui taille les arbres ;
une personne qui élague un texte, qui l'épure.
un émondoir : un outil servant à émonder.
Le verbe émonder est emprunté au latin impérial emundare « nettoyer, purifier ».
Le verbe monder : enlever l'écorce, les pelures, les pépins ou les diverses impuretés d'une plante ou d'un fruit ; la ou le nettoyer) vient du latin mundare « nettoyer, purifier ». Voir aussi le verbe mondifier.
émorfilage, émorfiler
un émorfilage
émorfiler : retirer le morfil sur une lame qui vient d'être affutée.
émoticône
Les binettes (appelées
frimousses en France ou smileys
en anglais) sont de petits dessins suggérant la forme d’un visage,
le plus souvent orienté vers la gauche, dont l’expression traduit
l’état d’esprit de l’internaute expéditeur ou expéditrice.
Elles constituent donc une sous-classe des émoticônes.
Ces derniers sont réalisés en utilisant une suite de caractères du
clavier pouvant symboliser autant un objet qu’un animal, une
expression qu’un sentiment. En savoir plus : Office québécois de
la langue française.
On
a lu aussi un émoticone.
émotif
elle est émotive, il est émotif :
est relative, est relatif à l'émotion, aux émotions ;
est apte, prédisposé(e) à éprouver des émotions ;
est pleine ou plein d'émotion cordiale et chaleureuse.
elle est hyperémotive, il est hyperémotif : est exagérément émotive ou émotif.
une hyperémotive, un hyperémotif
un tempérament hypoémotif
émotion, émotionalisme, émotionaliste, émotionnable, émotionnant, émotionné, émotionnel, émotionnement, émotionner,
A. une émotion : un mouvement assez vif.
B. une émotion :
un trouble subit, une agitation passagère causés par un sentiment ;
un bouleversement, une secousse, un saisissement qui se manifestent par des modifications physiologiques violentes, parfois explosives ou paralysantes.
L’émotion est une expérience du plaisir/déplaisir vécue par un être animé, plus ou moins intense et temporellement limitée. En savoir plus : Dicopart
elle, il est émotionnable :
peut être ému(e) ;
s'émeut facilement.
elle est émotionnante : est impressionnante ; il est émotionnant : est impressionnant.
elle est émotionnée, il est émotionné : ressent une vive émotion, un trouble.
elle est émotionnelle, il est émotionnel :
est relative, est relatif à l'émotion ;
est caractérisé(e) par un mouvement vif de la sensibilité.
un émotionnement : une émotion.
émotionner : causer une émotion, un trouble.
C. l'émotion
:
la qualité chaleureuse, lyrique de la sensibilité ;
le cœur, l'ardeur.
un émotionalisme : le gout de l'émotion.
une, un émotionaliste : celle, celui qui cultive l'émotion.
Le mot émotif est formé sur le radical du supin emotum du latin emovere (voir : émouvoir).
Le nom (une) émotion est dérivé d'émouvoir d'après l'ancien français et moyen français motion « mouvement » emprunté au latin motio « mouvement » et « trouble, frisson (de fièvre) ».
émotivité
une émotivité :
une aptitude à éprouver des émotions ;
le niveau de sensibilité, le degré suivant lequel chaque personne est capable de s'émouvoir ;
l'aptitude à s'émouvoir facilement, à réagir trop vivement aux stimuli même très faibles, caractérisée aussi par une insuffisance de l'inhibition, une incapacité à s'adapter aux situations nouvelles, imprévues.
une hyperémotivité : une susceptibilité particulière aux émotions.
une inémotivité : une absence de manifestations émotionnelles.
émottage, émottement, émotter, émotteur, émotteuse
un émottage : l'action d'émotter ; le résultat de cette action.
un émottement
émotter : écraser les mottes de terre pour les briser après le labourage d'un champ.
une (herse) émotteuse, un rouleau émotteur
émoucher
émoucher :
en escrime, démoucheter ;
débarrasser des mouches en les chassant.
s'émoucher : se débarrasser des mouches.
émouchet
un émouchet : une crécerelle ou un épervier ou un autre rapace diurne qui ne dépasse pas la taille de ce dernier.
Le nom (un) émouchet est dérivé d'après épervier, émerillon, de l'ancien français moschet « mâle de l'épervier », lui-même dérivé de mouche, le mâle de l'épervier étant beaucoup plus petit que la femelle.
émouchetage, émoucheter
un émouchetage : l'opération qui consiste à émoucheter le lin.
émoucheter : casser la pointe d'un instrument aigu.
émoucheter du lin : débarrasser les fibres de leurs impuretés.
émoucheter des rubans : leur donner le fini.
j'émouchète
ou j'émouchette, tu émouchètes ou tu émouchettes, il émouchète
ou il émouchette, nous émouchetons, vous émouchetez, ils
émouchètent ou ils émouchettent ;
j'émouchetais ;
j'émouchetai ; j'émouchèterai ou émouchetterai ; j'émouchèterais
ou émouchetterais ;
j'ai émoucheté ; j'avais émoucheté ;
j'eus émoucheté ; j'aurai émoucheté ; j'aurais émoucheté ;
que
j'émouchète ou que j'émouchette, que tu émouchètes ou que tu
émouchettes, qu'il émouchète ou qu'il émouchette, que nous
émouchetions, que vous émouchetiez, qu'ils émouchètent ou qu'ils
émouchettent ;
que j'émouchetasse, qu'il émouchetât, que
nous émouchetassions ; que j'aie émoucheté ; que j'eusse émoucheté
;
émouchète ou émouchette, émouchetons, émouchetez ; aie
émoucheté, ayons émoucheté, ayez émoucheté ;
(en)
émouchetant.
Le verbe émoucheter est dérivé de moucheter « garnir d'une mouche la pointe d'une arme d'escrime » « parsemer de petites taches ».
émouchette, émouchoir
une émouchette : un caparaçon fait d'un filet garni de cordelettes pendantes dont on couvre les chevaux pour les protéger des mouches.
un émouchoir ou chasse-mouche : un instrument pour émoucher, généralement constitué par une queue de cheval attachée à un manche.
émouchure
une émouchure : un déchet qui provient de l'émouchetage du lin.
émoudre, émouleur, émoulu
émoudre : aiguiser sur une meule.
j'émouds, tu émouds, il émoud, nous
émoulons, vous émoulez, ils émoulent ;
j'émoulais ;
j'émoulus ; j'émoudrai ; j'émoudrais ;
j'ai émoulu ;
j'avais émoulu ; j'eus émoulu ; j'aurai émoulu ; j'aurais émoulu
;
que j'émoule, que tu émoules, qu’il émoule, que nous
émoulions, que vous émouliez, qu’ils émoulent ;
que
j'émoulusse, qu’il émoulût, que nous émoulussions ; que j'aie
émoulu ; que j'eusse émoulu ;
émouds, émoulons, émoulez ;
aie émoulu, ayons émoulu, ayez émoulu ;
(en) émoulant.
une émouleuse, un émouleur : une rémouleuse, un rémouleur, une ouvrière, un ouvrier qui aiguise des lames sur une meule.
elle est émoulue, il est émoulu : est aiguisé(e) à la meule.
se battre à fer émoulu : avec des armes affilées.
être frais émoulu de : être récemment sorti de, avoir été récemment diplômé, avoir récemment terminé sa formation.
Le verbe émoudre n’est assurément pas le plus employé de la langue française. Il est vrai que l’on n’aiguise plus guère les couteaux ou d’autres outils sur une meule et que l’on trouve peu de rémouleurs (aussi appelés autrefois émouleurs). Émoudre se rencontre aujourd’hui essentiellement au participe passé, émoulu, qui signifie, au sens propre, « affûté, fraîchement aiguisé à la meule » ; il arrivait ainsi que dans certains tournois, plutôt que d’employer, selon l’usage ordinaire, des armes émoussées et rebattues, on combatte à fer émoulu, c’est-à-dire avec des armes particulièrement affilées et tranchantes. Au sens figuré, ce même participe qualifie une personne qui est tout récemment sortie d’un établissement d’éducation. Mais on se rappellera que si le français dispose d’un couple moudre/mouler, il n’existe pas un pendant émouler à émoudre. Académie française.
Le verbe émoudre vient du latin vulgaire exmolere « aiguiser sur une meule » à comparer avec le latin impérial emolere « moudre entièrement ».
Le nom (un) émouleur est dérivé du participe passé d'émoudre.
Le mot émoulu est le participe passé d'émoudre.
émoussage, émousse, émousser, émoussoir
1. une (ou un) émousse : un vieil arbre creux dont le cœur et une partie de l'aubier ont disparu.
Le nom (une) émousse est un dérivé régressif d'émousser (1) qui dans les dialectes de l'Ouest a le sens de « étêter, émonder un arbre ».
elle est émoussée, il est émoussé :
est devenue moins tranchante, moins pointue ; est devenu moins tranchant, moins pointu ;
en héraldique, est représenté(e) sans pointe ;
est devenue moins vive, moins incisive, moins sensible ; est devenu moins vif, moins incisif, moins sensible.
émousser (1) une lame, une pointe : la rendre moins tranchante, moins aigüe.
émousser la curiosité de quelqu'un, émousser une passion : la rendre moins vive, moins incisive, moins sensible.
émousser un sentiment : le rendre moins vif, moins incisif, moins sensible.
s'émousser :
devenir moins acéré ;
s'atténuer, s'affaiblir, diminuer.
elles s'émoussent, ils s'émoussent, elles se sont émoussées, ils se sont émoussés,...
elles se sont émoussé leur passion, elles ont émoussé leur passion.
Le verbe émousser (1) est dérivé de mousse « émoussé ».
Le verbe hébéter est emprunté au latin hebetare « émousser, enlever la finesse, la pénétration », du latin hebes, hebetis « émoussé, qui manque de vicacité ».
Le mot obtus est emprunté au latin obtusus « émoussé, affaibli », participe passé de obtundere « émousser, affaiblir », d'abord « frapper contre » d'où « émousser en frappant », composé de ob marquant l'hostilité et de tundere « frapper ».
Le nom (un) oxymore ou oxymoron (= une alliance de deux mots apparemment contradictoires), du grec ο ̓ ξ υ ́ μ ω ρ ο ν « ingénieuse alliance de mots contradictoires » est composé du grec oxus « aigu, fin, effilé », et môros « épais, sot, émoussé ».
2. un émoussage : l'action d'enlever la mousse d'un toit, d'un arbre, d'une prairie ; le résultat de cette action.
émousser (2) : enlever les plantes parasites (mousses, lichens, etc.).
un émoussoir : un outil pour enlever la mousse d'un arbre.
Le verbe émousser (2) est dérivé de mousse (d'un arbre).
émoustillant, émoustillé, émoustillement, émoustiller
elle est émoustillante :
émoustille, est excitante, réjouissante.
il est émoustillant
: émoustille, est excitante, réjouissant.
elle est
émoustillée : est excitée, mise de bonne humeur.
il est
émoustillé : est excité, mis de bonne humeur.
un émoustillement :
l'action d'émoustiller ;
le fait d'être émoustillé ;
une excitation.
émoustiller :
mettre dans une excitation gaie qui porte à la jouissance, au plaisir ;
mettre en excitation.
Le verbe émoustiller est dérivé de moustille « moût, vin nouveau », lui-même dérivé de moust, moût, mout.
émouvable, émouvant, émouvoir
elle, il est émouvable : s'émeut facilement, est émotionnable.
elle est émouvante, il est émouvant :
suscite l'émotion, émeut, bouleverse l'âme, touche le cœur ;
suscite une émotion très vive ;
est déchirante ou déchirant ;
touche à la sensibilité profonde créatrice de bonheur ;
est touchante ou touchant.
On a lu un émouveur pour un agitateur.
émouvoir :
mouvoir, mettre en mouvement, bouger ;
remuer, toucher, éveiller ;
agiter, bouleverser, ébranler ;
attendrir, troubler ; plaire, toucher.
j'émeus, tu émeus, il émeut,
nous émouvons, vous émouvez, ils émeuvent ;
j'émouvais ;
j'émus ; j'émouvrai ; j'émouvrais ;
j'ai ému ; j'avais ému
; j'eus ému ; j'aurai ému ; j'aurais ému ;
que j'émeuve, que
tu émeuves, qu’il émeuve, que nous émouvions, que vous émouviez,
qu’ils émeuvent ;
que j'émusse, qu’il émût, que nous
émussions ; que j'aie ému ; que j'eusse ému ;
émeus,
émouvons, émouvez ; aie ému, ayons ému, ayez ému ;
(en)
émouvant.
s'émouvoir :
se troubler ;
s'attendrir, s'émerveiller.
s'émouvoir sur quelque chose : se pencher avec émotion sur quelque chose.
s'émouvoir en faveur de quelqu'un : parler pour lui, faire quelque chose pour lui.
je m'émeus, tu t'émeus, il
s'émeut, nous nous émouvons, vous vous émouvez, ils s'émeuvent ;
je m'émouvais ; je m'émus ; je m'émouvrai ; je m'émouvrais
;
je me suis ému (e); je m'étais ému(e) ; je me fus ému(e)
; je me serai ému(e) ; je me serais ému(e) ;
que je m'émeuve,
que tu t'émeuves, qu’il s'émeuve, que nous nous émouvions, que
vous vous émouviez, qu’ils s'émeuvent ;
que je m'émusse,
qu’il s'émût, que nous nous émussions ; que je me sois ému(e) ;
que je me fusse ému(e) ;
émeus-toi, émouvons-nous,
émouvez-vous ; sois ému(e), soyons émues, soyons émus, soyez
ému(e)(es)(s) ;
(en) s'émouvant.
Le verbe émouvoir vient du latin populaire exmovere, en latin classique emovere « remuer, ébranler » au propre et au figuré, formé de ex et movere « mouvoir, remuer ».
empafer
empafer : énivrer, rendre ivre.
elle, il est paf : est ivre.
empaffé
une
empaffée : une imbécile, une maladroite ; une salaude.
un
empaffé
: un imbécile, un maladroit ; un salaud.
espèce d'empaffé !
un empaffé :
un homosexuel passif ;
celui qui est sodomisé.
un paf : un membre viril.
empaillage, empaillé, empailler, empailleur
un empaillage :
l'action de garnir un siège de paille ;
l'action d'entourer un plant, un jeune arbre de paille pour le protéger ;
l'action d'empailler un animal mort.
elle est empaillée, il est empaillé :
est garni(e) de paille ;
pour un animal mort, est rembourré(e) de paille.
On a lu empailloté pour empaillé.
une
empaillée : une empotée, celle qui manque de vivacité et parait
gauche et niaise.
un empaillé
un empoté, celui qui manque de vivacité et parait gauche et niais.
un empaillement :
l'action d’empailler ;
l'état de ce qui est empaillé ;
un approvisionnement en paille.
empailler :
garnir de paille ;
envelopper de paille pour protéger des heurts ;
entourer de paille pour protéger des intempéries ou des dégradations ;
emplir de paille la peau des animaux pour conserver leur apparence naturelle.
une empailleuse, un empailleur : un(e) artisan(e) qui empaille les sièges ; un(e) naturaliste, un(e) artisan(e) qui empaille les animaux.
Le verbe empailler est dérivé de paille.
empalé, empalement, empaler, empaleur
elle est empalée, il est empalé :
a été empalé(e) ;
a une attitude raide, guindée.
une empalée, un empalé : une personne qui a été empalée.
un empalement : l'action, le fait d'empaler, de s'empaler.
empaler :
faire subir à quelqu'un le supplice du pal, c'est-à-dire enfoncer dans l'anus un pieu qui traverse le corps ;
fixer quelque chose sur un objet pointu en le transperçant de part en part.
s'empaler : tomber sur un objet pointu qui s'enfonce dans le corps.
une empaleuse, un empaleur : une personne qui empale.
Le verbe empaler est dérivé de pal, avec le préfixe em- (en-).
empalmage, empalmer
un empalmage : le tour de prestidigitation qui consiste à escamoter un objet dans la main de sorte que celle-ci apparaisse vide.
empalmer : pour un prestidigitateur, escamoter un objet dans la paume de la main.
Ce nom et ce verbe sont formés sur le latin palma, avec le préfixe em- (en-).
empan
un empan :
l'ancienne mesure de longueur correspondant au plus grand intervalle entre l'extrémité du pouce et celle du petit doigt ;
dans le langage des brodeurs et des passementiers, l'intervalle compris entre l'extrémité des deux bras lorsqu'ils sont écartés.
un empan de mémoire : le nombre maximal d'éléments formant une série qui peut être mémorisée en une seule fois.
Entre le pied et le doigt, la métrologie grecque avait de nombreux intermédiaires. Le condyle valait deux doigts. La palme, correspondant à la largeur de la paume de la main, valait quatre doigts. Le dikhas, proprement « la moitié », valait un demi-pied. L’empan valait douze doigts. Le nom pugmê, dont a été tiré pugmaios, « pygmée » et, proprement, « haut comme un poing », désignait à la fois le poing et la distance comprise entre le coude et la naissance des doigts (soit dix-huit doigts). La coudée allait du poignet au coude et valait un pied et demi. En savoir plus : Académie française.
Le nom (un) empan est issu de l'ancien français espane, de l'ancien bas francique spanna, de même sens.
Le nom (un) pan (2) (= une ancienne mesure de longueur correspondant à vingt-quatre centimètres, usitée dans le Midi de la France) est issu de l'ancien bas francique spanna par aphérèse de l'ancien français espan.
empanaché, empanacher
elle est empanachée, il est empanaché :
est garni(e) d'un panache ;
est très orné(e).
On a lu un empanachement.
empanacher :
garnir d'un panache ;
orner de fioritures, donner un ton ronflant.
s'empanacher de : se garnir, s'orner de.
elles s'empanachent, ils s'empanachent, elles se sont empanachées, ils se sont empanachés,...
empannage, empanner
un empannage : l'action d'empanner.
empanner :
pour un navire à voiles, mettre en panne, arrêter en orientant les vergues et en réduisant la voilure ;
changer de panne, faire passer la grand-voile d'un bord à l'autre en virant de bord vent arrière.
Le verbe empanner est dérivé de panne (3).
empannon
un empannon : dans la charpente d'un comble, un chevron assemblé obliquement depuis l'arêtier et reposant sur la sablière.
Le nom (un) empannon est dérivé de l'ancien français panne « pièce de bois posée horizontalement sur la charpente d'un comble pour porter les chevrons » issu du latin vulgaire patena qui du sens classique de « crèche, mangeoire » serait passé à celui de « poutre, pièce de bois [dans laquelle à l'origine on aurait pu creuser cette crèche] ».
empapaouter
empapaouter :
sodomiser, enculer ;
baiser, tromper.
empapilloter
empapilloter :
envelopper des bonbons dans des papillotes ;
envelopper un morceau de viande, un poisson, etc. dans une feuille de papier huilé ou beurré, avant de le mettre au four.
empaquetage, empaqueté, empaqueter, empaqueteur
1. un empaquetage :
l'action d'empaqueter ; le résultat de cette action ;
ce qui sert à empaqueter, un emballage ;
le procédé qui consiste à regrouper dans un fichier unique des scripts nécessaires au déploiement automatisé d'un logiciel ou d'une application dans un système d'exploitation. Office québécois de la langue française
empaqueter (1) : mettre en paquet, faire un paquet de quelque chose.
j'empaquète
ou j'empaquette, tu empaquètes ou tu empaquettes, il empaquète ou
il empaquette, nous empaquetons, vous empaquetez, ils empaquètent ou
ils empaquettent ;
j'empaquetais ; j'empaquetai ; j'empaquèterai
ou empaquetterai ; j'empaquèterais ou empaquetterais ;
j'ai
empaqueté ; j'avais empaqueté ; j'eus empaqueté ; j'aurai
empaqueté ; j'aurais empaqueté ;
que j'empaquète ou que
j'empaquette, que tu empaquètes ou que tu empaquettes, qu'il
empaquète ou qu'il empaquette, que nous empaquetions, que vous
empaquetiez, qu'ils empaquètent ou qu'ils empaquettent ;
que
j'empaquetasse, qu'il empaquetât, que nous empaquetassions ; que
j'aie empaqueté ; que j'eusse empaqueté ;
empaquète ou
empaquette, empaquetons, empaquetez ; aie empaqueté, ayons
empaqueté, ayez empaqueté ;
(en) empaquetant.
une empaqueteuse : une machine qui sert à empaqueter.
une empaqueteuse, un empaqueteur : une personne chargée de faire les paquets.
2. un empaquetage : l'ensemble des vêtements et effets d'une personne (à comparer avec le paquetage).
une personne empaquetée : qui est enveloppée de plusieurs vêtements pour lutter contre le froid.
une empaquetée, un empaqueté : une personne stupide et maladroite.
empaqueter (2) une personne : l'envelopper de plusieurs vêtements.
s'empaqueter : s'envelopper soigneusement dans un vêtement.
je
m'empaquète
ou m'empaquette,
tu t'empaquètes
ou t'empaquettes,
il s'empaquète
ou s'empaquette,
nous nous empaquetons, vous vous empaquetez, ils s'empaquètent
ou s'empaquettent
;
je m'empaquetais
; je m'empaquetai
; je m'empaquèterai
ou m'empaquetterai
; je m'empaquèterais
ou m'empaquetterais
;
je me suis empaqueté(e) ; je m'étais empaqueté(e) ; je me
fus empaqueté(e) ; je me serai empaqueté(e) ; je me serais
empaqueté(e) ;
que je m'empaquète
ou m'empaquette,
que tu t'empaquètes
ou t'empaquettes,
qu'il s'empaquète
ou s'empaquette,
que nous nous empaquetions, que vous vous empaquetiez, qu'ils
s'empaquètent
ou s'empaquettent
;
que je m'empaquetasse,
qu'il s'empaquetât,
que nous nous empaquetassions ; que je me sois empaqueté(e) ; que je
me fusse empaqueté(e) ;
empaquète-toi ou empaquette-toi,
empaquetons-nous, empaquetez-vous ; sois empaqueté(e), soyons
empaquetées, soyons empaquetés, soyez empaqueté(e)(es)(s)
;
(en) s'empaquetant.
emparadisement, emparadiser
un emparadisement : l'action d'emparadiser ; le résultat de cette action.
emparadiser : introduire dans un paradis, faire entrer dans un lieu de délices, mettre dans un état de bonheur comparable.
On a lu les adjectifs emparadiasant et emparadisé.
emparement, emparer, s'emparer
un emparement : l'action de s'emparer.
emparer une ville : la fortifier, la mettre en état de défense.
emparer quelque chose : s'en protéger, l'éviter. [Réunion]
s'emparer de :
se rendre maitre de quelque chose par la force ou par la ruse, en prendre possession ;
se rendre maitre de quelqu'un, le saisir, le capturer ;
étendre son pouvoir sur l’esprit, les facultés d’une personne ;
l’envahir, la dominer ;
se saisir de quelque chose.
Le verbe emparer est emprunté à l’ancien provençal amparar « protéger ; défendre », du latin populaire anteparare « faire des préparatifs pour se défendre ».
Le verbe désemparer est dérivé de l'ancien français emparer. D'où : désemparé (= décontenancé, déconcerté), un navire désemparé (= qui ne peut plus manœuvrer), sans désemparer (= sans arrêter), désemparer un navire (= le mettre hors d'usage).
emparqué
elle est emparquée, il est emparqué : pour un végétal ou un animal, un paysage ou un biotope, se situe à l’intérieur d’une aire protégée et dont la distribution correspond à la limite de celle-ci.
empâtage, empâté, empâtement, empâter
un empâtage : l'action de mélanger deux ou plusieurs matières pour obtenir une pâte lisse et homogène.
elle est empâtée, il est empâté :
est remplie, couverte, entourée de pâte ou d'une matière similaire ; est rempli, couvert, entouré de pâte ou d'une matière similaire ;
est rendue pâteuse, plus épaisse ; est rendu pâteux, plus épais ;
est grasse, bouffie par un excédent de graisse ; est gras, bouffi par un excédent de graisse.
une voix empâtée : qui manque de netteté.
un empâtement :
l'action d'empâter, de couvrir, d'enrober de pâte ou d'une substance analogue ; le résultat de cette action ;
un amas quelconque recouvrant une chose ;
l'application sur une toile d'épaisses couches de couleur successives pour mettre en évidence une partie du tableau ;
une surcharge dans l'écriture ou dans l'exécution ;
un embarras, un manque de netteté dans la voix ;
un gonflement excessif et quasi pathologique de certaines parties du corps ou du corps entier.
l'empâtement de la bouche, de la langue : l'état ou la sensation de surcharge de la langue occasionnée par la salive ou une matière pâteuse.
empâter :
couvrir, enduire de pâte ou d'une matière similaire ;
rendre pâteux, plus épais ;
alourdir, charger d'éléments inutiles ;
poser des couches successives de peinture épaisse afin de mettre certaines parties en relief, jouer avec les ombres et les lumières, etc. ;
en gravure, rendre l'effet de l'empâtement des couleurs par l'emploi de tailles et de pointes ;
engraisser les volailles en les gavant de pâtée ;
nourrir une personne bien et en quantité ;
procurer une vie d'abondance et de confort, de coq en pâte.
s'empâter :
devenir gras, prendre de l'embonpoint ;
s'empiffrer.
empathie, empathique
une empathie : la faculté de s'identifier à un autre, d'éprouver ce qu'il ressent.
elle, il est empathique : a, montre de l'empathie.
Pour -pathie désignant un rapport à autrui, voir CNRTL (1B) : une antipathie, une apathie, une empathie, une intropathie, une sympathie, une télépathie.
empattement, empatter, empatture
un empattement :
ce qui sert de patte, de pied, de base à quelque chose ;
la largeur occupée par la base d'une pièce de machine ou d'un objet quelconque ;
la distance qui sépare les essieux d’un véhicule.
On a lu aussi un empatement.
empatter :
étayer, fixer, maintenir, soutenir avec des pattes ;
soutenir, renforcer au pied.
empatter une grue : la soutenir par des pièces de bois, des empattements.
une empatture : un assemblage bout à bout de deux pièces de bois avec des pattes et des tenons.
empaume, empaumer, empaumeur, empaumure
une empaume : un petit cube ou cylindre laissé provisoirement en saillie sur les parements des tambours de colonne, pour en faciliter le transport et la pose.
empaumer :
prendre quelque chose dans la paume de la main ;
recevoir une balle dans la paume de la main ou en pleine raquette, et la relancer vivement.
empaumer la voie, la piste : pour un chien, trouver la piste du gibier et se jeter sur elle en aboyant.
empaumer le change : emprunter une fausse piste en se laissant entrainer par celle d'une bête isolée de la harde poursuivie.
empaumer quelqu'un :
le conquérir, le séduire ;
prendre un avantage sur lui en le dupant ;
l'enlever.
se faire empaumer, se laisser empaumer : être séduit, dupé.
empaumer une affaire : prendre habilement une affaire en main et la mener énergiquement.
c'est empaumé ! c'est chose faite, c'est dans la poche !
empaumer la parole : s'emparer de la parole.
une empaumeuse, un empaumeur : celle, celui qui empaume quelqu'un.
une empaumure (1) : la partie du gant qui recouvre la paume de la main.
Le verbe paumer (= donner un coup, des coups ; frapper ; recevoir un coup ; attraper, prendre sur le fait, arrêter ; perdre quelque chose ; perdre au jeu), paumer son temps : perdre son temps, se mettre en retard) est également dérivé de paume.
Le nom (une) empaumure (2) (= la partie des bois du cerf ou du chevreuil, s'élargissant comme la paume de la main et portant trois, quatre ou cinq andouillers, rangés comme des doigts) vient de la confusion avec (tête) en paumure.
empêché, empêchement, empêcher, empêcheur
On a lu une action empêchante.
elle est empêchée, il est empêché : voir CNRTL.
un empêchement :
ce qui empêche (quelqu'un de faire quelque chose ou quelque chose de se réaliser ;
un obstacle physique ou moral à la réalisation d'un projet, à une présence ;
le fait d'être empêché.
En droit constitutionnel
français, l’empêchement est une interruption des fonctions du
chef de l’État et, selon les termes de la Constitution de 1958,
l’empêchement doit être constaté par le Conseil constitutionnel
sur la demande du gouvernement. L’empêchement peut être
provisoire, en cas de maladie, d’enlèvement, de disparition
temporaire ou définitif en cas de trahison, de démence, de
déchéance physique grave et irréversible,…
L’empêchement
est donc un faux-ami de l’anglais impeachment,
qui désigne, dans d’autres États, une procédure de mise en
accusation d’un haut personnage, visant à son procès (impeachment
trial) et,
éventuellement, à sa destitution. On se gardera donc bien de
confondre ces deux termes, même si le second est issu du premier,
qui appartiennent à deux langues et à deux systèmes
constitutionnels différents. Académie française.
empêcher quelque chose : faire obstacle, s'opposer à.
être empêché : être retenu par un obstacle (maladie, obligations) qui ne permet pas d'être présent.
empêcher de :
entraver dans son action, ne pas permettre de ;
gêner dans son déroulement, dans son comportement.
(il) n'empêche (que), cela (ceci, ça, ce qui) n'empêche pas que : et pourtant, malgré cela.
Le verbe empêcher est, dans bien des cas, un synonyme d’interdire, même si avec empêcher l’obstacle est plus souvent d’ordre matériel ou physique, tandis qu’avec interdire il est plus d’ordre légal. Mais ces deux verbes ne se construisent pas de la même manière. Il interdit à Pierre de faire quelque chose, mais il empêche Rémy de le faire. [...] la grammaire et l’usage veulent il l’empêche de sortir (aux deux premières personnes du pluriel la similitude des formes directes et indirectes élimine ce problème puisque des phrases comme il nous interdit de lire et il nous empêche de jouer sont l’une et l’autre correctes). En savoir plus : Académie française
une empêcheuse, un empêcheur : une importune, un importun, une personne qui empêche autrui de faire quelque chose.
une empêcheuse, un empêcheur de danser en rond : une personne qui empêche les autres d'être gais, qui les dérange dans leurs projets.
Le verbe empêcher vient du bas latin impedicare « prendre au piège, entraver » dérivé de pedica « entrave ».
Le nom (une) impédance (d'un circuit électrique) est emprunté à l'anglais impedance, dérivé du verbe to impede « retenir, empêcher » du latin impedire « entraver ».
Le nom (des) impedimenta (= des bagages et équipements encombrants ; ce qui entrave une activité) vient du latin impedimentum « empêchement, entrave à quelque chose » (de impedire « entraver ») employé notamment au pluriel impedimenta pour désigner les bagages d'une armée en campagne.
empeger
empeger :
coller, poisser ;
empêtrer, gêner.
j'empège,
tu empèges, il empège, nous empegeons,
vous empegez,
ils empègent ;
j'empegeais
; j'empegeai
; j'empègerai ; j'empègerais ;
j'ai empegé
; j'avais empegé
; j'eus empegé
; j'aurai empegé
; j'aurais empegé
;
que j'empège, que tu empèges, qu'il empège, que nous
empegions,
que vous empegiez,
qu'ils empègent ;
que j'empegeasse,
qu'il empegeât,
que nous empegeassions
; que j'aie empegé
; que j'eusse empegé
;
empège, empègeons, empègez ; aie empegé,
ayons empegé,
ayez empegé
;
(en) empegeant.
Le verbe empeger (Forez et Lyonnais) est une variante d'empéguer.
empéguer
empéguer :
enduire d'une matière visqueuse et gluante, rendre poisseux ;
mêler à une affaire ;
attraper quelqu'un ; le verbaliser ;
heurter, atteindre ;
énivrer ;
couvrir, salir ;
réprimander, arrêter.
j'empègue,
tu empègues, il empègue, nous empéguons, vous empéguez, ils
empèguent ;
j'empéguais ; j'empéguai ; j'empèguerai ou
j'empéguerai ; j'empèguerais ou j'empéguerais ;
j'ai empégué
; j'avais empégué ; j'eus empégué ; j'aurai empégué ; j'aurais
empégué ;
que j'empègue, que tu empègues, qu’il empègue,
que nous empéguions, que vous empéguiez, qu’ils empèguent ;
que
j'empéguasse, qu’il empéguât, que nous empéguassions ; que
j'aie empégué ; que j'eusse empégué ;
empègue, empéguons,
empéguez ; aie empégué, ayons empégué, ayez empégué ;
(en)
empéguant.
s'empéguer :
se couvrir, se salir d’une matière gluante ;
se saouler.
je
m'empègue, tu t'empègues, il s'empègue, nous nous empéguons, vous
vous empéguez, ils s'empèguent ;
je m'empéguais ; je
m'empéguai ; je m'empèguerai ou je m'empéguerai ; je m'empèguerais
ou je m'empéguerais ;
je me suis empégué(e) ; je m'étais
empégué(e) ; je me fus empégué(e) ; je me serai empégué(e) ; je
me serais empégué(e) ;
que je m'empègue, que tu t'empègues,
qu’il s'empègue, que nous nous empéguions, que vous vous
empéguiez, qu’ils s'empèguent ;
que je m'empéguasse, qu’il
s'empéguât, que nous nous empéguassions ; que je me sois
empégué(e) ; que je me fusse empégué(e) ;
empègue-toi,
empéguons-nous, empéguez-vous ; sois empégué(e), soyons
empéguées, soyons empégués, soyez empégué(e)(es)(s) ;
(en)
s'empéguant.
On lit aussi s'empeguer, empejer.
Le verbe empéguer est emprunté au provençal empega « poisser, coller » d'où s'empega « s'empêtrer, se griser, s'enivrer », de l'ancien provençal empegar, dérivé de pegar issu du latin picare « enduire de poix ».
D’après le Dictionnaire des régionalismes de France, le verbe péguer est un emprunt à l’ancien occitan pegar qui signifie « marquer avec de la poix » (de la pega, c’est de la « poix » dans la langue de Mistral). Il serait attesté en français depuis 1802, mais n’est entré dans le Larousse que dans l’édition 2006 (dans le Robert, c’est en 2007, informations glanées sur la page de notre collègue Camille Martinez), avec la définition suivante: « Dans le midi de la France, être poisseux, collant ». En savoir plus : Français de nos régions.
empeignage
un empeignage :
la largeur de la chaine montée sur un métier à tisser lorsque la nappe a été passée par les dents du peigne ;
la largeur du tissu ainsi fabriqué sur un métier donné.
Ce nom est dérivé d'empeigner, avec le suffixe -age.
empeigne
une empeigne : la partie de la chaussure recouvrant le pied de la pointe jusqu'au cou-de-pied.
une (gueule d') empeigne :
un visage laid, désagréable, antipathique ;
une personne désagréable, antipathique ;
une personne bavarde, qui a le verbe haut.
Le nom (une) empeigne est dérivé de peigne qui eut par analogie de forme le sens de « métatarse ».
empeigner
empeigner : passer les fils de chaine entre les dents du peigne du métier à tisser, pour maintenir l'écartement des fils entre eux et fixer la largeur du tissu sur métier.
Ce verbe est dérivé de peigne, avec le préfixe em- (en-.
empeinturlurer
empeinturlurer : barbouiller de peinture.
empellement
un empellement ou empalement : une vanne d'un moulin, d'une usine.
Le nom (un) empalement ou empellement est dérivé de pale « vanne d'une écluse », pelle en dialecte.
empeloter
empeloter : mettre en pelote du fil, de la laine.
s'empeloter : pour un oiseau, ne pas digérer ce qui a été avalé, le bol alimentaire formant une pelote dans le gosier.
Ce verbe est dérivé de pelote, avec le préfixe em- (en-).
empênage
un empênage : une mortaise destinée à recevoir le pêne d'une serrure, d'une fermeture.
Ce nom est dérivé d'empêner au sens de « monter une serrure sur trois pênes » et dérivé de pêne (avec le préfixe em-, en-) au sens de « entrer dans l'empênage », avec le suffixe -age.
empennage, empenne, empenné, empenner
un empennage :
l'action d'empenner ;
la garniture, généralement de plumes, fixée de part et d'autre du talon d'une flèche et destinée à assurer la stabilité de sa trajectoire ;
l'ensemble d'ailettes placé à l'arrière d'une bombe aéroportée et assurant la stabilité de sa chute ;
les ailettes de tout projectile assurant la stabilité de sa trajectoire ;
l'ensemble des plans, mobiles ou fixes, situé à l'arrière des ailes ou de la queue d'un avion et destiné à assurer sa stabilité en vol et à le commander en direction et en profondeur ;
un dispositif analogue dont certains dirigeables sont équipés.
un empennage ou une empenne : la garniture, généralement de plumes, fixé de part et d'autre du talon d'une flèche et destiné à assurer la stabilité de sa trajectoire. On a lu aussi un empennon.
une flèche empennée : garnie d'une empenne, d'un empennage.
empenner :
munir, recouvrir de pennes, de plumes ;
garnir une flèche d'une empenne, d'un empennage.
empennelage, empennelle, empenneler
un empennelage : l'opération consistant, lors du mouillage, à amarrer une petite ancre à une plus grosse afin de la renforcer.
une empennelle : une petite ancre amarrée à une plus grande et mouillée devant elle afin de la renforcer.
empenneller : mouiller une empennelle.
empenner
empenner : voir empenne (ci-dessus).
empercher
empercher : en vénerie, renverser le corps du cerf mort, en fixant sa tête en terre par les perches de façon à le dépouiller avant la curée.
Ce verbe est dérivé de percher « poser sur une perche, une branche », perche désignant la tige du bois du cerf, avec le préfixe em- (en-).
empereur
un empereur :
le détenteur du pouvoir suprême chez les Romains ;
le chef du Saint Empire romain germanique ;
le chef souverain de certains États ;
le nom commercial de plusieurs poissons marins ;
un mollusque possédant une belle coquille ;
un papillon diurne, appelé aussi tabac d'Espagne ;
un oiseau, un roitelet dont la tête présente une sorte de diadème.
Le nom (un) empereur est emprunté au latin classique imperator « chef ; chef d'armée ; empereur ».
Le nom (un) empire est un emprunt tardif au latin classique imperium « pouvoir suprême, empire ».
Le nom (une) impératrice (= l'épouse d'un empereur ou la souveraine d'un empire) est emprunté au latin imperatrix, imperatricis « celle qui commande ; femme de l'empereur », féminin de imperator, On a lu la forme vieillie emperière ou empérière.
Le mot impérial est emprunté au latin imperialis « de l'empereur ».
Le nom (un) kaiser, (le) Kaiser (= le nom donné par les Français de 1870 à 1918 à l'empereur d'Allemagne) vient de ce mot allemand signifiant « empereur », du latin Caesar (voir : César).
emperlé, emperler
un diadème emperlé : orné de perles.
emperler :
garnir, orner de perles ;
embellir, orner ;
couvrir de gouttelettes qui ressemblent à des perles.
emperruqué
elle est emperruquée, il est emperruqué : porte une perruque.
empesage, empesé, empeser, empeseur, empesure
un empesage :
l'action d'empeser du linge ; le résultat de cette action ;
une raideur.
elle est empesée, il est empesé :
est apprêté(e) avec de l'empois ;
est raide, compassé(e) ;
est lourde ou lourd, manque de naturel.
empeser :
apprêter du linge avec de l'empois, une gelée faite avec de l'amidon ;
amidonner.
empeser les voiles : les mouiller afin d'en resserrer le tissu pour les rendre impénétrables au vent.
j'empèse,
tu empèses, il empèse, nous empesons, vous empesez, ils empèsent
;
j'empesais ; j'empesai ; j'empèserai ; j'empèserais ;
j'ai
empesé ; j'avais empesé ; j'eus empesé ; j'aurai empesé ;
j'aurais empesé ;
que j'empèse, que tu empèses, qu'il empèse,
que nous empesions, que vous empesiez, qu'ils empèsent ;
que
j'empesasse, qu'il empesât, que nous empesassions ; que j'aie empesé
; que j'eusse empesé ;
empèse, empesons, empesez ; aie empesé,
ayons empesé, ayez empesé ;
(en) empesant.
une empeseuse, un empeseur : celle, celui qui empèse.
une empesure : la raideur physique d'une personne.
Le verbe empeser est dérivé de l'ancien français empoise « empois », issu du latin impensa « dépense, frais », puis « ustensiles, matériaux (obtenus moyennant finance) » d'où « ingrédients pour quelque chose » spécialement « mortier » en bas latin.
empesté, empester
une ville empestée : infectée de la peste ou d'une autre maladie contagieuse.
une étable empestée : infectée d'une odeur fétide et/ou qui la répand.
une haleine empestée : empuantie.
une atmosphère empestée : souillée et corrompue.
empester :
infecter de la peste ou d'une autre maladie contagieuse ;
infester d'une odeur fétide, empuantir ;
répandre, dégager une odeur fétide ;
pervertir les esprits par les doctrines réputées comme pernicieuses ;
détériorer la qualité.
empêtré, empêtreau, empêtrement, empêtrer
elle est empêtrée, il est empêtré :
est prise ou pris dans des liens, dans un obstacle ;
est embarrassé(e).
être empêtré de :
être gêné par un encombrement ;
être encombré de..
être empêtré dans ; être embarrassé, enfoncé dans.
un empêtreau : un obstacle dans lequel on peut s'empêtrer.
un empêtrement : ce qui empêtre.
empêtrer :
lier les pieds d'un animal par une entrave, pour limiter ses mouvements ;
engager dans un lieu d'où l'on ne peut sortir que difficilement ;
engager quelqu'un dans une situation difficile ou inextricable.
s'empêtrer :
se prendre les pieds ou les pattes dans un lien, un obstacle ;
se mettre dans une situation difficile ou inextricable.
Le verbe empêtrer vient du latin vulgaire impastoriare « mettre une entrave », dérivé de [chorda] pastoria « corde qui retient un cheval broutant », lui-même dérivé de pastus « paturage ».
emphase, emphatique, emphatiquement, emphatiser, emphatiste
une emphase :
une hyperbole, la figure consistant à employer un mot ou un groupe de mots d'une force expressive exagérée par rapport à l'idée exprimée ;
une outrance, un manque de simplicité dans l'expression d'un art (musique, peinture) ;
une exagération dans la manière de dire ou d'écrire, qui se traduit soit dans le style (emploi de mots ou de formules outrés, pompeux), soit dans le ton, la voix et parfois le geste ;
une exagération dans le comportement, dans la manifestation d'un sentiment.
En
français, le mot emphase signifie « manière exagérée de parler
ou d’écrire » ; il peut s’appliquer au style ou au ton d’une
personne.
L’expression mettre l’emphase sur est une
structure calquée sur les expressions anglaises to
lay emphasis on et to
put emphasis on, qui
signifient « mettre l’accent sur », « insister sur ». Pour
éviter cet anglicisme, on peut utiliser en français des expressions
comme mettre l’accent sur, insister sur, mettre en relief,
souligner, faire ressortir, attirer l’attention sur, mettre en
évidence, etc.
En savoir plus : Office québécois de la langue
française.
elle, il est emphatique :
dépasse la pensée exprimée par l'exagération sémantique ou la mise en relief d'un mot ou d'un groupe de mots ;
évoque l'emphase par la pompe, l'extravagance, l'outrance du style ou de l'exécution ;
est empreinte ou empreint d'emphase ;
s'exprime, parle ou écrit avec emphase ;
se manifeste d'une manière excessive.
une, un emphatique ou emphatiste : une personne qui parle ou écrit avec emphase.
l'emphatique : le caractère de ce qui est exprimé avec exagération dans les mots, le style, le ton.
des consonnes emphatiques : le mode d'articulation des consonnes caractérisé par un rétrécissement de l'ouverture des cordes vocales donnant au mot une sonorité particulière.
emphatiquement :
avec emphase ;
d'une manière emphatique.
emphatiser une phrase : lui faire subir une transformation emphatique ou transformation d'emphase, un déplacement de l'accent d'emphase et une transformation de pronominalisation.
Le nom (une) emphase est emprunté au grec ε ́ μ φ α σ ι ς, terme de rhétorique « expression forte ».
Le mot emphatique est emprunté au grec ε ̓ μ φ α τ ι κ ο ́ ς, variante de ε ̓ μ φ α ν τ ι κ ο ́ ς « expressif ».
emphysémateux, emphysème
elle est emphysémateuse, il est emphysémateux : a les caractères de l'emphysème.
une
emphysémateuse : une malade atteinte d'emphysème (pulmonaire).
un
emphysémateux
: un malade atteint d'emphysème (pulmonaire).
un emphysème : une infiltration de gaz à l'intérieur d'un tissu (par exemple un emphysème sous-cutané) amenant le gonflement de la partie correspondante du corps (par exemple un emphysème pulmonaire).
Le nom (un) emphysème est emprunté au grec ε ̓ μ φ υ ́ σ η μ α terme de médecine « gonflement ; emphysème ».
emphytéose, emphytéote, emphytéotique
une emphytéose : le droit réel, cessible, saisissable, susceptible d'hypothèque, consenti par une personne ayant la capacité d'aliéner, sur un bien foncier, par un contrat spécial appelé bail emphytéotique, en échange d'une redevance annuelle.
une, un emphytéote :
celle, celui qui est titulaire d'une emphytéose ;
celle qui est preneuse, celui qui est preneur à bail emphytéotique.
elle, il est emphytéotique :
se rapporte à l'emphytéose ;
est relative, est relatif à l'emphytéose.
un bail emphytéotique : un bail de longue durée qui confère un droit réel.
La caractéristique de l'emphytéose réside dans le fait qu'en compensation d'une redevance très modeste, sans qu'il ait à indemniser le locataire, en fin de contrat le bailleur devient propriétaire des améliorations et des constructions que le locataire a faites pendant la durée du bail. En savoir plus : Dictionnaire du droit privé.
Le nom (une) emphytéose est emprunté au latin médiéval emphytheosis, altération par diérèse du bas latin juridique emphyteusis, en grec de basse époque ε ̓ μ φ υ ́ τ ε υ σ ι ς de même sens, dérivé de ε ̓ μ φ υ τ ε υ ́ ε ι ν « planter », un bail de longue durée permettant de jouir de ses plantations.
Le nom emphytéote est emprunté au latin médiéval emphyteota, altération par diérèse du bas latin juridique emphyteuta, en grec de basse époque ε μ φ υ ̆ τ ε υ τ η ́ ς de même sens.
Le mot emphytéotique est emprunté au latin médiéval emphyteoticus, altération par diérèse du bas latin juridique emphyteuticus, en grec de basse époque ε ̓ μ φ υ τ ε υ τ ι κ ο ́ ς de même sens.
empianoter
empianoter : imposer à quelqu'un la pratique du piano.
empididé, empidoïde
les empididés : une famille d'insectes diptères brachycères orthorrhaphes asilomorphes empidoïdes. Il en existe environ 3.500 espèces, par exemple l'empis marqueté, Empis tesselata.
les empidoïdes : la super-famille d'insectes diptères brachycères orthorrhaphes représentée par les familles des dolichopodidés et des empididés.
empiècement
un empiècement : une pièce de tissu, taillée le plus souvent en forme, rapportée à la partie supérieure ou inférieure d'un vêtement ou d'un sous-vêtement afin d'en soutenir les fronces ou les plis.
empiéger
empiéger :
prendre dans un piège ;
embarrasser, empêtrer comme dans un piège.
j'empiège,
tu empièges, il empiège, nous empiégeons, vous empiégez, ils
empiègent ;
j'empiégeais ; j'empiégeai ; j'empiègerai ou
empiégerai ; j'empiègerais ou empiégerais ;
j'ai empiégé ;
j'avais empiégé ; j'eus empiégé ; j'aurai empiégé ; j'aurais
empiégé ;
que j'empiège, que tu empièges, qu'il empiège,
que nous empiégions, que vous empiégiez, qu'ils empiègent ;
que
j'empiégeasse, qu'il empiégeât, que nous empiégeassions ; que
j'aie empiégé ; que j'eusse empiégé ;
empiège, empiégeons,
empiégez ; aie empiégé, ayons empiégé, ayez empiégé ;
(en)
empiégeant.
s'empiéger : tomber dans un piège.
je
m'empiège, tu t'empièges, il s'empiège, nous nous empiégeons,
vous vous empiégez, ils s'empiègent ;
je m'empiégeais ; je
m'empiégeai ; je m'empiègerai ou je m'empiégerai ; je
m'empiègerais ou je m'empiégerais ;
je me suis empiégé(e) ;
je m'étais empiégé(e) ; je me fus empiégé(e) ; je me serai
empiégé(e) ; je me serais empiégé(e) ;
que je m'empiège,
que tu t'empièges, qu’il s'empiège, que nous nous empiégions,
que vous vous empiégiez, qu’ils s'empiègent ;
que je
m'empiégeasse, qu’il s'empiégeât, que nous nous empiégeassions
; que je me sois empiégé(e) ; que je me fusse empiégé(e)
;
empiège-toi, empiégeons-nous, empiégez-vous ; sois
empiégé(e), soyons empiégées, soyons empiégés, soyez
empiégé(e)(es)(s) ;
(en) s'empiégeant.
Le verbe empiéger est une modification d'après piège de l'ancien français empegier « prendre au piège », issu du latin impedicare « prendre au piège, entraver » dérivé de pedica « entrave » (voir : empêcher).
s'empierger
s'empierger ou s'empiger, s'embroncher, s'entraver : se prendre les pieds dans un obstacle, au risque de tomber.
voir le Dictionnaire des régionalismes de France.
Le verbe s'empierger, qui signifie « se prendre les pieds dans quelque chose, avec pour conséquence une chute », est entré dans le petit Larousse dans l’édition 2017 (il n’est pas présent dans le Petit Robert). Comme indiqué, le mot est bien employé dans le Nord-Est de l’Hexagone. En savoir plus : Français de nos régions.
je
m'empierge, tu t'empierges, il s'empierge, nous nous empiergeons,
vous vous empiergez, ils s'empiergent ;
je m'empiergeais ; je
m'empiergeai ; je m'empiergerai ; je m'empiergerais ;
je me suis
empiergée, je me suis empiergé ; je m'étais empiergée, je m'étais
empiergé ; je me fus empiergée, je me fus empiergé ; je me serai
empiergée, je me serai empiergé ; je me serais empiergée, je me
serais empiergé ;
que je m'empierge, que tu t'empierges, qu'il
s'empierge, que nous nous empiergions, que vous vous empiergiez,
qu'ils s'empiergent ;
que je m'empiergeasse, qu'il s'empiergeât,
que nous nous empiergeassions ; que je me sois empiergée, que je me
sois empiergé ; que je me fuss'empiergée, que je me fuss'empiergé
;
empierge-toi, empiergeons-nous, empiergez-vous ; sois
empiergée, sois empiergé, soyons empiergées, soyons empiergés,
soyez empiergées, soyez empiergés, soyez empiergée, soyez empiergé
;
(en) s'empiergeant.
empierrage, empierré, empierrement, empierrer, empierreries
un empierrage ou empierrement :
l'action d'empierrer ; le résultat de cette action ;
un assemblage de pierres.
une chaussée empierrée : qui est recouverte, garnie de pierres.
empierrer une route, un chemin, etc. : la ou le recouvrir de pierres, la ou le garnir de pierres.
des empierreries : des pierreries.
empiétant, empiètement, empiétement, empiéter, empiéteur
une buse empiétante, un rapace empiétant : en héraldique, qui tient une proie dans ses serres.
un empiètement ou empiétement :
le fait d'avoir mis le pied sur la propriété d'autrui et de l'avoir usurpée pied à pied ;
le fait de s'étendre, de mordre, de déborder sur ;
le fait de s'arroger, d'usurper les droits de quelqu'un.
un non-empiètement : le fait de ne pas empiéter sur des compétences ou prérogatives.
empiéter :
en fauconnerie, pour un autour dressé, arrêter le gibier avec la serre ;
mettre le pied sur la propriété d'autrui, l'usurper pied à pied ;
s'étendre, déborder sur ;
s'arroger, usurper les droits de quelqu'un.
j'empiète, tu empiètes, il
empiète, nous empiétons, vous empiétez, ils empiètent ;
j'empiétais ; j'empiétai ; j'empièterai ou j'empiéterai ;
j'empièterais ou j'empiéterais ;
j'ai empiété ; j'avais
empiété ; j'eus empiété ; j'aurai empiété ; j'aurais empiété
;
que j'empiète, que tu empiètes, qu’il empiète, que nous
empiétions, que vous empiétiez, qu’ils empiètent ;
que
j'empiétasse, qu’il empiétât, que nous empiétassions ; que
j'aie empiété ; que j'eusse empiété ;
empiète, empiétons,
empiétez ; aie empiété, ayons empiété, ayez empiété ;
(en)
empiétant.
une empiéteuse, un empiéteur : une personne qui empiète sur la propriété d'autrui.
empiffré, empiffrer
elle est
empiffrée : est gavée de nourriture, grasse, replète.
il est
empiffré
: est gavé de nourriture, gras, replet.
empiffrer quelqu'un :
le faire manger avec excès, le bourrer de nourriture ;
l'engraisser.
s'empiffrer : manger avec excès, se goinfrer.
S’empiffrer, « manger goulûment » et piffer, « supporter », – employé essentiellement à la forme négative – sont parfois remplacés, à tort, par les formes voisines s’empiffer et piffrer. Cette erreur peut s’expliquer par l’origine commune de ces verbes, qui remontent tous deux à un radical expressif pif-, marquant la grosseur et auquel nous devons le nom populaire pif, qui désigne le nez. Ainsi avoir quelqu’un dans le pif équivaut à ne pas pouvoir le piffer. Nous sommes aussi redevables au radical pif- du nom piffre, qui a d’abord désigné, dans la langue de la médecine, un homme dont les testicules ne sont pas descendus puis, dans la langue courante, un gros homme ventru. De ce nom a ensuite été tirée la forme verbale empiffrer. Elle est aujourd’hui pronominale, mais ce ne fut pas toujours le cas puisqu’on lisait encore dans les éditions anciennes de notre Dictionnaire : « Trop manger et trop dormir l’ont empiffré à un tel point, qu’il n’est pas reconnaissable. » Rappelons donc que, même si ces confusions sont explicables, les verbes en usage aujourd’hui sont, comme nous l’avons vu plus haut, s’empiffrer et piffer. Académie française.
Le verbe empiffrer est dérivé de pif(f)re « homme ventru ».
empilable, empilade, empilage, empile, empilé, empilée, empilement, empiler, empileur
A. elle, il est empilable : peut être empilé(e).
une empilade : un empilement.
un empilage ou empilement :
l'action d'empiler ; le résultat de cette action :
une superposition ;
l'action d'entasser ; son résultat ;
le fait d'être entassé, pressé.
un empilage : [matériaux / verre et céramique] l'assemblage, dans un four à régénération, d’éléments réfractaires disposés de façon à ménager des espaces permettant la circulation alternée du flux des fumées de combustion et du flux d’air froid qui est ainsi réchauffé. En anglais : (brick) checkers (EU), (brick) chequers (GB). Voir aussi : four à régénération, inversion. Journal officiel de la République française du 25/04/2014.
elle est empilée : est mise en pile, est entassée ; il est empilé : est mis en pile, est entassé.
une empilée : une pile, un empilement.
un empilement : [chimie] une disposition compacte des atomes, des molécules ou des ions dans une structure organisée, par exemple une structure cristalline. En anglais : close packing ; stacking. Journal officiel de la République française du 18/04/2001.
empiler (1) :
mettre en pile, disposer l'un sur l'autre ;
entasser, accumuler ;
presser, entasser dans un espace exigu.
s'empiler : s'entasser, s'accumuler.
elles s'empilent, ils s'empilent, elles se sont empilées, ils se sont empilés,...
elles se sont empilé des parpaings, elles ont empilé des parpaings.
une empileuse, un empileur (1) : une personne qui empile.
B. une empile :
le petit fil délié auquel on attache l'hameçon ;
une tromperie, une duperie.
empiler (2) : duper, tromper.
une empileuse, un empileur (2) :
une personne qui empile, qui trompe ;
une, un escroc.
Le verbe empiler est dérivé de pile « amas d'objets les uns sur les autres ».
empire
un empire :
une autorité souveraine, une domination absolue ;
un État ou un ensemble d'États soumis à un empereur ;
un ensemble d'États dépendant d'un gouvernement central ;
un État puissant et son territoire ;
un important groupe industriel, commercial ou financier ;
en savoir plus : CNRTL
Les grammairiens sont nombreux à essayer de délimiter les emplois d’empire et ceux d’emprise, qui ne cesse de gagner du terrain, et à y renoncer ! On aimerait que la langue fût aussi logique que vous le dites (être sous l’empire de quelque chose mais être sous l’emprise de quelqu’un), mais cela ne correspond pas aux emplois et le Dictionnaire de l’Académie française reconnaît que, dans bien des cas, on peut employer l’un ou l’autre. Courrier des internautes de l'Académie française.
Le nom (un) empire est un emprunt tardif au latin classique imperium « pouvoir suprême, empire ».
empiré, empirer
une situation empirée, un mal empiré : devenu(e) pire.
empirer :
devenir pire, s'aggraver ;
rendre pire.
s'empirer : devenir pire.
elles s'empirent, ils s'empirent, elles se sont empirées, ils se sont empirés,...
elles se sont empiré la situation, elles ont empiré la situation.
Le
plus souvent, le verbe empirer est intransitif, c’est-à-dire
employé sans complément d’objet ; il signifie alors « devenir
pire » et est synonyme de s'aggraver, se dégrader et se
détériorer.
Empirer a déjà eu un emploi transitif, il
signifiait alors « rendre pire », ainsi qu'un emploi pronominal, il
avait alors le même sens que dans son emploi intransitif.
Aujourd'hui, ces emplois sont considérés comme vieillis dans la
plupart des ouvrages de référence, mais ils semblent survivre
davantage au Québec. Il n'est pas nécessaire d'éviter ces emplois,
qui sont corrects ; toutefois, puisqu'ils sont moins courants dans le
reste de la francophonie, on peut leur préférer la construction
intransitive ou encore un synonyme d'empirer.
En savoir plus :
Office québécois de la langue française ; Parler français
; Au cœur du français.
L'ancien verbe emperier, du bas latin impejorare (composé de in- exprimant le renforcement et du bas latin pejorare « aggraver ») a été refait en empirer d'après pire.
empiricité
une empiricité : en philosophie, le caractère empirique d'une science.
un critère d'empiricité
Ce nom est dérivé d'empirique, avec le suffixe -té.
empirie
une empirie :
en philosophie, l'ensemble des données de l'expérience ;
une expérience vécue envisagée du point de vue conceptuel.
Le nom (une) empirie est emprunté au grec ε ̓ μ π ε ι ρ ι ́ α « expérience ».
empirique, empiriquement, empirisme, empiriste, empiriocriticisme
elle, il est empirique :
ne s'appuie que sur l'expérience ;
repose sur l'expérience du métier, des autres ou de la vie ;
fait des découvertes fortuites, ne reposant sur aucun système ou aucune théorie.
une école empirique, une philosophie empirique : qui professe l'empirisme.
une, un (philosophe) empirique : une philosophe partisane de l'empirisme ; un philosophe partisan de l'empirisme.
empiriquement : d'une manière empirique.
elle, il est anempirique : est indépendante ou indépendant de l'expérience.
elle, il est métempirique :
dépasse l'expérience ;
n'est pas fondé(e) sur la connaissance positive.
l'empirisme :
la pratique de la médecine (dont l'origine remonte à l'Antiquité) qui se fonde uniquement sur l'expérience, l'observation, le hasard, rejetant ainsi tout recours à la théorie ou au raisonnement ;
une méthode qui ne s'appuie que sur l'expérience concrète, particulière ;
l'état imparfait ou incomplet d'une science dont les faits bruts et les observations particulières ne sont pas encore ordonnés de manière générale et logique ;
la doctrine selon laquelle l'expérience est la donnée première et la source de la connaissance.
elle, il est empiriste :
se rapporte à l'empirisme ;
développe et soutient les thèses de l'empirisme.
une, un empiriste
On a lu une théorie empiristique.
l'empiriocriticisme : la doctrine affirmant la relativité et la subjectivité de la connaissance scientifique.
Le mot empirique est emprunté au grec ε ̓ μ π ε ι ρ ι κ ο ́ ς « empirique » (ο ́ ε ̓ μ π ε ι ρ ι κ ο ι ́ « les médecins empiriques »), en latin classique empiricus « médecin empirique ».
Le nom (un) empirisme est dérivé du radical du grec ̓ μ π ε ι ρ ι ́ α « expérience (par opposition à la théorie ou à la science pure) ».
empistoliser
empistoliser : pourvoir de pistoles.
emplacement
un emplacement :
un endroit choisi spécialement pour y construire ou plus généralement pour y faire quelque chose ;
la place effectivement occupée par une construction, une chose, dans un ensemble ;
la place affectée à une personne dans une opération.
un emplacement promotionnel : [économie et gestion d'entreprise - habillement et mode] un espace réservé dans un magasin à la promotion d'un type de produits ou d'une marque. En anglais : corner. Voir aussi : boutique hébergée. Journal officiel de la République française du 25 janvier 2023.
Le nom (un) emplacement est dérivé du radical de l'ancien français emplacier « placer, employer pour », lui-même dérivé de placer.
emplafonner
emplafonner :
heurter violemment ;
entrer en collision.
s'emplafonner : se heurter violemment, entrer en collision.
Ce verbe est dérivé de plafond, avec le préfixe em- (en-).
emplanture
une emplanture :
pour un navire, l'encaissement destiné à recevoir le pied d'un bas-mât ;
pour un avion, la ligne de raccordement de l'aile au fuselage.
Le nom (une) emplanture est dérivé de planter.
emplâtre, emplâtré, emplâtrer
un emplâtre :
un remède formé d'une substance consistante et gluante, se ramollissant à la chaleur et adhérant ainsi aux parties du corps sur lesquelles on l'applique ;
une gifle, un coup ;
une pièce de caoutchouc adhésive servant à réparer un pneu crevé ;
une masse compacte formée de matériaux divers ;
une personne molle, inefficace.
elle est emplâtrée, il est emplâtré : est recouverte ou recouvert d'un emplâtre ou d'une substance compacte et gluante comme un emplâtre.
une emplâtrée, un emplâtré : une personne molle et inefficace.
On a lu emplastique : qui a les caractères de l'emplâtre.
emplâtrer :
recouvrir d'un emplâtre ou d'une substance compacte et gluante comme un emplâtre ;
voler, dérober ;
recevoir, empocher de l'argent offert, dû ou volé ;
heurter violemment.
Le nom (un) emplâtre est emprunté au latin classique emplastrum « emplâtre » (en grec ε ́ μ π λ α σ τ ρ ο ν de ε ̓ μ π λ α ́ σ σ ω « modeler, enduire »).
emplecton
un emplecton : dans l'Antiquité grecque, la manière de construire un mur en élevant deux parements de pierres taillées et en remplissant l'intervalle avec du mortier et des matériaux plus ou moins gros.
Ce nom est emprunté au latin emplecton, transcrit du grec dérivé de « enlacer, tresser ».
emplette, empletter
des emplettes : un achat de marchandises, d'objets d'usage courant et d'une valeur peu importante.
une emplette : une acquisition, un objet acheté.
empletter : faire des emplettes, acheter.
Le nom (une) emplette est issu, avec substitution ultérieure du suffixe -ette à la finale -oite, du bas latin implicta « usage, application » issu du participe passé ĭmplĭcātus ou ĭmplĭcĭtus du latin implicare (employer).
empli, emplir, emplissage, emplissement, emplisseur, emplisseuse
un empli :
un remplissage des moules ou des formes avec le sirop cuit ;
un bac, un local où se fait cette opération.
emplir :
mettre dans un contenant une chose en sorte qu'elle en occupe le volume ;
recouvrir une surface de quelque chose ;
occuper entièrement ou abondamment un espace déterminé ;
occuper son temps par un grand nombre d'activités.
emplir ses poches : s'enrichir de façon plus ou moins honnête.
j'emplis, tu emplis, il emplit,
nous emplissons, vous emplissez, ils emplissent ;
j'emplissais ;
j'emplis ; j'emplirai ; j'emplirais ;
j'ai empli ; j'avais empli
; j'eus empli ; j'aurai empli ; j'aurais empli ;
que j'emplisse,
que tu emplisses, qu'il emplisse, que nous emplissions, que vous
emplissiez, qu'ils emplissent ;
que j'emplisse, qu'il emplît,
que nous emplissions ; que j'aie empli ; que j'eusse empli ;
emplis,
emplissons, emplissez ; aie empli, ayons empli, ayez empli ;
(en)
emplissant.
s'emplir :
devenir plein ;
être de plus en plus recouvert ou occupé.
je
m'emplis, tu t'emplis, il s'emplit, nous nous emplissons, vous vous
emplissez, ils s'emplissent ;
je m'emplissais ; je m'emplis ; je
m'emplirai ; je m'emplirais ;
je me suis empli(e) ; je m'étais
empli(e) ; je me fus empli(e) ; je me serai empli(e) ; je me serais
empli(e) ;
que je m'emplisse, que tu t'emplisses, qu'il
s'emplisse, que nous nous emplissions, que vous vous emplissiez,
qu'ils s'emplissent ;
que je m'emplisse, qu'il s'emplît, que
nous nous emplissions ; que je me sois empli(e) ; que je me fusse
empli(e) ;
emplis-toi, emplissons-nous, emplissez-vous ; sois
empli(e), soyons emplies, soyons emplis, soyez empli(e)(es)(s) ;
(en)
s'emplissant.
elles se sont emplies, elles sont emplies.
elles se sont empli les sacs, elles ont empli les sacs, elles se les sont emplis.
un emplissage : l'action d'emplir ; le résultat de cette action.
un emplissement :
le fait d'occuper son temps par un certain nombre d'activités ;
le fait de remplir, d'accomplir son destin.
une emplisseuse, un emplisseur : une ouvrière, un ouvrier chargé(e) de verser d'un récipient dans un autre récipient des marchandises ou produits liquides ou solides.
une emplisseuse : un appareil utilisé dans les ateliers d'embouteillage.
Le verbe emplir vient du latin vulgaire implīre, en latin classique implẽre de même sens.
Les verbes ne pas désemplir, se désemplir et remplir sont dérivés d'emplir. D'où il est rempli, un remplissage, un remplisseur, un remplage (d'une construction).
emploi
un emploi de quelque chose :
l'action ou la manière d'employer quelque chose ;
un usage, une utilisation (d'un objet, d'un outil, d'un moyen matériel) ; la destination, la fonction d'une chose ;
le fait d'employer une personne ou une catégorie de personnes ;
l'affectation d'une somme d'argent à une destination particulière et jugée profitable ;
l'achat d'un bien avec des capitaux disponibles ;
la mention d'une somme dans un compte en dépense ou en recette ;
la signification d'un mot selon le contexte dans lequel il se trouve ;
la mise en œuvre d'une faculté physique ou morale, d'une démarche de l'esprit ;
une tâche accomplie par une personne ; une occupation à laquelle elle se livre habituellement ou occasionnellement ;
l'ensemble des activités, des travaux découlant de l'exercice d'un métier, d'une profession, d'une charge ;
une place, une situation occupée par un employé, un fonctionnaire dans une administration, une entreprise, impliquant un travail régulier et rétribué ;
un rôle que peut jouer une personne dans la société en fonction de caractères particuliers ou de certaines circonstances.
sans emploi :
inutile, inutilisé ;
qui ne peut pas s'exprimer ;
au chômage.
faire double emploi : être répété inutilement.
un mode d'emploi :
la manière d'employer quelque chose ;
une notice expliquant la façon de se servir de quelque chose.
un emploi du temps :
une prévision, une organisation des activités, des tâches à effectuer pendant une certaine durée ;
un tableau représentant ce programme.
un auto-emploi : un emploi créé par la personne qui l’occupe.
un inemploi : un chômage, une inactivité pour un travailleur.
un sous-emploi : le chômage ou l'utilisation insuffisante de compétences.
un suremploi
employabilité, employable
une employabilité
elle, il est employable : peut être employé(e).
elle, il est inemployable :
ne peut pas être employé(e) ;
est inutilisable.
employé, employer, employeur
une employée, un employé : une personne qui occupe un emploi sous les ordres de quelqu'un, dans secteurs non productifs de l'économie (commerce, administration, etc.) et dont le travail est d'ordre plutôt intellectuel que manuel.
elle est employée, il est employé : est utilisé(e).
elle est inemployée, il est inemployé :
n'est pas employé(e) ;
n'est pas utilisé(e) ;
n'occupe pas d'emploi, est inoccupé(e).
employer :
faire usage d'une chose en la faisant fonctionner, en la faisant entrer dans la composition de quelque chose ou en la consommant ;
confier à quelqu'un un travail à faire, une mission à remplir ;
dépenser (une somme d'argent) dans un but quelconque ; utiliser (une somme d'argent) en vue d'un placement productif :
utiliser un terme dans un discours, un écrit ;
occuper un certain intervalle de temps ; occuper (du temps) utilement, avec profit ;
mettre en œuvre ;
faire travailler quelqu'un à son profit, en échange d'une rémunération, généralement selon les modalités d'un contrat de travail.
j'emploie, tu emploies, il
emploie, nous employons, vous employez, ils emploient ;
j'employais
; j'employai ; j'emploierai ; j'emploierais ;
j'ai employé ;
j'avais employé ; j'eus employé ; j'aurais employé ; j'aurais
employé ;
que j'emploie, que tu emploies, qu’il emploie, que
nous employions, que vous employiez, qu’ils emploient ;
que
j'employasse, qu’il employât, que nous employassions ; que j'aie
employé ; que j'eusse employé ;
emploie, employons, employez
; aie employé, ayons employé, ayez employé ;
(en) employant.
s'employer : être utilisé.
s'employer dans, s'employer comme : occuper ce type d'emploi.
s'employer à : se consacrer énergiquement, mettre son ardeur à.
s'employer pour quelqu'un : mettre en œuvre son activité, ses forces, son influence en faveur de quelqu'un.
je
m'emploie, tu t'emploies, il s'emploie, nous nous employons, vous
vous employez, ils s'emploient ;
je m'employais ; je m'employai
; je m'emploierai ; je m'emploierais ;
je me suis employé(e) ;
je m'étais employé(e) ; je me fus employé(e) ; je me serai
employé(e) ; je me serais employé(e) ;
que je m'emploie, que
tu t'emploies, qu'il s'emploie, que nous nous employions, que vous
vous employiez, qu'ils s'emploient ;
que je m'employasse, qu'il
s'employât, que nous nous employassions ; que je me sois employé(e)
; que je me fusse employé(e) ;
emploie-toi, employons-nous,
employez-vous ; sois employé(e), soyons employées, soyons employés,
soyez employé(e)(es)(s) ;
(en) s'employant.
sous-employer : utiliser insuffisamment des compétences.
une employeuse, un employeur : une personne qui emploie une salariée, un salarié ou plusieurs.
Le verbe employer vient du latin classique implicare signifiant proprement « plier dans » d'où « entortiller dans, emmêler, enlacer » et « mettre, placer », parallèlement à l'emprunt plus tardif impliquer.
emplumé, emplumer
elle est emplumée, il est emplumé :
est couverte ou couvert de plumes ;
est orné(e) de plumes ;
est riche, appartient à une élite sociale.
emplumer :
couvrir de plumes ;
garnir d'une ou de plusieurs plumes ;
couvrir de plumes le corps ou une partie du corps d'une personne préalablement enduite d'une matière gluante, généralement dans le cadre d'un châtiment.
emplumer un clavecin : mettre des petits becs de plume aux cordes pour les pincer et les faire sonner.
s'emplumer :
se couvrir de plumes ;
s'enrichir.
On note aussi les verbes (se) déplumer et se (se) réemplumer.
empocher
empocher :
mettre en poche ;
s'approprier avec avidité et empressement des biens, de l'argent,...
empocher des coups, empocher des injures : les subir.
empodial, empodium
elle est empodiale, il est empodial : concerne l'empodium.
elles sont empodiales, ils sont empodiaux
un empodium : chez les diptères, un organe impair placé sur la face inférieure du distitarse entre les bases des griffes et les pulvilles du prétarse.
empoicrer
empoicrer ou empouacrer : salir, engluer comme le ferait la poix
Le verbe empouacrer ou empoicrer est dérivé de pouacre.
empoignade, empoignant, empoigne, empoigné, empoignement, empoigner, empoigneur
une empoignade :
une lutte ardente où les adversaires en viennent aux poings ;
une discussion violente ;
une querelle.
elle est empoignante, il est empoignant :
provoque une forte émotion ;
est prenante, captivante ; est prenant, captivant.
une empoigne : une saisie vigoureuse à pleine main ou à bras-le-corps.
une foire d'empoigne : un lieu de luttes, de rivalités où l'on essaie par tous les moyens d'obtenir ce que l'on désire.
des figures empoignées : en héraldique, des figures (flèches, palmes) réunies en gerbes autour d'un centre commun avec ou sans lien et disposées généralement en pal ou en sautoir.
un empoignement : l'action d'empoigner ou de s'empoigner.
empoigner :
saisir vivement dans son poing ;
tenir fermement quelqu'un ou quelque chose ;
prendre, saisir ;
émouvoir fortement, passionner.
s'empoigner :
en venir aux mains ;
se colleter ;
se quereller.
elles s'empoignent, ils s'empoignent, elles se sont empoignées, ils se sont empoignés,...
une empoigneuse, un empoigneur :
une personne qui empoigne ;
une personne qui met en état d'arrestation.
Le verbe empoigner est dérivé de poing.
Le nom (un) empoigneur est dérivé soit d'empoigner, soit de l'ancien français poigneor « combattant ».
empointure
une empointure : l'angle supérieur d'une voile carrée.
Le nom (une) empointure est dérivé de point.
empois
un empois :
une gelée faite avec de l'amidon et servant à apprêter le linge ;
une raideur.
Le nom (un) empois est un déverbal d'empeser.
empoisonnable, empoisonnant, empoisonnement, empoisonner, empoisonneur
elle, il est empoisonnable : qu'on peut empoisonner.
elle est empoisonnante, il est empoisonnant :
corrompt, avilit ;
ennuie, embête.
un empoisonnement :
le fait d'intoxiquer ou d'être intoxiqué par absorption d'un poison ;
un attentat à la vie de quelqu'un au moyen de substances toxiques ;
une intoxication capable de provoquer la mort ou d'altérer la santé d'un organisme ;
une pollution ;
une exhalation de mauvaises odeurs ;
une corruption ;
un ennui, un embêtement, une tracasserie.
un empoisonnement du combustible nucléaire : un phénomène de capture de neutrons par certains produits de fission qui s'accumulent au cours de l'irradiation, dégradant ainsi le bilan neutronique.
empoisonner :
intoxiquer en faisant absorber du poison ;
tuer ou mettre en péril de mort en faisant absorber du poison ;
infecter de poison ;
causer une intoxication (qui peut être mortelle) ;
imprégner un lieu de mauvaises odeurs ;
exhaler de mauvaises odeurs ;
altérer ;
corrompre ;
causer une impression désagréable ;
ennuyer, embêter, tracasser.
s'empoisonner :
s'administrer soi-même du poison ;
s'intoxiquer ;
s'ennuyer, s'embêter.
une personne empoisonneuse : coupable d'empoisonnement.
un breuvage empoisonneur : qui empoisonne, qui intoxique.
un plaisir empoisonneur : qui corrompt.
une empoisonneuse, un empoisonneur :
une personne qui a empoisonné quelqu'un ;
une personne qui corrompt, qui exerce une influence pernicieuse ;
une personne qui dérange, qui ennuie.
empoisser
empoisser ou poisser : enduire de poix ou d'une substance gluante.
empoissonnement, empoissonner
un empoissonnement :
l'action d'empoissonner ;
un ensemble d'œufs, d'alevins et de petits poissons servant au repeuplement des étangs et des rivières.
empoissonner : peupler un étang, un cours d'eau, à l'aide d'œufs, d'alevins ou de petits poissons de toutes sortes.
emporium
un emporium
dans l'Antiquité, un comptoir commercial établi en pays étranger ;
un grand port international.
On a lu aussi un empore.
Ce nom est emprunté au latin classique emporium « place de commerce », en grec ε ̓ μ π ο ́ ρ ι ο ν.
emport
un emport :
la charge qui peut être transportée par un avion ou un véhicule spatial ;
l'action d'emporter quelque chose ;
l'action de l'emporter sur quelque chose.
la capacité d’emport : la charge utile d’un avion, d’une fusée.
l'emport de vélos non démontés à bord des trains de voyageurs
emporté
elle est emportée, il est emporté :
est violente, fougueuse, est violent, fougueux, en proie à une passion ;
se laisse fréquemment aller à la colère.
emportement
un emportement :
l'action de s'emporter ;
un sentiment extrêmement vif et violent qui se manifeste par un comportement inhabituel ;
un mouvement vif de colère.
emporte-pièce
un emporte-pièce : un instrument généralement d'acier qui permet de découper d'un seul coup et en une seule pression une pièce aux contours déterminés dans une plaque de métal, du carton, du cuir ou du tissu.
à l'emporte-pièce :
en emportant la pièce ;
d'une manière directe, nette et franche ;
d'une manière incisive, acerbe.
emporter
emporter :
prendre avec soi en quittant un lieu ;
emporter ce qui n'est pas à soi ;
enlever avec effort, force, rapidité, violence ;
réussir à obtenir quelque chose malgré les difficultés et oppositions ;
entrainer dans un mouvement irréversible ;
entrainer en ayant pour conséquence, impliquer
l'emporter (sur) : avoir la supériorité, le dessus lorsqu'on est en lutte, en compétition, en concurrence.
s'emporter :
se mettre en colère, devenir violent ;
pour un cheval, s'emballer.
Le verbe emporter est dérivé de porter.
emportiérage
un emportiérage [en anglais : dooring] l'action de percuter un cycliste, ou de le faire tomber ou entrer en collision avec un autre véhicule, en ouvrant sans précaution une portière d'automobile. En savoir plus : Office québécois de la langue française.
emposieu
[Suisse]
un emposieu :
une excavation circulaire en forme d'entonnoir dans le sous-sol calcaire par où s'écoulent les eaux des hauts plateaux de Jura ;
une excavation circulaire en forme d'entonnoir ;
un gouffre, un abime.
des emposieux : un endroit où se trouvent des emposieux.
Ce nom est issu de l'étymon de puits par l'intermédiaire d'un verbe dérivé avec le préfixe em- (en-) représenté par les formes empoûsie, empoûsaî signifiant « précipiter, abimer» et relevées dans le Doubs en 1850, la finale -eu correspondant au suffixe -eux.
empotage, empoter
un empotage :
l'action d'empoter ;
un chargement de marchandises pulvérulentes, liquides ou gazeuses, dans un véhicule de transport. En anglais : strip. Voir aussi : dépotage. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
un chargement de marchandises dans un conteneur, une caisse mobile ou une citerne. En anglais : strip. Voir aussi : dépotage, empotage. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
empoter :
mettre une préparation ou une plante en pot ;
charger des marchandises pulvérulentes, liquides ou gazeuses, dans un véhicule de transport. En anglais : strip (to). Voir aussi : dépoter, empoter. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
charger des marchandises dans un conteneur, une caisse mobile ou une citerne. En anglais : strip (to). Voir aussi : dépoter, empoter. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
j'empote,
tu empotes, il empote, nous empotons, vous empotez, ils empotent
;
j'empotais ; j'empotai ; j'empoterai ; j'empoterais ;
j'ai
empoté ; j'avais empoté ; j'eus empoté ; j'aurai empoté ;
j'aurais empoté ;
que j'empote, que tu empotes, qu'il empote,
que nous empotions, que vous empotiez, qu'ils empotent ;
que
j'empotasse, qu'il empotât, que nous empotassions ; que j'aie empoté
; que j'eusse empoté ;
empote, empotons, empotez ; aie empoté,
ayons empoté, ayez empoté ;
(en) empotant.
Les verbes dépoter et empoter sont dérivés de pot.
empoté
elle est empotée, il est empoté : est gauche, maladroite ou maladroit dans les gestes, dans l'attitude.
une empotée, un empoté : celle qui est maladroite, celui qui est maladroit ou sans réaction.
Le mot empoté est dérivé de (main) pote « (main) gauche », de l'ancien français poe, pote « patte », issu de la racine préceltique pauta « patte ».
empouacrer
empouacrer ou empoicrer : salir, engluer comme le ferait la poix.
Le verbe empouacrer ou empoicrer est dérivé de pouacre.
empourpré, empourprement, empourprer
elle est empourprée, il est empourpré : est de couleur pourpre.
un empourprement : une rougeur.
empourprer : colorer de pourpre, de rouge.
s'empourprer : rougir, devenir pourpre.
empoussiéré, empoussièrement, empoussiérer
elle est empoussiérée, il est empoussiéré : est couverte ou couvert de poussière.
un empoussièrement : l'état de ce qui est empoussiéré.
empoussiérer : couvrir de poussière.
j'empoussière,
tu empoussières, il empoussière, nous empoussiérons, vous
empoussiérez, ils empoussièrent ;
j'empoussiérais ;
j'empoussiérai ; j'empoussièrerai ou j'empoussiérerai ;
j'empoussièrerais ou j'empoussiérerais ;
j'ai empoussiéré ;
j'avais empoussiéré ; j'eus empoussiéré ; j'aurai empoussiéré ;
j'aurais empoussiéré ;
que j'empoussière, que tu
empoussières, qu’il empoussière, que nous empoussiérions, que
vous empoussiériez, qu’ils empoussièrent ;
que
j'empoussiérasse, qu’il empoussiérât, que nous empoussiérassions
; que j'aie empoussiéré ; que j'eusse empoussiéré ;
empoussière,
empoussiérons, empoussiérez ; aie empoussiéré, ayons empoussiéré,
ayez empoussiéré ;
(en) empoussiérant.
empoutage, empouter
un empoutage : l'opération qui, dans un métier à tisser de type Jacquard, consiste à passer les arcades dans l'ordre convenable pour produire la répétition du dessin exécuté sur le tissu.
une planchette d'empoutage
empouter : dans l'industrie textile, faire un empoutage.
Ce verbe est probablement emprunté à une forme méridionale du domaine du tissage de la soie correspondant au provençal empeuta « greffer, enter » d'où « mettre une rallonge, épisser deux bouts de corde », de l'ancien provençal empeltar, empeutar « greffer, enter » issu du latin de même sens impeltare dérivé de pelta désignant un petit bouclier en forme de croissant.
empowerment
La notion d'empowerment est très en vogue depuis les années 1990 dans le monde à propos des plus pauvres. Elle désigne l’accès à plus de pouvoirs des catégories les plus défavorisées : les femmes, les pauvres ou les minorités ethniques ou sociales. Quand elle est traduite en français, la notion d'empowerment devient "pouvoir d'agir" ou "autonomisation" ; elle désigne à la fois un processus et un résultat. En savoir plus : Géoconfluences
La notion d’empowerment du patient, d’apparition récente, s’inscrit dans une série de termes révélatrice de l’évolution des relations entre soignants et patients et du rôle que ces derniers ont progressivement conquis. Ainsi, lorsque le patient prend une part plus active, on parle de « patient actif » ; le patient, pour mieux prendre en charge une affection, bénéficie d’une « éducation thérapeutique » et sa capacité à accéder à l’information médicale est l’« autodidaxie (en matière de santé) » ; il peut également mettre en œuvre l’« autogestion de [sa] santé ». Mais lorsque l’on parle d’empowerment du patient, cela signifie-t-il que les rôles sont renversés et qu’il prend le pouvoir sur le praticien ? Ce n’est pas le cas et il convient d’éviter des contresens. Plutôt que de recourir au calque « empouvoirement » que l’on rencontre parfois ou de chercher une traduction littérale, puisque l’on veut désigner le renforcement de sa capacité de décision et d’action – le fait de conquérir son autonomie – qui améliore son aptitude à échanger avec un professionnel de santé, il suffit simplement de parler de l’« autonomisation du patient ».
empreindre, empreint, empreinte
empreindre :
marquer par pression une forme sur quelque chose ;
marquer quelque chose de quelque chose.
j'empreins,
tu empreins, il empreint, nous empreignons, vous empreignez, ils
empreignent ;
j'empreignais ; j'empreignis ; j'empreindrai ;
j'empreindrais ;
j'ai empreint ; j'avais empreint ; j'eus
empreint ; j'aurai empreint ; j'aurais empreint ;
que
j'empreigne, que tu empreignes, qu’il empreigne, que nous
empreignions, que vous empreigniez, qu’ils empreignent ;
que
j'empreignisse, qu’il empreignît, que nous empreignissions ; que
j'aie empreint ; que j'eusse empreint ;
empreins, empreignons,
empreignez ; aie empreint, ayons empreint, ayez empreint ;
(en)
empreignant.
s'empreindre :
se marquer (de quelque chose) ;
être marqué (de quelque chose).
je
m'empreins, tu t'empreins, il s'empreint, nous nous empreignons, vous
vous empreignez, ils s'empreignent ;
je m'empreignais ; je
m'empreignis ; je m'empreindrai ; je m'empreindrais ;
je me suis
empreinte, je me suis empreint ; je m'étais empreinte, je m'étais
empreint ; je me fus empreinte, je me fus empreint ; je me serai
empreinte, je me serai empreint ; je me serais empreinte, je me
serais empreint ;
que je m'empreigne, que tu t'empreignes,
qu’il s'empreigne, que nous nous empreignions, que vous vous
empreigniez, qu’ils s'empreignent ;
que je m'empreignisse,
qu’il s'empreignît, que nous nous empreignissions ; que je me sois
empreinte, que je me sois empreint ; que je me fusse empreinte, que
je me fusse empreint ;
empreins-toi, empreignons-nous,
empreignez-vous ; sois empreinte, sois empreint, soyons empreintes,
soyons empreints, soyez empreinte(s), soyez empreint(s) ;
(en)
s'empreignant
elle est empreinte de, il est empreint de :
est marqué(e) par ;
porte l'empreinte de.
une empreinte :
une marque, une forme laissée par la pression d'un corps sur une surface ;
une marque propre à quelque chose.
une empreinte digitale :
une trace laissée par les doigts sur un objet ;
cette trace, obtenue par pression du doigt encré sur une feuille, afin de fournir une marque d'identité individuelle.
une empreinte de carbone : Vocabulaire des changements climatiques (Office québécois de la langue française).
une empreinte à la nucléase : [biologie / génie génétique] une visualisation d'une région de l'ADN spécifiquement liée à une protéine qui la protège contre l'action d'une nucléase. En anglais : nuclease footprinting. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
une empreinte écologique : [environnement - économie générale] une estimation de la quantité des ressources naturelles nécessaires pour produire ce que consomment un individu, une population ou une activité, et pour traiter les déchets correspondants, en les ramenant conventionnellement à la surface de la Terre qui permet de les fournir, pendant une période donnée. L'empreinte écologique peut entrer dans l'appréciation des performances d'un État. En anglais : ecological footprint. Voir aussi : empreinte en eau, empreinte en gaz à effet de serre, empreinte en matières premières. Journal officiel de la République française du 16 juillet 2021. On a lu aussi une empreinte environnementale. En savoir plus : Géoconfluences.
une empreinte en eau : [environnement] une estimation du volume d'eau utilisé directement dans un territoire, auquel est ajouté celui qui a été nécessaire pour produire les objets importés, pendant une période donnée. On peut aussi parler de l'empreinte en eau d'un individu, d'un service ou d'une institution. L'empreinte en eau peut aussi intégrer des données concernant la dégradation de la qualité de l'eau. En anglais : water footprint. Voir aussi : empreinte écologique, empreinte en gaz à effet de serre, empreinte en matières premières. Journal officiel de la République française du 16 juillet 2021.
une empreinte en gaz à effet de serre ou empreinte GES : [environnement - énergie] un bilan d’émissions et d’absorptions anthropiques de gaz à effet de serre effectué dans une zone géographique donnée et relatif à une activité, à une population, voire à un ou plusieurs individus. L’empreinte en gaz à effet de serre est mesurée par son équivalent en dioxyde de carbone. Quand l’empreinte en gaz à effet de serre se restreint au bilan de la quantité de dioxyde de carbone émis et absorbé, on parle d’« empreinte en dioxyde de carbone » ou d’« empreinte carbone » (en anglais : carbon footprint). En anglais : GHG footprint ; greenhouse gas footprint. Voir aussi : bilan d'émissions de gaz à effet de serre, contenu en carbone, décarbonation, délocalisation d'émissions de gaz à effet de serre, empreinte écologique, équivalent en dioxyde de carbone, hydrogène à faible empreinte carbone, intensité des émissions de gaz à effet de serre. Journal officiel de la République française du 24/09/2019.
une empreinte en matières (premières) : [environnement - économie générale] une estimation de la quantité des matières premières nécessaires pour satisfaire la consommation d'un territoire pendant une période donnée, que ces matières soient extraites sur ce territoire ou hors de ses frontières, consommées en l'état ou transformées, ou encore utilisées pour traiter les déchets correspondants. L'empreinte en matières premières peut être calculée pour tout ou partie d'un ensemble de matières, y compris les matériaux ou la biomasse. On peut aussi parler de l'empreinte en matières premières d'un individu, d'un service, d'une institution ou d'un processus de production.En anglais : material footprint, raw material consumption (RMC). Voir aussi : empreinte écologique, empreinte en eau, empreinte en gaz à effet de serre. Journal officiel de la République française du 16 juillet 2021.
une empreinte génétique ou trace génétique : [biologie / génie génétique] une caractéristique structurale fine d'une région spécifique de l'ADN permettant d'identifier une cellule et sa filiation. En anglais : DNA fingerprint ; genetic footprint. Journal officiel de la République française du 22/09/2000.
une empreinte génomique parentale : [biologie / biochimie et biologie moléculaire] l'expression exclusive, pour certains gènes, soit de l'allèle maternel, soit de l'allèle paternel. L'empreinte génomique parentale est due à l'inactivation des gènes lors de la formation des gamètes, inactivation qui persiste plus ou moins longtemps après la fécondation. On qualifiera l'empreinte génomique parentale tantôt de « maternelle », tantôt de « paternelle ». En anglais : parental genomic imprinting. Journal officiel de la République française du 18/09/2011.
une empreinte lumineuse [environnement] un phénomène de halo lumineux observable la nuit, dû à la diffusion dans l'atmosphère de sources d'éclairage artificiel. L'empreinte lumineuse est plus ou moins importante selon la quantité des aérosols présents dans l'atmosphère. L'empreinte lumineuse est quantifiée par des mesures d'intensité lumineuse avec différents appareils terrestres, aériens et satellitaires, tels des photomètres, qui permettent de cartographier cette luminosité. Voir aussi : corridor écologique nocturne, pollution lumineuse, réserve de ciel étoilé, trame noire. Journal officiel de la République française du 4 aout 2022.
une empreinte moléculaire : [chimie physique] un site de reconnaissance moléculaire créé à l'interface d'une monocouche de Langmuir-Blodgett par la présence antérieure d'une entité moléculaire structurante. En anglais : molecular print ; molecular replica. Journal officiel de la République française du 15/06/2003.
Le verbe empreindre vient du latin classique imprimere « appuyer sur, imprimer » (de premo, préfixe in-).
La réfection d'empreignier (encore usité au 18ème siècle) en imprégner est due au désir d'éviter une confusion avec certaines formes du verbe empreindre qui présentait des analogies de sens.
-type peut représenter le nom type ou être tiré du grec -τ υ π ο ς, lui-même de τ υ ́ π ο ς « marque, empreinte ; caractère gravé », entrant dans la construction de substantifs du vocabulaire de l'impression et de la reprographie pour désigner soit une machine, soit ce qui est imprimé ou reproduit, voir : CNRTL.
empressant, empressé, empressement, s'empresser
elle est empressante, il est empressant : cause de l'empressement.
elle est empressée, il est empressé :
est très zélée, très attentionnée, très prévenante ; est très zélé, très attentionné, très prévenant ;
est pressé(e), très affairé(e) ;
manifeste de l'empressement.
faire l'empressé (auprès de) :
manifester une attention ostensiblement prévenante qui importune parfois ;
être un ardélion, une mouche du coche.
un empressement :
un zèle attentif, un soin diligent et vif ;
un enthousiasme ;
une vivacité, une diligence jusqu'à la précipitation.
des empressements : des mouvements qui manifestent un intérêt soutenu, un attachement très vif, généralement amoureux.
s'empresser :
s'assembler en foule serrée autour de quelqu'un, autour de quelque chose, par zèle, par affection, par curiosité, avec beaucoup de vivacité ;
manifester vivement de l'affection, du respect, de l'intérêt pour quelqu'un ou pour quelque chose par des attentions, des soins attentifs et diligents ;
se hâter, agir avec précipitation.
Le verbe s'empresser est dérivé de presser, avec le préfixe em- (en-).
emprésurage, emprésurer
un emprésurage : l'introduction dans le lait d'une quantité donnée de présure qui provoque le caillage.
emprésurer ou présurer : ajouter de la présure au lait pour le faire cailler rapidement et obtenir du fromage.
Ce verbe est dérivé de présure, avec le préfixe em- (en-).
empriaper
empriaper : exciter, aguicher.
emprise
une emprise : dans l'histoire féodale, une entreprise, une prouesse chevaleresque.
une emprise de terrain : l'action de prendre par expropriation, spécialement des terrains indispensables à l'exécution de travaux d'intérêt public.
une emprise : une surface de terrain acquise par l'administration pour la construction d'un ouvrage.
une emprise routière : Office québécois de la langue française
une emprise : un ascendant intellectuel ou moral exercé par quelqu'un ou quelque chose sur un individu.
avoir de l'emprise sur quelqu'un
Les grammairiens sont nombreux à essayer de délimiter les emplois d’empire et ceux d’emprise, qui ne cesse de gagner du terrain, et à y renoncer ! On aimerait que la langue fût aussi logique que vous le dites (être sous l’empire de quelque chose mais être sous l’emprise de quelqu’un), mais cela ne correspond pas aux emplois et le Dictionnaire de l’Académie française reconnaît que, dans bien des cas, on peut employer l’un ou l’autre. Courrier des internautes de l'Académie française.
Le nom (une) emprise est dérivé du participe passé de l'ancien français emprendre.
emprisonné, emprisonnement, emprisonner
elle est emprisonnée, il est emprisonné :
est mise en prison, est mis en prison ;
est retenu(e).
un emprisonnement :
le fait, l'action d'emprisonner ;
une peine de prison prononcée par un tribunal ;
le fait de demeurer en un lieu.
emprisonner :
mettre en prison ;
enfermer (quelqu'un) comme dans une prison ;
retenir ;
tenir serré.
emprunt, emprunté, emprunter, emprunteur
un emprunt :
l'action de recevoir à titre de prêt ;
le fait de prendre quelque chose pour se l'approprier, pour l'utiliser ou l'imiter.
une somme empruntée, un objet emprunté : qui fait l'objet d'un prêt.
elle est empruntée, il est emprunté :
n'appartient pas réellement à quelqu'un ;
est prise ou pris pour cacher la vérité ;
manque de naturel, est gêné(e).
emprunter :
recevoir à titre de prêt ;
recevoir, tenir de ;
prendre quelque chose pour se l'approprier, pour l'utiliser ou pour l'imiter ;
avoir recours à, utiliser occasionnellement.
une emprunteuse, un emprunteur : une personne qui emprunte une chose ou de l'argent.
Le verbe emprunter vient du latin populaire imprumutuare, altération par assimilation régressive du latin vulgaire impromutuare formé sur le latin classique juridique promutuari « emprunter ».
La pensée de Pierre de Jade : Avoir l'air emprunté n'est pas donné à tout le monde.
empuanter, empuanti, empuantir, empuantissement
empuanter [Belgique] : empuantir.
elle est empuantie, il est empuanti : est infecté(e) d'une odeur fétide.
empuantir : infecter d'une odeur fétide.
j'empuantis, tu empuantis, il
empuantit, nous empuantissons, vous empuantissez, ils empuantissent
;
j'empuantissais ; j'empuantis ; j'empuantirai ; j'empuantirais
;
j'ai empuanti ; j'avais empuanti ; j'eus empuanti ; j'aurai
empuanti ; j'aurais empuanti ;
que j'empuantisse, que tu
empuantisses, qu'il empuantisse, que nous empuantissions, que vous
empuantissiez, qu'ils empuantissent ;
que j'empuantisse, qu'il
empuantît, que nous empuantissions ; que j'aie empuanti ; que
j'eusse empuanti ;
empuantis, empuantissons, empuantissez ; aie
empuanti, ayons empuanti, ayez empuanti ;
(en) empuantissant.
On a lu aussi empuanter.
un empuantissement :
l'action d'empuantir, de s'empuantir ;
l'état d'une chose qui (s')empuantit.
Le verbe empuantir est dérivé de puant.
empupement
un empupement : chez les diptères cyclorrhaphes, la formation de la pupe.
empusa, empuse, empusidés
une empuse ou empusa :
dans la mythologie, un spectre dont Hécate inspirait la vision ;
une utopie ou conception hasardeuse.
un nom vernaculaire et un genre d'insectes dictyoptères de la famille des empusidés, qui vivent dans les régions chaudes d'Afrique d'Asie et de la région méditerranéenne.
un champignon microscopique qui vit en parasite sur le corps des insectes.
les empusidés : la famille d'insectes dictyoptères du sous-ordre des mantodés dont le genre Empusa est le type.
Le nom (une) empuse ou empusa est emprunté au grec ε μ π ο υ σ α « espèce de monstre femelle ».́
empyème
un empyème : une collection purulente développée dans une cavité naturelle : plèvre, sinus nasal, vésicule biliaire.
Le nom (un) empyème est emprunté au grec ε ̓ μ π υ ́ η μ α « suppuration, abcès purulent intérieur ».
empyocèle
une empyocèle : un abcès du scrotum, de la tunique vaginale.
empyrée
l'empyrée : en astronomie ancienne, la sphère céleste la plus élevée, contenant l'élément igné.
le ciel empyrée : l'espace céleste considéré selon certaines religions.
l'empyrée :
l'espace infini contenant les astres ;
plus particulièrement la voute céleste visible d'un point quelconque de la terre, limitée par l'horizon ;
un monde imaginaire, lieu de délices.
Le nom (un) empyrée est emprunté au latin chrétien empyrius « embrasé, de feu », lui-même emprunté au grec ε ̓ μ π υ ́ ρ ι ο ς , dérivé de π υ ̃ ρ « feu ».
empyreumatique, empyreume
une odeur, un gout, une substance empyreumatique : d'empyreume, qui a certains caractères de l'empyreume.
un empyreume : l'odeur, le gout âcre, désagréable d'une substance organique soumise à l'action d'un feu vif.
Le nom (un) empyreume est emprunté au grec ε ̓ μ π υ ́ ρ ε υ μ α « charbon servant à rallumer le feu », dérivé de ε ̓ μ π υ ρ ε υ ́ ω « enflammer », dérivé de π υ ̃ ρ « feu ».
ému
un feuillage ému, un océan ému : qui remue, qui bouge.
elle est émue, il est ému :
est secoué(e) par une émotion ;
ressent une émotion de type affectif, sentimental ou esthétique ;
manifeste une émotion.
Le mot ému vient du participe passé d'émouvoir.
émulateur, émulation, émule, émuler
elle est émulatrice, il est émulateur : incite à l'émulation.
On a lu aussi émulative, émulatif.
un émulateur : un ensemble de circuits, et éventuellement de programmes, qui permet à un ordinateur d'exécuter les instructions d'un ordinateur différent.
un émulateur quantique : [informatique quantique] un dispositif qui utilise un ordinateur classique et des logiciels pour exécuter un algorithme quantique conçu pour un ordinateur quantique. La durée d'exécution ainsi que la taille de mémoire nécessaires à une émulation quantique croissent exponentiellement avec le nombre de qubits en jeu et peuvent donc impliquer le recours à des superordinateurs classiques. En anglais : quantum emulator. Voir aussi : algorithme quantique, calcul intensif, ordinateur quantique, qubit. Journal officiel de la République française du 20 décembre 2022.
une émulation :
le sentiment, considéré comme noble, louable, qui pousse à surpasser ses concurrents dans l'acquisition de compétences, de connaissances, dans diverses activités socialement approuvées ;
le désir de surpasser autrui d'une manière qui peut être blâmable, ou dans des domaines qui peuvent être socialement désapprouvés.
une émulation écologique : [environnement] une incitation, par effet d'entraînement au sein d'un groupe, à adopter un comportement plus respectueux de l'environnement. En anglais : green nudge. Journal officiel de la République française du 08/09/2013.
une, un émule :
celle, celui qui tente d'égaler, de surpasser autrui dans le domaine artistique, intellectuel, sportif, etc. ;
celle, celui qui égale quelqu'un dans son domaine ;
celle, celui qui imite quelqu'un ou lui ressemble, est du même genre, du même style.
émuler :
essayer d'égaler ou de surpasser (quelqu'un) ;
analyser et exécuter sur un ordinateur, au moyen d'un émulateur, le jeu d'instructions défini pour un autre ordinateur.
Le nom (une) émulation est emprunté au latin classique aemulatio « désir d'égaler (en bonne ou mauvaise part) ».
Le nom (un) émule est emprunté au latin classique aemulus « celui qui cherche à égaler (en bonne ou mauvaise part) ».
Le verbe émuler est emprunté au latin classique aemulari « chercher à égaler avec ».
émulgent, émulseur, émulsif, émulsifiable, émulsifiant, émulsification, émulsifier, émulsine, émulsion, émulsionnable, émulsionnant, émulsionnement, émulsionner, émulsionneur
un vaisseau sanguin émulgent : rénal.
les veines émulgentes accessoires : les veinules qui drainent la convexité du rein au niveau des faces et du bord périphérique.
un émulseur : un appareil utilisé pour préparer des émulsions.
elle est émulsive, il est émulsif :
dont on peut extraire l'huile par pression :
est propre à une émulsion, ressemble à une émulsion.
une
substance émulsifiante ou émulsionnante, un (agent) émulsifiant
ou émulsionnant
: qui favorise la formation et/ou la stabilisation d'une émulsion.
une
émulsification
: l'action d'émulsifier.
une phaco-émulsification : la technique d'émulsification du contenu d'un cristallin cataracté, en l'occurence des masses situées à l'intérieur de sa capsule (cortex et noyau).
une émulsine: le nom ancien d’une préparation enzymatique obtenue à partir de l’amande ; un cosmétique à base de savon, huile végétale, parfum donnant à l'eau une apparence laiteuse.
une émulsion :
la dispersion plus ou moins stable, sous forme de gouttelettes microscopiques, d'un liquide dans un second, non miscible avec le premier ;
une préparation d'apparence laiteuse, destinée notamment à l'administration facile des substances huileuses ;
le système biphasique d'apparence laiteuse ou opaque constitué par la dispersion résultant de la dispersion d'un liquide sous forme de fines gouttelettes au sein d'un autre fluide avec lequel il n'est pas miscible, grâce à un émulsionnant ou tensioactif ;
la suspension de microcristaux d'halogénures d'argent dans de la gélatine, qui constitue la couche photosensible des films, papiers et plaques photographiques.
elle, il est émulsionnable : favorise la formation d'une émulsion et sa conservation.
un émulsionnement : l'obtention d'une émulsion à partir de deux phases, l'une du type «huile», l'autre du type «eau».
émulsionner ou émulsifier : mettre à l'état d'émulsion.
un émulsionneur : un appareil servant à provoquer une émulsion.
Le mot émulgent est emprunté au participe présent emulgens du latin classique emulgere.
Le nom (une) émulsion est dérivé du radical du participe passé emulsus du latin classique emulgere « traire », par extension « extraire ».
émyde, émydidé
une émyde : le genre de tortues d'eau douce regroupant toutes les espèces du genre Emys et de genres apparentés comme la tortue peinte, la tortue boite et la cistude d'Europe.
une émyde caspienne.
les émydidés : la famille de tortues aquatiques du genre Emys et de genres voisins comme Mauremys, Hieremys, Pseudemys, Malaclemys, etc. qui vivent principalement en Amérique et en Asie.
Le nom (une) émyde vient du grec.
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